Lors de la première édition du prix Dufrénoy, lancée pour signaler des initiatives remarquables dans le domaine de l’innovation responsable en finance, EGAMO a été récompensée par les membres du jury de l’Observatoire pour sa défense d’une nouvelle forme de gouvernance basée sur les concepts de démocratie et de responsabilité. EGAMO a ainsi intégré dans sa gestion les valeurs mutualistes de proximité, pragmatisme et transparence ce qui implique des engagements forts : une relation client personnalisée et pérenne, une gestion rigoureuse des risques, une compréhension partagée, une politique tarifaire transparente. Avec la création d’EGAMO, la MGEN souhaitait mettre l’accent sur des données autres que les uniques résultats financiers. L’engagement mutualiste d’EGAMO a conduit en 2010 à la signature des Principes de l’ONU pour l’Investissement Responsable (PRI - Principles for Responsible Investment).
The head of Julius Baer, Boris Collardi, claims that a planned acquisition of the private banking activities of Bank of America (BofA) outside the United States by Julius Baer is “culturally” possible. “We have very clear criteria for the acquisition,” Collardi says in an interview with NZZ am Sonntag, when asked about the cultural differenced between North American and Swiss banking activities. Such an operation would thus “be strategically and culturally in line” with the firm’s desires, the banker says. From his point of view, the attraction of private banking at BofA is largely due to its strong presence in Asia and Latin America.
Fondée en 1925 dans la foulée de la création de la Retraite mutualiste du combattant (RMC), la France mutualiste affiche une bonne santé. N’ayant investi ni dans les subprimes, ni dans les emprunts grecs, la mutuelle a vu son chiffre d’affaire croître de 15,7% en 2011, pour atteindre 336,9 M€. Son résultat net s’est, quant à lui, élevé à 31,5 M€, en augmentation de 15%. S’appuyant sur un réseau de proximité de 64 délégations et antennes régionales, la France mutualiste emploie 324 salariés.
Stéphane Brunel a rejoint en mai 2012 l’équipe institutionnelle de Neuflize OBC Investissements dirigée par Robert Vela. L’intéressé a précédemment passé deux ans au sein de Neuflize Private Assets, la société sœur de NOI au sein du groupe ABN Amro.Son arrivée intervient peu de temps après celle d’Olivier Maestracci. Elle correspond à un moment où Neuflize OBC Investissements cherche à se renforcer auprès de la clientèle institutionnelle.
Daniel J. Rice, co-gérant des 4,4 milliards de dollars d’actifs investis dans l’énergie chez BlackRock, va quitter la société à la fin de l’année, rapporte The Wall Street Journal. Ce départ intervient après que le quotidien ait fait état de conflits d’intérêts potentiels entre les investissements privés dans l’énergie de sa famille et les portefeuilles ressources naturelles qu’il gérait pour les clients de la société de gestion. Rice Drilling, une filiale de la société familiale de Daniel Rice, avait créé une joint venture en 2010 avec Alpha Natural Resources, une société de charbon et de gaz naturelle qui est devenue plus tard l’une des plus grosses positions du principal fonds du gérant. Les pertes non réalisées du fonds sur Alpha Natural Resources dépassaient récemment 100 millions de dollars, soit plus de 20 % du déclin de la performance sur l’année dernière.
