La société de gestion d’actifs non cotés du groupe Kepler Cheuvreux lève le voile sur le premier tour de levée de fonds de Move Capital I, son premier véhicule growth spécialisé dans le secteur B2B des nouvelles technologies. Cette première étape doit lui permettre d’atteindre dans les douze prochains mois l’objectif final de levée, fixé à 300 millions d’euros. Le groupe avait dévoilé cette première intention en 2019 lorsqu’il est entré au capital de Move Capital, une jeune boutique dédiée aux entreprises technologiques. Jusqu’à présent, le véhicule a obtenu les engagements d’investisseurs comme Orange, Nokia, SKT, le Fonds européen d’investissement et Bpifrance. Move Capital I vise à prendre des participations en France et en Europe dans des entreprises en phase de forte croissance, dans les secteurs de la cybersécurité, de l’Internet des objets, de l’intelligence artificielle et de la transformation digitale des entreprises. Le fonds a reçu le label «Tibi» en novembre 2020.
Les entreprises suédoises Sprinkle et FCG Fonder lancent un fonds qui permettra aux investisseurs particuliers d’investir dans des sociétés prometteuses qui prévoient de s’introduire en Bourse, rapporte le site suédois realtid.se. Le fonds sera lui-même coté en Bourse. Appelé Pipo, le fonds se concentre sur les licornes, principalement dans le domaine de la technologie, notamment les fintech, les places de marché directes, la technologie blockchain. Entre 75 % et 100 % des investissements seront réalisés dans des sociétés américaines en phase de pré-IPO et entre 0 et 25 % dans des sociétés européennes qui prévoient de s’introduire en Bourse aux États-Unis, comme Klarna ou Revolut. Le fonds est géré par FCG Funds tandis que SprinkleBit Capital, filiale de Sprinkle Group, décidera des investissements à réaliser dans les entreprises non cotées.
A chaque nouvelle année, son lot de résolutions et de modifications pour les fonds de sociétés de gestion. Le gestionnaire d’actifs français Carmignac va procéder à quelques modifications dans onze de ses fonds, qui seront effectives au 1er janvier 2022. Pour deux d’entre eux, Carmignac Patrimoine et Carmignac Investissement, une petite révolution s’amorce. Pour la nouvelle année, le fonds phare de la firme, Carmignac Patrimoine, va ainsi s’ouvrir aux titres non cotés jusqu'à hauteur de 5% de son actif net. Ce qui représenterait une allocation maximale deplus de 514 millions d’euros sur les 10,3 milliards d’euros d’encours que comptait le fonds au 22 décembre 2021. A cet égard, Carmignac, qui ne voit pas en cette ouverture un changement significatif de la stratégie d’investissement,a renforcé sondispositif opérationnel dela gestion de fonds à la direction des risques. Volonté d’innover La société de gestion entend paractifs non cotésdes actions de sociétés qui prévoient d’être admises à la cote officielle d’une Bourse ou aspirent à l’être à court ou moyen terme, sans que cette admission n’intervienne dans les 12 mois suivant l’acquisition des actions par le fonds. Elle insiste sur le fait que ces titres non cotés seront des valeurs mobilières. «Depuis plus de 30 ans, l’objectif d’investissement de Carmignac est d’offrir à nos clients la capacité de saisir des leviers de performance sous-estimés. Dans un environnement de marché en constante évolution, cet objectif nous a conduit à innover tout en plaçant la gestion des risques au cœur de notre style d’investissement. L’investissement dans des sociétés avant leur introduction en bourse s’inscrit dans la continuité des stratégies d’investissement actuelles des fonds en se concentrant sur les sociétés à croissance séculaire et conformément à l’engagement à long terme de Carmignac de mettre à la disposition de ses clients et investisseurs particuliers des classes d’actifs et des produits principalement réservés aux investisseurs institutionnels», explique la société de gestion dans une communication aux porteurs de parts. Une première immersion dans le private equity en 2021 Le fonds Patrimoine ne sera pas le seul à profiter de cette ouverture vers le private equity. A compter du 1er janvier 2022, le fonds Carmignac Investissement pourra lui investir jusqu'à 10% de son actif net dans des titres non cotés.Ce qui signifie qu’il pourrait investir un maximum de 390 millions d’euros dans cette classe d’actifs en se basant sur les encours du fonds au 22 décembre 2021 (3,9 milliards d’euros). Au total, ce sont plus de 904 millions d’euros d’encourssur les deux fonds que Carmignac pourrait placer sur le non-coté. Carmignac s’est déjà immiscé dans l’univers du non coté un peu plus tôt dans l’année. En août, la firme avait confirmé son soutien apporté àla création d’une société de private equity pan-européenne établie à Londres en mars dernier et baptisée Cap10 Partners. Carmignac indiquait alors qu’il ne s’agissait pas d’une nouvelle activité et que ce soutien à la création de Cap10 Partners étaittotalement indépendant de ses activités et de sa filiale britannique.
