
Compte-Nickel a atteint le point mort

Le Compte-Nickel a présenté ce matin sa nouvelle offre, Nickel Chrome. La fintech s’est pour l’occasion rebaptisée Nickel. La nouvelle carte Nickel Chrome propose des services d’assurance et d’assistance du type de celles des cartes haut de gamme Visa Premier et Gold MasterCard, dans les domaines des voyages (perte de bagages, annulation de vols, rapatriement, etc.), des achats sur internet (remboursement en cas de non-livraison, par exemple) et des effets personnels (perte de clés, de papiers). Développée en partenariat avec Europ Assistance, «la carte Nickel Chrome est vendue au prix de 30 euros par an, contre une moyenne de 130 euros dans les banques traditionnelles», souligne Jérôme Calot, directeur marketing de Nickel.
Ces annonces interviennent un an après celle du rachat de Nickel par BNP Paribas. «Le bilan du rachat de Nickel est vraiment excellent», déclare Thierry Laborde, directeur général adjoint de BNP Paribas, en charge des marchés domestiques, à l’agence Agefi-Dow Jones. «Nickel nous offre un réseau de distribution alternatif. Avec 876.000 clients aujourd’hui [contre 540.000 un an plus tôt, ndlr], et un objectif de 2 millions en 2020, il nous permet d’acquérir 2 à 3% de parts de marché rentables en France», précise le dirigeant.
Nickel a en outre atteint le point mort en matière de résultats financiers, grâce, notamment, aux synergies de coûts réalisées avec le groupe bancaire dans les achats, la gestion des risques, la conformité, les services informatiques ou encore la cybersécurité. «Les revenus couvrent désormais les coûts», indique Thierry Laborde, tout en reconnaissant qu’il «faudra attendre 2019 ou 2020 pour parvenir à une rentabilité significative». Le chiffre d’affaires de Nickel s’est élevé à 36 millions d’euros en 2017, soit le double environ des revenus réalisés l’année précédente.
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