Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
La France prévoit de ramener le déficit public sous la barre des 3% (2,8%) du produit intérieur brut (PIB) en 2027, et de commencer à réduire à partir de 2026 le ratio d’endettement public, selon les prévisions transmises jeudi par le ministère des Finances au Haut conseil des finances publiques (HCFP). Le gouvernement prévoit ainsi que la dette publique, qui a atteint le niveau record de 115,7% du PIB l’an dernier, augmente encore jusqu'à 118,3% en 2025, avant de baisser très légèrement à 118,2% en 2026 puis de redescendre à 117,7% en 2027. Cette trajectoire sera présentée en conseil des ministres la semaine prochaine et transmise à la Commission européenne dans le cadre du programme de stabilité fourni tous les ans par les Etats membres.
La France a enregistré en 2020 un déficit et une dette publics sans précédent, mais moindres que redoutés par le gouvernement français à la faveur d’une contraction économique moins forte que prévu, montrent les statistiques publiées vendredi par l’Insee. La dette publique française s’est établie à 2.650,1 milliards d’euros, soit 115,7% du PIB à la fin de l’année, pour un déficit public à 9,2% du PIB en 2020, une part moins élevée que les 10,2% anticipés par Bercy, qui tablait aussi sur une dette publique représentant 117,5% du PIB à fin 2020.
La Grèce tentait ce mercredi d’émettre ses premières obligations à longue échéance depuis 2008, complétant ainsi son retour sur les marchés de la dette avec une émission à 30 ans. Le pays, conseillé par BNP Paribas (avec Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan et National Greek Bank), a réussi ce pari en plaçant 2,5 milliards d’euros d’obligations à échéance 2052 (notations Ba3/BB-/BB, coupon 1,875%), avec une demande plus de 10 fois le montant offert (26,1 milliards avec les intérêts des banques). Le rendement ressort à 1,956% (MS+150 à 155 pb), à comparer au niveau moyen de 1,53% pour ses taux à 25 ans encore sur le marché, ou de 1,68% pour les BTP italiens à 30 ans.
La Grèce tentait ce mercredi d’émettre ses premières obligations à longue échéance depuis 2008, complétant ainsi son retour sur les marchés de la dette avec une émission à 30 ans. Le pays, conseillé par BNP Paribas (avec Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan et National Greek Bank), a réussi ce pari en plaçant 2,5 milliards d’euros d’obligations à échéance 2052 (notations Ba3/BB-/BB, coupon 1,875%), avec une demande plus de 10 fois le montant offert (26,1 milliards avec les intérêts des banques).
Comme prévu après l’annonce du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, lors du Climate Finance Day du 29 octobre, et comme mentionné dans le programme de financement de l’Etat pour 2021 publié en décembre 2020, l’Agence France Trésor (AFT) a annoncé lundi la création d’une deuxième obligation verte de maturité 23 ans, l’OAT 25 juin 2044. Cette nouvelle souche, dont les caractéristiques seront annoncées ultérieurement, sera émise par syndication dans les prochains jours, en fonction des conditions de marché. Les chefs de file de l’opération seront BNP Paribas, Citi, Crédit Agricole CIB, HSBC et JPMorgan. L’ensemble des spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), à savoir les établissements financiers privilégiés de l’AFT, feront partie du syndicat chargé de cette émission de dette.
Le déficit budgétaire de l’Italie devrait augmenter cette année de 20 à 30 milliards d’euros supplémentaires afin de financer des mesures de soutien à l’économie affectée par la crise due au nouveau coronavirus, a déclaré lundi le sous-secrétaire italien à l’Economie, Claudio Durigon, au quotidien Il Messaggero. Le président du Conseil italien, Mario Draghi, avait déclaré vendredi qu’il saisirait le Parlement en avril pour obtenir l’autorisation d’accroître encore les dépenses publiques. Rome tablait jusqu’ici pour cette année sur un déficit représentant 8,8% du PIB, contre 9,5% l’an dernier. L’économie de la péninsule a enregistré en 2020 une contraction de -8,9%, la plus forte depuis la Seconde guerre mondiale.
Le déficit budgétaire de l’Italie devrait augmenter cette année de 20 à 30 milliards d’euros supplémentaires afin de financer des mesures de soutien à l’économie affectée par la crise due au nouveau coronavirus, a déclaré lundi le sous-secrétaire italien à l’Economie, Claudio Durigon. «Nous travaillons sur cet ordre de grandeur. Ce sera pertinent, entre 20 et 30 milliards d’euros», a-t-il précisé au quotidien Il Messaggero.
Comme prévu après l’annonce du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, lors du Climate Finance Day du 29 octobre, et comme mentionné dans le programme de financement de l’Etat pour 2021 publié en décembre 2020, l’Agence France Trésor (AFT) a annoncé lundi la création d’une deuxième obligation verte de maturité 23 ans, l’OAT 25 juin 2044. Cette nouvelle souche, dont les caractéristiques seront annoncées ultérieurement, sera émise par syndication dans les prochains jours, en fonction des conditions de marché.
La République d’Italie a connu un énorme succès pour les débuts de son obligation verte émise mercredi, puisque ce BTP d’une maturité de 24 ans (Avril 2045, notation Baa3/BBB/BBB-, coupon de 1,50%) a finalement attiré 80 milliards d’euros (en incluant les intérêts des banques partenaires) de demandes pour 8,5 milliards offerts (au lieu de 7 prévus initialement), soit un book 9,4 fois sursouscrit. C’est près de trois fois plus que l’Allemagne pour ses débuts sur ce segment en septembre. Les banques conseils (CACIB et Intesa Sanpaolo comme conseillers en structuration, avec BNP Paribas, JPMorgan et NatWest) ont ainsi pu abaisser les prix à 12 points de base au-dessus des obligations de maturité 2041 (20 ans), au lieu de 15 pb initialement prévus. L’offre intervient après un rallye d’un an sur les obligations italiennes et le sentiment positif des investisseurs lié à la nomination de l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, au poste de Premier ministre en février.
Après sa présentation jeudi aux journalistes et lundi aux investisseurs, l’Italie a mandaté mardi 5 banques (CACIB et Intesa Sanpaolo comme conseillers en structuration, avec BNP Paribas, JPMorgan et NatWest) pour l’accompagner dans sa première émission de «green bond», sur une maturité de 25 ans, dès ce mercredi. Ce matin, le livre d’ordres a accumulé plus de 54 milliards d’euros de demandes pour ce BTP à maturité Avril 2045 (noté Baa3/BBB/BBB-), soit plus du double de ce que l’Allemagne avait obtenu pour ses débuts sur ce segment en septembre.
L’Agence France Trésor (AFT), qui gère la dette de l’Etat, a publié jeudi son classement annuel des spécialistes des valeurs du Trésor (SVT) les plus actifs. BNP Paribas, HSBC, et Crédit Agricole arrivent en tête cette année. BNP Paribas et HSBC dominent par leur présence sur le marché primaire, BNP Paribas et JPMorgan pour leur animation du marché secondaire, BNP Paribas et Société Générale pour la qualité de leur service. L’évaluation de ces SVT prend en compte l’ensemble de leurs missions : la participation aux adjudications, la présence sur le marché secondaire, ainsi que les aspects qualitatifs de la relation des SVT avec l’AFT (qualités opérationnelles et de conseil, proximité et stabilité de la relation avec l’AFT).