Le Belgian Recovery Fund, le nouveau fonds de relance auprès de La Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI-FPIM), le fonds souverain belge, vient d’achever une première levée de fonds avec 218 millions d’euros. Ce tour de table a été alimenté par une participation forte des assureurs locaux. Ethias Assurance, AG Insurance, AXA Belgium, Baloise Insurance et Belfius Insurance ainsi que le Groupe P&V, KBC, vdk bank et Koramic ont ensemble apporté 103 millions d’euros. La SFPI, le fonds souverain belge, a contribué 100 millions d’euros. Tikehau Capital, qui a pris une participation de 15 millions d’euros, a également été sélectionné en tant que conseiller pour les projets d’investissement. Le fonds réalisera ses premiers investissements dans les prochaines semaines. Lancé en septembre dernier par le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, et le Secrétaire d’Etat pour la Relance et les Investissements stratégiques, Thomas Dermine, ce fonds vise à renforcer la solvabilité des entreprises belges impactées par la Covid. Ce véhicule de relance a pour objectif d’octroyer des prêts subordonnées et convertibles aux entreprises, qui étaient financièrement saines avant de la crise mais ont dû faire face à une réduction de leurs fonds propres en raison de la pandémie. L’objectif du Belgian Recovery Fund est de réunir jusqu’à 350 millions d’euros et une deuxième levée de fonds est d’ores et déjà prévue en 2022, selon Edouard Chatenoud, responsable de la région Benelux de Tikehau Capital. «Nous étudions attentivement chaque situation et les investissements du Belgian recovery Fund sont de l’ordre de 5 à 20 millions d’euros», a-t-il ajouté. La SFPI comptait 14 milliards d’euros d’encours sous gestion. Tikehau Capital, une société de gestion alternative, gérait 31,8 milliards d’euros d’encours sous gestion au 30 septembre 2021.
Santander Asset Management, filiale de la banque espagnole Santander, a bouclé la levée d’un fonds global de dette privée baptisé Santander Private Debt I pour un montant total de 115 millions d’euros d’engagements. Le fonds investira sur les marchés de dette privée dans un format multi-gérants et avec une exposition minimale de 80% en dette senior. Il devrait souscrire à au moins 150 dettes différentes (partagée pour moitié entre Etats-Unis et Europe) avec une durée de vie moyenne de 4 à 5 ans. Santander AM, qui gère 192 milliards d’euros, a fondé son équipe de gestion d’actifs illiquides en 2019. Elle compte aujourd’hui une trentaine de personnes.
