
Telecom Italia repousse la date de cession de Telecom Argentina
L’opérateur italien a annoncé hier mardi qu’il repoussait au 25 septembre la date limite de cession de sa participation dans Telecom Argentina au fonds d’investissement Fintech. La vente, convenue en novembre 2013 pour un montant de 960 millions de dollars, doit encore recevoir l’aval des autorités de tutelle.
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Guerre en Ukraine : Trump opère un revirement et affirme que Kiev peut « regagner son territoire » face à la Russie
Nations unies - Donald Trump, dans une volte-face abrupte, a jugé mardi que l’Ukraine pourrait «regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin» face à la Russie. Le président américain n’a toutefois rien dit du rôle que les Etats-Unis joueraient dans la suite du conflit, qu’il s’agisse de sanctionner la Russie, de soutenir Kiev ou de faire office de médiateur. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué un «grand tournant» durant une conférence de presse. «Cela fait trois ans et demi que la Russie mène sans direction claire une guerre qu’une Vraie Puissance Militaire aurait remportée en moins d’une semaine», a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, comparant le pays de Vladimir Poutine à «un tigre de papier». Le président américain avait sèchement lancé en début d’année à Volodymyr Zelensky qu’il «n’avait pas les cartes en main» dans ce conflit déclenché en février 2022 par l’invasion russe. Après sa réunion mardi avec le chef d’Etat ukrainien à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le républicain estime désormais qu’avec «du temps, de la patience et le soutien financier de l’Europe et en particulier de l’Otan, c’est tout à fait une option de revenir aux frontières d’où ce conflit a débuté». Les «GROS problèmes économiques» de Poutine «Poutine et la Russie ont de GROS problèmes économiques», a encore jugé le président américain, dans ce long message, répétitif et par endroits décousu. «Dans tous les cas, je souhaite le meilleur aux deux pays. Nous allons continuer à fournir des armes à l’Otan pour que l’Otan en fasse ce qu’elle veut. Bonne chance à tout le monde!», a-t-il écrit en conclusion, sur un ton presque désinvolte. En février, Donald Trump avait rudoyé Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale. Mardi, il l’a qualifié d’"homme courageux qui se bat comme un beau diable» et a dit avoir «beaucoup de respect pour la manière dont l’Ukraine se bat». Le dirigeant américain a dit qu’il se donnait «un mois» avant de décider s’il faisait confiance à Vladimir Poutine. Il n’a pas réussi à convaincre son homologue russe de cesser les hostilités, malgré une rencontre en personne en Alaska en août et plusieurs coups de fil. «Je pensais que (mettre fin à la guerre en Ukraine) serait le plus facile grâce à ma relation avec Poutine», mais «cette relation ne voulait rien dire», a constaté mardi Donald Trump, pendant une réunion avec le président français, Emmanuel Macron. Escalade Dans une autre déclaration spectaculaire, le président américain a dit que les pays de l’Otan devraient abattre les appareils russes violant leur espace aérien, après trois incursions de drones ou avions de combat russes sur le territoire de l’Alliance en moins de deux semaines. «Oui, je le pense», a dit le milliardaire en réponse à cette question d’une journaliste: «Pensez-vous que les pays de l’Otan devraient abattre les avions russes s’ils entrent dans leurs espaces aériens?» Avant cette sortie de Donald Trump, l’Allemagne avait appelé à ne pas tomber dans un «piège de l’escalade» que tendrait la Russie. Le président américain a refusé de s’exprimer de manière détaillée à propos d’un survol de drones à Copenhague, qualifié de «grave attaque» par les autorités danoises. Il est «trop tôt» pour savoir si la Russie est impliquée, a affirmé le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. Un peu plus tôt, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le président américain avait accusé la Chine et l’Inde d'être les «premiers» bailleurs de fonds de Moscou au travers de leurs achats de pétrole. Il avait aussi demandé aux pays européens de cesser «immédiatement» leurs achats d’or noir russe. «Sans la Chine, la Russie de Poutine n’est rien. Pourtant, trop souvent, la Chine reste silencieuse et distante au lieu d’agir pour la paix», a déclaré pour sa part Volodymyr Zelensky à la tribune du Conseil de sécurité de l’ONU. © Agence France-Presse -
