La Financière de l’Echiquier (LFDE) va lancer son premier fonds à impact solidaire destiné à financer des projets d’utilité sociale et environnementale. Echiquier Impact et Solidaire est le troisième fonds à impact de LFDE. Géré par Adrien Bommelaer et Luc Olivier, ce nouveau fonds comprend une poche cotée et une poche non cotée, toutes deux adossées aux Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. La poche cotée (minimum 90 % du fonds) est une réplique de la stratégie d’Echiquier Positive Impact Europe. Ce fonds est investi dans des sociétés contribuant pour plus de 20% de leur chiffre d’affaires à 9 des 17 ODD, associés à des enjeux sur lesquels les entreprises peuvent agir. Il privilégie également les entreprises les plus engagées sur les plans environnemental, social et de gouvernance (ESG). La poche non cotée du fonds (maximum 10 %) sera investie dans le fonds Finance et Solidarité d’Amundi Asset Management qui sélectionne des entreprises sociales et solidaires contribuant à la transition sociale et environnementale. Le fonds Finance et Solidarité est impliqué dans la gouvernance des entreprises investies. Echiquier Impact et Solidaire a obtenu le label Finansol dédié à la finance solidaire en octobre 2021 et est candidat au label ISR de l’Etat français.
Plusieurs hedge funds pourraient avoir été affectés par leurs investissements dans le chinois Didi Global Inc, selon des documents officiels consultés par Reuters. Les actions Didi Global ont dégringolé depuis que la société chinoise de transport par taxi a annoncé son intention de se retirer de la Bourse de New York. Elles ont chuté de 56,8 % par rapport à leur prix d’introduction en bourse du 30 juin. La chute s’est accélérée après que la société a déclaré vendredi qu’elle prévoyait de se retirer de la Bourse de New York et de poursuivre sa cotation à Hong Kong, se pliant aux demandes des régulateurs chinois. Les hedge funds cités par Reuters sont notamment Bridgewater Associates, Penserra Capital, Owl Creek Asset Management, Seven Eight Capital , Paulson & Co.,Tiger Global Management et le milliardaire George Soros. L’agence cite également Temasek, le Canada Pension Plan (CPP), la Caisse de dépôt et placement du Québec et le California Public Employees’ Retirement System (CalPERS).
Neva Sgr, la société de capital risque du groupe Intesa Sanpaolo, a lancé le fonds Neva First Italia, entièrement dédié au marché italien et souscrit à 100 % par le fonds de fonds FoF VenturItaly et par le fonds de co-investissement Mise entièrement géré par Cdp Venture Capital Sgr. Ce dernier a investi 10 millions d’euros dans le nouveau fonds. L’objectif de Neva First Italia est d’investir dans des entreprises italiennes à haut contenu technologique, des fintech et des deeptech, en phase de croissance et d’expansion. Ce nouveau fonds vient s’ajouter au fonds Neva First, créé par Neva en août 2020 et qui a investi plus de 60 millions d’euros dans des startups italiennes et internationales. Ce fonds a été doté de 200 millions d’euros et vise à lever 250 millions d’ici à 2022. Le fonds sera géré par Mario Costantini et Antionio Chiarello.