Les fonds de droit français sont en petite forme. Malgré des performances globales des marchés actions très positives à fin octobre 2021, les organismes de placements collectifs (OPC) en actions de droit français n’ont pas attiré les investisseurs. Selon les derniers chiffres publiés par l’Association française de la gestion (AFG), ceux-ci enregistraient des souscriptions nettes négatives de 4,4 milliards depuis le début de l’année à fin octobre. Sur le mois, ils ont enregistré 400 millions nets de collecte. Ce sont les fonds obligataires qui depuis le début de l’année attirent les investissements, à +8,3 milliards d’euros. Les fonds diversifiés ont attiré 4 milliards net sur 10 mois quand les fonds monétaires décollectaient pour le même montant. A noter qu’en octobre, les fonds monétaires ont attiré 30 milliards d’argent frais en net. Depuis le début de l’année, la collecte globale des OPC français s'établit à 4,1 milliards d’euros. L’AFG indique que les OPC de droit français affichaient un encours de 2.213 milliards d’euros à fin octobre. Ce montant inclut les fonds «spéciaux» comme les fonds à formule, les FCPE, FCPR et OPCI qui comptent pour 760 milliards d’euros.
La performance annuelle des fonds non monétaires de droit français, portée par celles des fonds actions (+37,3% dont +40,8% pour les fonds indiciels cotés sur les actions), atteint un niveau élevé en octobre (+16,1% après +12,4% en septembre) proche du pic de mars 2021 (+17,1%), selon les derniers chiffres agrégés par la Banque de France. La performance mensuelle est également à nouveau positive (+1,7%) après la baisse en septembre (-1,3%), seuls les fonds obligations affichent une performance négative (-0,3% en octobre après -0,4% en septembre). La performance annuelle des fonds monétaires varie peu (-0,49% après -0,5%). Les encours des fonds non monétaires atteignaient 1.458 milliards d’euros fin octobre dont 400 milliards en fonds actions et 297 milliards pour les fonds obligataires. Les fonds monétaires pesaient quant à eux 388 milliards.
Les investisseurs reviennent sur le marché des actions chinoises malgré les turbulences de ce derniers mois qui ont faitperdre près d’un tiers de sa valeur au marché depuis son pic de février. Ainsi, trois fonds indiciels cotés (ETF)axés sur la Chine, ChinaAMC MSCI China A 50 Connect, E Fund MSCI China A 50 Connect ETF et China Universal MSCI China A 50 Connect ETF, figuraient parmi les 15 premiers ETF au monde en termes de collecte netteen novembre, selon les données d’ETFGI citées par le Financial Times, avec un total de 4,6 milliards de dollars. Plus frappant encore, l’ETF KraneShares CSI China Internet (KWEB) a enregistré 7,8 milliards de dollars d’entrées nettes depuis la mi-février, soit plus du double de tous les autres ETF thématiques cotés aux États-Unis, selon Goldman Sachs. Le journal note aussi que l’ETF obligataireiShares China CNY Bond Ucits ETF est devenu en deux ans le deuxième plus important ETF en Europe à peine deux ans après son lancement avec plus de 12 milliards de dollars d’encours.
Le gérant alternatif américain Ares Management a annoncé avoir levé 2,2 milliards de dollars de capitaux dédiés aux infrastructures climatiques, comprenant son fonds inaugural Ares Climate Infrastructure Partners (1,4 milliard de dollars) et 800 millions de dollars dans des véhicules «de transaction connexes». Ares Management précise que sur le total de 282 milliards de dollars d’encours qu’il gère, environ 2 milliards étaient jusqu'à présent dédiés à des infrastructures climatiques.
