Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
L’Union européenne (UE) se prononcera à nouveau dans les semaines à venir sur l’opportunité de prolonger la suspension de l’application du Pacte de stabilité, a déclaré lundi le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni. «Nous déciderons si et comment il faut prolonger le gel du Pacte et dans les mois à venir, nous commencerons à réfléchir à la manière de le re-calibrer à la lumière des nouveaux objectifs stratégiques de l’Europe», a-t-il déclaré dans une interview à La Stampa. De quoi justifier les craintes des économistes qui militent pour l’annulation des dettes publiques par crainte d’un retour trop rapide de l’austérité budgétaire.
L’Union européenne (UE) se prononcera à nouveau dans les semaines à venir sur l’opportunité de prolonger la suspension de l’application du Pacte de stabilité, a déclaré lundi le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni.
C’est la part de la dette française dans les engagements mondiaux sur titre de dette, selon des données de la Banque de France. Cela en fait la deuxième dette la plus acquise par des non-résidents, loin derrière celle des États-Unis, qui représente 34,6 % de ces engagements. 54 % des titres de dette privés ou publics français sont détenus par des non-résidents.
La Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) a mandaté mardi quatre banques (BNP Paribas, Citi, CA CIB et Natixis) pour une nouvelle émission, sa troisième de l’année, à 10 ans en euros cette fois. La Cades a débuté 2021 par deux transactions record: une émission sociale à 10 ans de 5 milliards de dollars sur le marché américain; et une émission à 5 ans de 1,5 milliard de livres sterling - une première sous son nouveau format «social bond» dans cette devise et l’emprunt en livres sterling le plus important jamais réalisé par la Cades.
La Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) a mandaté mardi quatre banques (BNP Paribas, Citi, CA CIB et Natixis) pour une nouvelle émission, sa troisième de l’année, à 10 ans en euros cette fois.
Le pays, qui élit son président le 24 janvier, vient de se reconfiner. La pandémie a cassé les efforts d’assainissement budgétaire consentis par Lisbonne.
Le Trésor français a annoncé lundi le lancement dans les prochains jours d’une émission obligataire à 50 ans dans le cadre d’un emprunt syndiqué. Ce projet d’obligation, dont le lancement figurait dans le programme de financement de l’Etat pour cette année, arrivera à échéance le 25 mai 2072. Les chefs de file de l’opération seront BNP Paribas, Deutsche Bank, HSBC, JPMorgan et SG CIB, précise dans un communiqué l’Agence France Trésor (AFT). L’ensemble des établissements spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) feront partie du syndicat.
Le Trésor français a annoncé lundi le lancement dans les prochains jours d’une émission obligataire à 50 ans dans le cadre d’un emprunt syndiqué. Ce projet d’obligation, dont le lancement figurait dans le programme de financement de l’Etat pour cette année, arrivera à échéance le 25 mai 2072.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), créé en 2010 et relayé par le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui le gère également, a levé lundi 5 milliards d’euros pour couvrir ses besoins de financement de 7 milliards au premier trimestre, via deux nouvelles obligations qui ont attiré un carnet de commandes combiné record de 70 milliards. Cela a permis aux banques (Barclays, Deutsche Bank, JP Morgan) de porter le rendement de la nouvelle obligation 0% à 10 ans (3 milliards échéance janvier 2031) à un niveau de 11 points de base (pb) sous les taux midswap, et celui de la nouvelle obligation 0,05% à 31 ans (2 milliards à échéance janvier 2052) à MS +9 pb.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), créé en 2010 et relayé par le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui le gère également, a levé lundi 5 milliards d’euros pour couvrir ses besoins de financement de 7 milliards au premier trimestre, via deux nouvelles obligations qui ont attiré un carnet de commandes combiné record de 70 milliards.
La dette italienne suscite un intérêt croissant de la part des investisseurs asiatiques (fonds de pension et souverains) qui recherchent des rendements positifs sur les Etats de la zone euro, a déclaré à Reuters le responsable de la dette italienne, Davide Iacovoni. Malgré des taux historiquement bas, ces investisseurs parient que les achats de la Banque centrale européenne (BCE) continueront de soutenir le marché. Contrairement aux autres émetteurs «core» de la région, l’Italie offre encore des rendements positifs sur toutes les échéances supérieures à 5 ans. La semaine dernière, elle a émis 10 milliards d’euros d’une nouvelle obligation à 15 ans, avec 105 milliards de demandes venant de 520 investisseurs, aux trois quarts étrangers. Alors que sa dette devrait bientôt atteindre 160% du PIB, le spread avec l’Allemagne s’approche pour la première fois en quatre ans des 100 points de base.
L’Italie et l’Irlande ont tiré parti de l’appétit des investisseurs pour la dette publique de la zone euro avec les premières émissions souveraines majeures de l’année. L’Italie a ainsi reçu mardi plus de 105 milliards d’euros de demande pour cette obligation de référence mars 2037 qu’elle a finalement servie à hauteur de 10 milliards (plus de 10 fois sursouscrite). Le Trésor italien avait mandaté cinq banques (Barclays, HSBC, Morgan Stanley, SG CIB, UniCredit) pour cette émission à 15 ans notée BBB avec un coupon de 0,95%, et cette très forte demande leur a permis de valoriser le titre seulement 8 points de base (pb) au-dessus des BTP existants à 15 ans, dont le rendement se situait autour de 0,86%.
L’Allemagne a engrangé plus de 7 milliards d’euros cette année grâce aux rendements négatifs de ses émissions de dette, montre un document publié mardi par le ministère des Finances. Ces recettes s’expliquent par des taux d’intérêt très bas d’un point de vue historique. Fin novembre, le taux d’intérêt moyen à l'émission des emprunts émis par l’Allemagne était de -0,56%, ce qui se traduit par 7,07 milliards d’euros de recettes. En France, le coût de financement à moyen et long terme de l’Etat pour 2020 s’affichait à -0,14% mi-novembre.
Le gouvernement français a dégradé vendredi ses prévisions de déficit et de dette publics servant de base au projet de loi de finances 2021 qui doit revenir en deuxième lecture à l’Assemblée nationale cette semaine. Le ministre du Budget Olivier Dussopt a indiqué que le déficit public était désormais attendu à 8,5% du PIB en 2021, contre une précédente prévision de 6,7%. Les recettes fiscales anticipées ont diminué de plus de 22 milliards d’euros. Par conséquent, la dette publique devrait atteindre un record à 122,4% du PIB en 2021, a prévenu le ministre de l’Economie et des Finances, contre une précédente prévision de 116,4%. Bruno Le Maire a indiqué que 20 milliards d’euros seront déployés pour soutenir l'économie l’an prochain.
Le gouvernement français a dégradé vendredi ses prévisions de déficit et de dette publics servant de base au projet de loi de finances 2021 qui doit revenir en deuxième lecture à l’Assemblée nationale la semaine prochaine. Face à la chute des recettes fiscales et aux dépenses supplémentaires liées à la crise du coronavirus, le ministre du Budget Olivier Dussopt a indiqué que le déficit public était désormais attendu à 8,5% du PIB en 2021, contre une précédente prévision de 6,7% établie en septembre.