L’Autorité des marchés financiers a mis en ligne hier, sur son site, le rapport final sur la transposition de la directive AIFM et développement de la gestion innovante en France.Après avoir procédé à un état des lieux de la gestion d’actifs française, le document qui compte une quarantaine de pages rappelle l’enjeu économique des fonds d’investissement avant de décrire les atouts et les opportunités de développement de la gestion de fonds dans l’Hexagone. «La France dispose de nombreux atouts en faveur de la gestion innovante», précise l'étude. Simultanément, sur le plan mondial, alors qu’il avait souffert d’un vif ralentissement durant la crise de 2008, le marché des « hedge funds » a connu une légère reprise en 2011 en repassant au-delà des 2 000 milliards de dollars sous gestion et constatant dans le même temps une augmentation significative du nombre de ses fonds. «La transposition de la directive», insiste le rapport, «intervient donc à un moment de redémarrage de ce pan de la gestion, qui constitue un indicateur efficace en termes de dynamisme de la gestion non traditionnelle. Dans ce cadre, l’un des enjeux de la transposition de la directive AIFM vise à donner à la gestion de fonds d’investissement alternatifs française une chance de se repositionner et d’apporter les réponses nécessaires aux investisseurs français et étrangers, afin de se mettre au même niveau que le reste de l’industrie de la gestion française par rapport à ses concurrents européens». Plus loin, le document rappelle que la directive AIFM pourra également permettre d’attirer les sociétés de gestion de fonds d’investissement alternatifs en France, ce qui relève d’un enjeu économique important pour la Place de Paris qui pourra en profiter pour promouvoir la qualité de son écosystème (qualité de sa réglementation, expertises diverses, fournisseurs de services conformes à la directive), le tout offrant un cadre attractif aux sociétés de gestion de fonds d’investissement alternatifs ainsi qu’à la domiciliation des produits qu’elles gèrent. Le rapport préconise toutefois de moderniser et simplifier la gamme de produits français au sein de trois catégories de fonds, en séparant les fonds destinés aux investisseurs professionnels de ceux destinés au grand public. Et en tenant compte des spécificités de la gestion spécialisée en distinguant des « OPCVM coordonnés » (fonds soumis à la directive OPCVM), des « fonds d’investissement alternatifs (FIA) grand public », et des « fonds d’investissement alternatifs (FIA) professionnels». Par ailleurs, il est question de faire du format « FIA » un label pour les fonds d’investissement alternatifs. Cette clarté en termes de gamme de produits d’investissement permettra ainsi d’instaurer un label reconnu pour les fonds d’investissement alternatifs favorisant le développement de la gestion innovante. Dans ce contexte, le rapport recommande aussi d’explorer l’opportunité de rendre éligibles des FIA immobiliers aux dispositifs d’épargne salariale (PEE-PERCO). Enfin, le Comité de Place propose dans son étude que, pour les conditions de souscription aux fonds réservés à certains types d’investisseurs, le seul critère d’appartenance à une catégorie d’investisseurs (professionnels) soit défini par la notion d’ «investisseurs professionnels » au sens de la Directive MIF (pour les fonds réservés à une clientèle avertie). «Alors que la réglementation française définit cinq seuils, échelonnés de 0 euros à 500.000 euros en fonction du type de fonds», relève l’enquête, «la directive AIFM offre une opportunité de simplifier largement ce cadre avec un seuil à 0 euros pour les produits distribués auprès du grand public et un autre de 100.000 euros pour les produits destinés aux investisseurs professionnels». «Une harmonisation des seuils à 100.000 euros, contre actuellement 250.000 euros pour les fonds contractuels et 125.000 euros pour les fonds ARIA constitue un élément concurrentiel au sein de l’Union européenne sans pour autant abaisser le niveau de protection des épargnants français», ajoute le Comité de Place.
