Les exemples récents des fusions de 2011 et de 2012 (avec récemment notamment IT Asset management et PIM Gestion ou Swan Capital et Amilton AM) laissent à penser que nous pourrions assister à une tendance de fond en vue d'une rationnalisation tant des actifs, des coûts, des équipes que d'une complémentarité des produits.
Le gouvernement français envisage une «réforme structurelle» des tarifs de l'énergie, a annoncé Delphine Batho, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. Le Conseil d’Etat a annoncé mardi l’annulation d’un arrêté qui gelait les tarifs réglementés de vente de gaz naturel de GDF Suez du 1er octobre au 31 décembre 2011, imposant en outre au nouveau gouvernement d’appliquer une hausse rétroactive de la facture payée par les ménages français sur cette période. Cette hausse pourrait atteindre 10%. Ce camouflet intervient en outre au lendemain de l’annonce du gouvernement de plafonner à 2%, soit l’inflation, la prochaine hausse des tarifs du gaz.
Rothschild & Cie Gestion has announced the arrival of Thibaud de Vitry as senior advisor to Jean-Louis Laurens, managing partner and chairman of the board at the asset management firm. In the Investment Solutions unit, created through the merger of the traditional alternative multi-management activities of Rothschild & Cie Gestion and HDF Finance, de Vitry will be in charge of developing a product range, and innovative open architecture solutions and services which traverse the borders between aset classes, a statement says.In an interview with Newsmanagers, de Vitry says that the mere release for sale of products cannot solve the various issues invetors are facing In addition to selection of managers for multi-management, these include a need for each investor’s expectations to be taken into account, and to offer them competitive custom solutions, adapted to a wealth management and regulatory environment which is increasingly demanding. Within this environment, te objective is to form mid- to long-term partnerships with each client, the head says.Before joining Rothschild & Cie Gestion, de Vitry had served since 2007 as Global Director of Investment Solutions at AXA Investment Managers, and in this role, was responsible for financial engineering, structured management, asset/liability management, insurance management of equities and bonds, diversified management, and traditional and alternative multi-management at the asset management firm. The new recruit at Rothschild & Cie Gestion left Axa IM in January 2012, and then served in several consultant roles.
D’un sondage commun de KPMG et de l’association internationale AIMA des gestionnaires alternatifs, il ressort que, pour les 150 professionnels interrogés, le fait de loin le plus marquant depuis le début de la crise financière réside dans l’importance croissante des investisseurs institutionnels. L'époque où les hedge funds s’adressaient exclusivement aux particuliers haut de gamme ou aux family offices est depuis longtemps révolue. Ces deux catégories ne représentent plus aujourd’hui respectivement que 24 % et 19 % des encours totaux, alors que les fonds de pension et les fonds de hedge funds pèsent 17 % chacun et que les «autres institutionnels» comptent pour 23 % du total. Au total, donc, ces trois catégories sont à l’origine de 57 % des encours des fonds alternatifs. Avec le durcissement de la réglementation, ce phénomène d’institutionnalisation a certainement contribué à la fois à une focalisation croissante sur la due diligence; il a aussi incité les gestionnaires à faire des efforts de transparence. Pour lire l'étude : cliquez ici
Depuis près de deux ans, l’endettement excessif de pays membres de la zone euro suscite l’inquiétude des marchés financiers, et rend plausible l’hypothèse d’une faillite de l’un des États membres. La stratégie continentale à adopter face à cette crise de la dette souveraine est au c??ur des débats sur les déséquilibres de l'épargne mondiale. Euroscepticisme ou europhilie ? Le niveau moyen d’endettement des pays développés rapporté à leur PIB s'élève à environ 100%. Il résulte principalement d’un manque d’attractivité de la zone euro auprès des investisseurs internationaux, qui incite les États à s’endetter pour financer leur consommation malgré la baisse du niveau de production intérieur. David Thesmar, membre du Cercle des économistes, met en exergue ce qui constitue selon lui les deux voies possibles pour les gouvernements face à cette situation critique : l’euroscepticisme ou l’europhilie. La première voie, typiquement anglo-saxonne, mise sur une renégociation et une restructuration de la dette, considérée comme impossible à résorber. La seconde vise au renforcement des institutions et à la mutualisation des dettes européennes pour mieux les contrôler. Le fantasme de la restructuration. La plupart des participants se sont fermement opposés à l’hypothèse d’une restructuration des dettes européennes. Jean Beunardeau, PDG de la branche française d’HSBC, évoque la perte de confiance et le climat d’incertitude engendré sur les marchés par toute annonce de restructuration. La directrice de la branche chinoise de la banque Lazard appuie ce point de vue en évoquant la décision de nombreux investisseur chinois de se tourner davantage vers les actifs privatisés. Selon Yan Lan, la Chine détient actuellement un tiers de ses actifs sous formes de dettes à l'étranger, mais la crise grecque aurait engendré un déficit de confiance irrémédiable dans l’esprit des investisseurs chinois. Une restructuration des dettes européennes ne ferait qu’aggraver et généraliser ce sentiment vis-à-vis de la zone euro. Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de France, souligne également que les pays européens devaient « apprendre à faire du redressement budgétaire ». De plus, l’hypothèse de voir les banques centrales financer les déficits relèverait selon-lui du « fantasme d’analystes de marché ». Un grand besoin d’union. Comparant le sauvetage de la Grèce à un sacrifice Aztèque, Michel Cicurel fait preuve d’un grand réalisme quant à la possibilité de résorber la dette. Sa prospective laisse plutôt supposer une baisse douce, lente et limitée du niveau d’endettement, qui ne se ferait qu’au prix d’une solidarité des budgets et des contribuables européens. Son message, teinté d’optimisme quant au futur de l'économie mondiale, semble aspirer à une Europe unie par des liens très forts, tant au niveau des individus que des États. Le président de la Compagnie Financière Saint-Honoré a ainsi exclu l’idée d’une sortie de la Grèce (ou de tout autre membre) de la zone euro, évoquant par ailleurs une « suspicion généralisée » si une telle situation se concrétisait. Markus K. Brunnermeier renforce l’assise économique de cette opinion. Professeur d'Économie Internationale à l’Université de Princeton, il appelle les états à surmonter la réticence des peuples européens quant au transfert de souveraineté vers les institutions communautaires. Il faudrait renforcer au plus vite l’unité budgétaire de la zone euro, notamment afin de mettre en place un système d’Eurobonds censé faciliter la gestion des dettes et restaurer la crédibilité économique de la zone euro. Solidarité, résignation et sacrifices. Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des Dépôts et des Consignations considère la baisse progressive des taux de croissance comme un simple « retour à la normal » après la période d’essor consécutive à la révolution industrielle. À l’avenir, les peuples et les États occidentaux devraient se résoudre à des taux de croissance dépassant rarement le point de PIB. José Cordoba, secrétaire général de la présidence du Mexique de 1988 à 1994, résume en une phrase le sentiment dominant l’ensemble de ces témoignages : « Que faire pour que le soleil se lève de nouveau à l’Ouest ? En toute franchise, de grands sacrifices. »
Comment réguler les marchés financiers ? Alors que tous les acteurs semblent affectés par un court-termisme préjudiciable à un réel équilibre, le Cercle des économistes s’interroge sur l’attitude que doivent adopter régulateurs et financiers face au défi posé par la crise. Quel pouvoir détiennent vraiment les politiques ? Et comment relancer la croissance tout en contrôlant la vitesse des transactions ? Des discours marqués par la crise. Alors que le britannique Mark Hoban, Financial Secretary to the Treasury, appelle à une régulation qui éviterait le développement de banques too big too fail, Carol Sirou, présidente de Standards & Poors en France, revient sur le rôle des agences de notation. Au moment où ces dernières essuient de sévères critiques, Carol Sirou appelle à une réévaluation de l’importance de la notation : « les notations, qui ont pris cette importance systémique, doivent être retirés des réglementations (...) il ne faut pas que cet outil prenne autant d’importance ». Comment concilier régulation et croissance ? Le besoin de régulation étant posé, les points de vue commencent à diverger. Mark Hoban, après avoir critiqué le comportement « inacceptable » de certaines banques et appelé à la mise en place de standards internationaux, insiste sur le respect de la liberté des marchés, précisant que le Royaume-Uni les défendrait. Eric le Boulch, souligne que « si la France a été protégée par une bonne régulation et une supervision forte, sa faiblesse réside dans le de développement des activités ». La question de la régulation se trouve, de fait, étroitement liée au problème de la croissance. Pendant qu’Alberto Giovannini, d’Unifortune, martèle que « les banques centrales ont été créées pour empêcher les pannes des marchés financiers, pas pour lutter contre l’inflation ! », Pascal Blanqué, directeur général délégué d’Amundi, souligne le poids qui pèse aujourd’hui sur les investisseurs. Qui peut rassurer les investisseurs ? Eric le Boulch, avance la question de l'épargne à long terme, principale faiblesse de l’Europe continentale face aux Etats-Unis, au Japon et au Royaume-Uni. « Pas d'épargne longue sans investisseurs de long terme », rappelle cependant Pascal Blanqué, qui dénonce une « tétanisation des esprits liée à la crise ». Tous s’accordent sur la nécessité de rassurer des investisseurs devenus trop frileux, mais qui des banques ou des