De passage à Paris et à Londres, Shashank Srivastava, directeur général et chef de la stratégie de développement de la Qatar Financial Center Authority (QFCA), a confirmé lors d’une interview à L’Agefi le souhait de la place qatari d’attirer les institutions financières internationales afin de développer son secteur financier. La QFCA se concentre sur la promotion des activités de gestion d’actifs, de réassurance et de captives d’assurance dans la région. Depuis sa création, le centre financier et d’affaires a déjà délivré plus de 160 licences à des groupes étrangers. Pour convaincre les sociétés, QFCA n’hésite pas à mettre la main à la poche. Deux ou trois accords de co-investissement pourraient être annoncés d’ici à la fin de l’année. Des discussions sont en cours avec plusieurs investisseurs potentiels.
On a visit to Paris and London, Shashank Srivastava, CEO and head of development strategy at the Qatar Financial Center Authority (QFCA), has confirmed in an interview with Agefi that the Qatari centre is hoping to attract international financial institutions to develop its financial sector. The QFCA will concentrate on promoting asset management, reinsurance and captive insurance activities in the region. Since its creation, the financial and business centre has issued more than 160 licenses to foreign groups. To win over firms. QFCA is not hesitating to reach into its pockets. Two or three co-investment agreements may be announced by the end of the year. Talks are underway with several potential investors.
Les sociétés d’assurance ont renforcé leurs placements en titres d’OPCVM et en obligations au cours du premier trimestre 2012. Selon une étude de la Banque de France publiée hier, l’encours de ces sociétés en assurance vie et mixte qui représentait 1.534,1 milliards d’euros fin mars, a enregistré une hausse de 63,6 milliards d’euros. En termes de flux, les acquisitions nettes de titres d’OPCVM non monétaires et d’obligations et autres titres de créance ont été les plus fortes : elles ont progressé respectivement de 9,1 milliards d’euros et 10,9 milliards d’euros. Ce mouvement s’est fait au détriment des actions cotées dont l’encours a baissé de 1,8 milliards avec des sorties de 6,7 milliards. Cela étant, les effets de valorisation ont contribué largement à la progression des encours, a noté la Banque de France. Concernant l’activité d’assurance non-vie dont l’encours global s’est affiché à 187,9 milliards d’euros au terme du premier trimestre, marquant une hausse de 11 milliards, les acquisitions nettes des titres non monétaires ont été modestes (+1,4 milliards) avec des flux sur les titres d’OPCVM non monétaires et des obligations et autres titres de créance représentant dans les deux cas 1,1 milliard. Une fois encore, ce mouvement s’est réalisé tandis que les actions cotées ont enregistré un flux négatif de 0,8 milliard. Enfin, la progression des encours de placements financiers (+6 %) a également été amplifiée par des effets de valorisation positifs.
Les actifs des fonds de pension représentent 0,21 % du PIB en France, 4,51% du PIB en Belgique. Aux Pays-Bas, ce même pourcentage atteint 136% du PIB, et 69% au Royaume-Unis. Face à la baisse du taux de remplacement, qui devrait diminuer de 20% d'ici 2050 selon les projections les plus optimistes, Instit Invest a réuni quatre experts pour discuter des nouveaux enjeux de l'épargne retraite. Jean-Philippe Liard, de la CFDT, Franck Nicolas, de Natixis AM, Patrice Plouvier, de Mercer et Serge Wibaut, de Reacfin, dressent l'état des lieux de la législation française en matière d'épargne retraite supplémentaire.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle de juin 2012 sur la trésorerie des grandes entreprises. La trésorerie d’exploitation continue de se détériorer en juillet. La trésorerie globale en juillet rechute lourdement. Le taux de change euro-dollar serait en juillet proche du pseudo taux de change d'équilibre. Légère décrue des marges des crédits bancaires. La recherche de financements est légèrement plus difficile. Les délais de paiement des clients sont proches des niveaux records de la fin 2008. Les résultats détaillés figurent dans le document ci-joint.
L'assurance française a résisté et résiste encore remarquablement dans un environnement exceptionnellement difficile. Hausse des déficits publics et extérieurs, ralentissement de la croissance, baisse de 17 % en moyenne des valeurs du CAC 40, incertitude sur l'avenir de la zone euro : l'environnement économique et financier est tout simplement inédit.