SCOR enregistre un résultat net élevé à 206 millions d’euros, contre 40 millions au premier semestre 2011 en comptes publiés, et un rendement des capitaux propres moyens pondérés de 9,3 %. Hors dépréciations, le résultat net atteint 226 millions d’euros et le rendement des capitaux propres moyens pondérés 10,2 %. Le cash-flow opérationnel s'élève à 239 millions d’euros. Les capitaux propres augmentent à 4 588 millions d’euros au 30 juin 2012 (contre 4 009 millions au 30 juin 2011), après distribution de dividendes à hauteur de 203 millions d’euros au titre de l’année 2011 (1,10 euros par action). L’actif net comptable par action atteint 25,01 euros à la fin du premier semestre 2012 contre 21,97 euros à la fin du premier semestre 2011. Le strict respect des principes clés du Groupe depuis de nombreuses années a joué un rôle essentiel dans la reconnaissance de la validité de la stratégie et du modèle économique de SCOR par l’ensemble des agences de notation, qui ont relevé ces derniers mois la note du Groupe à « A+ » ou équivalent. Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR, déclare : « Au cours du premier semestre 2012, SCOR a continué de renforcer ses positions avec une croissance élevée de 10 % de son chiffre d’affaires et une forte rentabilité technique. Ceci est le résultat de la forte mobilisation de tous les souscripteurs des équipes Vie et Non-Vie. L’ensemble des entités du Groupe ont réalisé de solides performances, conformes aux hypothèses énoncées dans notre plan stratégique Strong Momentum V1.1. Il en résulte un actif net comptable désormais supérieur à EUR 25 par action. Les relèvements de notre notation décidés ces derniers mois par toutes les agences de notation témoignent de l’efficacité de notre modèle économique, qui parvient à relever les défis d’un environnement économique et financier très difficile ».
Afin de mener à son terme le processus de sélection en vue de la nomination du directeur général, le conseil d’administration de CNP Assurances réuni le 26 juillet 2012 a décidé, après avis de son comité des rémunérations et des nominations, de proroger la durée du mandat d’Antoine Lissowski en qualité de directeur général par intérim. Antoine Lissowski exercera cet intérim jusqu'à la décision du conseil d’administration arrêtant la nomination du directeur général, laquelle interviendra au plus tard lors de sa séance du 25 septembre 2012.
L’Autorité des marchés financiers a mis en ligne hier, sur son site, le rapport final sur la transposition de la directive AIFM et développement de la gestion innovante en France. Après avoir procédé à un état des lieux de la gestion d’actifs française, le document qui compte une quarantaine de pages rappelle l’enjeu économique des fonds d’investissement avant de décrire les atouts et les opportunités de développement de la gestion de fonds dans l’Hexagone. La France dispose de nombreux atouts en faveur de la gestion innovante, précise l'étude. Simultanément, sur le plan mondial, alors qu’il avait souffert d’un vif ralentissement durant la crise de 2008, le marché des « hedge funds » a connu une légère reprise en 2011 en repassant au-delà des 2 000 milliards de dollars sous gestion et constatant dans le même temps une augmentation significative du nombre de ses fonds. La transposition de la directive, insiste le rapport, intervient donc à un moment de redémarrage de ce pan de la gestion, qui constitue un indicateur efficace en termes de dynamisme de la gestion non traditionnelle. Dans ce cadre, l’un des enjeux de la transposition de la directive AIFM vise à donner à la gestion de fonds d’investissement alternatifs française une chance de se repositionner et d’apporter les réponses nécessaires aux investisseurs français et étrangers, afin de se mettre au même niveau que le reste de l’industrie de la gestion française par rapport à ses concurrents européens. Plus loin, le document rappelle que la directive AIFM pourra également permettre d’attirer les sociétés de gestion de fonds d’investissement alternatifs en France, ce qui relève d’un enjeu économique important pour la Place de Paris qui pourra en profiter pour promouvoir la qualité