
HSBC Assurances acquiert l’immeuble Théo, dans Paris
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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Sébastien Lecornu « sera censuré, dans quelques semaines ou quelques mois », prévient Marine Le Pen
Bordeaux - Le gouvernement de Sébastien Lecornu «sera censuré, probablement dans quelques semaines ou dans quelques mois», a affirmé dimanche Marine Le Pen, qui avant même sa rencontre avec le nouveau Premier ministre a appelé ses partisans à se préparer à de nouvelles élections législatives. Le rendez-vous à Matignon n’est toujours pas calé, mais la patronne du Rassemblement national a déjà condamné son hôte. «Lorsque ce gouvernement sera censuré, probablement dans quelques semaines ou dans quelques mois, vous serez à nouveau appelés aux urnes (et) vous aurez le pouvoir de faire de Jordan (Bardella) votre Premier ministre», a-t-elle lancé devant plus de 6.000 militants réunis au Parc des expositions de Bordeaux. Sans même évoquer la possibilité d’une négociation avec M. Lecornu - qui assume lui-même ne pas chercher un «accord politique avec le RN» - Mme Le Pen a ironisé sur ce Premier ministre qui «va commencer ses consultations, une expression assez adaptée pour un système malade». «Il va aller un coup chez les socialistes et les écologistes, un autre chez Les Républicains (...) Qui peut croire qu’un grand projet bienfaisant et fédérateur puisse naître de ces bricolages politiciens ?», a-t-elle ajouté. Dans un meeting aux airs de pré-campagne électorale, la triple candidate à la présidentielle a exhorté ses partisans à se préparer au «retour aux urnes». «L’alternance nationale viendra, si ce n’est pas aujourd’hui ce sera demain», leur a-t-elle lancé, fixant à nouveau l'échéance: «Dans quelques semaines, vous aurez à travers nous le pouvoir d’engager le grand redressement tant attendu» et, au passage «de faire de Jordan Bardella votre Premier ministre». «La France ne sera jamais mieux servie que par nous-mêmes», a-t-elle insisté, égrainant par avance un programme de gouvernement dont «la première priorité sera naturellement le rétablissement des comptes publics», suivie des thématiques habituelles du RN, notamment le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration. «Tout cela, nous pouvons le faire depuis Matignon», a assuré Mme Le Pen, martelant quatre mots aux airs de slogan de campagne: «Demain, nous le ferons». © Agence France-Presse -
Turquie : avant une audience cruciale pour le CHP, des dizaines de milliers de personnes défilent à Ankara
Ankara - Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dimanche à Ankara, à la veille d’une audience cruciale devant la justice pour le CHP, le principal parti d’opposition au président turc Recep Tayyip Erdogan, dont la direction pourrait être chamboulée en raison d’une accusation de fraudes. L’audience est prévue pour débuter à 10h00 heure locale (07h00 GMT), devant le 42e tribunal civil de première instance de la capitale turque. Selon certains observateurs, l’affaire s’apparente à une tentative des autorités de saper le plus ancien parti politique de Turquie, qui a remporté une énorme victoire contre l’AKP (Parti de la justice et du développement, conservateur) du président Erdogan aux élections locales de 2024 et gagne en popularité dans les sondages. Le CHP (Parti républicain du peuple, social démocrate) rejette les accusations et estime que le gouvernement tente de l’affaiblir en tant que force d’opposition. Sa popularité a augmenté depuis qu’il a organisé les plus grandes manifestations de rue de Turquie en une décennie, déclenchées par l’emprisonnement en mars de son candidat à la présidence de la République, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu. «Fraude électorale» L’audience doit statuer sur la possible annulation des résultats du congrès du CHP en novembre 2023. Pendant ce congrès, les délégués avaient évincé le président de longue date du parti, Kemal Kilicdaroglu, tombé en disgrâce, et élu Özgür Özel. L’acte d’accusation désigne M. Kilicdaroglu comme étant la partie lésée et réclame des peines de prison pouvant aller jusqu'à trois ans pour M. Imamoglu et 10 autres maires et responsables du CHP, accusés de «fraude électorale». Si la justice le décidait, M. Özel pourrait donc se voir démettre de ses fonctions à la tête de cette formation. Le 2 septembre, un tribunal a destitué la direction de la branche d’Istanbul du CHP en raison d’accusations d’achats de votes au cours de son congrès provincial et nommé un administrateur pour prendre le relais. Cette décision, qui a été largement perçue comme pouvant faire jurisprudence, a déclenché de vives protestations et entraîné une chute de 5,5% de la Bourse, faisant craindre que le résultat de lundi ne nuise également à la fragile économie de la Turquie. Si le tribunal d’Ankara déclarait les résultats du congrès du CHP nuls et non avenus, cela pourrait annoncer le retour de son ancien leader Kemal Kilicdaroglu, qui a accumulé une série de défaites électorales ayant plongé le parti dans une crise. Dans une tentative de protéger sa direction, le CHP a convoqué un congrès extraordinaire le 21 septembre. Si le tribunal destituait M. Özel et rétablissait M. Kilicdaroglu, les membres du parti pourraient donc tout simplement réélire Özgür Özel six jours plus tard. «Ce procès est politique» À la veille de l’audience, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées en soutien au CHP dans le centre de la capitale turque. «Ecoute cette place Erdogan», a lancé M. Özel dimanche soir devant les manifestants qui scandaient «Erdogan, démission !». «Aujourd’hui, nous sommes confrontés aux graves