Qui sont les souscripteurs de fonds en Italie? Assogestioni, l’association italienne de la gestion d’actifs, en a dressé le portrait dans son nouvel observatoire publié la semaine dernière. Pour la première fois, cette étude couvre les fonds de droit étranger commercialisés en Italie en plus des fonds de droit italien. Les investisseurs dans les fonds sont au nombre de 11,5 millions, soit un Italien sur cinq. Quarante et un pour cent d’entre eux appartiennent à la génération des baby-boomers, soit les personnes nées entre 1946 et 1964. Les Millenials (1981-1996) et la génération Z (après 1997) ne représentent ensemble que 11 % des souscripteurs de fonds. La parité est presque atteinte, puisque les femmes constituent 47 % des investisseurs dans les fonds. En termes de montant investis, l’équilibre n’est pas respecté, puisque les femmes ne représentent que 45 % des encours. Les banques monopolisent la distribution des fonds italiens Les investisseurs placent en moyenne 47.000 euros dans les fonds. Ce montant varie en fonction de l’âge et du genre. Plus les investisseurs sont âgés, plus ils investissent de grosses sommes. Et l’apport est plus faible lorsqu’il s’agit de femmes (45.000 euros). En termes de classes d’actifs, les Italiens privilégient les fonds flexibles (33 %) et les fonds obligataires et monétaires (32 %). Les fonds actions sont choisis par 20 % des investisseurs et les fonds diversifiés, par 15 % d’entre eux. Enfin, l’étude s’intéresse aussi aux modalités de distribution des fonds. Force est de constater que les banques monopolisent le secteur des fonds de droit italien. Ainsi, 95 % de ces fonds sont distribués via des agences bancaires et seulement 5 % par des conseillers financiers. Ces derniers jouent un plus grand rôle auprès des fonds de droit étranger, qui sont à 32 % distribués par des conseillers. Cette part monte à 43 % pour les fonds transfrontières.
Après les fonds actions, c’est au tour des fonds obligataires de connaître une de ses rares décollectes hebdomadaires au cours de cette année 2021. Selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research, les fonds obligataires ont rendu 4,5 milliards de dollars (4 milliards d’euros) entre le 26 novembre et le 1er décembre, soit une première décollecte depuis mars dernier. Les fonds actions, qui avaient connu la semaine dernière leur seconde décollecte de l’année, ont cette fois-ci reçu 9 milliards de dollars en net. La majorité des flux des investisseurs se sont dirigés vers les fonds monétaires, avec +27,1 milliards de dollars. Dans l’obligataire, peu de catégories ont échappé au désamour des investisseurs. Les fonds de titres d’entreprises investment grade ont rendu 2,4 milliards de dollars, ceux de titres high yield -3,9 milliards, et les fonds de titres émergents -1,8 milliard. Seuls les fonds d’obligations souveraines ont tenu, avec une collecte nette positive de 4,1 milliards de dollars, dont 0,9 milliard indexé à l’inflation. Sur les fonds actions, les flux se sont dirigés en grande partie vers les véhicules investis sur les actions américaines, avec +10,2 milliards de dollars. Les fonds en actions émergentes et japonaises ont également connu une collecte positive, avec respectivement +2,4 milliards et +1 milliard de dollars. A l’inverse, les fonds actions européennes ont décollecté 2,8 milliards de dollars. Sur les fonds en actions américaines, seuls ceux des grandes capitalisations et sur la tech ont reçu des montants net d’argent conséquents, avec 11 milliards de dollars pour les premiers, et 3,6 milliards pour les seconds. Les fonds de petites capitalisations, de stratégies croissance ou value, et du secteur des financières, ont pour leur part rendu entre 1,1 et 1,4 milliard de dollars.
L’industrie des fonds d’investissement en Espagne a enregistré une collecte nette s'élevant à1,48 milliard d’euros durant le mois de novembre2021, selon les données préliminaires de l’association espagnole de la gestion d’actifs Inverco. Il s’agit de la troisième plus faible collecte mensuelle des fonds espagnols cette année, seuls les mois d’août et de janvier 2021 avaient connu un niveau d’entrées nettes plus bas. L’appétit des investisseurs espagnols dans les fonds obligataires s’est poursuivi en novembre. Ces derniers ont ainsi collecté 2,7 milliards d’euros auprès des investisseurs hispaniques auxquels s’ajoutent 519 millions d’euros investis dans les fonds obligataires mixtes. Les fonds actions internationales ont également séduit le marché espagnol avec 963 millions d’euros d’entrées nettes enregistrées sur la classe d’actifs. Les produits investis en performance absolue (+646 millions d’euros), actions mixtes (+272 millions d’euros) et actions espagnoles (+73 millions d’euros) ont terminé novembre en territoire positif. La plus grosse décollecte du mois de novembre 2021 en Espagne a été observée sur les fonds globaux avec des sorties de 3,3 milliards d’euros. Les fonds à capital garanti et la gestion passive ont continué de décollecter, à hauteur de 202 et 188 millions d’euros. Les fonds monétaires ont également subi des sorties de 56 millions d’euros. L’encours total des fonds espagnols a dépassé les 315 milliards d’euros fin novembre, encore un nouveau record pour le secteur.