de son écosystème (qualité de sa réglementation, expertises diverses, fournisseurs de services conformes à la directive), le tout offrant un cadre attractif aux sociétés de gestion de fonds d’investissement alternatifs ainsi qu'à la domiciliation des produits qu’elles gèrent. Le rapport préconise toutefois de moderniser et simplifier la gamme de produits français au sein de trois catégories de fonds, en séparant les fonds destinés aux investisseurs professionnels de ceux destinés au grand public. Et en tenant compte des spécificités de la gestion spécialisée en distinguant des « OPCVM coordonnés » (fonds soumis à la directive OPCVM), des « fonds d’investissement alternatifs (FIA) grand public », et des « fonds d’investissement alternatifs (FIA) professionnels. Par ailleurs, il est question de faire du format « FIA » un label pour les fonds d’investissement alternatifs. Cette clarté en termes de gamme de produits d’investissement permettra ainsi d’instaurer un label reconnu pour les fonds d’investissement alternatifs favorisant le développement de la gestion innovante. Dans ce contexte, le rapport recommande aussi d’explorer l’opportunité de rendre éligibles des FIA immobiliers aux dispositifs d'épargne salariale (PEE-PERCO). Enfin, le Comité de Place propose dans son étude que, pour les conditions de souscription aux fonds réservés à certains types d’investisseurs, le seul critère d’appartenance à une catégorie d’investisseurs (professionnels) soit défini par la notion d’ «investisseurs professionnels » au sens de la Directive MIF (pour les fonds réservés à une clientèle avertie). Alors que la réglementation française définit cinq seuils, échelonnés de 0 euros à 500.000 euros en fonction du type de fonds, relève l’enquête, la directive AIFM offre une opportunité de simplifier largement ce cadre avec un seuil à 0 euros pour les produits distribués auprès du grand public et un autre de 100.000 euros pour les produits destinés aux investisseurs professionnels. Une harmonisation des seuils à 100.000 euros, contre actuellement 250.000 euros pour les fonds contractuels et 125.000 euros pour les fonds ARIA constitue un élément concurrentiel au sein de l’Union européenne sans pour autant abaisser le niveau de protection des épargnants français, ajoute le Comité de Place.
Une opération qui réunit désormais au sein d’un même groupe de conseil indépendant les plus hautes expertises en gestion du risque OPTIMIND a acquis 100 % du capital des sociétés du groupe WINTER & Associés en date du 26 juillet 2012. « Le rapprochement des expertises de chaque société et leurs diversités offrent au nouveau groupe OPTIMIND, l’opportunité de poursuivre son remarquable développement dans les meilleures conditions possibles et de devenir de facto, une signature de référence dans le domaine de la gestion des risques » déclare Christophe Eberlé, président du groupe OPTIMIND. Leader français de l’actuariat conseil, le nouveau groupe ainsi constitué va permettre aux marques métiers de WINTER & Associés et OPTIMIND de développer sereinement et avec cohérence le leadership des 180 collaborateurs du groupe sur le marché français, et de conquérir à moyen terme, de nouveaux territoires européens en proposant une complétude d’expertise et de méthodologies éprouvées au service de la gestion du risque. « Cette opération ouvre aux équipes du Cabinet des perspectives de développement renouvelées dans un cadre cohérent avec son modèle économique et culturel de spécialiste de l’actuariat » précise Guillaume Leroy, associé en charge de l’activité Institutionnels chez WINTER & Associés. Pour Pierre-Alain Boscher, associé en charge de l’activité Entreprises de WINTER & Associés « Ce rapprochement constitue une belle opportunité pour l’activité de Conseil aux Entreprises. Ce nouvel environnement à la fois stable et dynamique devrait être de nature à pérenniser nos positions et à accélérer notre développement ».
Ag2r-La Mondiale a renouvelé son bail pour une durée de 9 ans, dont 7 ferme, dans l’immeuble Haussmann Saint-Augustin, situé 104-110, boulevard Haussmann, à Paris 8e. L’ensemble de 12 000 m2 appartient à la joint-venture Predica-SFL.
