Christian Oyarbide, le directeur général de La France Mutualiste, quitte la mutuelle d'épargne retraite pour cause de divergences stratégiques. Il reste salarié de la mutuelle jusqu’en septembre, le temps de passer le relais à sa remplaçante, Anne Mazzanti, jusqu’ici directrice générale adjointe chargée des opérations financières. Christian Oyarbide va rejoindre le cabinet de conseil Procial comme consultant spécialisé dans la gouvernance et la responsabilité sociale des entreprises (RSE) à destination des mutuelles. Porcial est présidé par Jean Sammut, ancien DG de la MGET.
Le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI) a annoncé jeudi 14 juin être devenu un actionnaire du groupe Tokheim en investissant 50 millions d’euros en fonds propres. Cet investissement qui est destiné à développer la position du groupe qui intervient dans les systèmes et services de distribution de carburant est réalisée aux cotés de l’équipe de direction de Tokheim et de Motion Equity Partners (MEP), précise un communiqué. MEP qui pour sa part réinvestit plus de 30 millions en fonds propres reste l’actionnaire majoritaire du groupe.A compter de la réalisation de cette opération, le FSI disposera d’un représentant au conseil de surveillance de Tokheim.
Les indices, qui sont calculés en utilisant les indices sous-jacents « Russell Developed and Russell Global », reposent sur des techniques d’allocation dynamique c??ur-satellite et de gestion à cycle de vie, et permettent aux investisseurs de respecter une limite de perte maximale chaque année calendaire. La performance actuelle et historique des indices, y compris les rendements et les poids, ainsi qu’une suite complète de documents, sont gratuitement téléchargeable depuis le site internet : www.edhec-risk.com/solvencybenchmarks Face aux couteuses exigences en capital associées aux investissements en actions de le cadre de la formule standard de Solvabilité II, les « EDHEC-Risk Solvency II Benchmarks » peuvent servir à acquérir une exposition substantielle aux marchés actions, et à la prime de risque associée, tout en maintenant un strict et explicite contrôle sur le coût Solvabilité II qui en découle. Faciles à répliquer et simples à implémenter, ces indices sont hautement utiles aux compagnies d’assurance qui souhaitent gérer de manière appropriée leurs expositions réelles aux risques comme stipulé dans le pilier II. Ils permettent également aux assureurs d’optimiser leur coût en capital lié aux investissements en actions, sous le pilier I. Le capital libéré par cette optimisation peut alors être réalloué à la couverture d’autres risques. Le professeur Noël Amenc, Directeur d’EDHEC-Risk Institute, déclare : « Les EDHEC-Risk Institute Solvency II benchmarks permettent aux compagnies d’assurances européennes qui ne disposent pas d’un modèle interne de se prévaloir d’une référence académique qui peut servir de base pour développer un modèle interne partiel. Nous espérons que cette approche originale facilitera le dialogue entre les régulateurs et les auditeurs pour la validation de pratiques de gestion des risques divergeant de la formule standard et qui rendent l’investissement en actions à nouveau accessible. » Pascal Duval, CEO, EMEA, Russell Investments, déclare : « Les implications et préparations nécessaires pour les institutions concernées par Solvabilité II ressemblent à un champ de mines de réglementations et d’analyses financières complexes. Russell a soutenu EDHEC- Risk car nous souhaitons aider les assureurs à adresser leurs problématiques d’exposition à long terme aux marchés actions dans un cadre qui respecte la directive Solvabilité et le besoin de contrôler les risques ». « Ces nouveaux indices Solvabilité II vont aider les assureurs à atteindre leurs objectifs et, combinés avec les expertises appropriées en gestion d’actifs, offrir aux assureurs un cadre à règles définies au sein duquel ils pourront également évaluer les bénéfices économiques et en termes de risque que la diversification et la gestion active peuvent offrir ».
La Société de la Tour Eiffel annonce avoir vendu pour 50 M€ d’actifs depuis début 2012. Des actifs non stratégiques constitués principalement, pour près de 40 M€, de trois cliniques, situées à La Crau, Cogolin et Bourg-en-Bresse. Elles sont cédées à BNP Paribas Reim France pour l’un de ses OPCI spécialisés dans le secteur de la santé, « Health Property Fund 1 ». Dans cette transaction, l’Etude Allez & Associés, Cabinet Fairwayet Easton Corporate Finance étaient les conseils de STE. Par ailleurs, la Société de la Tour Eiffel a cédé à une foncière privée pour 7,1 M€, un immeuble de bureaux situé à Nantes, dans le Parc de la Rivière. Conseils dans cette opération : l’Etude Allez & Associés et BNP Paribas Real Estate. Ces ventes ont été réalisées légèrement au-dessus de la valeur d’expertise du 31 décembre dernier, précise la foncière. « La société a déjà atteint son objectif annuel en terme d’arbitrages à des conditions très satisfaisantes, indique Robert Waterland, directeur général de la STE, qui précise que « d’autres cessions sélectives ou opportunistes d’actifs non stratégiques ne sont pas à exclure ».