UBS Global Asset Management, filiale de gestion d’actifs du groupe suisse, a reconnu une erreur «significative» survenue dansla valeur nette d’inventaire d’un de ses fonds obligataires le 18 octobre dernier, dans une lettre aux investisseursdatée du 29novembre et consultéepar NewsManagers. L’erreur a été observée sur le fonds obligataire à haut rendement UBS (Lux) Bond Sicav - Asian High Yield (USD). En cause, l’indicateur fourni qui n'était pas le bon et le fait que les transactions en ligne sur le fonds n’aient pas été prises en compte dans le calculde l’indicateur. En guise de compensation, les investisseurs qui ont souscrit ou sont sortis du fonds ce jour-là recevront un paiement d'1,5 million d’euros. Les investisseurs sortants recevront un paiement complémentaire puisque la valeur nette d’inventaire du fonds était trop faible par rapport au niveau auquel elle se situait sans l’erreur.
Amundi vient d’annoncer la nomination de Dennis Ng au poste de directeur de la distribution à Singapour depuis le 1er novembre. Il arrive de JP Morgan Asset Management, où il était vice-président de l’équipe commerciale des fonds à Singapour. Auparavant, il fut conseiller d’investissement senior chez Standard Chartered Bank. Il a également travaillé au sein de la division de gestion de fortune chez Citi et DBS. La société de gestion française a également nommé Marcus Liew au poste nouvellement crée de gérant des solutions multi-classes d’actifs. Il sera chargé de la gestion de portefeuille, de la recherche, de l’analyse et de la mise en place des solutions multi-classes d’actifs chez Amundi. Il arrive de First Sentier Investors, où il était gérant depuis 2015.
AC Ventures, société de capital-risque basée en Indonésie, a clôturé son Fonds III avec plus de 205 millions de dollars de capital engagé, ce qui porte le total des actifs sous gestion de la société à plus de 380 millions de dollars pour l’ensemble de ses fonds. Selon un communiqué, le fonds a été sursouscrit et a bénéficié de la participation d’investisseurs institutionnels tels que la Société financière internationale (SFI) de la Banque mondiale et Disrupt AD, la plateforme de capital-risque d’Abu Dhabi Developmental Holdings (ADQ). La société indique par ailleurs que le Fonds III a investi activement depuis sa première clôture en mars 2020 et a réalisé 30 investissements sur un objectif de 35, prévoyant un déploiement de plus de 100 millions de dollars d’ici la fin de 2021. Plusieurs de ces entreprises - toutes investies au stade de la pré-série A - ont connu une croissance «fulgurante» pendant la pandémie de Covid-19, aidant les consommateurs et les entreprises à survivre à cette période perturbatrice. Parmi ces entreprises, on trouve Shipper, Stockbit, Ula, Aruna, Bukuwarung et Colearn, qui sont déjà des «centaures» et dont les valorisations approchent parfois celles des licornes.
BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) fait évoluer 18 de ses ETF vers des indices ESG et Paris Aligned Benchmark à compter du 1er décembre, «afin de renforcer le caractère responsable de sa gamme indicielleBNP Paribas Easy», selon un communiqué. Avec ces changements d’indices, 83% de la gamme indicielle de BNPP AM représentant 16,4 milliards d’euros d’encourssont désormais catégorisés article 8 et article 9 selon la réglementation SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation). Les indices des ETF de la gamme MSCI SRI S-Series 5% Capped adoptent, en plus des critères ISR déjà appliqués, les caractéristiques des Paris Aligned Benchmarks (PAB), dont l’objectif est notamment de réduire l’intensité carbone de l’indice d’au moins 50 % par rapport à l’univers d’investissement initial la première année et d’atteindre un objectif de décarbonation d’au moins 7% par an ensuite, en ligne avec les trajectoires des Accords de Paris. Sept ETF de la gamme indicielle de BNPP AM sont concernés par cette évolution. Ils bénéficient désormais d’un classement SFDR Article 9.Les indices des ETF de la gamme MSCI ex-CW (ex-Controversial Weapons) évoluent vers des indices MSCI « ESG Filtered Min TE ». Les critères ESG sont intégrés en sélectionnant des émetteurs ayant de meilleurs scores ESG au sein de leur univers d’investissement de référence et en excluant certains secteurs controversés(tabac, charbon, armes controversées…) tout en en minimisant la Tracking Error. Les cinq ETF concernés bénéficient d’un classement SFDR Article 8.Les indices des ETF de la gamme Smart Beta adoptent également des critères ESG, en sélectionnant des émetteurs ayant de meilleurs scores ESG au sein de leur univers d’investissement de référence, et en excluant certains secteurs controversés. Les six ETF concernés bénéficient d’un classement SFDR Article 8.En parallèle de ces changements d’indices, les ETF BNP Paribas Easy ECPI Global ESG Blue Economy et BNP Paribas Easy ECPI Circular Economy Leaders voient leur classification SFDR évoluer de l’Article 8 vers l’Article 9, pour mieux refléter leurs objectifs en matière d’investissement responsable.Les ETF de la gamme BNP Paribas Easy concernés:BNP Paribas Easy MSCI Emerging SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI Europe Small Caps SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI USA SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI World SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI Japan SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI Europe SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI EMU SRI S-Series PAB 5% CappedBNP Paribas Easy MSCI Emerging ESG Filtered Min TEBNP Paribas Easy MSCI Europe ESG Filtered Min TEBNP Paribas Easy MSCI Japan ESG Filtered Min TEBNP Paribas Easy MSCI North America ESG Filtered Min TEBNP Paribas Easy MSCI Pacific ex Japan ESG Filtered Min TEBNP Paribas Easy ESG Low Vol EuropeBNP Paribas Easy ESG Low Vol USBNP Paribas Easy ESG Momentum EuropeBNP Paribas Easy ESG Quality EuropeBNP Paribas Easy ESG Value EuropeBNP Paribas Easy ESG Dividend Europe
Schelcher Prince Gestionva gérer le fonds Pro’Action Rebond 2021 lancé par Pro’Action Retraite, une association créée à l’initiative des élus de caisses de retraite des professions libérales, notamment les notaires, les experts comptables et les vétérinaires. Il s’agit d’un fonds dédié de dette privée pour financer les PME et ETI françaises. L’objectif est de lever 200 millions d’euros, avec un premier closing de 80 millions d’euros déjà réalisé. La commercialisation est ouverte à d’autres investisseurs institutionnels qui souhaitent s’engager pour l’économie française. Pour ce fonds, Pro’Action Retraite a mandaté Insti7, spécialiste du conseil en investissements financiers, pour une mise en concurrence de sociétés de gestion. Schelcher Prince Gestion a été sélectionné pour son expertise dans le financement des PME/ETI françaises.
La société de gestion britannique Rubrics Asset Management, fondée en 2001 et spécialisée dans le domaine de la gestion obligataire active, a récemment reçule feu vert de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour la commercialisation en France de sa gamme de fonds domiciliés en Irlande, a appris NewsManagers. La structure irlandaise, Rubrics Global Ucits Funds Plc, comporte trois compartiments : un dédié aux obligations internationales (souverains et crédit investment grade, high yield), un dédié aux obligations émergentes en devise étrangère et locale (souverains et obligations supranationales) et un dernier dédié à la detted’entreprises (majoritairement investment grade).