Le groupe PSA a cédé, le 10 juillet dernier, un ensemble de plusieurs sites immobiliers de son réseau de distribution automobile en France pour un montant de 175 M€. Selon nos informations, le portefeuille, comprenant une trentaine de succursales pour un total de 175 000 m2, a été acquis par Foncière LFPI. Ce sale & lease back s’ajoute à la vente de plusieurs biens immobiliers en France, dont le siège social de Peugeot SA à une filiale d’Ivanhoé Cambridge pour un montant de 245,5 M€, le showroom de Citroën sur les Champs-Elysées à Paris et des actifs à Melun. Ces opérations ont dégagé un produit de cession de 272 M€, une plus-value de 253 M€ et un apport de trésorerie cumulé de 349 M€. « Ce dernier montant comprend 77 M€ au titre de la cession du showroom Citroën, repris en location financement par le groupe et qui reste inscrit à l’actif du bilan en contrepartie d’une dette financière, précise le groupe.
Les actifs des fonds de pension représentent 0,21 % du PIB en France, 4,51% du PIB en Belgique. Aux Pays-Bas, ce même pourcentage atteint 136% du PIB, et 69% au Royaume-Unis. Face à la baisse du taux de remplacement, qui devrait diminuer de 20% d'ici 2050 selon les projections les plus optimistes, Instit Invest a réuni quatre experts pour discuter des nouveaux enjeux de l'épargne retraite.
Dans une interview accordée au journal Le Monde daté du 22-23 juillet, Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE) a souligné dans le scandale du Libor, les manquements inqualifiables de certains antagonistes et la mise en évidence d’une gouvernance fautive du processus. «Cette affaire sape la confiance dans l’une des pierres angulaires du système financier mondial», a-t-il déclaré en soulignant qu’il y avait beaucoup à faire pour reconstruire le secteur des services financiers au lendemain de la crise, même si des progrès importants ont été accomplis par les gouvernements, les autorités de contrôle et le secteur lui-même. A la question de savoir si il est souhaitable de placer la BCE au cœur de la supervision des banques, Mario Draghi a indiqué que le fait que la banque centrale joue un rôle dans le contrôle des banques fonctionne bien, au niveau national, notamment en France et en Italie. «Si ce rôle revenait à la BCE, elle travaillerait avec les superviseurs nationaux, dont l’expérience et la capacité sont grandes», a relevé le président de la BCE, «mais il faut séparer politique monétaire et contrôle bancaire, afin que la première ne soit pas contaminée par le second. Il est possible de bâtir une structure indépendante qui dans le même temps se nourrisse des informations fournies par la supervision», a-t-il conclu.
Dans un article paru dans Option Finance numéro 1183, Jean Eyraud, Président de l’AF2i : Cinq nouveaux membres nous ont rejoints cette année : Crédit Agricole Assurances, Prepar-Vie, le fonds de dotation du Louvre, HSBC France et Sham. Au total, l’association rassemble désormais 76 adhérents ainsi qu’une soixantaine de membres partenaires. Ces derniers ont bien augmenté depuis un an avec l’adhésion de sociétés de gestion étrangères et françaises comme Franklin Templeton, Schroders, Baring AM, Petercam, Convictions AM, et Gaspal Gestion, mais aussi celles de prestataires comme MSCI ou Dax Finance. Nous continuerons nos efforts pour accueillir de nouveaux membres et partenaires, mais notre objectif est avant tout d'être représentatifs et d’accueillir ceux qui peuvent apporter leur expertise et participer à nos travaux. En parallèle, nous avançons sur notre plan stratégique pour 2012-2013. Nous avons ainsi créé un comité stratégique pour faciliter et développer nos travaux d'études et de prise de positions, en veillant à ce qu’il soit représentatif de toutes les familles d’institutionnels. Plusieurs publications sont prévues avant la fin de l’année, dont un guide pratique sur la directive Solvabilité 2 afin de clarifier les différents points de cette réglementation très complexe. Au-delà de Solvabilité 2, nous suivons aussi attentivement les développements de Bâle 3, en particulier de la directive CRD 4. Ces sujets fondamentaux vont déterminer à l’avenir le sort de l’assurance, des institutions de prévoyance et de retraite ainsi que du financement de l'économie. Nous restons préoccupés par le traitement et la diffusion de l’information dans le cadre de MIF II. Il faut une information de marché fiable et accessible pour que les investisseurs puissent réaliser leurs investissements puis les valoriser correctement. Or ne serait-ce qu’en Europe, ils sont confrontés à 240 plateformes de trading qui travaillent 24 heures sur 24, sous le contrôle de 28 régulateurs différents ! Chaque ligne au sein d’un portefeuille peut donc facilement être cotée sur 50 plateformes différentes. Selon celle choisie et l’heure de la transaction, les différentes de valorisations peuvent être considérables. Lancé il y a un an, le projet Cassiopée propose une plus grande transparence et facilite la comparaison des prix. Il a pris du retard à cause de problèmes techniques, mais les plateformes déjà lancées pourront à terme répondre à cette demande de plus de transparence des investisseurs. Enfin, nous allons consacrer notre Club de prospective le 17 octobre prochain aux solutions pour le financement de l'économie à moyen terme et capables d'être formatées pour les investisseurs institutionnels. Pour résumer, nous sommes plus que jamais déterminés à faire entendre la voix de toute la famille des investisseurs.