Jean-Pierre Jouyet, qui doit bientôt quitter l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour rejoindre la Caisse des Dépôts, dresse dans une interview aux Echos le bilan de presque quatre ans à la tête du régulateur et insiste sur les priorités qui attendent l’institution. Il cite notamment l’organisation des marchés qui doit être remise à plat à l’occasion de la révision de la directive sur les marchés d’instruments financiers (MIF). «On est allé trop loin dans la libéralisation des marchés avec l’ouverture à la concurrence des différents lieux de passation des ordres, parfois au détriment de la sécurité des émetteurs et des investisseurs. Il faut aussi asseoir le pouvoir de l’autorité européenne des marchés financiers», insiste Jean-Pierre Jouyet, regrettant que le fonctionnement de l’Esma soit trop lent. Il suggère à son successeur, Gérard Rameix, d'être plus offensif sur l’encadrement des métiers du conseil afin d'éviter l’apparition de « petits Madoff ». Il se dit aussi favorable à une autorité unique supervisant la distribution de l’ensemble des produits d'épargne.
Dans un environnement financier qu’ils perçoivent toujours très dépendant de l'évolution de la crise en zone euro, les gérants d’actifs internationaux envisagent à nouveau d’alléger leurs investissements en dette souveraine au cours du second semestre pour se positionner plus largement sur les marchés émergents, la dette corporate et les marchés actions. Réalisée à partir des réponses de 40 gérants internationaux à la tête d’un encours global sous gestion supérieur à 7 000 milliards d’euros, l’enquête semestrielle de bfinance sur l’allocation d’actifs souligne plus précisément un désintérêt croissant pour la dette souveraine des pays développés et un attrait grandissant pour la dette des pays émergents. Les intentions d’investissement des gérants au second semestre apparaissent également très favorables aux obligations d’entreprises, en particulier les titres de la catégorie non-investissement. Les gérants plébiscitent dans une moindre mesure les marchés actions internationaux, ceux-ci restant exposés à l'évolution de la crise en zone euro et au ralentissement économique mondial. Lire la suite : cliquez ici
Une augmentation de la Contribution sociale généralisée dans le cadre d’un rééquilibrage de la fiscalité est à l'étude parmi d’autres pistes, a déclaré François Hollande. A l’occasion de son interview télévisée du 14 juillet, le président de la République a souligné qu’il n'écartait «aucune ressource puisqu’il y a un débat».
Madrid assumera l’entière responsabilité des prêts européens contractés pour aider son secteur bancaire et il n’y a aucun risque de pertes pour ses créanciers, a déclaré le ministre espagnol de l’Economie dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung. «Nous prenons la responsabilité du remboursement. Je suis convaincu qu’il n’y aura pas la moindre perte pour les créanciers», a ajouté le ministre.
L’investisseur américain a formulé à la télévision américaine des commentaires inhabituellement pessimistes sur l'économie, notant que l’activité aux Etats-Unis avait ralenti au cours des six dernières semaines. Dans une interview sur la chaîne CNBC, il a également relevé que l’Europe avait connu un ralentissement assez marqué ces dernières semaines en raison d’une baisse des dépenses.
Selon nos informations, Philippe Couvrecelle, président du directoire d’ Edmond de Rothschild Asset Management (EdRAM) a quitté la société confirmant ainsi l’annonce hier matin du site H 24 Finance. La Compagnie Financière Edmond de Rothschild doit, à ce titre, diffuser un communiqué cet après-midi. Le départ de Philippe Couvrecelle intervient alors que des rumeurs depuis plusieurs mois laissent entendre qu’EdRAM et EdRIM, les deux sociétés de gestion de l'établissement se rapprocheraient. Cela étant, toujours selon nos sources, le départ du responsable d’Edram ne signifierait pas une main mise d’Edrim dans la fusion qui, selon toute vraisemblance, interviendrait à la rentrée. Philippe Couvrecelle doit d’ailleurs être remplacé dans le même temps, mais son successeur, qui pourrait venir de l’extérieur, n’aurait pas encore été trouvé.