conséquences de l’abandon du train de la démocratie par le gouvernement démocratiquement élu en Turquie, qui a choisi de gouverner le pays par l’oppression plutôt que par les urnes. Quiconque représente une menace démocratique pour lui est désormais sa cible», a affirmé M. Özel. «Ce procès est politique, les allégations sont calomnieuses. C’est un coup d'État et nous résisterons», a-t-il martelé. «Il ne s’agit pas du CHP mais de l’existence ou de l’absence de démocratie en Turquie», a déclaré pour sa part Ekrem Imamoglu aux journalistes vendredi, après avoir comparu devant un tribunal pour des accusations sans lien avec cette affaire. Lorsque Özgür Özel a pris sa direction en novembre 2023, le CHP était en crise mais, en mars 2024, il a conduit le parti à une éclatante victoire aux élections locales. Depuis l’arrestation du maire d’Istanbul en mars dernier, M. Özel a su galvaniser les foules, s’attirant les foudres du pouvoir en organisant chaque semaine des rassemblements, jusque dans des villes longtemps considérées comme des bastions du président Erdogan. Burcin GERCEK © Agence France-Presse -
La Roumanie convoque l'ambassadeur russe pour protester contre l'intrusion d'un drone
Bucarest - La Roumanie a convoqué dimanche l’ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol «inacceptable» d’un drone russe la veille dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion spectaculaire d’aéronefs similaires dans le ciel polonais. Bucarest a fait part au chef de la représentation diplomatique russe, Vladimir Lipaïev, de «sa vive protestation» face à «cet acte inacceptable et irresponsable», a écrit dans un communiqué le ministère roumain des Affaires étrangères. Il a «instamment demandé à la partie russe de prendre toutes les mesures nécessaires» en vue d'éviter qu’une telle «violation de la souveraineté de la Roumanie» ne se reproduise. Dans la nuit de mardi à mercredi, 19 aéronefs sans pilote russes ont fait une incursion dans le ciel polonais, la première du genre depuis le début de l’invasion par la Russie du territoire ukrainien en février 2022. Depuis, la Pologne est en état d’alerte, tout comme les Etats de l’Alliance atlantique entretenant une présence militaire sur son sol. «De tels incidents récurrents contribuent à l’escalade et à l’amplification des menaces sur la sécurité régionale», a dit le ministère à l’ambassadeur. Le même communiqué souligne que la Roumanie, membre de l’Otan et de l’Union européenne, «reste en contact permanent avec ses alliés». Le ministère roumain de la Défense avait auparavant qualifié l’incident de «nouveau défi pour la sécurité et la stabilité régionales dans la région de la mer Noire». La Roumanie avait signalé samedi soir qu’un drone «Geran» avait pénétré dans son espace aérien au cours d’une attaque russe contre des infrastructures de l’Ukraine voisine. Aide d’avions allemands Samedi soir, deux avions de combat roumains F-16 ont «détecté un drone dans l’espace aérien national» qui a survolé pendant environ 50 minutes l’est de la Roumanie, à partir du village de Chilia Veche, avant repartir près de la ville de Pardina en direction de l’Ukraine, selon le ministère de la Défense. «Les pilotes ont reçu l’autorisation d’abattre la cible mais, au moment où ils ont eu un contact direct, ils ont évalué les risques collatéraux et ont décidé de ne pas ouvrir le feu». Ils en avaient pourtant la possibilité depuis une loi votée en février par la chambre haute du Parlement roumain qui permet d’abattre les drones violant les frontières roumaines. Les F16 ont reçu l’aide de «deux avions Eurofighter Typhoon» allemands qui ont alors effectué une mission de surveillance, a ajouté le ministère. Selon le communiqué, le drone n’a pas survolé de zones peuplées et n’a pas constitué une menace imminente pour la sécurité de la population. Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs fragments de drones se sont écrasés sur le sol roumain. Des «solutions bien moins coûteuses» La ministre roumaine des Affaires étrangères, Toiu Oana, a annoncé qu’elle «soulèverait la question des actions de la Russie à l’Assemblée générale des Nations unies, en demandant instamment le strict respect des sanctions internationales». Cette intrusion d’un drone en Roumanie est «inacceptable», a réagi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, qui s’est elle aussi empressée de fustiger dimanche une «escalade imprudente» qui «menace la sécurité régionale». «Nous sommes prêts à enseigner à tous nos partenaires comment se défendre. Chacun voit bien que les Russes étudient les moyens d’apporter la guerre en Pologne et dans les Etats baltes. L’armée russe teste également la Roumanie», a de son côté commenté dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Bien sûr, l’Otan dispose de missiles Patriot, d’autres systèmes et de puissants avions de chasse mais, en Ukraine, nous avons des solutions bien moins coûteuses, plus massives et plus systématiques contre les drones russes», a-t-il souligné. Son homologue américain Donald Trump a quant à lui affirmé samedi être prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie mais à la condition que les pays de l’Otan arrêtent d’acheter du pétrole russe. L’UE en a interdit depuis 2022 la plupart des importations en provenance de Russie mais l’oléoduc Droujba («amitié» en russe) a été provisoirement exempté afin de laisser le temps aux Etats d’Europe centrale de trouver de nouvelles solutions. La Hongrie et la Slovaquie, toutes deux membres de l’UE, continuent de recevoir du pétrole russe via cet oléoduc, qui a été visé à plusieurs reprises par des frappes ukrainiennes ces dernières semaines. © Agence France-Presse