L’Agence internationale de l'énergie appelle à une « révolution énergétique » afin de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Au moment où les acteurs du développement durable se réunissent à Rio pour discuter du thème « The Future We Want », il est essentiel de trouver des solutions pour débloquer des financements et les orienter vers des actions en faveur du développement durable dans les pays en développement. Le Secrétaire général des Nations unies appelle les Nations unies et tous les États membres à s’engager pour garantir l’accès aux services énergétiques innovants dans le monde entier d’ici 2030 et pour multiplier par deux la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique mondial. Des flux de financement privés conséquents sont absolument nécessaires au vu de la taille des besoins et des contraintes budgétaires qui pèsent en permanence sur les finances publiques. La Conférence Rio+20 et l’initiative « Énergie durable pour tous » lancée par les Nations unies, ont créé une impulsion encourageant de nouveaux acteurs à apporter leur contribution pour atteindre l’objectif ambitieux défini lors des négociations. Dans ce contexte international, la Principauté de Monaco affiche son soutien à WIRE, le World Institute for Renewable Energies. Cette nouvelle initiative internationale réunit des acteurs publics et privés de différents pays autour d’une priorité commune : favoriser l’emploi de capitaux privés, de prêts multilatéraux et de fonds publics vers les investissements nécessaires au développement des énergies renouvelables et présentant des opportunités financières importantes. Le World Institute for Renewable Energies est une plateforme collaborative de financement axée sur le développement durable et les énergies renouvelables en particulier. Elle rassemble plusieurs fonds souverains et investisseurs institutionnels. Parmi ses premiers membres, on compte plusieurs grands noms d’investisseurs. La déclaration de Rio+20 « The Future We Want » encourage le secteur privé à mettre en place des activités de recherche collaborative et à développer des capacités en commun. WIRE vise à devenir un des principaux acteurs dans la poursuite de ces objectifs. À Rio de Janeiro, l’initiative des Nations unies « Énergie durable pour tous » a exprimé son soutien à ce nouvel acteur important oeuvrant pour le développement des énergies propres et a affirmé son appréciation du rôle que jouera WIRE en matière de partage des risques. Chad Holliday, co-président du groupe de haut niveau sur l'énergie durable pour tous a accueilli favorablement l’annonce lors d’une table ronde sur le thème des engagements à l’action. Pour attirer des investisseurs privés, les rendements des projets menés dans les pays en développement dans le domaine des énergies renouvelables doivent compenser les risques engagés. WIRE propose d’aller au-delà de cette impasse. Le modèle collaboratif qu’il propose permet à ses partenaires de partager leur savoir faire et leur expérience, d’identifier les opportunités et enfin, de co-investir, afin de favoriser un degré plus élevé de financement et un niveau de risque inférieur. WIRE est un catalyseur pour les investissements privés dans les domaines négligés par les marchés traditionnels. L’initiative de créer WIRE découle de la volonté de grands investisseurs d’investir dans le domaine des énergies renouvelables tout en respectant les critères professionnels d’investissement et de contribuer à la standardisation et à la formalisation des processus d’analyse des risques. Cette nouvelle dynamique amènera les investisseurs et les prêteurs à s’engager plus volontiers sur le marché des énergies renouvelables et améliorera les possibilités de financement des projets. WIRE, en tant que plateforme pour les fonds souverains et les grands fonds privés, fait intervenir une nouvelle catégorie d’investisseurs dans le secteur des énergies renouvelables. WIRE a été cofondé par la Principauté de Monaco et l’entreprise privée Centuria Capital. Plusieurs fonds souverains, qui entretiennent depuis longtemps des relations privilégiées avec le groupe Centuria Capital et la Principauté de Monaco, ainsi que les autorités françaises et un certain nombre d’acteurs publics et privés, ont exprimé leur soutien à cette initiative. Des investisseurs souverains et institutionnels du Qatar, de Turquie, du Maroc et du Luxembourg ont confirmé leur participation à la première phase et leur volonté d’aider au lancement opérationnel de WIRE en septembre 2012. D’autres fonds souverains provenant d’Asie, d’Amérique, d’Europe et du Moyen-Orient ont été approchés et sont en cours de discussion. Par ailleurs, une institution publique européenne majeure envisage de rejoindre WIRE. De plus, WIRE réunit trois autres sphères afin de créer un réseau efficace permettant de développer un portefeuille de projets : Un comité industriel composé des principaux acteurs du secteur des énergies renouvelables, qui peuvent aussi bien bénéficier des analyses faites par WIRE qu'être des co-investisseurs