CPR AM a annoncé ce 15 novembre le lancement d’un fonds actions thématique sur la filière de l’hydrogène. L’univers d’investissement de cette nouvelle thématique sera constitué de l’ensemble de la filière de l’hydrogène, de l’amont (avec les énergies vertes) aux différents utilisateurs (par exemple, les industries automobile et ferroviaire), en passant par le stockage et la distribution, ce qui lui confèrera une bonne diversité. La gestion de ce nouveau thème, conforme aux exigences de l’article 9 du règlement européen dit Sustainable Finance Disclosure (SFDR), intégrera des critères ESG et une démarche d’amélioration dans le temps d’indicateurs d’impact. Les investisseurs y auront accès par le biais d’un OPCVM créé en fin d’année. «L’hydrogène fait partie intégrante de la solution pour parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050, et constitue une véritable révolution énergétique. Un écosystème d’ores et déjà investissable est en train de se mettre en place et présente un potentiel de croissance significatif. Nous sommes fiers d’être parmi les premiers sur le marché à investir cette thématique d’avenir, et de le faire via une gestion de conviction et une démarche d’impact », a déclaré Vafa Ahmadi, Directeur de la gestion actions thématiques et membre du comité de direction deCPR AM, dans un communiqué.
Berenberg lance un fonds de micro-capitalisations mondiales, le Berenberg International Micro Cap. Le fonds est investi dans des petites et micro-capitalisations basées hors d’Europe. Plus précisément, il se concentre sur des capitalisations inférieures à un milliard d’euros. D’un point de vue géographique, il cible les Etats-Unis et le Japon, mais aussi le Canada, Israël, Singapour, l’Australie et la Nouvelle Zélande. Berenberg International Micro Cap est géré par Peter Kraus et son équipe de petites capitalisations composée de Michael Schopf, Katharina Raatz, Johann Abrahams et Fabian Weinstock. L’indice de référence du fonds est le MSCI Monde hors Europe Micro Cap TR, que l’équipe de Berenberg a créé avec MSCI et qui comprend plus de 4.600 entreprises. Le portefeuille se compose actuellement d’environ 100 valeurs et a une capitalisation médiane de 450 millions d’euros. Le processus d’investissement est le même que celui du fonds européen European Micro Cap Fund créé en octobre 2017.
Les investisseurs ont fait preuve d’un certain conformisme dans leurs choix de fonds d’investissements cette semaine, en privilégiant les fonds de grandes capitalisations américaines, les fonds d’obligations investment grade et les fonds monétaires, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 4 et le 10 novembre, la collecte hebdomadaire des fonds actions s’est élevée à 17,5 milliards de dollars (15,3 milliards d’euros), principalement nourrie par les flux sur les fonds couvrant les Etats-Unis (+7,3 milliards de dollars). Les investisseurs ont majoritairement sélectionné des fonds de grandes capitalisations (6,1 milliards), du secteur des matériaux (1,8 milliard), et de petites capitalisations (1,5 milliard). A l’inverse, ils se sont délestés de fonds tech à hauteur de 1,6 milliard de dollars, et de fonds croissance (-1,1 milliard). Sur les autres zones géographiques, les investisseurs ont placé un nouveau milliard de dollars sur les fonds actions émergents, et 0,3 milliard sur les fonds actions Japon. Dans le même temps, ils ont retiré 1,7 milliard des fonds actions européennes. Sur l’obligataire, qui a attiré au total 15,5 milliards de dollars, les fonds de titres d’entreprises investment grade ont retrouvé des couleurs après six semaines de vache maigre, avec +6,1 milliards de dollars de flux nets. Ils sont suivis par les fonds d’obligations souveraines, qui ont collecté 3,8 milliards de dollars (dont 1,8 milliard sur les titres indexés à l’inflation), et les fonds à haut rendement (+2,9 milliards, plus haut sur ces sept derniers mois). Les fonds monétaires ont, pour leur, part, maintenu un haut niveau de collecte, avec +22,8 milliards de dollars.