La banque Vontobel annonce avoir enregistré jusqu’ici un développement satisfaisant de son Asset Management. «L'évolution des entrées de capitaux dans le secteur Value-Products est rassurante et démontre que l’approche multiproduits est efficace», indique le CFO du groupe, Martin Sieg Castagnola, dans une interview accordée à Finanz und Wirtschaft.Le patron des finances du groupe a par ailleurs confirmé les déclarations faites en assemblée générale le 24 avril dernier concernant un recul du bénéfice au premier semestre par rapport aux six premiers mois de 2011. Il met en avant un environnement de marché difficile, notamment dans les produits structurés. Le chiffre d’affaires de Scoach s’est en outre fortement contracté. La banque relativise ce recul dans la mesure où elle assure davantage la distribution de ses produits par le biais de sa propre plateforme. «Tant en Suisse qu’en Allemagne, nous gagnons des parts de marché», souligne le responsable.
The Paris financial centre is continuing to push for better recognition of its image abroad. The Paris fund Industry brand, launched last year (see interview with Pierre Bollon, director general of the AFG, in Newsmanagers of 31 October 2011), now has a presence on the internet.The website, available in English at the address www.parisfundindustry.com, aims to be a promotional resource for the French asset management industry. Its goal is to answer questions which foreign investors and managers interested in investing in French funds or in launching UCITS or AIF products in France themselves may ask.The sections of the website, still under construction, refer to the individual websites of asset management firms and service providers (depositories, valuators, law firms, consultants, data providers). There will also be a “toolbox” for professionals, allowing them to subscribe to a product or register a product. Parisfundindustry.com will also provide access to academic studies of asset management in France, and will provide answers to professionals seeking employment in France.In addition to this new website, Paris Fund Industry will hold conferences abroad to promote French asset management. Several working groups, led by the AFG in collaboration with members of the AFTI and Paris Europlace, will be held in parallel to offer new directions for the organisation, in areas such as roadshows, publications, mobilising providers and “memoranda of understanding” between the AMF and its foreign counterparts. Paris Fund Industry states that the Paris financial centre has over 600 asset management firms, and that it is the largest centre in Europe in terms of assets under management, and second in terms of fund domiciles.
Vontobel has announced that it has so far posted satisfactory development in asset management. “The growth of capital inflows to the Value-Products sector is reassuring, and shows that the multi-product approach is effective,” the group’s CFO, Martin Sieg Castagnola, says in an interview with Finanz und Wirtschaft. The group’s CFO has also confirmed statements at the AGM held on 24 April that profits are down in first half compared with the first six months of 2011.He points to a difficult market environment, particularly for structured products. Earnings at Scoach also contracted strongly. The bank places the decline in context, pointing out that it now has more distribution of its products via its own platform. “In both Switzerland and Germany, we are gaining market share,” the head says.
Une enquête indépendante et gratuite réalisée auprès d’une centaine de sociétés de gestion proposant une large gamme de produits et de services. Un questionnaire réalisé via internet comprenant une vingtaine de questions: des questions relatives aux anticipations afférentes à différentes classes et typologies d’actifs ainsi qu’aux stratégies d’investissement mises en ??uvre. des questions relatives aux anticipations d’ordre macro-économique. Une synthèse bimestrielle, accessible gratuitement, qui permet de confronter les anticipations des sociétés de gestion sur différentes classes d’actifs plus ou moins risquées avec le niveau de risque qu’elles prennent réellement au sein de leurs portefeuilles de référence. Ce baromètre permet également de voir évoluer l’appétit pour le risque des sociétés de gestion dans le temps.
