Robert Ophèle, le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF), a critiqué hier le manque de transparence des enchères périodiques gérées par Cboe, lors d’un discours tenu lors du forum TradeTech à Paris. «Comme le mentionne Cboe dans son communiqué de presse, les enchères périodiques sont considérées comme des échanges LIT [transparents, ndlr], cependant il est à noter que leur niveau de transparence est très limité», a-t-il déclaré. «Il n’y a pratiquement aucune transparence pré-trade et les acteurs de marché ne disposent d’aucun moyen de comprendre le livre d’ordres, a-t-il ajouté. De toute évidence, ce modèle de marché mérite davantage d’attention et d’analyse.»
Deutsche Börse a fait état hier d’une baisse de 11% de son bénéfice net au premier trimestre et a présenté ses orientations stratégiques, dont son nouveau président du directoire entend qu’elles permettent à l’opérateur de marchés de s’assurer la première place en Europe. La feuille de route arrêtée au cours d’un conseil de surveillance mercredi prévoit une accélération de la croissance «dans des segments d’activités ciblés» et une hausse des investissements dans les nouvelles technologies, a dit l’opérateur de la Bourse de Francfort. Des réductions de coûts, dont les modalités n’ont pas été précisées, permettront de financer la croissance et les investissements, a dit Deutsche Börse, qui prévoit toutefois une augmentation de ses effectifs. Deutsche Börse prévoit une progression d’au moins 5% par an de son chiffre d’affaires et d’environ 10% à 15% par an de son bénéfice net jusqu’en 2020, dans le cadre de son plan stratégique qui prolonge ainsi les objectifs déjà affichés pour 2018.
Le London Stock Exchange Group (LSE) a nommé vendredi David Schwimmer, de Goldman Sachs, à la direction générale, à l’issue d’un conflit qui s’est soldé par le départ de son prédécesseur Xavier Rolet en novembre. La nomination de David Schwimmer, chez Goldman depuis 20 ans et dont les derniers postes ont été à la direction de la structure de marchés et de l’activité métaux de la banque d’investissement, prendra effet le 1er août.
L'opérateur boursier signe une émission inaugurale de 500 millions d'euros. Son levier quasi nul l'autorise à aller plus loin pour financer des acquisitions.
L’opérateur boursier Euronext a réalisé ce mercredi sa première incursion sur le marché obligataire, en réalisant une émission de 500 millions d’euros à 7 ans. Le livre d’ordres a atteint 2,2 milliards d’euros. Les titres ont été émis à un spread de 42 points de base (pb) au-dessus des mid-swaps, contre une fourchette indicative de 55 à 60 pb en matinée, resserrée ensuite à 45 pb. BNP Paribas et Crédit Agricole CIB ont été les coordinateurs globaux de l’opération, avec l’appui d’ING, MUFG, SG CIB et ABN Amro.
La Bourse de Chicago (Chicago Stock Exchange, CHX) a annoncé jeudi son rachat par Intercontinental Exchange, l’opérateur de la Bourse de New York (NYSE), pour un montant non précisé, un mois après que le gendarme boursier américain a bloqué sa cession à un groupe d’investisseurs chinois. Le Wall Street Journal a rapporté la semaine dernière que l’opérateur de Wall Street pourrait proposer environ 70 millions de dollars (57 millions d’euros) pour ce rachat.
Quelle bonne blague a bien pu déclencher l’hilarité de Deirdre Somers et Stéphane Boujnah le 27 mars dernier à Dublin, à l’occasion de la finalisation du rachat de l’Irish Stock Exchange par Euronext, dont ils sont les directeurs généraux respectifs ? Une histoire irlandaise de mouton à cinq pattes ou de trèfle à quatre feuilles ? Peut-être les dirigeants ont-ils rappelé que les comptes du désormais Euronext Dublin seront intégrés à ceux du groupe à compter du 1er avril ? En Irlande, où le poisson pourtant abonde, on parle ce jour-là d’« April fool’s day ». Souhaitons que la bonne ambiance perdure au sein du nouvel Euronext. Au moins jusqu’au 1er avril prochain.
Le New York Stock Exchange a engagé des négociations sur un rachat du Chicago Stock Exchange, après l'échec du projet de cession de la Bourse de Chicago à un consortium conduit par des investisseurs chinois, ont indiqué des sources proches du dossier à l’agence Dow Jones. Une acquisition par le NYSE mettrait fin à l’indépendance du Chicago Stock Exchange, l’un des derniers marchés boursiers régionaux aux Etats-Unis, qui traite moins de 1% des volumes d'échanges en actions dans le pays. Le NYSE envisage de débourser 70 millions de dollars pour acquérir CHX, ont indiqué les personnes proches du dossier. Ce montant représente plus du triple des 20 millions de dollars que devait payer le consortium.