marchés est le plus à même de le faire ? Face à l’emballement des marchés, le désarroi du régulateur n’incite pas à l’investissement, insiste Dominique Cerutti, de NYSE Euronext. La meilleure solution serait, selon lui, de rendre les marchés, et particulièrement le marché des capitaux, moins opaques. Pour Claudio Borio, de la Banque des Règlements Internationaux, il faut avant tout restaurer la confiance dans le secteur bancaire. L’homme insiste ainsi à nouveau sur le rôle clé de mesures internationales, citant notamment Bâle 3 à plusieurs reprises. Des outils trop ou pas assez performants ? Romas Viesulas, CA Chevreux, vient apporter une nouvelle donnée : si le système est aussi instable, c’est que les échanges sont plus rapides. Les progrès technologiques font aujourd’hui que les traders travaillent de plus en plus vite. Un mauvais algorithme provoque en quelques secondes des conséquences terribles, qui ne peuvent être repérées et corrigées que beaucoup plus tard. La stabilité des marchés passera donc aussi par de nouveaux moyens technologiques pour répondre à ces défis. Entre complexité des changements proposés et sentiment d’urgence exacerbé, Catherine Lubochinsky choisit de conclure en ouvrant le débat : « faire une telle architecture des marchés financiers, est-ce vraiment un modèle pour les pays émergents ? »
Selon les indicateurs du marché de l’immobilier d’entreprise en Ile-de-France pour le deuxième trimestre 2012 publiés par Immostat-IPD, le montant global provisoire des investissements pour ce trimestre s'établit à 3,4 milliards d’euros (bureaux, commerces, locaux d’activité, entrepôts ; montants acte en main, transactions de plus de 4 millions d’euros). Soit une hausse de 58 % comparé au volume de 2,1 milliards d’euros pour le deuxième trimestre 2011. Pour le premier semestre 2012, le montant provisoire global des investissements en Ile de France est estimé à 4,8 milliards d’euros à comparer avec 3,5 milliards pour le premier semestre 2011 (+ 37 %). Par ailleurs, le volume provisoire des transactions en entrepôts de plus de 5 000 m² en Ile de France et dans le Sud de l’Oise pour le premier semestre 2012 s'élève à 308.800 m², à comparer avec 304 200 m² pour le premier semestre 2011. Le volume provisoire des transactions en entrepôts de plus de 10 000 m² en province (hors Ile de France) pour le premier semestre 2012 s'élève à 325 200 m², à comparer avec 458 700 m² pour le premier semestre 2011. Le loyer facial moyen provisoire des bureaux de seconde main en Ile de France au deuxième trimestre 2012 est de 322 euros HT HC/m²/an, en hausse par rapport au trimestre précédent, où il était de 319 euros HT HC /m²/an.
Lors du Forum International Paris Europlace, Morningstar a confirmé que tous les investisseurs (particuliers, gérants professionnels ou investisseurs institutionnels) continuaient de se tourner vers les actifs les plus sûrs. Rien que sur le mois de mai 2012, sur l’univers des fonds ouverts européens, les fonds à long terme ont connu des sorties nettes de capitaux d’environ 9 milliards d’euros sur le mois alors que les fonds monétaires collectaient environ 15 milliards d’euros. Depuis le début de l’année, les fonds monétaires ont collecté 38 milliards € en net alors même que les rendements sur cette classe d’actifs sont très faible (L’Eonia a délivré un rendement de +0.15% depuis le début de l’année à fin mai). Les investisseurs sont donc prêts à privilégier la liquidité quitte à ne percevoir aucun rendement, signe que le niveau d’aversion au risque reste très élevé, proche de ce que l’on avait constaté fin 2008 et début 2009. Les gérants de portefeuille eux-mêmes restent prudents. Par exemple, lorsque l’on regarde les allocations d’actifs des fonds de la catégorie Diversifié Equilibre chez Morningstar, on constate que le poids des liquidités n’a jamais été aussi élevé ces dernières années avec en moyenne 21% de cash pour cette catégorie. Des fonds comme Carmignac Patrimoine, représentatif de cette catégorie, ont 20% environ de liquidités en ce moment alors que le niveau était plus proche de 12% en 2010. Les investisseurs institutionnels eux-mêmes restent très frileux comme le montre le dernier panorama AF2i - Morningstar où le poids des actions n’a jamais été aussi faible, passant de 20% en moyenne ces dernières années à 5% à peine. Enfin, du côté des particuliers, cet aversion au risque est également vérifier comme l’illustre les capitaux investis dans l'épargne réglementée (Livrets A etc...) et les dépôts à vue qui atteint des record pour se situés à 850 milliards € à fin mars 2012 selon les statistiques de la Banque de France. Le doublement du plafond du Livret prévu par le gouvernement actuel ne devrait pas inverser cette tendance, au contraire ! En guise de conclusion, en essayant d'être contrariant, étant donné les niveaux historiquement élevé du cash chez tous les investisseurs et le niveau de valorisation extrêmement faible sur les actions, ont peut considérer que le potentiel de rebond technique sur les actions n’a jamais été aussi grand en cas de normalisation des marchés et de diminution de l’aversion au risque !
