Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
JPMorgan Chase & Co a inauguré une nouvelle plate-forme de marché privée, ou «darkpool», qui offre à ses clients la possibilité d’utiliser les algorithmes propriétaires de la banque pour acheter ou vendre des actions, rapportait hier Reuters. Les échanges ont débuté durant la semaine du 17 juillet sur cette plate-forme nommée JPBX, d’après des données publiées par la Financial Industry Regulatory Authority (Finra). Les lancements de nouveaux «darkpools» sont devenus plus rares alors que leur régulation s’est accentuée. D’une cinquantaine au plus fort de leur popularité, ils ne sont plus qu’une trentaine aujourd’hui, selon la Finra.
La banque indienne a enregistré une hausse de 7,4% à 10% de la part des actifs douteux dans ses encours, ce qui a pesé sur son bénéfice entre avril et juin.
La banque italienne a passé une provision pour dépréciation massive de 4 milliards d’euros au deuxième trimestre afin de préparer son opération de titrisation.
La banque japonaise Mitsubishi UFG Financial Group, qui ambitionne de se hisser parmi les géants de la gestion d’actifs au niveau mondial, ne limite pas ses ambitions à ce secteur. La banque envisage d’ouvrir une branche en Arabie Saoudite d’ici 2018 pour profiter des 350 milliards de dollars de privatisations annoncées par le royaume pour les cinq prochaines années. «Nous nous préparons à nous étendre en Arabie Saoudite en embauchant 20 personnes», a déclaré hier le dirigeant de MUFG au Moyen-Orient Elyas Algaseer. «Nous irons jusqu’à 60 employés d’ici 3 à 5 ans en ligne avec nos objectifs de croissance dans la région.»
La banque américaine JPMorgan envisage de facturer sa recherche action pour 10.000 dollars par an, un prix d’appel inférieur aux autres tarifications ayant été annoncées jusqu’à présent, rapportait hier Bloomberg de sources proches des discussions. JPMorgan souhaite ainsi gagner des parts de marché alors que l’industrie se prépare au changement imposé par les autorités de régulation européennes. Mifid 2, qui contraint l’industrie financière à facturer sa recherche, entre en vigueur le 3 janvier 2018. L’option de base proposée par JPMorgan permettrait de lire la recherche de la banque, sans possibilité d’entretien avec les analystes.
Le président du groupe bancaire britannique Lloyd’s, Antonio Horta-Osario, souhaite mettre l’accent sur la banque privée pour son prochain plan stratégique à l’horizon trois ans qu’il dévoilera en février prochain, rapportait hier le Financial Times. La banque cherchera à profiter de synergie en proposant ses produits d’assurance à ses clients bancaires et inversement, avec l’objectif de croître dans la gestion de produits de retraite. Lloyd’s contrôle près d’un quart du marché des comptes-courants au Royaume-Uni mais environ 2% seulement de la gestion de patrimoine.
Portée par la croissance des Pays-Bas et par son plan d’économies, la banque néerlandaise affiche un bénéfice trimestriel en forte hausse. Dans un contexte de privatisation annoncée.
Selon Patrick Artus (Natixis), la distribution de crédit n'est pas entravée par les créances douteuses. Mais celles-ci conduisent les banques à augmenter leurs marges de taux d'intérêt.
Monte dei Paschi di Siena annoncera ce vendredi une perte de plus de trois milliards d’euros au titre du premier semestre, en raison du provisionnement de ses créances douteuses, affirme ce mardi le journal allemand Börsen Zeitung, citant des sources du secteur. L'établissement toscan, sous perfusion de l’Etat italien, occupe depuis des années le devant de la scène de la crise qui a frappé une bonne partie du système bancaire de la péninsule. Fin juillet, le gouvernement italien a publié un décret autorisant la recapitalisation de Monte dei Paschi, ouvrant ainsi officiellement la voie à son renflouement, dont le montant pourrait avoisiner huit milliards d’euros. Selon le plan annoncé début juillet, l’Etat apporterait 5,4 milliards sous forme d’augmentation de capital et de rachat d’obligations détenues par des particuliers. Le reste viendrait de la conversion de créances sur la banque en capital.
Les dirigeants de Commonwealth Bank of Australia, la première banque australienne, accusée de blanchiment par les autorités du pays, vont perdre leur bonus pour l’exercice 2017, clos au 30 juin. Le conseil d’administration leur a renouvelé leur confiance, estimant que cette sanction était suffisante. Cela concerne le directeur général Ian Narev et les plus hauts cadres dirigeants. Les autres cadres verront leur bonus réduit de 20%. La banque risque une amende importante, alors qu’elle a omis pendant trois ans de déclarer quelques 50.000 versements en cash supérieurs à 10.000 dollards australiens (6.700 euros).
Ce chiffre, avancé par le journal allemand Börsen Zeitung, intervient à quelques jours de la tenue du conseil d'administration de la banque italienne, vendredi 11 août.
La perspective du Brexit, qui ne se concrétisera qu’en 2019 au plus tôt, n’a pas pour l’instant d’impact visible sur le système bancaire britannique qui fait preuve de résistance. Ce constat est dressé par l’agence de notation Moody’s dans deux analyses sur les banques et les établissements de crédit britanniques publiées le 2 août.
Malgré le ralentissement de la croissance de ses revenus, la filiale de location longue durée de la Société Générale a confirmé ses objectifs pour 2017.
Le véhicule coté de la banque verte y a enregistré une hausse organique de son produit net bancaire de 3,6%, pour un résultat net en croissance de 12,7%.