State Street Global Advisors a annoncé ce 10 novembre le lancement de l’ETF SPDR Bloomberg Barclays China Treasury Bond UCITS. Ce fonds investit principalement dans des obligations du Trésor chinois, dont l’encours est d’au minimum 100 milliards de renminbis (14 milliards d’euros) et dont l’échéance résiduelle est d’un an ou plus.
Une deuxième société a renoncé à lancer un ETF de contrats à terme sur bitcoin, estimant que ces produits sont trop coûteux pour de nombreux investisseurs, rapporte le Wall Street Journal. Bitwise Asset Management a retiré mercredi dernier sa proposition de lancer un ETF bitcoin ce mois-ci, a déclaré la société dans un document réglementaire. Matt Hougan, directeur des investissements de Bitwise, a déclaré que le fonds aurait été confronté à un certain nombre de frais et de dépenses supplémentaires liés au renouvellement des contrats à terme d’un mois à l’autre, ainsi qu'à des problèmes d’approvisionnement sur le marché à terme lui-même. Bitwise, qui est basé à San Francisco, était l’une des près d’une douzaine de sociétés attendues pour suivre le lancement par ProShares le mois dernier du premier ETF à terme sur le bitcoin.
Le fonds R-co 4Change Human Values de Rothschild & Co fait peau neuve et devient R-co 4Change Inclusion & Handicap. Ce produit, lancé en 2015 par Martin Maurel (entré en 2017 dans le giron du groupe Rothschild & Co), était initialement tourné vers les entreprises qui affichaient les meilleures pratiques sociales vis-à-vis de l’ensemble de leurs parties prenantes. Rothschild & Co a souhaité le recentrer sur une thématique diversité et inclusion, plus actuelle, avec une attention particulière portée au handicap, et une dimension impact. Dans ce cadre, le fonds devientarticle 9au sens de la SFDR* et il a obtenu le label ISR français. «Le taux d’emploi de la population handicapée est édifiant», a expliqué Valérie Oelhoffen, l’une des gérantes du fonds, lors d’une présentation du fonds mercredi matin. Le taux d’emploi des personnes porteuses d’un handicap est estimé moitié moindre de celui du reste de la population, d’après le World report on disability 2011 réalisé par la Banque Mondiale et l’OMS. Et ce, alors que 15 % de la population mondiale est atteinte de handicap, selon des chiffres de 2019 de la Banque Mondiale. En pratique, pour composer son portefeuille tourné vers les entreprises les plus inclusives, Rothschild & Co a choisi cinq indicateurs: le pourcentage de femmes à des postes de direction, la mise en place de formations internes sur l’inclusion et la diversité, le programme d’accompagnement des communautés locales, le taux d’accidents au sein des sociétés et la mise en place de politiques d’intégration du handicap. La dimension impact se traduit par « une intentionnalité claire et lisible: favoriser l’émergence d’une société plus inclusive », selon l'équipe ESG de Rothschild & Co. Outre les cinq indicateurs qui permettent de sélectionner les entreprises, la société procède à une série d’exclusions. Cette démarche est couplée avec « un plan d’engagement cible sur quelques sociétés que nous souhaitons accompagner dans le temps dans l’amélioration de leurs pratiques inclusives, en particulier sur le handicap, avec un calendrier fixé à 2030 », complète l'équipe ESG. Un reporting d’impact annuel sera publié et permettra de revenir sur les évolutions en termes de résultats sur les cinq indicateurs d’inclusion de la stratégie, d’allocation de capital, de sélection des émetteurs et le temps de rétention, mais surtout sur l’avancée et les actions d’engagement réalisées. L’accent mis sur l’inclusion des handicapés est renforcé par un partenariat noué avec Café Joyeux, une chaîne de cafés-restaurants qui contribue à l’inclusion de personnes en situation de handicap mental et cognitif. Ainsi, une part de partage pour les premiers souscripteurs (dans la limite de 50 millions d’euros) prévoit le versement intégral des frais de gestion (hors frais administratifs) à Café Joyeux. Deux autres parts permettent le reversement d’une partie des frais. Le fonds affiche actuellement une vingtaine de millions d’euros. Il est positionné sur une cinquantaine de valeurs européennes. *SFDR: Sustainable Finance Disclosure Regulation