L’ancien secrétaire général à l’Elysée, Xavier Musca, devrait rejoindre l'équipe dirigeante du Crédit Agricole en tant que directeur général délégué de la banque verte. A ce titre, il prendra « la responsabilité du pôle Banque de Proximité à l’International, du pôle Gestion d’Actifs et du pôle Assurances », a précisé le Crédit Agricole, dans un communiqué paru le 13 juin. Sa nomination sera présentée au conseil d’administration du 17 juillet prochain et deviendra effective à condition que la commission de déontologie de la fonction publique, en charge de contrôler les départs des hauts fonctionnaires dans le privé, donne son accord. L’arrivée de Xavier Musca au Crédit Agricole constitue une vraie surprise alors que cet ancien directeur général du Trésor, qui a joué un rôle important lors de la crise des dettes souveraines, était attendu à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) comme en avait formulé le souhait Nicolas Sarkozy au moment de son départ de l’Elysée. La candidature à la tête de la CDC de ce diplômé de Sciences Po et de l’Ena de 62 ans, qui a effectué une partie de sa carrière à l’Inspection générale des Finances, était devenue plus qu’hypothétique depuis que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait publiquement écarté cette option fin mai. C’est Jean-Pierre Jouyet, l’actuel président de l’Autorité des marchés financiers (AMF), un proche du président de la République, François Hollande, qui est aujourd’hui pressenti pour diriger la Caisse. Xavier Musca aura fort à faire dans ses nouvelles fonctions : Le pôle banque de proximité à l’international comprend notamment la filiale grecque Emporiki, qui a valu au Crédit Agricole de lourdes pertes depuis son acquisition, en 2006, et une chute de son cours de Bourse.
Jusque-là, le ton officiel se voulait plutôt optimiste. Mais dans son rapport semestriel, l’Eiopa (qui réunit les autorités de contrôle des Etats membres) se fait plus alarmiste que par le passé. L’autorité européenne observe que la solvabilité des assureurs européens commence à s'éroder. Si à fin 2011, les 20 plus grands groupes européens affichaient en moyenne des réserves de capitaux à 200% du minimum exigé, leur « capitalisation et leur rentabilité sont confrontés maintenant à une tendance de légère diminution », souligne l’autorité. En moyenne, les ratios de solvabilité s'élevaient à 211%, en 2010. Mais ceux-ci ont notamment souffert, l’an dernier, des dépréciations d’actifs et de la crise des dettes souveraines. Une diminution qui intervient alors même que l’activité ralentit pour un nombre significatif d’assureurs, pointe l’autorité. Fondamentaux solides A ce stade, tout va encore bien, et l’autorité juge le secteur encore solide. Elle observe que parmi les acteurs fragilisés, certains ont déjà procédé à des recapitalisations, et d’autres ont l’intention de le faire courant 2012. L’Eiopa précise que, globalement, dans la majorité des Etats membres, dont la France, une stabilisation est attendue dans les 6 à 12 prochains mois. Malgré tout, l’autorité prévient que dans le cas d’une poursuite de l’environnement de taux bas, d’un prolongement de la crise ou encore de l'échec de certains gouvernements à stabiliser leurs finances, certains assureurs pourraient avoir des difficultés. Or, l’Eiopa anticipe que la crise des dettes souveraines, en particulier, est loin d'être enrayée...
Le groupe CNP Assurances est actuellement sous-capitalisé et pourrait un jour avoir besoin d’une augmentation de capital, a déclaré mardi le président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts (CDC), qui contrôle 40% du capital de l’assureur vie. A l’occasion d’une rencontre avec des journalistes, le député UMP de Savoie Michel Bouvard a rappelé que la CDC, sollicitée à de nombreuses reprises pendant la crise, avait désormais des marges de manoeuvre plus limitées et qu’elle avait besoin de conserver des ressources pour ses filiales. Bras armé financier de l’Etat, la Caisse des dépôts est notamment intervenue dans le sauvetage en 2008 puis le démantèlement en 2011 de la banque franco-belge Dexia et a apporté l’an dernier son soutien financier à l’assureur Groupama. Nous savons que nous allons avoir des besoins en capital pour un certain nombre de nos filiales dans les années qui viennent, à commencer par la CNP, qui est aujourd’hui sous-capitalisée et susceptible d’avoir besoin un jour d’une augmentation de capital, a déclaré Michel Bouvard. C’est la raison pour laquelle il a été décidé (...) que nous transformions les dividendes qui ont vocation à nous être versés en actions, a-t-il ajouté. CNP Assurances, dont les comptes ont été plombés en 2011 par de lourdes dépréciations liées à la crise de la dette dans la zone euro, a décidé de verser un dividende avec option de paiement en actions. Cette proposition sera soumise au vote des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle du 29 juin prochain. C’est aussi à cette occasion que les actionnaires de la CNP seront appelés à se prononcer sur la nomination de Jean-Paul Faugère, l’ancien directeur de cabinet de François Fillon, au poste d’administrateur indépendant. La présidence non exécutive de l’assureur, occupée depuis 1998 par l’ancien ministre de l'Économie Edmond Alphandéry, est traditionnellement dévolue à une personnalité politique. URGENCE POUR LES COLLECTIVITÉS LOCALES Interrogé sur Dexia, Michel Bouvard a aussi indiqué souhaiter que les négociations avec la Commission européenne sur le