L’Assemblée nationale a adopté le relèvement du taux de la contribution patronale sur les stock-options ou les attributions gratuites de 14 % à 30 % qui devait concerner les options consenties ou attribuées à compter du 1er septembre 2012 s’appliquerait en fait dès le 11 juillet 2012. La hausse du forfait social applicable notamment à la prime de partage des profits, à la participation et aux abondements des employeurs aux plans d'épargne salariale s’appliquera à compter du 1er août 2012.
Le nouveau directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Jean-Pierre Jouyet, a décidé de rouvrir le processus de sélection du prochain dirigeant de CNP Assurances, au vu du «tir de barrage»suscité par l’hypothèse d’une nomination d’Augustin de Romanet, l’ex patron de la CDC, rapporte lundi Le Figaro. Alors que le conseil d’administration de l’assureur, détenu à 40% par la CDC, devait entériner jeudi la nomination de M. de Romanet, le comité des nominations va finalement auditionner les candidats dans les prochaines semaines, «avec un objectif de transparence», ajoute le quotidien. «Un élément essentiel sera d’accepter une rémunération inférieure à 500.000 euros», a déclaré un proche du dossier au journal. M. de Romanet a dirigé la CDC de 2007 jusqu’au 7 mars. Antoine Lissowski, directeur général adjoint de CNP et également candidat au poste de numéro 1, a fait savoir qu’il partirait si M. de Romanet était nommé, affirme Le Figaro, citant «plusieurs sources». L’ancien patron d’Aviva France, Jean-Pierre Menanteau, est également sur les rangs.
L’assemblée générale mixte des actionnaires de la Société, réunie le 29 juin 2012, a approuvé le dividende proposé au titre de l’exercice 2011, soit 0,77 € par action, et a décidé que chaque actionnaire pourrait opter pour le paiement du dividende soit en numéraire soit en actions nouvelles de la Société. L’option pour le paiement du dividende en actions nouvelles, qui pouvait être exercée du 3 juillet 2012 au 17 juillet 2012 inclus, a largement retenu l’intérêt des actionnaires de la Société, notamment ses actionnaires de référence (la Caisse des dépôts et consignations, Sopassure et l’Etat) : 86,2 % des droits à dividende ont été exercés en faveur du paiement en actions. Cette opération se traduit par la création de 49 348 883 actions nouvelles, soit une augmentation du capital de 8,31 %. Leur livraison et admission aux négociations sur le marché NYSE Euronext Paris interviendront à compter du 24 juillet 2012. Ces actions nouvelles, qui portent jouissance au 1er janvier 2012, seront assimilables aux actions ordinaires de la Société déjà admises aux négociations sur le marché NYSE Euronext Paris. Le dividende en numéraire sera également versé à compter du 24 juillet 2012. A l’issue de cette opération, le capital social sera composé de 643 500 175 actions de 1 euro de nominal.