Rize ETF a lancé jeudi un ETF sur l’économie des paiements numériques, le Digital Payments Economy ETF. Le fonds a pour objectif d’offrir une exposition aux sociétés susceptibles de tirer profit de la transition structurelle des paiements traditionnels en espèces vers la rapidité et la commodité des portefeuilles numériques, des paiements numériques et des monnaies numériques. Ses principaux domaines d’investissement sont les réseaux de paiement par carte, les processeurs de paiement, les fournisseurs d’infrastructures de paiement, les fournisseurs de services et de solutions de paiement et les pionniers des devises numériques/crypto. Classé article 8, l’ETF est issu d’une collaboration entre Rize ETF et Euromonitor International, une société britannique de conseil stratégique et de recherche. Le nouveau fonds est coté à Londres et à Francfort. Rize ETF est un spécialiste londonien des ETF thématiques. La société, qui vient d’atteindre les 500 millions d’euros d’encours, cherche à s’implanter en France, nous a annoncé l’un de ses co-fondateurs dans une interview récente à NewsManagers.
La société américaine Sparkchange a fait coter le premier fonds indiciel permettant d’investir dans des quotas carbones, relaye Les Echos. Disponible à la Bourse de Londres, le SparkChange Physical Carbone EUA ETC (CO²) achète directement des droits à polluer sur le marché du carbone.
La Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la société de gestion allemande Allianz Global Investors (Allianz GI) ont lancé un fonds de fonds de 500 millions d’euros. Ce fonds vise à devenir une initiative phare de l’investissement à impact européenne, en mobilisant des capitaux privés afin de soutenir des projets d’actions climatiques dans des pays émergents. Dénommé Emerging Market Climate Action Fund (EMCAF), ce véhicule investira dans des fonds d’investissement spécialisés dans des pays en Afrique, en Asie, en Amérique Latine et en Moyen-Orient. La BEI sera la conseillère d’investissement, chargée de l’analyse du marché, de l’identification et de l’évaluation des investissements, y compris de leurs aspects environnementaux et sociaux. En tant que gérant de fonds alternatif (AIFM), AllianzGI sera responsable pour la gestion de fonds ainsi que les décisions d’investissement. La BEI investira 50 millions d’euros tandis que le groupe Allianz apportera 200 millions d’euros. Le fonds pension suédois Folksam va investir 150 millions d’euros. D’autres investisseurs se sont également engagé à investir dans ce véhicule, comme la banque de développement allemande KfW (25 millions d’euros), le Nordic Development Fund (15 millions d’euros) et le gouvernement de Luxembourg (15 millions d’euros). L’EMCAF vise à financer des projets des infrastructures pour la transition énergétique tels que des parcs éoliens terrestres, des centrales solaires photovoltaïques et des petites et moyennes centrales hydroélectriques. Ce fonds va également investir dans des projets de l’efficacité énergétique dans les secteurs du logement et de l’industrie ainsi que des solutions pour l’efficacité des ressources ou des avantages pour l’environnement. Afin d’aider des pays émergents à devenir plus résistants aux événements extrêmes liés au changement climatique comme des inondations ou des canicules, ce fonds va aussi investir dans des projets dans des villes et leurs systèmes de transport. Ce véhicule sera aligné avec le nouveau règlement de la taxonomie européenne ainsi apportera l’étiquette de l’aide publique au développement (APD) de l’OCDE «l’Organisation de coopération et de développement économiques».