plan de démantèlement décidé en octobre dernier par la Belgique, la France et le Luxembourg aboutissent rapidement compte tenu des difficultés financières de certaines collectivités locales françaises. Selon lui, faut d’accord rapide, la question d’une nationalisation complète de Dexma (Dexia Municipal Agency), la filiale de refinancement de Dexia Crédit Local, risque de revenir sur le devant de la scène. Cette filiale, qui doit être reprise par l’Etat et la CDC à hauteur de 31,67% chacun, servira à financer les prêts de la nouvelle banque de financement des collectivités locales. Mais le projet est au point mort, suspendu au feu vert de la Commission européenne sur le démantèlement de Dexia, souligne le président de la commission de surveillance de la CDC. Aujourd’hui tout dépend de l’autorisation des autorités de la concurrence de Bruxelles, a dit Michel Bouvard. Il y a une grande urgence pour les collectivités locales. Il a néanmoins fait savoir que la Banque postale avait reçu de l’Autorité de contrôle prudentiel l’autorisation de proposer des prêts aux collectivités locales. La Banque postale doit pouvoir début juillet faire des lignes de trésorerie, a fait savoir le député.
La Mutuelle générale de l'Education nationale (MGEN) détient historiquement une forte poche d'investissement sur l'immobilier qui lui a permis de bien résister à la crise de 2008. En prévision de la révision de son allocation stratégique au second semestre 2012, Fabrice Henry, trésorier général, a répondu aux questions d'Instit Invest sur les grands projets financiers de la mutuelle.
Une consultation menée par Bercy est actuellement en cours et doit en définir ses contours d’ici au 30 juillet. Ce nouvel outil de la politique économique du gouvernement doit être opérationnel dès janvier 2013 et devrait se traduire par une profonde réorganisation des différentes outils de financement public qui gravitent autour de la Caisse des dépôts. Deux filiales de la CDC, CDC Entreprises et le Fonds stratégique d’investissement (FSI), investissent en fonds propres dans les entreprises et se disputent déjà le leadership de cette activité qui devrait être regroupée au sein du nouvel ensemble. Des article de presse évoquant une possible disparition du FSI au profit de CDC Entreprises ont notamment échauffé les esprits. C’est la bataille des anciens contre les modernes, juge un responsable au sein du groupe Caisse des dépôts qui note que la méfiance entre les équipes des deux filiales reste bien vivace depuis la création en 2008 du FSI par Nicolas Sarkozy. La création de ce fonds souverain à la française a été interprétée par certains observateurs comme une pierre jetée dans le jardin de la CDC par Nicolas Sarkozy dont les relations avec l’ancien directeur général de la CDC, Augustin de Romanet, n’ont pas toujours été au beau fixe. Aujourd’hui le Yalta des zones d’influence dans la nébuleuse de la Caisse des dépôts est remis en cause. Parallèlement, des responsables s’interrogent aussi sur la pertinence de garder Qualium, la filiale de capital investissement de la CDC qui est notamment propriétaire de la chaîne de restauration rapide Quick ou du distributeur La Foir’fouille. En effet, Qualium utilisent des LBOs, ces montages financiers qui permettent de racheter des entreprises grâce à des leviers de dette importants. Ces opérations ont été sévèrement critiquées durant la campagne du candidat socialiste. CHAMAILLERIE Les interrogations et les sources de tensions sont légions au sujet de la BPI. Qui de l’Etat ou de la CDC contrôlera la BPI? Quelles filiales seront fusionnées? Bercy voudrait-il prendre le contrôle du FSI à travers l’agence des participations de l’Etat? Quelles places auront les régions dans la gouvernance de la banque? Quels dirigeants bénéficieront de ce chamboulement? Lesquels seront mis sur la touche? Autant de questions pour le moment sans réponses et qui agitent les esprits. Je ne crois pas qu’il faille y voir de la chamaillerie ou de la méchanceté, temporise le président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts, Michel Bouvard. Il est utile que des responsables qui y ont un intérêt prennent la parole, conseille néanmoins le député UMP de Savoie, souhaitant que le débat soit ouvert et transparent. Une source note que toute réorganisation entraîne inévitablement des frictions en matière de gouvernance mais que ce qui est important c’est que le projet du gouvernement suscite l’adhésion de l’institution. Une autre source proche de la direction de la Caisse des dépôts indique que l’institution soutient pleinement la création de la nouvelle banque publique. La création de la BPI sera l’aboutissement d’un processus engagé en 2008 avec le lancement du FSI, le renforcement d’OSEO et FSI régions. C’est un moyen de décupler les moyens d’actions en faveurs des entreprises, a déclaré cette personne. La mise sur pied de la BPI vise notamment à remédier aux difficultés de financement des petites et moyennes entreprises (PME), des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et des acteurs de l'économie sociale et solidaire, en proposant un guichet unique. Elle permettra notamment de mobiliser à leur service l'épargne recueillie par le livret d'épargne industrie (LEI) qui remplacera le livret de développement durable (LDD). Le programme présidentiel de François Hollande prévoyait un doublement du plafond du Livret A et du LDD actuellement limités à 15.300 et 6.000 euros et aujourd’hui rémunérés à 2,25%.