Mirabaud Asset Management lance un fonds d’obligations convertibles émises par les petites et moyennes capitalisations mondiales. Cette nouvelle stratégie est dirigée par Nicolas Crémieux, co-responsable de l’équipe obligations convertibles chez Mirabaud AM. Elle cible les émetteurs dont la capitalisation boursière est inférieure à 5 milliards de dollars dans des secteurs à forte croissance, comme la santé et la technologie, qui enregistrent des taux de défaillance plus faibles et affichent de solides profils de liquidité. Elle a pour objectif d’assurer une convexité permanente. Le portefeuille se compose d’environ 50 positions et reflète une gestion de convictions sans contraintes sectorielles ni géographiques avec une exposition significative en dehors de l’indice de référence. L’équipe d’obligations convertibles de Mirabaud Asset Management se compose de cinq spécialistes basés à Paris, gérant environ 1 milliard de dollars. À l’instar des autres offres d’obligations convertibles de Mirabaud Asset Management, la nouvelle stratégie intègre les critères ESG en amont du processus de gestion et est classifiée Article 8 au sens du Règlement SFDR. « La classe d’actifs des obligations convertibles est actuellement en plein essor (…). Nous avons observé des niveaux record d’émissions d’obligations convertibles en 2020, et l’année 2021 est sur le point d’égaler ce niveau », commente Nicolas Crémieux.
Un nouveau fonds tech vient d’être créé. Barings vient de lancer le fonds Barings Global Technology Fund. Géré activement par Matthew Ward et Colin Moar à Londres, ce fonds est investi dans des actions d’entreprises technologiques mondiales. Le duo de gérants cherchera à identifier les sociétés appartenant à trois groupes: les entreprises innovantes, les «perturbatrices» et les moteurs de l’avenir.
L’industrie des fonds d’investissement en Europe s’est offert un nouveau record d’encours sous gestion au troisième trimestre 2021 selon les données de l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama) publiées le 29 novembre. Leurs actifs sous gestionatteignaient un total de 20.767 milliards d’euros à fin septembre 2021 (+1,7% par rapport à fin juin 2021), dont 13.114 milliards dans des fonds Ucits (+2% par rapport au deuxième trimestre 2021) et 7.653 milliards dans des fonds alternatifs (+1,3% par rapport au deuxième trimestre 2021). L’industrie des fonds européens a battu son record d’encours pour le quatrième trimestre d’affilée. Les fonds européens ont collecté 200 milliards d’euros net durant le troisième trimestre 2021. La collecte nette des fonds Ucits s’est réduite, passant de 210 milliards d’euros au deuxième trimestre 2021 à 179 milliards d’euros au troisième trimestre 2021 (dont 4 milliards d’euros chez les investisseurs français). A contrario, les fonds alternatifs (FIA) ont engrangé une collecte nette de 21 milliards d’euros (dont 1,2 milliard d’euros auprès des investisseurs français)contre 18 milliards au deuxième trimestre 2021. Sur le segment des fonds Ucits, les fonds actions tirent la collecte au entre juillet et septembre en drainant64,4 milliards d’eurosmais bénéficient cependantd’entrées moins élevées que les trois précédents trimestres.En France, les fonds actions ont décollecté 1,4 milliard d’euros au troisième trimestre soit les pire flux enregistrés en Europe pour la classe d’actifs. En outre, les investisseurs européens ont placé 60,3 milliards d’euros dans les fonds multi-actifs entre fin juin et fin septembre 2021 (dont 300 millions de la part des investisseurs français)quand les fonds obligataires ont attiré 53,7 milliards d’euros dont 3,9 milliards d’euros auprès des investisseurs français. Quant aux fonds monétaires, les investisseurs européens les ont globalementdélaissé au troisième trimestre puisqu’ils ont décollecté à hauteur de 8,6 milliards d’euros même si en France, la classe d’actifs a enregistré des flux nets positifs de 1,3milliard d’euros. Concernant les FIA, les classes d’actifs obligataire et multi-actifs ont porté la collecte avec des entrées nettes respectives de 12,1 et 15,2 milliards d’euros. Les fonds alternatifs investis en actions ont, eux, subi des rachats nets de plus de 6 milliards d’euros.
