CentraleSupélec lance à son tour un fonds d’alumni

Le véhicule, dont la gestion est confiée à Tygrow, vise une collecte de 25 millions d’euros.
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CentraleSupélec rejoint HEC et Polytechnique parmi les écoles ayant lancé leur fonds d'alumni  -  AdobeStock

Le club très fermé, pour l’instant, des fonds d’alumni français accueille un nouveau membre. CentraleSupélec annonce ce mercredi le premier closing de son fonds early stage CentraleSupélec Venture. Le véhicule ambitionne une collecte finale de 25 millions d’euros qu’il espère atteindre d’ici à début 2024 après avoir levé environ la moitié de ce montant en un an. Il investira des tickets initiaux de 150.000 à 500.000 euros dans des projets portés par des élèves ou anciens élèves de l’école d’ingénieurs, avec un focus sur la deeptech, la santé et les transitions environnementale et industrielle.

La gestion de CentraleSupélec Venture a été confiée à Tygrow, qui investira avec l’assistance de CentraleSupélec Venture Partners dont la direction opérationnelle est assurée par Cédric Curtil, un spécialiste du venture et ancien directeur de la stratégie et de l’innovation retail pour la France chez Société Générale.

A l’initiative du fonds, le co-managing partner de Partech, Jean-Marc Patouillaud, et le co-managing partner d’Isai, Pierre Martini, interviendront quant à eux de manière pro bono. «Nous voulons rendre à l’école ce qu’elle nous a apporté en faisant financer les projets de ses alumni tout en soutenant financièrement l’école», indique Jean-Marc Patouillaud, qui précise que la moitié du carried interest du fonds sera reversé à l’association des alumni et à la fondation de l’école, qui sont toutes deux investisseurs dans le fonds.

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Ticket d’entrée à 50.000 euros

CentraleSupélec Venture rejoint donc HEC Ventures et Polytechnique Ventures parmi les fonds d’alumni des grandes écoles françaises, en attendant l’annonce prochaine de celui de l’Edhec. Son modèle est similaire à celui de l’X puisque CentraleSupélec Venture Partners animera le fonds et accompagnera Tygrow dans les décisions d’investissement, tandis que HEC Ventures a entièrement délégué cette tâche à Eurazeo (ex-Idinvest).

De même, il ne financera que des projets d’alumni de l’école, contrairement à HEC qui s’autorise à investir jusqu’à 20% de son fonds dans des projets de tiers. En revanche, contrairement à Polytechnique, il ne s’interdit pas d’accueillir à titre exceptionnel des souscripteurs non issus de CentraleSupélec mais très proches de son écosystème et de ses valeurs. Comme pour le fonds de l’X, le ticket d’entrée est relativement élevé, fixé à 50.000 euros, tandis que celui de HEC démarre à 10.000 euros.

Pour sourcer ses investissements, CentraleSupélec Venture pourra notamment s’appuyer sur les 18 laboratoires de recherche de l’école, ainsi que sur son incubateur dans le cadre de son programme de soutien à l’innovation et l’entrepreneuriat à dimension sociétale baptisé «21st by CentraleSupélec» (bourses, prêts d’honneur, coaching, mentoring, etc.).

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