Sylvain Chapuis, 41 ans, est nommé en qualité de directeur général de la Mutuelle nationale des hospitaliers et des professionnels de la santé et du social (MNH). Il succède à Jean-Philippe Gaussens. Sylvain Chapuis est titulaire d’une maîtrise en droit des affaires, d’un DESS analyse financière et fiscalité et il a suivi une formation HEC en management. Il a débuté sa carrière professionnelle en 1995 chez CNP Assurances en tant qu’auditeur. En 1999, il rejoint le groupe Générale de santé, où il exerce l’essentiel de sa carrière. Il est nommé en 2002 directeur financier de Généridis, filiale d’imagerie médicale du groupe, puis directeur général de Sambio, pôle de biologie médicale. En 2008, il fonde et préside Novescia, société de biologie médicale.
Le Gouvernement pourrait rapidement légiféré sur l'épargne salariale. L’objectif serait double : favoriser la consommation avec une incitation à la sortie et une augmentation des prélèvements au nom de la banalisation fiscale et sociale. Ainsi, la participation et l’intéressement pourraient être assujettis aux cotisations patronales maladie, famille et accidents du travail, ainsi qu'à la contribution solidarité autonomie en contrepartie de la suppression du forfait social et leur prise en compte de dans le calcul des allégements de cotisations patronales sur les bas salaires. Au niveau fiscal, les sommes de l’intéressement pourraient être assimilés à des revenus financiers et celles de la participation à des revenus salariaux. Il est également étudié la possibilité de débloquer plus facilement les sommes concernées. Affaire à suivre dans le cadre du collectif budgétaire ou dans le projet de loi de finances pour 2013.
Condamnée par la Cour de justice européenne, la France doit mettre les OPCVM français et étrangers sur un pied d'égalité. Actuellement, les OPCVM étrangers ayant investi dans des actions de sociétés françaises supportent une retenue à la source de 30 % sur les dividendes qu’ils perçoivent. Les OPCVM français, eux, sont exonérés. Bercy envisage une retenue à la source pour tous, une proposition qui ne satisfait pas les professionnels du secteur. L’Association française de la gestion financière est reçue cet après-midi à Bercy pour discuter des différentes options sur la table.
Le private banking va traverser une passe difficile au cours des deux prochaines années en Suisse. Il y aura une consolidation entre petits et moyens établissements, indique Hans-Ulrich Meister, CEO de CS Private Banking, dans une interview au magazine Finanz und Wirtschaft. Pour les banques qui disposent des moyens nécessaires pour des investissements, la Suisse reste cependant un excellent emplacement dans le domaine, a-t-il souligné.La problématique des acquisitions en Suisse ou à l'étranger intéresse également le Credit Suisse et si des opportunités se présentaient, le groupe pourrait décider d’agir. En Suisse toutefois, se pose la question de la position dominante sur le marché et, par ailleurs, ce que l’on recherche n’est souvent pas à vendre, estime Hans-Ulrich Meister. En attendant, l’intégration de Clariden Leu se déroule comme prévu et les effets de synergie d’au moins 110 millions de francs suisse par an seront atteints.
