L’immobilier de bureaux franciliens voit le bout du tunnel

Le marché locatif est presque revenu à son rythme de croisière d’avant 2020.
Fabrice Anselmi

La demande placée de bureaux en Ile-de-France a certes baissé durant les quatre premiers mois de 2021 comparés à 2020, selon le baromètre BNP Paribas Real Estate. Mais la comparaison négative chaque mois plus faible (-20% au lieu de -49% à fin janvier) serait même positive (+7%) depuis janvier sans l’opération hors-norme sur la tour Link à La Défense (130.000 m2) en mars 2020. «On voit un redémarrage de la demande exprimée, qui pourrait même amener de bonnes surprises au deuxième semestre avec de nouvelles créations d’emplois salariés», confirme Guillaume Joly, directeur de la recherche France, évoquant une croissance du PIB à 6% et des prévisions initiales de transactions locatives entre 1,6 et 1,7 million de m2.

Le marché repart sur les petites et moyennes surfaces. Les plus grands projets souffrent à la fois d’une certaine inertie et des nouvelles stratégies immobilières : «Les ‘corporates’ veulent plus de flexibilité sur les bureaux et les propriétaires ont tendance à diviser leurs immeubles pour proposer à la location des lots plus réduits», poursuit Guillaume Joly. C’est notamment le cas à La Défense, un quartier qui limite ainsi le déséquilibre notable entre offre et demande.

«La dynamique reste très bonne aussi dans Paris QCA, ce qui nous confirme, au-delà du rebond technique et au travers des loyers, le mouvement de hiérarchisation à venir entre les actifs ‘prime’ neufs et bien placés, et les autres», conclut le spécialiste.

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