Le gestionnaire d’actifs de Talanx, AmpegaGerling a modifié le 2 juillet la dénomination de son fonds obligataire Kapitalfonds Prozins en Gerling Unternehmensanleihenfonds, rapporte Fondsprofessionell.Ce changement intervient dans le cadre d’une réorganisation de la gamme de fonds obligataires, mais le fonds continue d’investir en obligations d’entreprises à taux fixe ou variable, principalement de sociétés européennes. Le changement de nom, en allemand, est surtout destiné à améliorer la lisibilité, puisque «Unternehmensanleihenfonds» signifie littéralement fonds d’obligations d’entreprises.
Bertrand Hau, directeur financier d’Ageas France dans un article paru dans Option Finance numéro 1181 : En France, la direction financière est divisée en trois départements : la comptabilité, le contrôle de gestion et la gestion financière. Ce dernier, composé de cinq professionnels, a pour principale mission de gérer les fonds en euro. La gestion du fonds en euro, qui représente 2,4 milliards d’euros est assurée en interne. Mais pour la partie obligataire, nous faisons appel à BNP Paribas Investment Partners dans le cadre d’un mandat de gestion. La société de gestion intervient surtout en qualité de conseil car nous validons systématiquement les décisions d’investissement. Nous lui communiquons en effet notre politique d’investissement, mais les gérants externes doivent obligatoirement avoir notre accord pour acheter ou vendre un titre obligataire. Il est prévu de réexaminer cette situation plus tard, ce qui pourrait déboucher sur le lancement d’un appel d’offres pour choisir de nouveaux gérants externes. Aujourd’hui le partenariat avec BNP Paribas Investment Partners en France représente un encours d’environ 2 milliards d’euros constitué essentiellement de titres détenus en direct et d’obligations convertibles.
L’investisseur américain, surnommé le «sage d’Omaha» a formulé jeudi à la télévision américaine des commentaires inhabituellement pessimistes sur l'économie, notant que l’activité aux Etats-Unis avait ralenti au cours des six dernières semaines. Dans une interview en direct sur la chaîne CNBC, il a également relevé que l’Europe avait connu un ralentissement assez marqué ces dernières semaines en raison d’une baisse des dépenses.
In an interview with the Börsen-Zeitung, Wolfgang Matis, CEO of DWS, has stated that to provide the solutions expected, required and used by clients, the asset management affiliate of Deutsche Bank will be liquidating some funds and launching others, but it has not supplied any concrete information about it.The manager admits that DWS in recent years has undergone significant net outflows. That is the reason that it will be putting the emphasis on retirement planning, an activity which generates consistent flows and which already represents a significant unit, with over EUR10bn in assets and four million clients.
La Fédération française des sociétés d’assurance mutuelle et les pouvoirs publics travaillent actuellement à la création de certificats mutualistes. Ce projet s’inscrit dans la perspective des prochaines normes prudentielles de Solvabilité II. Les groupes mutualistes d’assurance le répètent souvent. Ils ne peuvent alimenter leurs fonds propres qu’en dégageant du résultat. Ces sociétés « de personnes » n’ont pas de capital social divisé en actions. Contrairement aux sociétés anonymes, elles ne peuvent pas faire appel au marché. Certaines sociétés d’assurance mutuelle aimeraient pourtant disposer d’un outil leur permettant de renforcer leurs fonds propres en levant du capital. C’est le cas de grands groupes, comme Groupama, mais aussi d’entreprises plus petites appartenant à la Réunion des organismes d’assurance mutuelle. « Il n’y a pas de raison que nous soyons désavantagés par rapport aux sociétés de capitaux », estime ainsi Marcel Kahn, le directeur général du groupe MACSF. D’autant moins que les futures normes prudentielles de Solvabilité II vont faire peser de nouvelles contraintes de fonds propres sur le secteur. Souvent évoqué ces dernières années, le sujet a pris un tour nouveau depuis quelques mois. Des travaux sont en cours au niveau de la Fédération française des sociétés d’assurance mutuelle (FFSAM), du Trésor et de l’Autorité de contrôle prudentiel en vue d’aboutir à la création de « certificats mutualistes ». Les promoteurs de ce nouvel instrument financier se sont inspirés de ce qui existe déjà pour les banques coopératives (Crédit Agricole, BPCE, etc.), qui peuvent émettre des parts