Equita Capital SGR, la société de gestion alternative du groupe Equita, et Cordusio SIM, boutique du groupe UniCredit dédiée à la gestion de fortune, ont levé 50 millions d’euros pour leur Eltif Equita Smart Capital au cours d’un premier closing. Ce fonds, investi dans des entreprises italiennes non cotées, a comme objectif final de lever 140 millions d’euros. Le fonds a suscité l’intérêt des investisseurs «grâce à sa spécialisation sur l’Italie et le private equity, et aussi en raison des avantages fiscaux prévus par la réglementation sur les PIR alternatifs», explique un communiqué. La clientèle ciblée est celle des particuliers et des professionnels. Equita Smart Capital est distribué par Cordusio SIM et Allfunds Bank. Il a une durée de huit ans et une période d’investissement de quatre ans.
La société de gestion d’actifs réels Patrizia vient d’annoncer ce 4 novembre avoir remporté un mandat en dette immobilière avec un engagement initial de 50 millions de dollars (43 millions d’euros) par un assureur hongkongais. Dénommé PATRIZIA Global Real Estate Debt, ce fonds va réaliser quatre investissements au maximum en Europe et dans la région Asie-Pacifique. Ce véhicule vise un rendement net annuelle de plus de 8%. Selon Patrizia, l’assureur hongkongais a l’intention d'étendre ce mandat au-delà de la somme initiale engagée. Patrizia gère actuellement plus de 48 milliards d’euros d’actifs.
Le néerlandais Triodos Investment Management lance un fonds qui vise à accroître l’accès aux énergies renouvelables dans les marchés émergents, le Triodos Sicav II – Triodos Emerging Markets Renewable Energy Fund. Ce fonds semi-ouvert dédié aux investisseurs professionnels part avec 29 millions de dollars. Il est géré par Angeles Toledo. Triodos Emerging Markets Renewable Energy Fund investit dans la transition énergétique des marchés émergents en fournissant de la dette senior à long terme à des projets éoliens, solaires et hydroélectriques. Le fonds finance également des initiatives commerciales et industrielles et des projets innovants qui touchent les particuliers, comme les mini-réseaux. En outre, le fonds dispose d’une allocation limitée pour investir dans des fonds de transition énergétique à fort impact, en mettant l’accent sur la phase de développement de nouveaux projets renouvelables.
Les fonds suisses ont collecté 45 milliards de francs (42 milliards d’euros) sur les neufs premiers mois de l’année, a annoncé l’Asset Management Association Switzerland. L’encours total a lui progressé de 9,6%, à 1.477 milliards de CHF. La collecte a été principalement nourrie par les fonds obligataires (+29,9 milliards de francs), suivis des fonds en actions (+7,3 milliards) et des fonds stratégiques de placement (+10,2 milliards). Les fonds monétaires ont, eux, enregistré une décollecte de 5 milliards de francs. Les fonds obligataires représentent désormais 442 milliards de francs, les fonds actions 682 milliards, les fonds stratégiques de placement 160 milliards, et les fonds monétaires 108 milliards.
Les investisseurs internationaux se sont montrés prudents dans leurs allocations dans des fonds, selon les données du «Flow Show», le rapport hebdomadaire sur les flux dans les fonds de BofA Global Research. Entre le 21 et le 27 octobre, ils ont placé 79,7 milliards de dollars (68,4 milliards d’euros) dans les fonds monétaires, le plus important montant enregistré en ce sens depuis avril 2020. Cela confirme les données du BofA October Global Fund Manager Survey, un sondage mené par la même division auprès de gérants internationaux, qui indiquait il y a quelques jours que l’allocation moyenne des investisseurs dans le monétaire avait retrouvé son point haut de l’été 2020, à 27% des portefeuilles. La méfiance des investisseurs a également profité aux fonds obligataires, dont la collecte de 8,7 milliards de dollars a été portée par les stratégies d’investissement dans les titres souverains (+3,6 milliards de dollars, dont 2,8 milliards pour les titres indexés à l’inflation). Parmi les autres sous-catégories, les fonds d’obligations d’entreprises investment grade ont attiré 0,9 milliard de dollars, contre 1,5 milliard pour les fonds à haut rendement, et un milliard pour les fonds d’obligations émergentes. Les fonds actions ont, eux, enregistré 28,1 milliards de dollars de flux nets, majoritairement issus des fonds de grandes capitalisations américaines (+18,4 milliards de dollars). Dans le monde, les fonds actions américaines mènent la collecte, avec +17,9 milliards de dollars. Dans les autres régions, on notera les collectes positives des fonds actions japonaises (+2,1 milliards de dollars), émergentes (+1,5 milliard de dollars) et européennes (+1,3 milliard de dollars).
