Coup de balai sur les parquets. Le « floor » de la Bourse de Hong Kong (photo), où s’époumonaient les courtiers de la place financière asiatique depuis 31 ans, va fermer ses portes, après tant d’autres. Il aura connu le krach de 1987 et l’épidémie de Sras, mais surtout un lent déclin, avec seulement 30 pensionnaires aujourd’hui contre 600 à l’orée du millénaire, et un poids devenu négligeable dans les transactions. Quelques nostalgiques, tel le New York Stock Exchange, n’ont pas sacrifié ce symbole au trading électronique. Hong Kong transformera son parquet en espace de conférences et d’expositions, comme le Palais Brongniart, que seuls certains manifestants anticapitalistes prennent encore pour le temple de la finance en France.
La démission de Carsten Kengeter face aux accusations de délit d’initié dont il fait l’objet contraint la Bourse de Francfort à trouver rapidement son successeur.
Deutsche Börse a annoncé cet après-midi le départ le 31 décembre prochain de son président du directoire, Carsten Kengeter, mis en cause dans une affaire de délit d’initié présumé. Cette annonce est intervenue à l’issue d’une réunion extraordinaire du conseil de surveillance. Aucun successeur n’a été désigné et Carsten Kengeter restera en place jusqu'à ce qu’une procédure de transition ait été élaborée. L’opérateur boursier allemand explique que cette démission doit lui permettre de «rediriger son énergie vers la clientèle, les affaires et la croissance et s'épargner de nouveaux fardeaux en raison des investigations en cours».
Xavier Rolet souhaite-t-il finalement consacrer plus de temps à son domaine viticole du Chêne Bleu en Vaucluse ? Mystère. S’il libère son fauteuil de directeur général du London Stock Exchange fin 2018, date limite de la « transition en douceur » planifiée par l’opérateur boursier, le Français aura alors tout juste 59 ans. Pas tout à fait l’âge pour se mettre au vert. « Nous avons montré la contribution extrêmement positive que le capitalisme peut apporter à l’ensemble de la société », se flatte-t-il pour l’heure, sans renier des « initiatives audacieuses ». Allusion sans doute au projet d’union avec Deutsche Börse, dont la bonne fin devait voir Xavier Rolet passer le relais. Le dirigeant n’a pas mis longtemps à tenir sa promesse.
Le Français Xavier Rolet quittera son poste de directeur général de London Stock Exchange Group (LSE) fin décembre 2018, a annoncé jeudi l’opérateur de la Bourse de Londres.Le LSE a précisé qu’il se lançait immédiatement à la recherche d’un successeur.
Scale, le marché spécialisé dans les petites et moyennes entreprises lancé en mars dernier par Deutsche Börse, a connu des débuts encourageants. Le volume des échanges sur les titres de sociétés présentes sur Scale a plus que doublé sur un an, passant de 827 millions d’euros avant la création de Scale à environ 1,84 milliard, a annoncé Deutsche Börse hier. Pour favoriser son développement, un indice regroupant une trentaine de sociétés présentes sur Scale sera inauguré au premier trimestre 2018.
Pour refléter sa plus grande emprise internationale, en particulier son développement en Europe suite au rachat de Bats cette année, CBOE Holdings, qui détient notamment la Bourse d’options de Chicago, a annoncé hier avoir changé de nom au profit de Cboe Global Markets. Le Chicago Board Options Exchange devient pour sa part le Cboe Options Exchange.
Conçue ex nihilo en moins de deux ans, la plate-forme permettra aux banques et gérants d’accéder à tous types de titres en optimisant leur utilisation.
Au moins deux actionnaires de l’opérateur boursier allemand ont demandé le départ de son PDG Carsten Kengeter, qui fait l’objet d’une procédure judiciaire pour suspicion de délit d’initié, rapporte Bloomberg de sources informées. Les actionnaires se seraient plaints au président du directoire de Deutsche Börse, Joachim Faber. Le contrat de Carsten Kengeter expire en mars prochain et doit encore être renouvelé.
L’organisme de tutelle du secteur financier allemand se montrerait critique vis-à-vis de l’accord amiable passé par Deutsche Börse avec le parquet de Francfort pour clore l’affaire de délit d’initié visant le président de l’opérateur boursier, selon des sources citées par Bloomberg et Reuters. Deutsche Börse a accepté il y a deux semaines de passer un compromis avec le ministère public et de régler une pénalité de 10,5 millions d’euros, tandis que Carsten Kengeter payera 500.000 euros de son côté. La BaFin jugerait ces sommes peu dissuasives. L’avis du gendarme financier pourrait peser sur la décision du juge qui doit homologuer le règlement à l’amiable du dossier.
L’organisme de tutelle du secteur financier allemand se montrerait critique vis-à-vis de l’accord amiable passé par Deutsche Börse avec le parquet de Francfort pour clore l’affaire de délit d’initié visant le président de l’opérateur boursier, selon des sources citées par Bloomberg et Reuters. En décembre 2015, soit deux mois seulement avant l’annonce de discussions avec le London Stock Exchange en vue d’une fusion, Carsten Kengeter, président du directoire de Deutsche Börse, avait acheté pour 4,5 millions d’euros du groupe. La justice allemande a ouvert une instruction pour délit d’initié présumé.
London Stock Exchange Group a annoncé mercredi le rachat de jusqu'à 6,8% du capital de sa filiale de compensation LCH auprès de certains actionnaires minoritaires. L’opérateur de la Bourse de Londres n’a pas précisé les modalités de ces transactions. Le LSE a acquis en 2013 une participation majoritaire dans LCH Clearnet au prix de 15 euros par action. Sa participation devrait grimper à 57,8% après les opérations annoncées mercredi après la clôture des marchés.
L’opérateur boursier Nasdaq a annoncé mardi l’acquisition pour 705 millions de dollars (590 millions d’euros) du fournisseur de données et d’analyse eVestment. L’opération permet au Nasdaq de se renforcer sur le segment des données de marché à la croissance importante. Les solutions proposées par eVestment viendront s’ajouter aux technologies de marché du Nasdaq, dont la vente a représenté 24% de ses revenus au deuxième trimestre, en hausse de 7,5% sur un an.
L’opérateur des Bourses de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne va chasser sur les terres de ses concurrents. Euronext a annoncé ce matin le lancement d’une nouvelle initiative pour attirer les PME européennes du secteur de la technologie sur ses marchés. De nouveaux bureaux seront ouverts en Allemagne (Francfort et Munich), Italie (Milan), Espagne (Madrid) et Suisse (Zurich), avec des représentants dédiés d’Euronext pour accompagner les sociétés intéressées. Euronext ouvrira à ces entreprises deux nouveaux programmes pour les aider à connaître leurs investisseurs et pour les accompagner dans leurs premiers pas sur les marchés.
Euronext a annoncé lundi avoir finalisé l’acquisition d’environ 90% de FastMatch, réseau de communication électronique, pour se développer sur le marché mondial des changes. L’opérateur boursier avait fait part de son intention le 23 mai en précisant que la transaction était prévue pour un montant initial en numéraire de 153 millions de dollars et devait être entièrement financée par de la dette bancaire.