À l'ONU, Macron défie Trump de mettre fin à la guerre à Gaza pour décrocher le Nobel de la paix
Nations unies - Emmanuel Macron a mis mardi Donald Trump au défi de stopper la guerre à Gaza s’il veut décrocher le prix Nobel de la paix, avant un échange à l’ONU qui a permis aux deux dirigeants d’afficher leurs désaccords sur la Palestine mais aussi quelques convergences. «Il y en a un qui peut faire quelque chose, c’est le président américain», a reconnu le chef de l’Etat français dans un entretien à la chaîne française BFMTV depuis New York, au lendemain de sa reconnaissance d’un Etat palestinien. Il l’a exhorté à «faire pression sur le gouvernement d’Israël», soulignant que les Etats-Unis lui livraient des «armes qui permettent de mener la guerre à Gaza», contrairement à la France. «Je vois un président américain qui est mobilisé, qui l’a redit ce matin à la tribune (des Nations unies): +Je veux la paix. J’ai réglé sept conflits+. Qui veut le prix Nobel de la paix. Le prix Nobel de la paix n’est possible que si vous arrêtez ce conflit», a lancé Emmanuel Macron. Les deux hommes se sont ensuite retrouvés pour une rencontre. Interrogé sur les propos de son homologue français, le milliardaire républicain a d’abord éludé: pour le Nobel, «c’est Gaza, c’est la Russie, c’est un peu tout», a-t-il estimé. Il a glissé au passage qu’Emmanuel Macron l’avait «aidé» à résoudre les «sept conflits» auxquels il revendique d’avoir mis fin, alors qu’il avait pesté dans la matinée, devant l’Assemblée générale de l’ONU, sur l’absence de soutien international. Quant au conflit à Gaza, «nous voulons y mettre fin», a assuré Donald Trump, espérant un «résultat très rapidement». Il devait tenir un peu plus tard une réunion avec plusieurs pays arabes. «Récompense» au Hamas? Les désaccords ne sont pas effacés sur cette question sensible. Emmanuel Macron, pourfendeur de l’offensive israélienne à Gaza, a reconnu lundi, à l’ONU, un Etat palestinien, avec une dizaine d’autres pays dont le Royaume-Uni et le Canada. Le président américain, principal allié du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, a lui répondu mardi à la même tribune qu’il s’agissait d’une «récompense» pour les «atrocités» commises par le Hamas, le mouvement islamiste palestinien auteur de l’attaque sanglante du 7 octobre 2023 en Israël. A côté du président, il l’a redit: «Cela honore le Hamas, et on ne peut pas faire cela en raison du 7-Octobre». «C’est totalement faux de dire que c’est une récompense au Hamas», a protesté Emmanuel Macron sur BFMTV. Au contraire, selon lui, «c’est le seul manière d’isoler» le mouvement islamiste. En face-à-face, il a plaidé que la solution militaire avait été «une grande réussite» contre les dirigeants du Hamas, mais qu’elle «ne fonctionne pas pour démanteler» l’organisation. «Ce n’est pas la bonne façon d’agir. Nous avons donc besoin d’un processus complet», a-t-il insisté. Il a défendu une fois de plus le plan franco-saoudien en faveur de la solution à deux Etats, israélien et palestinien, qui a été endossé par 142 pays à l’ONU. Et qui prévoit le désarmement du Hamas, exclu de toute gouvernance palestinienne future. Au-delà de ces divergences, Emmanuel Macron et Donald Trump ont fait quelques pas l’un vers l’autre, faisant même assaut d’amabilités, au moment où leurs vues semblent converger plus que jamais sur l’Ukraine. Le premier a dit espérer que Washington puisse porter «un plan de paix crédible» complémentaire pour