Lors de sa dernière parution en mars 2012, les panelistes du Baromètre IPD tablaient sur une croissance du PIB français de 0,4 % pour 2012 et de 1,0 % en 2013. Si la prévision pour 2012 est restée stable, celle de 2013 a été révisée à la baisse et n’atteint plus que 0,6 %. D’une manière générale, les anticipations des panélistes pour l’année à venir sont en deçà des ambitions affichées du gouvernement d’autre part, qui compte lui sur une croissance de l'économie française comprise entre 1 % et 1,3 % l’année prochaine. Bureaux en Ile-de-France : le fléchissement de l’emploi tertiaire pèsera sur la demande placée au cours des deux années à venir. Les panélistes anticipent un volume commercialisé de 2,1 millions de m2 en moyenne pour 2012 et 2013, soit largement inférieurs à ceux des années passées. Par ailleurs, pour la première fois depuis le lancement du Baromètre IPD en décembre 2009, les investisseurs interrogés anticipent une baisse des loyers prime dans le Quartier Central des Affaires de Paris. Selon nos experts, les meilleurs loyers parisiens atteignaient en début d’année 781€/m2. Ils estiment que, courant 2012, ces mêmes loyers prime connaitraient une correction pour atteindre 761€/m2 fin 2012. Les centres commerciaux en France : la fréquentation décline, le chiffre d’affaires aussi. Sur le marché de l’investissement, les panélistes confirment le repli des engagements à 12 Mds€ en 2012 et 13 Mds€ en 2013. Des prévisions très légèrement inférieures à celles exprimées lors du dernier baromètre, en mars 2012. Le marché de l’investissement continuera d'être animé par les acteurs riches en fonds propres. Ainsi, compagnies d’assurance, sociétés gestionnaires de SCPI et d’OPCI, mais également investisseurs moyen-orientaux devraient être particulièrement actifs en 2012. Les acteurs continuent à marquer leur intérêt pour les actifs core, à revenus sécurisés - bureaux à Paris QCA, commerces de pied d’immeubles et centres commerciaux. Par ailleurs, conclut le baromètre, les investisseurs ont confirmé leur attrait pour la dette immobilière, que ce soit les grandes sociétés d’assurance, qui viennent se substituer aux établissements financiers en proposant des financements immobiliers sur le marché primaire, ou les sociétés de gestion d’actifs, qui montent des fonds dédiés au rachat de dettes immobilières sur le marché secondaire. Reste à savoir si ce mouvement sera durable.
A l’issue de l’Assemblée Générale d’AGMF Prévoyance, organisme combinant de Groupe Pasteur Mutualité, un tiers des 53 Administrateurs de son Conseil d’Administration a été renouvelé le 02 juin 2012. Le nouveau Conseil d’Administration a ensuite élu le 22 juin, pour deux ans, les 12 membres de son Bureau. Celui-ci veille à la régularité de fonctionnement des différentes entités de Groupe Pasteur Mutualité. Autour de son Président, il réunit un Secrétaire général, un Secrétaire général adjoint, un Trésorier général, un Trésorier général adjoint, un premier Vice-président et six Vice-présidents. Les membres du Bureau d’AGMF Prévoyance : Président : Docteur Bruno GAUDEAU Interniste spécialiste en médecine légale et ancien chef de service de médecine interne du centre hospitalier de Chaumont, le Docteur Bruno Gaudeau est Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 1984 et Président depuis 2000. Secrétaire général : Docteur Michel CAZAUGADE (entrant) Praticien hospitalier à Mont de Marsan, le Docteur Michel Cazaugade est Administrateur de la Mutuelle nationale des médecins chirurgiens spécialistes et biologistes des établissements de santé publics et privés (MNHPP) et Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 2000. Secrétaire général adjoint : Roland CREUSEVAU Pharmacien libéral à Marseille, Roland Creusevau est Président de la mutuelle GPM Pharmacien, Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 2004 et Secrétaire général adjoint depuis 2008. Trésorier : Docteur Jean-Pierre CAVE Médecin libéral omnipraticien, le Docteur Jean-Pierre Cave est Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 1996 et Trésorier Général depuis 2004. Trésorier général adjoint : Docteur Frédéric WOLMAN Médecin libéral radiologue à Tours, le Docteur Frédéric Wolman est Président de l’Association mutualiste des Médecins du Département d’Indre-et-Loire, Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 2000 et Trésorier général adjoint depuis 2004. 