Le New York Stock Exchange a engagé des négociations sur un rachat du Chicago Stock Exchange, après l'échec du projet de cession de la Bourse de Chicago à un consortium conduit par des investisseurs chinois, ont indiqué des sources proches du dossier à l’agence Dow Jones. Une acquisition par le NYSE mettrait fin à l’indépendance du Chicago Stock Exchange, l’un des derniers marchés boursiers régionaux aux Etats-Unis, qui traite moins de 1% des volumes d'échanges en actions dans le pays.
L’opérateur de marché Euronext a annoncé mardi avoir bouclé l’acquisition de l’Irish Stock Exchange (ISE), après obtention des autorisations réglementaires. La Bourse irlandaise «opérera sous le nom commercial Euronext Dublin», a indiqué Euronext dans un communiqué, qui opère déjà les Bourses de Paris, Lisbonne, Amsterdam et Bruxelles. Directrice générale de l’ISE avant son achat par Euronext, Deirdre Somers intégrera le comité exécutif d’Euronext. Euronext a confirmé que cette transaction, annoncée en novembre pour 137 millions d’euros, permettrait de dégager des synergies de coûts opérationnels de 6 millions d’euros par an avant impôt, à compter de 2020.
L’opérateur boursier paneuropéen Euronext a annoncé mardi avoir finalisé l’acquisition de l’Irish Stock Exchange. Après obtention des autorisations réglementaires nécessaires, l’opérateur des Bourses de Paris, Lisbonne, Amsterdam et Bruxelles détient désormais 100% des droits de vote et du capital de la Bourse de Dublin.
Saisonnalité. L’Autorité des marchés européens (Esma) a enfin publié le 7 mars les statistiques de janvier et février résultant du double plafonnement (DVC) de la directive MIF 2 qui limite les exemptions à la transparence « pre-trade » sur le trading actions pour prix négocié ou prix importé : jusqu’à hauteur de 4 % des volumes échangés sur un titre pendant les douze mois précédents pour un « dark pool » donné, jusqu’à 8 % des volumes échangés sur un titre pendant les douze mois précédents pour l’ensemble des plates-formes. En combinant les deux seuils, ce sont pas moins de 755 titres qui sont concernés par la remise en cause de leur exemption à la transparence entre janvier et février (au moins 727 juste pour le deuxième seuil). Les régulateurs vont désormais suspendre, chaque mois, les exemptions dans de tels cas pendant les six mois suivants : l’idée de faire revenir au maximum le trading des actions liquides sur les plates-formes transparentes – sauf pour les ordres de grande taille – se concrétise, mais le processus choisi par le législateur aurait pu être plus direct...
Le régulateur boursier américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), a voté hier en faveur d’un programme pilote visant à tester les effets d’une réduction des frais de transactions sur les Bourses américaines. L’objectif de l’expérimentation est de déterminer si les brokers ont tendance à privilégier les Bourses offrant des rabais conséquents sur ces frais de transactions plutôt que celles offrant les meilleurs prix pour leurs clients. La SEC va donc expérimenter en réduisant les frais de transactions, et donc les rabais offerts, et dans certains cas en supprimant entièrement ces frais.
Le London Stock Exchange (LSE) a publié vendredi un bénéfice d’exploitation en hausse de 47% en 2017, gonflé par les solides performances de sa chambre de compensation LCH (+58% à 194 millions d’euros) et les introductions en Bourse (106 opérations pour 15 milliards de livres, à un pic de trois ans). La Bourse de Londres a toutefois déçu sur son Ebit qui est ressorti inférieur aux attentes, de même que sur sa base de coûts, supérieure de 4% aux attentes. Le titre a cédé jusqu’à 3,5% à 3.801 pence en matinée, avant de se reprendre pour abandonner 2,66% à 3.837 pence.
Le London Stock Exchange (LSE) a publié ce vendredi un bénéfice d’exploitation en hausse de 47% en 2017, gonflé par les solides performances de sa chambre de compensation LCH (+58% à 194 millions d’euros) et les introductions en Bourse (106 opérations pour 15 milliards de livres, à un pic de trois ans). Le bénéfice d’exploitation s’est établi à 626 millions de livres (703 millions d’euros) et le chiffre d’affaires global ressort en hausse de 18%, à 1,96 milliard de livres. Ce dernier est légèrement supérieur au consensus de 14 analystes, qui tablaient en moyenne sur 1,94 milliard de livres, suivant leurs estimations compilées par le LSE lui-même.