Vanguard annonce avoir déposé un premier dossier d’enregistrement auprès de la Securities and Exchange Commission pour lancer le Vanguard China Select Stock Fund, un fonds d’actions chinoises onshore et offshore. Le fonds sera cogéré par Wellington Management Company et Baillie Gifford Overseas, deux sociétés de gestion partenaires de longue date de Vanguard. Le fonds doit être lancé au cours du premier trimestre 2022.
Le groupe financier américainNorthern Trust a été sélectionné par le groupe de gestion d’actifs australien Pendal, maison mère de JO Hambro Capital Management (JOHCM), pour fournir certains services administratifs à ses fonds d’investissementen Australie, au Royaume-Uni et en Irlande. Northern Trust va aussi fournir davantage de services à Pendal aux Etats-Unis où la firme s’occupe de l’administration de fonds, de la mise en conformité et sert d’agent de transfert ainsi que de dépositaire à JOHCM depuis l'établissement de son premier fonds mutuel américain en 2009. Les nouveaux services comprennent la comptabilité des fonds, le reporting financier et réglementaire, la gestion des collatéraux ainsi que des services de gestion de devises étrangères et de middle-office. Pendal gère des encours de 139,2 milliards de dollars australiens (88,2 milliards d’euros).
L’économie mondiale semble avoir tourné la page de la crise sanitaire. La croissance est soutenue et les marchés financiers restent bien orientés. Dans ce contexte, quels sont les placements à privilégier en 2022 ?
Atream, société de gestion indépendante spécialisée dans la gestion d’actifs et de fonds immobiliers hôteliers, vient d’obtenir le label ISR immobilier pour sa SCPI Atream Hôtels. Cette certification a été délivrée par l’AFNOR. Créée en 2016, la SCPI Atream Hôtels a été la toute première société civile de placement immobilier exclusivement dédiée à l’investissement dans des structures d’hébergements touristique, d’affaires et de services. Elle compte aujourd’hui 19 actifs et une participation, répartis entre la France et des pays de la zone euro, - Allemagne, Pays-Bas et Belgique.
La Commission européenne a publié, ce jeudi, ses propositions d’amendements aux directives européennes sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) et Ucits. Les modifications englobent plusieurs domaines: arrangements de délégation de gestion dans l’Union européenne, gestion du risque de liquidité, publication d’information prudentielle, fourniture de services de dépôt et de conservation et octroi de prêts (loan origination) par les fonds alternatifs. Concernant la délégation de gestion, la Commission européenne propose notamment l’introduction d’un minimum de personnel pour les fonds alternatifs et les management companies (ManCo) conformes au régime Ucits opérant dans l’UE. Soit au moins deux personnes à plein temps ou deux personnes qui, même si elles ne sont pas employées par les acteurs concernés, doivent assurer la conduite de ces activités à plein temps et être basées dans l’UE. Un nouvel article donne pouvoir à la Commission d’adopter un acte délégué spécifiant les conditions de délégation de gestion et les conditions qui permettraient d’identifier une ManCo Ucits comme une boite aux lettres et non plus comme le gestionnaire du fonds Ucits. Un autre amendement proposérequiertla conduite par l’Esma d’une revue des pratiques de surveillance utilisées par ses pairsau sujet de la délégation en se focalisant sur l’empêchement de création de boites aux lettres. Au sujet de la gestion du risque de liquidité, des amendements sont introduits pour permettre aux FIA d’avoir accès à l’ensemble des outils nécessaires pour gérer ce risque dans les circonstances exceptionnelles. Outre la suspension des rachats, la Commission européenne propose qu’il soit demandé aux FIA de choisir au moins un autre outil de gestion de liquidité. Un autre article prévoit que l’Esma développe un projetdes standards techniques réglementaires fournissant les définitions et spécifiant les caractéristiques de ces outils de gestion de liquidité et d’en développer aussi sur la sélection et l’utilisation appropriée des outils de gestion de liquidité par les FIA.Un amendement de la Commission européenne prévoit de donner les pouvoirs aux régulateurs compétents d’ordonner à un FIA, qu’il soit européen ou non-européen,d’activer ou désactiver un outil de gestion de liquidité.