sociales, des « certificats coopératifs d’investissement » (CCI) ou des « certificats coopératifs d’associés » (CCA). Ces certificats mutualistes pourraient être proposés par les sociétés d’assurance mutuelle ou par les caisses régionales d’assurance mutuelle agricole à leurs sociétaires mais aussi à des investisseurs institutionnels. Leur rémunération sera fixée chaque année en assemblée générale en fonction du résultat. Il s’agira de titres perpétuels cessibles sur le nominal et sans clause de remboursement. La fiscalité qui s’appliquera sera calée sur celle des parts sociales. Classés en « core » Tier-1 Les sociétés d’assurance mutuelles posent cependant plusieurs préalables. Il n’est pas question pour elles de changer de nature et de devenir des sociétés ayant un capital social. « Toute la difficulté est de nous doter des mêmes outils que les coopératives sans nous transformer en coopératives », résume Dominique Godet, le directeur général de SHAM. Les souscripteurs de certificats mutualistes n’auront pas de droit de vote en assemblée générale, ni de droit sur l’actif net de l’entreprise en cas de liquidation. Autre demande, qui fait toute la complexité du dossier, les assureurs veulent que ces certificats mutualistes puissent être classés en « core » Tier-1 pour le calcul de la marge de solvabilité, donc qu’ils soient considérés comme des « quasi-fonds propres ». « La balle est maintenant plutôt dans le camp du Trésor », explique un bon connaisseur du dossier. Il devrait être présenté prochainement à Benoît Hamon, le ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire. La création de ces certificats mutualistes nécessitera une loi. « Nous aimerions bien que cela aboutisse au premier trimestre 2013 au plus tard », indique l’une des parties prenantes.
L’approche de Mercer repose sur les convictions suivantes : les critères ESG tendent de plus en plus à être des facteurs déterminants de la performance et du risque d’investissement un nombre croissant de nos clients portent une attention particulière à ces critères encore relativement peu de gérants intègrent systématiquement ces critères dans leur processus d’investissement L'évaluation des gérants en fonction de l’intégration de critères ESG dans leur processus d’investissement a démarré en 2008 et concerne l’ensemble des classes d’actifs. Nous avons actuellement déjà plus de 5000 notations ESG et avons facilité l’accès à cette information, en particulier au travers de notre base de données Mercer Global Investment Database (GIMD). Pour rappel, notre échelle de notation est la suivante : ESG 1 : concerne les stratégies d’investissement pour lesquelles les gérants sont perçus par Mercer comme allant le plus loin dans l’intégration des critères ESG et l’investissement actif. ESG 2 : l’intégration ESG fait partie du processus d’investissement, l’implication du management de la société de gestion est réelle, et un certain nombre de données et de thèmes de recherche sont pris en compte dans le processus d'évaluation des émetteurs. ESG 3 : l’intégration ESG et l’investissement actif ne sont pas absents et certains progrès peuvent être détectés, cela étant la traduction dans l'évaluation des émetteurs et le processus d’investissement reste limitée. ESG 4 : l’intégration ESG et l’investissement actif restent, de notre point de vue, très peu développés. L'évaluation systématique, et la diffusion à nos clients, seront déployés au cours des prochains mois.
L’assemblée générale a validé les comptes 2011 du groupe AGPM. Le résultat progresse de 10,8 % en 2011, avec une amélioration des marges techniques. Il s'élève à 29,825 M€, contre 26,928 M€ à fin 2010. Le chiffre d’affaires du groupe AGPM est en légère baisse (- 3%) par rapport à 2010 (454 M€ en 2011 contre 468 M€ en 2010) en raison d’une collecte d'épargne en recul de 9,4%. Sur les activités de prévoyance et de dommages, le chiffre d’affaires est en hausse de 3,5%. Parallèlement, les marges techniques s’améliorent avec un ratio combiné brut de réassurance sur les activités assurance de 83,4 % et le ratio de solvabilité groupe s'établit à 2,79, le minimum requis. Le nombre d’adhérents et de contrats poursuivent leur progression. L’AGPM comptait, au 31 décembre 2011, 729 375 adhérents (+ 2,9% par rapport à 2010) et 1 668 065 contrats.
En mai dernier, Anne Mazzanti a été nommée Directeur Général Délégué de La France Mutualiste. A la tête de la direction financière depuis 2006, Anne Mazzanti a répondu aux questions d'Instit Invest.