Les autorités de régulation japonaises ont donné aujourd’hui leur aval au rachat de l’Osaka Securities Exchange (OSE) par le Tokyo Stock Exchange (TSE) pour un prix de 480.000 yens par action. Cette fusion des deux principales Bourses du pays, qui devrait être finalisée d’ici la fin de l’année, intervient après 32 milliards de dollars de fusions avortées sur les places mondiales.
Vontobel would be able to free up CHF600m in owners’ equity for an acquisition, its CEO, Zeno Staub, has said in an interview with Handelszeitung. Staub also states that the bank is making progress in asset management.
SCOR a été élu le 4 juillet 2012 « Reinsurance Company of the Year » lors des prestigieux « London Market Awards » 2012. Organisés chaque année par le magazine Reactions, les « London Market Awards » sont attribués à partir des votes des professionnels de l’assurance et de la réassurance du monde entier présents sur la place de Londres. Ce prix intervient après les relèvements de la notation de SCOR décidés entre mars et juin 2012 par les quatre agences de notation qui suivent le Groupe. SCOR est ainsi désormais noté « A+ » ou équivalent par Standard & Poor’s, Moody’s, Fitch et AM Best. Le Groupe poursuit la mise en oeuvre active de son plan stratégique « Strong Momentum V1.1 », à l’image de l’intégration réussie des activités de Transamerica Re acquises en août 2011 ou encore des bons renouvellements en Non-Vie réalisés par SCOR depuis le début de l’année 2012. Au cours des dernières années, SCOR a eu le plaisir d'être régulièrement distingué par les prix les plus prestigieux de la profession. Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR, déclare : « Ce prix est une reconnaissance supplémentaire des performances de SCOR par les professionnels des secteurs de l’assurance et de la réassurance. Malgré la persistance de la crise économique et financière, et après une année 2011 marquée par des catastrophes exceptionnelles, SCOR démontre sa capacité à créer de la valeur pour ses actionnaires et à renforcer son fonds de commerce en apportant des solutions adaptées et innovantes aux besoins de ses clients, tout en renforçant sa solvabilité. Le relèvement de la notation de SCOR par quatre agences de notation témoignent de la pertinence de notre modèle économique et de la stratégie suivie depuis le début de la crise ».
Novethic publie la 2e édition de son enquête menée auprès des gestionnaires d’actifs immobiliers sur l’intégration des enjeux énergétiques dans leurs stratégies d’investissement. Réalisée en partenariat avec l’ASPIM et avec le soutien de l’ADEME, elle permet de mesurer le degré de prise en compte de l'éco-performance des immeubles dans lesquels ils investissent. Pour lire la suite : cliquez ici
Le groupe APRIL continue le développement de sa gestion d’actifs. Après une année 2011 de transition, Jean-Sébastien Lyonnaz, directeur de la trésorerie, du financement et de la gestion d’actifs d’APRIL, détaille la politique de gestion financière du groupe, axée sur la prudence.
La troisième édition du sondage RiskMonitor d'AllianzGlobal Investors, intitulée « Repenser la sécurité (Rethinking safety) », montre que les investisseurs, pénalisés par une volatilité accrue, de nouveaux risques souverains, des rendements faibles et des pressions réglementaires, sont incités à revoir leur définition de la sécurité et à rechercher des rendements réels.
Le fabricant américain de parfums a déposé officiellement son dossier d’introduction en Bourse, une opération grâce à laquelle il compte lever 700 millions de dollars et qui intervient après l'échec de son offre de rachat sur Avon. Coty a publié pour les neuf mois à fin mars de son exercice fiscal décalé un bénéfice net de 32,9 millions de dollars pour un chiffre d’affaires de 3,5 milliards.