potentiels. Un comité de partenaires composé d’organisations internationales et de banques de développement multilatérales ou bilatérales, qui aidera à définir la stratégie, à identifier des opportunités et à évaluer la maturité de certains marchés, tout en jouant éventuellement un rôle de co-investisseur dans les pays en développement. Un comité stratégique présidé par des membres reconnus du secteur ou au niveau international. WIRE concentrera essentiellement son action sur les pays du bassin méditerranéen, de l’Afrique subsaharienne ainsi que sur les zones arides ou semi-arides. Les objectifs de WIRE sont : Etre reconnu dès le départ comme une institution de référence dans l’exercice de ses métiers par l’ensemble des acteurs de l’industrie, tirant sa légitimité de son professionnalisme et de ses relations étroites avec les fonds partenaires Procurer à ses actionnaires une rentabilité satisfaisante, permettant à la fois d’autofinancer une croissance prévue importante et de verser un dividende raisonnable (7% environ en dividendes annuels plus la plus-value en cas de revente, soit plus de 12% en global dans la plupart des hypothèses) et, Permettre d'étendre dans un avenir proche les activités de WIRE vers des domaines connexes (crédits carbone, gestion d’actifs, formation, etc..). WIRE apportera une contribution exemplaire et innovante destinée à répondre au déficit de financement dans le domaine des énergies renouvelables. Il encouragera le secteur privé à s’engager davantage dans des projets d'énergies renouvelables et en faveur de l’accès aux énergies propres aussi bien dans les pays en développement que dans le reste du monde. WIRE se concentrera sur les résultats concrets et l’innovation pour contribuer à la transition énergétique à laquelle a appelé le Secrétaire général des Nations unies. L’initiative « Énergie durable pour tous » ainsi que plusieurs autres institutions ont apporté un soutien important à WIRE lors de sa phase de développement. L’initiative « Énergie durable pour tous » poursuivra sa collaboration avec WIRE, en l’aidant à trouver des investisseurs et des partenaires potentiels et à établir des liens forts avec différentes institutions.
La banque a réussi hier à placer 1,25 milliard d’euros de dette senior non sécurisée, un privilège réservé jusqu'à présent aux émetteurs suisses et nordiques depuis l’aggravation de la crise en zone euro mi-mars. Les titres, de maturité 5 ans, ont été émis à un spread de 150 points de base au-dessus des swaps. «Le timing de la transaction est très intelligent car il intervient juste avant la dégradation très probable des grandes banques de marché» par Moody’s, jugent jeudi les analystes de CA Cheuvreux.
Paul O’Donnell, le directeur des opérations (COO) de Bats Chi X Europe, va quitter la plate-forme de négociation cet été. Il retourne à New York rejoindre son ancien employeur, Morgan Stanley. Ce départ intervient à un moment délicat pour Bats, qui a raté au printemps son introduction en Bourse sur sa propre plate-forme.
Lyxor Asset Management et Koris International lancent conjointement un partenariat commercial et marketing en Europe Continentale pour l'élaboration et la distribution de solutions d’investissements basées sur les fonds de la plateforme de comptes gérés de Lyxor. Cet accord s'étendra, dans un premier temps, sur une durée de 2 ans. Le partenariat permettra d’accéder à la technologie de la plateforme de comptes gérés de Lyxor, tout en bénéficiant des techniques quantitatives d’allocations d’actifs développées par Koris International.
Le Groupe Axa poursuit son engagement en matière de Responsabilité d’Entreprise par la signature des Principes pour l’Assurance Responsable (Principles for Sustainable Insurance, PSI), lancés officiellement le 19 juin à Rio de Janeiro, en marge de Rio+20, conférence mondiale sur le développement durable de l’ONU. Fruits d’un travail de plus de 6 ans entre l’Initiative Finance du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE FI) et le secteur de l’assurance, ces principes engagent les signataires à intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance au coeur de leur activité d’assureur et dans leurs relations avec leurs parties prenantes. Vingt-sept assureurs internationaux sont signataires de cette Charte. Il s’agit d’une nouvelle étape dans nos engagements d’entreprise responsable, mais aussi d’un appel à la mobilisation pour les prochaines années. Je suis convaincu que ces principes nous permettront de mieux servir nos clients et la société dans son ensemble déclare Henri de Castries.
L’enseigne du groupe Covéa, qui doit annoncer ses résultats annuels le 21 juin 2012, aurait terminé l’exercice 2011 sur un résultat net de 159 M€, contre 144 M€ en 2010, selon L’Agefi. Dans son édition du 19 juin, le quotidien précise que la progression du bénéfice serait liée à la bonne tenue de l’assurance dommages, dont le ratio combiné s’améliore de plus de trois points. La restructuration de la dette grecque aurait tout de même coûté 364 M€ de dépréciations à MMA.