L’Union Bancaire Privée (UBP) a annoncé ce 15 décembre le lancement du fonds UBAM - Biodiversity Restoration, dédié à la biodiversité. Le portefeuille investira dans septthématiques d’activité, telles que notamment la gestion durable des ressources naturelles, les villes vertes, et la production alimentaire durable. Le véhicule a pour objectif d’identifier et d’investir dans 45 à 55 sociétés qui, grâce à leurs produits et leurs chaînes d’approvisionnement, apportent des solutions visant à protéger et restaurer les espèces et les habitats naturels à travers la planète. L'équipe de gestion utilisera aux outils propriétaires de la banque, à savoir respectivement l’IMAP (pour Intentionnalité, Matérialité, Additionnalité et Potentiel) et l’IEF (pour Impact Engagement Framework - Cadre d’engagement d’impact). Le fonds est cogéré par Victoria Leggett, responsable Impactinvesting, Charlie Anniss, gérant de portefeuille senior, et Adrien Cambonie, gérant de fonds et analyste impact. Création d’un comité dédié à la biodiversité L’UBP va par ailleurs renforcer la structure de gouvernance de l’équipe Impact en créant un comité dédié à la biodiversité. Sousla supervision de Tony Juniper, président de Nature England et directeur exécutif des campagnes d’information et de sensibilisation pour WWF Royaume-Uni, et avec le support des membres de nos deux ONG partenaires Cambridge Conservation Initiative et la Peace Parks Foundation, ce groupe d’experts fournira à l’équipe d’investissement des conseils ainsi qu’une vision stratégique, et aura pour mission de définir des indicateurs de performance et des objectifs clairs enmatière de biodiversité. Le comité est rattaché directement à l’Impact Advisory Board, présidé par Anne Rotman de Picciotto, et à l’Impact Investment Committee, présidé par Simon Pickard.
DWS a annoncé ce 15 décembre le lancement d’un ETF sur les obligations souveraines mondiales ESG. Ce produit, dénommé ETF Xtrackers ESG Global Government Bond, réplique l’indice FTSE ESG Select World Government Bond - DM (FTSE ESG Select WGBI-DM). L’indice de l’ETF vise à fournir une pondération ESG significative en utilisant un système d'évaluation approfondi qui s’appuie sur 41 indicateurs ESG ainsi que sur des points de données externes reconnus. Il utilise le cadre ESG établi par FTSE Russell pour les obligations souveraines, avec des inclinaisons ESG plus strictes pour surpondérer les pays à haute performance ESG et sous-pondérer les pays à faible performance ESG. Il intègre également des exclusions pour les pays les moins performants sur le plan ESG et, en réponse à la demande des investisseurs, les pays qui ne sont pas considérés comme « libres ». Les scores ESG de chaque pays sont obtenus en évaluant leur performance à travers trois piliers de performance ESG (chacun avec de multiples sous-indicateurs) : - Performance environnementale : énergie, climat, ressources. - Performance sociale : inégalité, emploi, capital humain, santé et bien-être de la société. - Performance en matière de gouvernance : corruption, efficacité du gouvernement, stabilité politique, qualité de la réglementation, état de droit, voix et responsabilité. Le fonds indiciel est coté depuis le 14 décembre sur Deutsche Börse et doit être coté à la Bourse de Londres.
Schroders lance un fonds actions monde sur le thème de la transition vers une alimentation et d’une eau plus durables. Appelé Schroder ISF Global Sustainable Food and Water, le fonds sera géré par Mark Lacey, Felix Odey et Alex Monk. Il vient enrichir la gamme Schroders Global Transformation, qui fournit aux investisseurs une exposition aux thèmes qui façonnent l’avenir du monde. L’équipe de gestion ciblera des technologies émergentes et des industries stratégiques qui font partie intégrante de la transformation du système alimentaire et de l’eau. Elle recherchera des idées sur toute la chaîne de valeur, notamment dans la gestion de l’eau, la production et la transformation des aliments, la distribution et le recyclage. Le portefeuille sera composé de 35 à 60 valeurs. Une «liste cible» d’environ 190 actions a été dressée à l’aide d’une recherche sur les actions et d’outils exclusifs de Schroders. Cette liste vise à filtrer l’univers des actions mondiales pour trouver les entreprises qui contribuent activement à la durabilité du système alimentaire et de l’eau. Le fonds est classé dans la catégorie Article 9 du règlement SFDR.
