
Le crowdfunding immobilier résiste à la crise sanitaire

Les plateformes de crowdfunding immobilier Fundimmo et Hello Crowdfunding publient ce vendredi les résultats de leur baromètre semestriel sur la croissance du secteur. Premier enseignement : le marché a plus que résisté au confinement. Ainsi, 184 millions d’euros ont été collectés, soit + 43% par rapport au premier semestre 2019 et 229 projets ont été financés, en hausse de 7% par rapport à 2019 à la même période.
Même tendance du côté des remboursements : 76,6 millions d’euros, contre 42 millions l’an passé (+82%). La somme moyenne investie par projet était de 1 640 euros, pour une durée de placement de 21 mois et un gain moyen de 270 euros brut.
Le rendement moyen annuel des projets s’élevait à 9,4 % au premier semestre, en progression 0,2 point par rapport au premier semestre 2019. La tendance pourrait se poursuivre selon Fundimmo, du fait de l’immobilisation des fonds propres des promoteurs, plus longue que prévue. Ils devront donc « trouver des leviers pour dégager de nouveaux fonds propres indispensables au lancement de toute nouvelle opération », avance Jérémie Benmoussa, le président du directoire de la plateforme. Une de leurs solutions pourrait être de proposer des rendements plus élevés pour accélérer leurs prochaines levées de fonds.
Parmi les 229 projets financés au premier semestre, 86 % concernaient le résidentiel (contre « seulement » 79 % des projets au premier semestre 2019). Le baromètre avance plusieurs explications au succès de cette classe d’actifs. « L’augmentation constante des projets marchands de biens sur le marché dont la proportion a quasi doublé par rapport à l’an dernier passant de 24 à 38 % des projets », explique l’étude. L’émergence du co-living est aussi avancée. Cette nouvelle source de diversification « préfigure une évolution intéressante pour le marché ». Les autres classes d’actifs enregistrent pour leur part une légère baisse sur les six premiers mois de l’année.
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Etats-Unis : Donald Trump annonce l'arrestation de l'assassin présumé de Charlie Kirk
Orem - Un homme soupçonné d’avoir assassiné l’influenceur conservateur Charlie Kirk a été arrêté, a assuré vendredi Donald Trump, deux jours après un meurtre qui a choqué des Etats-Unis profondément polarisés. «Je pense, avec un haut degré de certitude, que nous l’avons en détention», a déclaré le président américain lors d’une interview avec la chaîne de télévision Fox News. Donald Trump a ajouté que «quelqu’un de très proche (du tueur) l’a(vait) dénoncé», expliquant que le père du suspect lui-même ainsi qu’un pasteur avaient joué un rôle dans cette arrestation. «Je peux me tromper mais je vous dis ce que j’ai entendu», a-t-il aussi souligné. Charlie Kirk, 31 ans, a été assassiné d’une balle mercredi lors d’un débat public en plein air dans une université située à Orem dans l’Utah (ouest). Son corps a été transporté jeudi dans l’avion du vice-président JD Vance vers Phoenix, dans l’Arizona, le siège de Turning point USA. Cette association qu’il avait cofondée en 2012 à l'âge de 18 ans, est devenu en une décennie le plus important groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis. Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, Charlie Kirk, père de deux enfants avait abandonné ses études très tôt pour se consacrer au militantisme. Fermement ancré à droite et très présent sur les réseaux sociaux, il était devenu un porte-drapeau de la jeunesse trumpiste. «Extrémistes» La police fédérale américaine (FBI), qui a publié plusieurs photos et vidéos du suspect, a évoqué un acte «ciblé» contre l’influenceur et podcasteur trentenaire, désormais qualifié de «martyr» par la droite américaine. Ces photos et vidéos montrent un jeune homme svelte, habillé d’un tee-shirt sombre à manches longues avec un drapeau américain sur le torse, jean et lunettes de soleil, casquette bleue sur le crâne et chaussures de sport aux pieds. Sur une vidéo mise en ligne par le FBI, on voit une personne identifiée comme le suspect courant sur un toit après le tir et sautant avec adresse jusqu’au sol. On le voit ensuite traverser une rue très fréquentée et disparaître dans une zone boisée, où les enquêteurs ont ensuite trouvé un fusil de chasse 30-06 Mauser. Les autorités avaient annoncé une récompense allant jusqu'à 100.000 dollars pour toute information utile et en avaient appelé au public pour retrouver l’auteur du crime. Jeudi soir, plus de 7.000 signalements avaient été reçus par la police. Donald Trump avait dès mercredi mis en cause la responsabilité de la «gauche radicale» avant d’appeler jeudi à la retenue. Mais vendredi devant la caméra de Fow News, le président américain, lui-même visé par deux tentatives d’assassinat lors de la dernière campagne électorale, a lancé une attaque en règle contre les «extrémistes» de gauche et ses cibles de prédilection, dont l’ancien président Joe Biden et le milliardaire George Soros. Les Etats-Unis, un pays où il y a plus d’armes à feu en circulation que d’habitants, ont connu une recrudescence de la violence politique ces dernières années. Cette année déjà, Melissa Hortman, élue démocrate au Parlement du Minnesota, et son époux ont été tués et un autre élu local a été grièvement blessé. Sur le campus d’Orem, des centaines de personnes portant des casquettes rouges MAGA («Make America great Again», le slogan de Donald Trump) et tenant des drapeaux américains s'étaient rassemblées jeudi soir et avaient prié en mémoire de Charlie Kirk, comme ailleurs aux Etats-Unis. «Cela semble toujours insensé que cela soit arrivé», a affirmé à l’AFP Jonathan Silva, 35 ans. «C’est totalement surréaliste». Romain FONSEGRIVES, avec Aurélia END à Washington © Agence France-Presse