Paul O’Donnell, le directeur des opérations (COO) de Bats Chi X Europe, va quitter la plate-forme de négociation cet été. Il retourne à New York rejoindre son ancien employeur, Morgan Stanley. Ce départ intervient à un moment délicat pour Bats, qui a raté au printemps son introduction en Bourse sur sa propre plate-forme.
AXA Private Equity et la Caisse des dépôts ont annoncé le 18 juin avoir pris une participation minoritaire au capital de Sibille Industrie, spécialiste français de la prévention des risques électriques, dans le cadre de la sortie d’Edmond de Rothschild Investment Partners. Le montant de cette opération, menée au côté du dirigeant fondateur de Sibille Frédéric Croullet, n’a pas été précisé. AXA Private Equity et CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts qui intervient dans le cadre du programme FSI France Investissement, mettront à profit leur expertise et leurs réseaux, notamment à l’international, pour soutenir la stratégie de développement du groupe, selon un communiqué.Sibille Industrie, qui fabrique et distribue des équipements de sécurité électrique ainsi que des produits d’entretien automobile, ambitionne de dépasser la barre des 150 millions d’euros de chiffre d’affaires en France et à l’international, où la société réalise 40% de son activité. Après avoir réalisé une dizaine d’acquisitions au cours de la dernière décennie, le groupe a la volonté de poursuivre sa politique dynamique de croissance externe en Europe afin de compléter sa gamme de produits et de marques et de devenir le leader mondial du matériel de sécurité électrique et le leader européen des produits d’entretien automobile.Depuis 2004, le groupe a enregistré une progression annuelle de 20% de son chiffre d’affaires, passant de 30 à 78 millions d’euros en 2011. La société emploie aujourd’hui 433 personnes principalement en France et détient trois filiales commerciales en Espagne, en Belgique et en Allemagne.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle de mai 2012 sur la trésorerie des grandes entreprises. La trésorerie d’exploitation a rechuté en mai-juin. La trésorerie globale en juin reste au même niveau que le mois précédent. Les influences du taux de change euro-dollar et du prix du pétrole sur la trésorerie sont en forte amélioration en juin. Pause dans la diminution de la tension sur les marges des crédits bancaires. L’indicateur de recherche de financements marque une pause en mai-juin. Les délais de paiement des clients se tendent encore en juin. Les résultats détaillés figurent dans le document ci-joint.
Economistes, investisseurs, gérants d'actifs et analystes en tous genres cherchent désespérément à comprendre ce qui s'apparente à une réelle bulle spéculative sur les emprunts d'état de certaines zones. Nous recensons en fait cinq raisons majeures à un tel phénomène. Plus une sixième spécifique aux emprunts d'état allemands (le Bund).
L’investissement en actions de sociétés locales est la voie traditionnellement privilégiée par les investisseurs cherchant à tirer parti de la croissance économique des pays émergents. Une alternative consiste à investir dans des actions d’entreprises originaires des pays développés, mais réalisant une partie de leur activité dans les zones en plein développement économique. Cette approche est à l’origine d’une offre spécifique de sociétés de gestion ayant souhaité répondre à l’intérêt de nombreux institutionnels, parmi lesquels le groupe de protection sociale Réunica, qui a décidé d’introduire cette thématique de gestion dans le portefeuille de réserves qu’il gère par délégation pour le compte des régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco. Lire la suite : cliquez ici
Une enquête menée par bfinance auprès d’un panel de sociétés de gestion européennes et mondiales représentant un encours global de 7 560 milliards d’euros révèle une pression à la baisse des commissions de gestion touchant principalement les fonds alternatifs et les gestions actives actions de pays développés. A l’origine de cette tendance, une série de contre-performances suscitant la grogne des investisseurs institutionnels internationaux, qui préfèrent remplacer leurs gestions actives actions américaines, japonaises et britanniques par des gestions indicielles pour limiter leurs frais financiers. La majorité des gérants souligne ainsi que les investisseurs sont plus attentifs au niveau des commissions de gestion et n’acceptent de payer plus que s’ils obtiennent en retour une véritable surperformance (alpha) de la part de leur gérant. Lire la suite : cliquez ici
Que des ajustements au sein de BNP Paribas IP soient nécessaires, en raison d'activités devenues moins porteuses que d'autres, Philippe Marchessaux, le responsable de la société de gestion de BNP Paribas ne le nie pas. Mais, en dépit des rumeurs, il n'est pas question de vendre un métier que le groupe auquel il appartient juge coeur et stratégique. D'ailleurs, l'établissement s'est donné un plan de route ambitieux qui le conduit à cibler désormais la clientèle institutionnelle. Avec, comme Philippe Marchessaux l'a détaillé pour Newsmanagers, des atouts à faire valoir.