Le gestionnaire d’actifs britannique M&G Investments a reçudébut décembre le feu vert de l’Autorité des marchés financiers pour la commercialisation de son fonds M&G (Lux) Diversity and Inclusion en France, a appris NewsManagers. Le fonds, lancé le 18novembre dernier et investi en actions internationales, a pour objectif d’investirdans des sociétés qui présentent une réelle diversité de genres et/ou d’ethnicités, ou qui proposent des solutions en faveur de l’égalité sociale. Sur le plan financier, il vise à surperformer l’indice MSCI ACWI Net Return sur une période de cinq ans. Selon la documentation du fonds, celui-ci applique les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et s’appuie sur diverses exclusions. Par exemple, celles fondées sur des normes pour les entreprises réputés pour ne pas respecter les normes en matière de droits de l’homme, de droits du travail, d’environnement et de lutte contre la corruption ou encore des exclusions sectorielles (secteurs portant atteinte à la santé humaine, au bien-être de la société, à l’environnement) ou fondées sur les valeurs du fonds. Le fonds, domicilié dans une Sicav luxembourgeoise de M&G,comptait 13,38 millions de dollars (11,86 millions d’euros) d’encours à fin novembre.
J.P. Morgan Asset Management (JPMAM) a annoncé ce 14 décembre le lancement de son premier fonds classé article 9 selon les critères de la réglementation européenne SFDR. Dénommé JPMorgan Funds - Climate Change Solutions Fund, le fonds sera géré par Francesco Conte, Yazann Romahi et Sara Bellenda. Le véhicule investira dans 50 à 100 actions d’entreprises avant-gardistes qui développent et déploient des solutions permettant de faire face au changement climatique. Notamment des entreprises produisant de l'énergie propre (éolienne, solaire ou hydraulique) et contribuant à bâtir un écosystème renouvelable, celles investissant dans des formes d’agriculture ou de construction à faible intensité carbone, ou encore des sociétés développant des moyens de transport durables ou des technologies permettant de réduire les déchets. JPMorgan Funds - Climate Change Solutions Fund s’appuiera sur l’outil de traitement du langage naturel propriétaire de JPMAM, ThemeBot, pour passer en revue près de 13 000 valeurs dans le monde et analyser rapidement des dizaines de millions de sources de données. ThemeBot cherchera à identifier les entreprises qui luttent contre le changement climatique à travers le monde, qu’il s’agisse d’acteurs bien établis adaptant leurs modèles d’entreprise ou d’innovateurs en phase de démarrage développant des technologies futures pour la transition vers une économie bas carbone, sans oublier les petites et moyennes capitalisations impliquées dans cette transformation. L'équipe d’analystes chercheurs de JPMAM, forte de plus de 90 professionnels, évaluera ensuite les critères d’investissement fondamentaux pour chacune des valeurs identifiées par ThemeBot, afin de contribuer à la construction d’un portefeuille différencié et à forte conviction.
Ares Management a levé 8 milliards de dollars pour un fonds qui réalise des prêts directs aux petites et moyennes entreprises américaines, rapporte le Wall Street Journal. Le montant représente environ deux fois son objectif initial de 4,5 milliards de dollars. De plus en plus de sociétés de gestion d’actifs se tournent vers les fonds crédit pour doper leurs encours, note le WSJ.