Private banking will be going through a difficult phase in the next two years in Switzerland. There will be consolidation of small and mid-sized firms, says Hans-Ulrich Meister, CEO of CS Private Banking, in an interview with the magazine Finanz und Wirtschaft. For banks which have the necessary funds to make investments, Switzerland remains an excellent place to go to, he says.The prospect of acquisitions in Switzerland or abroad also interests Credit Suisse, and if opportunities present themselves, the group may decide to act. In Switzerland, however, the question of dominant position on the market is coming up, however, and what is being sought is often not for sale, Meister says.Meanwhile, integrating the whole of Clariden Leu is proceeding as planned, and the effects of synergy are expected to total at least CHF110m per year.
Dans une nouvelle publication intitulée The Benefits of Volatility Derivatives in Equity Portfolio Management réalisée avec le soutien d’Eurex Exchange, les chercheurs de l’EDHEC-Risk montrent comment les instruments dérivés de volatilité peuvent être utilisés pour optimiser l’accès à la prime de risque actions dans un environnement de risque de volatilité contrôlé et pour concevoir des portefeuilles actions robustes en cas de baisse des marchés. Les principales conclusions de l'étude sont les suivantes : Une position longue en volatilité montre une corrélation fortement négative avec le portefeuille actions sous-jacent et l’ajout d’une exposition longue en volatilité à un portefeuille actions montre une amélioration substantielle de la performance ajustée au risque du portefeuille. Les avantages d’une exposition longue en volatilité se trouvent être les plus attractifs en période de ralentissement du marché, où elle est la plus nécessaire. Les bénéfices de l’ajout d’une exposition longue à la volatilité sur des portefeuilles actions s’avèrent robustes malgré les coûts de transaction associés aux rolls des contrats dérivés de volatilité. Noël Amenc, Directeur de l’EDHEC-Risk Institute, déclare : « Cette recherche propose une nouvelle approche pour la conception de solutions actions attractives avec une gestion de la volatilité, basée sur un mélange de portefeuilles actions bien diversifiés avec des dérivés de volatilité, plutôt que des approches de réduction de la volatilité de type minimum variance, et montre que le trading sur futures sur indices de volatilité ou sur options permet l’accès à la prime de risque actions tout en permettant une gestion explicite du budget de risque de volatilité. »
Les marchés ont horreur de l'incertitude, les gérants aussi. Or, en ce 5 juin 2012, nous avons la sensation que les seuls indicateurs qui ont progressé sont ceux qui évaluent le niveau de l'inquiétude.
Dans une telle situation on est forcément tenté d'imaginer le pire et ce pire ne se nourrit pas que d'incertitudes : nombre de projets conduits en France ou en Europe risquent de déboucher sur des difficultés accrues pour notre profession.
Le constructeur prévoit d’augmenter sa part de marché en France de 1,5 à 2 points en 2013, année qui devrait être « exceptionnelle », selon son directeur commercial pour l’Hexagone Bernard Cambier dans une interview à latribune.fr. Le groupe mise sur le lancement de nouveaux modèles de la marque Renault et sur le renouvellement de la gamme Dacia.
Richard Wohanka n’est plus responsable de la gestion d’actifs de l’Union Bancaire Privée (UBP), selon les informations de Newsmanagers.La banque genevoise n’a pas souhaité commenter l’information. Mais d’après son site Internet, Richard Wohanka ne fait plus partie du comité exécutif de l’établissement. Il aurait néanmoins conservé un rôle de conseiller pour l’Asie, selon nos informations. Guy de Picciotto, le CEO de la banque, et Eftyschia La Fischer, responsable du Trading & Treasury, auraient repris le pôle asset management d’UBP, si l’on en croit les informations du site Internet.Richard Wohanka avait rejoint la banque genevoise fin 2009 après avoir été CEO de Fortis Investments. Il s’est employé à développer la gestion «long only» au sein de l'établissement qui était à l’origine plus connu pour sa multigestion alternative mais dont l’image avait été ternie après le scandale Madoff. Cette information intervient alors que la banque vient de licencier une trentaine de collaborateurs, selon un article de La Tribune de Genève publié en début de semaine. Par ailleurs, l’UBP étudie actuellement plusieurs options pour accueillir une partie de la clientèle des activités en Suisse de la banque espagnole Banco Santander. L’information, révélée lundi par le journal espagnol en ligne El Confidencial, a été confirmée jeudi à Newsmanagers par l’établissement genevois. Cette acquisition fait partie d’une stratégie visant à «renforcer la position de la banque dans la gestion privée, à l’instar du rachat des activités suisses d’ABN Amro Bank effectué l’an dernier», selon un porte-parole de la banque.