Gaza, tandis que le second lui a dit, en se tournant vers lui: «Je comprends votre position», «nous devons juste résoudre cela». Le président français a aussi tenté encore une fois d’apaiser les craintes israéliennes sur son «projet de paix». Il a d’ailleurs expliqué qu’Israël aurait son mot à dire pour que la nouvelle entité prenne véritablement forme, y compris en disant «oui ou non sur chaque membre» d’une «autorité de transition» à Gaza. Au final, «le jour où l’Etat de Palestine est créé, c’est le jour où l’Etat d’Israël le reconnaît», a-t-il insisté. Francesco FONTEMAGGI © Agence France-Presse -
La Cour des comptes inquiète de la santé financière d'EDF
Paris - La Cour des comptes en France s’inquiète des perspectives financières de l'énergéticien public EDF, appelant à «une répartition claire de l’effort financier» entre Etat, EDF et clients, dans un rapport adressé à la commission des finances de l’Assemblée nationale et consulté mardi par l’AFP. Dans ce rapport, d’abord révélé par le média Contexte mardi, l’institution chargée de contrôler le bon usage des deniers publics observe qu’EDF est «confronté à d’importantes incertitudes sur sa capacité de financement à long terme», alors qu’il fait face à des besoins d’investissement atteignant 460 milliards d’euros entre 2025 et 2040. Dans ce contexte, «le modèle de financement d’EDF devrait, pour préserver une trajectoire financière soutenable pour le groupe, être défini à partir d’une répartition claire de l’effort financier entre l'État, désormais actionnaire unique, EDF et les clients finaux», estiment les magistrats. Dans le détail, EDF prévoit d’allouer 90 milliards d’euros à la maintenance et la prolongation du parc nucléaire existant, 115 milliards d’euros pour la construction de 14 EPR 2 (dont 75 pour les six premiers), 15 milliards d’euros pour le parc hydraulique ou encore plus de 100 milliards d’euros sur le réseau d’Enedis, gestionnaire du réseau de distribution d'électricité. Dans le même temps, la rentabilité d’EDF va être davantage exposée «aux aléas d'évolution des prix de marché de l'électricité», avec la fin du système régulé dit Arenh, prévue fin 2025. EDF entend remplacer ce système par des contrats de moyen et long terme avec les fournisseurs d'électricité et les entreprises, dont les industriels très énergivores. La Cour des comptes note par ailleurs que la capacité d’EDF à investir va être conditionnée «par les performances opérationnelles du parc nucléaire et la réussite de la prolongation de sa durée de vie». L’instance préconise alors de «fixer, préalablement à la décision finale d’investissement du programme des EPR2, les modalités de partage des risques entre l'État et EDF». Le devis final d’EDF sur son programme EPR2 doit être connu à la fin de l’année. La Cour des comptes appelle également à préciser la politique de dividendes qui sera appliquée à EDF et préconise au groupe de «procéder à une revue stratégique des investissements, participations et filiales». Des cessions, totales ou partielles, de participations et filiales constitueraient «un levier de financement du programme d’investissements du groupe» notamment «dans des scénarios de prix les plus défavorables», argumentent les magistrats de la Cour des comptes. Depuis son arrivée début mai, le PDG d’EDF Bernard Fontana a déclaré vouloir donner la priorité aux investissements et actifs (nucléaires, renouvelables, etc.) en France alors que le groupe doit répondre à un vaste programme de relance du nucléaire voulu par l’Etat français. Lors d’une audition le 30 avril 2025 devant les députés français, il avait notamment déclaré: «Pour que l'équation tienne, il faudra, selon moi, donner la priorité aux investissements en France et être attentif à la rentabilité et au partage des risques pour les engagements à l’international». «Des cessions pourraient être envisagées, alors qu’EDF s’engage dans un programme historique d’investissements», avait-il encore indiqué. © Agence France-Presse