Invesco a annoncé ce 13 décembre le lancement d’une gamme d’ETF ESG répondant à des objectifs spécifiques liés à l’Accord de Paris sur le changement climatique, soutenu par l’ONU. Les produits sont exposés aux marchés actions américains, européens, japonais et internationaux, et prochainement les marchés émergents. L’ensemble des fonds sont classés Article 9 selon la classification SFDR. Les ETF répliqueront les indices MSCI qui visent à réduire l’exposition aux risques climatiques physiques et liés à la transition, tout en poursuivant les opportunités découlant de la transition vers une économie moins carbonée, et en s’alignant sur les exigences de l’Accord de Paris. Chaque indice applique un large ensemble d’exclusions. Les autres composants sont optimisés pour réduire l’intensité carbone à un niveau compatible avec un réchauffement de 1,5°C, ainsi que pour réduire la pondération des sociétés exposées aux risques liés à la transition climatique; maximiser la pondération des plus exposées aux opportunités de transition climatique; et minimiser la tracking error par rapport à l’indice MSCI standard. Ils seront investis physiquement dans les titres des indices respectifs. Invesco exercera ses droits de vote par procuration et, guidée par son équipe ESG mondiale, elle s’engagera auprès des entreprises bénéficiaires sur les principales questions liées à l’ESG. Leur devise est par défaut le dollar, à l’exception du fonds exposé à l’Europe, disponible en euro et en livre sterling.Les nouveaux ETF ESG s’appellent respectivement :- Invesco MSCI World ESG Climate Paris Aligned UCITS ETF- Invesco MSCI USA ESG Climate Paris Aligned UCITS ETF- Invesco MSCI Europe ESG Climate Paris Aligned UCITS ETF- Invesco MSCI Japan ESG Climate Paris Aligned UCITS ETF
Les investisseurs internationaux ont choisi la sécurité dans leurs choix de fonds. Entre le 2 et le 8 décembre, ils se sont massivement orientés vers les fonds monétaires, ces derniers affichant une collecte de 43,2 milliards de dollars (38,3 milliards d’euros), selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Cela porte à 203 milliards de dollars les flux sur cette classe d’actifs dans les deux derniers mois. Sur les autres classes d’actifs, les fonds actions ont reçu 10,6 milliards de dollars, et les fonds obligataires un «petit» 1,3 milliard. La collecte de l’obligataire a été sauvée par les fonds investis en titres souverains, qui ont reçu 4,2 milliards de dollars (dont 1,1 milliard pour les stratégies indexées à l’inflation). A l’inverse, les fonds plus risqués ont décollecté, avec -2,9 milliards pour les stratégies investies en obligations investment grade, -0,9 milliard pour celles investies dans les titres à haut rendement, et -0,5 milliard pour celles en obligations émergentes. Dans l’univers des fonds actions, les investisseurs ont privilégié les fonds indiciels cotés (ETF), qui ont drainé 19,9 milliards de dollars. A l’inverse, les fonds communs de placement ont rendu 9,3 milliards. La collecte hebdomadaire s’est concentrée sur les fonds actions américaines qui ont reçu 8 milliards de dollars. Les investisseurs se sont plus précisément dirigés vers les fonds de grandes capitalisations, qui ont collecté 8,9 milliards de dollars. Les autres types de stratégies en actions américaines ont fortement décollecté, avec -2,7 milliards pour les fonds de petites capitalisations, -3,2 milliards pour les stratégies de gestion value, et -4,3 milliards pour celles de croissance. Dans le reste du monde, les fonds actions en européennes ont, eux, enregistré leur plus importante décollecte depuis octobre 2020, avec -3,4 milliards. Les fonds actions émergentes ont rendu 2,2 milliards de dollars, et les fonds actions japonaises ont reçu 0,9 milliard.
Global X ETFs vient de lancer quatre nouveaux ETF Ucits en Europe sur le London Stock Exchange. Ces nouveaux produits sont positionnés sur quatre thématiques différentes: les énergies renouvelables, l’eau propre, les centres de données et infrastructures digitales ainsi que le lithium et les batteries. Le lancement de ces ETF thématiques porte à dix-sept produits la gamme d’ETF de Global X ETFs en Europe. Sur ce total, seize sont des ETF thématiques. Les thématiques sont devenues incontournables pour les fournisseurs d’ETF. De nombreux fournisseurs d’ETF se sont spécialisés dans ce domaine. C’est notamment le cas de HANetf et de Rize ETF en Europe, mais aussi d’Ark aux Etats-Unis. Nom des fondsTickerIndiceFraisGlobal X Renewable EnergyProducers UCITS ETFRNRGIndxx Renewable Energy Producers v2 Index0,50%Global X Clean Water UCITS ETFAQWASolactive Global Clean Water Industry v2 Index0,50%Global X Data Center REITs & DigitalInfrastructure UCITS ETFVPNSolactive Data Center REITs & Digital Infrastructure v2 Index0,50%Global X Lithium & Battery TechUCITS ETFLITUSolactive Global Lithium v2 Index0,60%