Axa Investment Managers (Axa IM) a annoncé, ce jeudi, un changement de dénomination pour ses fonds appliquant les critères les plus exigeants en matière de gestion environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). La société de gestion va apposer le terme ACT dans le nom de ces fonds qui sont tous catégorisés article 9 selon le règlement européensur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (SFDR). Ce, dans le but de clarifier son offre auprès des distributeurs et investisseurs finaux. La gamme de fonds ACT d’Axa IM cible des objectifs de durabilité spécifiques autour de problématiques telles que le changement climatique et les inégalités, en ligne avec les critères ESG et/ou les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Les noms des fonds de la gamme ACT évolueront progressivement pour inclure le terme «ACT », qui signifie «agir» traduit en français. Ces changements seront effectués en plusieurs vagues, débutées en août et septembre 2021, précise Axa IM. La firme ajoute que d’ici à la fin de l’année, certains fonds seront également repositionnés ou lancés, sous réserve de l’approbation des autorités réglementaires. Sept fonds se sont déjà vus apposer la mention ACT dans leur dénomination, à savoir les fonds AXA WF Framlington Human Capital, AXA WF Framlington Social Progress, AXA WF Multi Asset Optimal Impact, AXA WF Global Green Bonds, AXA WF US High Yield Bonds Low Carbon, AXA WF US Corporate Bonds Low Carbon et AXA WF Framlington Clean Economy. «Les clients et régulateurs demandent de plus en plus de transparence et de simplicité de la part des gestionnaires d’actifs lorsqu’il s’agit d’aider les investisseurs à comparer différents produits ESG. Nous pensons qu’une catégorisation plus claire de notre offre contribuera à répondre à ce souhait. En effet, une terminologie commune à tous les produits qui composent notre catégorie ESG la plus ciblée vise à aider nos clients à identifier plus aisément ces fonds et à avoir une meilleure compréhension de nos critères », affirme Hans Stoter, responsable mondial d’Axa IM Core.
Legal & General Investment Management (LGIM) a lance le L&G India INR Government Bond, le premier ETF en Europe à fournir une exposition dédiée aux obligations gouvernementales indiennes en devises locales. L’ETF est coté sur le London Stock Exchange, la Deutsche Börse et Borsa Italiana. Il suivra la performance de l’indice JP Morgan India Government Fully Accessible Route (FAR) Bonds. Il affiche un taux de frais sur encours de 0,39 %. L’ETF est enregistré à la vente en France, mais aussi au Royaume-Uni, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Irlande, aux Pays-Bas, en Norvège, au Danemark, en Suède, en Finlande, en Espagne et au Luxembourg.
Nordea Asset Management a liquidé, ce mardi, le fonds obligataire Nordea 1 - European Corporate Bond Fund Plus après avoir reçu le jour même un ordre de substitution correspondant à 90% des parts du fonds. Les administrateurs de la Sicav ont jugé que les encours restants du compartiment, lancé en décembre 2008,ne permettaient plus de sa gestion de manière efficiente. Au 22 octobre, les encours du fonds s'élevaient à451 millions d’euros selon les estimations d’Euronext 360 Funds.