Le directeur général du Credit Suisse, Brady Dougan, se défend contre les critiques de la Banque nationale suisse (BNS) concernant la sous-dotation en fonds propres du numéro deux bancaire helvétique. «Si un tremblement de terre venait à frapper les marchés financiers, nous le sentirions aussi», admet Brady Dougan dans une interview parue le 17 juin dans l’hebdomadaire alémanique SonntagsZeitung. «Cependant, nous disposons de suffisamment de fonds propres pour remplir actuellement tous les objectifs."Selon Brady Dougan, l'évaluation de la BNS se fonde sur un scénario très pessimiste en ce qui concerne l'évolution de la crise de la dette dans la zone euro. En outre, elle ne tient pas compte d’un emprunt convertible de plus de 6 milliards de francs qui, certes, ne doit être émis qu’en 2013 mais qui a déjà été entièrement souscrit.
Christian Oyarbide, le directeur général de La France Mutualiste, quitte la mutuelle d'épargne retraite pour cause de divergences stratégiques. Il reste salarié de la mutuelle jusqu’en septembre, le temps de passer le relais à sa remplaçante, Anne Mazzanti, jusqu’ici directrice générale adjointe chargée des opérations financières. Christian Oyarbide va rejoindre le cabinet de conseil Procial comme consultant spécialisé dans la gouvernance et la responsabilité sociale des entreprises (RSE) à destination des mutuelles. Porcial est présidé par Jean Sammut, ancien DG de la MGET.
La finance altruiste regroupe les produits financiers dits de partage. L’investisseur, particulier ou établissement financier, accepte de partager une partie de sa rémunération avec une association ou une fondation. Le premier panorama européen de ces produits a été présenté par Axylia Conseil. L’innovation de cette étude est qu’elle répertorie tous les produits bancaires et financiers : livrets bancaires et comptes d'épargne, fonds communs de placement, contrats d’assurance-vie et cartes bancaires. Apparus en 1974, ces solutions sont aujourd’hui au nombre de 430 en Europe. La France (126), le Royaume-Uni (96) et l’Espagne (56) sont leaders. 8 milliards d’euros sont placés sur les formules d???épargne et les transactions par carte représentent 2 milliards d’euros. Au total, 10 milliards d’euros en Europe pour 85 millions d’euros de dons reversés, selon le panorama présentée mardi 12 juin par la société de conseil Axylia. La troisième édition des [profit for Non Profit] Awards, qui récompense les meilleures initiatives de finance altruiste en Europe parmi 430 solutions identifiées, a eu lieu le soir même. Le Jury indépendant a élu 8 lauréats, répartis dans 3 catégories, parmi les 30 nominés qu’il avait sélectionnés. Awards des Donateurs Européens (avec le soutien de Morningstar) Ce prix récompense les produits reversant les sommes les plus importantes aux associations et fondations en Europe: Le fonds Banco Humanfonden (3,5 millions d’euros reversés) géré par Swedbank Robur (Suède) Le Livret Agir (2,7 millions d’euros) du Crédit Coopératif (France) La Carte Sociétaire (1 million d’euros) du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne (France) Awards Innovation (avec le soutien de la Mutuelle Saint Christophe) Ce prix gratifie les produits offrant un service nouveau dans le mécanisme de partage ou la relation avec le bénéficiaire, association ou fondation: Guilé Funds de la Fondation Guilé (Suisse) GrünCardPlus Mastercard de Triodos Bank NV Deutschland (Allemagne) Echiquier Excelsior de la Financière de l’Echiquier (France) Awards Spéciaux du Jury Cette distinction valorise la transparence dans l’information diffusée et l’engagement de l'établissement financier les comptes d???épargne de Triodos Bank Group (Pays-Bas, Belgique, Espagne) Carte bancaire Världnaturkortet de Swedbank-WWF (Suède)