Une guerre des prixbrutale pour les ETF liés aux bitcoin et cotés aux États-Unis pourrait être ouverte dès lundi, moins d’une semaine après le lancement du premier véhicule de ce type, estime le Financial Times. Van Eck a déposé une demande auprès de la Securities and Exchange Commission pour lancer son ETF Bitcoin Strategy (XBTF) «dès que possible» et a signalé qu’il facturera des frais de gestion de seulement 65 points de base. Ces frais sont nettement inférieurs aux 95 points de base du ProShares Bitcoin Strategy ETF (BITO), qui a accumulé plus d’un milliard de dollars d’actifs après son lancement la semaine dernière. Le Bitcoin Fund (BTF) de Valkyrie Investments, qui a rejoint la mêlée vendredi, affiche également des frais de 95 points de base. Nathan Geraci, président de l’ETF Store, un conseiller financier basé au Kansas, estime que ce n’est probablement que la première étape d’une bataille pour les portefeuilles des investisseurs.
Katko Capital, la société de gestion fondée par Guillaume Dalibot un ancien gérant de La Financière de l’Echiquier, a lancé le fonds Katko Fund en septembre 2021 avec environ 60 millions d’euros d’actifs sous gestion, annonce un communiqué. Katko Fund sera investi dans un portefeuille concentré de sociétés cotées de qualité au sein d’un univers principalement européen. Les gérants, Guillaume Dalibot et Pierre Laccourreye, ont vocation à détenir les positions le plus longtemps possible, et à peu faire tourner le portefeuille. Le fonds est au format Ucits. La totalité de l’équipe de Katko Capital investit « une partie importante de sa fortune personnelle» aux côtés des investisseurs. Cela concerne le duo de gérants et Alban Stiévenart, le directeur des opérations et responsable du développement. Denis Dalibot, le père de Guillaume Dalibot, ancien président du conseil de surveillance d’Agache, a aussi placé de l’argent dans le fonds. Ce dernier est membre d’un research advisory board composé de trois personnes. «Nous pensons qu’investir dans le fonds, de même que l’absence de commissions de performance, nous permet d’avoir le meilleur alignement d’intérêts possible avec les investisseurs», indique un communiqué. Les décisions d’investissement dépendent uniquement de la recherche financière et stratégie maison de Katko Capital. De plus, la société a mis au point un outil de notation de la gouvernance en interne pour refléter l’importance de ce sujet. Le fonds détiendra seulement des sociétés ayant de bonnes notes dans ce domaine. Agréée enavril dernierpar l’Autorité des marchés financiers, Katko Capital a été fondée en 2019par Guillaume Dalibot, un ancien gérant de La Financière de l’Echiquier, qui a aussi travaillé pour Alken Asset Management. La société de gestion est détenue à 100 % par Guillaume Dalibot. L’équipe se compose aussi de Pierre Laccourreye, un ancien analyste de Gestion 21, et d’Alban Stiévenart, un ancien de Longane Capital. Avec son fonds, la nouvelle société cible une clientèle de personnes privées, family offices et investisseurs institutionnels, précise Guillaume Dalibot à NewsManagers.
La Banque des règlements internationaux (BRI) compte lancer début 2022 un fonds destiné à canaliser les réserves des banques centrales mondiales vers des projets verts dans la région Asie-Pacifique. Le fonds, appelé Asian Green Bond Fund, offrirait un pipeline aux banques centrales pour investir dans des obligations émises par des souverains et des entreprises qui respectent des normes vertes internationales strictes, a indiqué la BRI dans un communiqué. «Le fonds travaillera en étroite collaboration avec la Banque asiatique de développement (BAD) et d’autres institutions financières de développement ainsi qu’avec d’autres émetteurs», précise le communiqué. Le nouveau fonds suivra deux autres fonds d’obligations vertes que la BRI a déjà lancés au cours des deux dernières années, soulignant l’importance croissante que les banques centrales accordent au soutien des efforts de lutte contre le changement climatique. La Banque du Japon, par exemple, a décidé en juillet de commencer à acheter des obligations vertes en utilisant ses réserves de change, en grande partie comme un geste symbolique pour sensibiliser à la nécessité de promouvoir la finance verte.