1er Vice-président : Docteur Gilles BÉTHUNE (entrant) Médecin libéral omnipraticien à Calais, le Docteur Gilles Béthune est Président de l’Association des Médecins du Pas-de-Calais et Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 1990. Vice-présidente : Odile CLAVIER Infirmière libérale retraitée, Odile Clavier est Présidente de l’Association nationale des infirmières et infirmiers de France (ANIIF), Administratrice d’AGMF Prévoyance depuis 1994 et Vice?présidente depuis 2002. Vice-président : Docteur Gilles FRANCOIS Vétérinaire libéral retraité, le Docteur Gilles François est Président de la mutuelle GPM Vétérinaires, Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 2002 et Vice-président depuis 2006. Vice-président : Professeur Olivier GUÉRIN (entrant) Professeur de médecine à la Faculté de médecine de Nice et interniste spécialiste en gériatrie, le Docteur Olivier Guérin est Vice-président de la Société Mutualiste des Alpes-Maritimes et Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 2008. Vice-président : Docteur Bertrand MAS (entrant) Médecin anesthésiste réanimateur à Marseille, le Docteur Bertrand Mas est Président de la mutuelle GPM Provence-Corse-Méditerranée, Administrateur du Syndicat national des praticiens hospitaliers en anesthésie et réanimation (SNAM HP) et Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 2004. Vice-président : Docteur Pierre MEYER Médecin libéral omnipraticien retraité, le Docteur Pierre Meyer est Président de la Société Mutualiste des Médecins de France (SMMF), Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 2004 et Vice?président depuis 2010. Vice-président : Paul TASSEL Cadre de direction salarié, Paul Tassel est Président de l’Association Générale Interprofessionnelle de France, Administrateur d’AGMF Prévoyance depuis 2002 et Vice-président depuis 2004.
Au 2ème trimestre 2012, les investisseurs en capital ont alloué 90,85 millions € dans 18 entreprises du secteur des Cleantech en France. Les investissements sont en très forte évolution ce trimestre : ils ont été multipliés par 2,8 par rapport aux 32,86 millions au 1er trimestre 2012. Ainsi avec 124 millions € investis dans 30 entreprises des Cleantech le 1er semestre 2012 se situe à un niveau comparable aux 6 premiers mois de 2011 où 121 millions € avaient été investis dans 35 Cleantech. Au cours du 2nd trimestre 2012, 7% des investissements (6,5 millions) ont été alloués à 6 nouvelles opérations. Le solde représente des opérations réalisées lors de nouveaux tours de financement : 8 financées par le Capital Risque pour 18 millions €, et 4 par le Capital Transmission pour 66,4 millions €. Avec 4 opérations, le secteur du recyclage concentre 58% des montants investis. Les investissements dans les énergies renouvelables continuent d’afficher une baisse significative par rapport aux trimestres précédents, et totalisent sur ce 2ème trimestre 2012 seulement 7,6 millions €, près de 2 fois moins que le trimestre précédent. Les trois plus importantes opérations publiques ont totalisé 58,3 millions €, soit 64% des capitaux alloués. Il s’agit en premier lieu de la société Sepur, intervenant dans la collecte et la gestion des déchets, qui a levé 40 millions € auprès de Fondations Capital. Vient ensuite Acoem (ex 01dB-Metravib), spécialiste du traitement de l’air, avec 10 millions € levés via Evolme. Et enfin, Delta Recyclage, soutenu par Demeter Partners, Soridec, Amundi Private Equity Funds, CM-CIC Investissement, qui ont apporté collectivement 8,3 millions €. Sophie Paturle, Présidente du Club Cleantech AFIC souligne : « Ce 2ème trimestre 2012 est un très bon cru en termes des montants investis. Il confirme toutefois la tendance observée depuis plusieurs mois : une réduction du nombre d’entreprises accompagnées dans les énergies renouvelables « éco-énergies », et un regain d’intérêt pour les métiers plus matures dans les éco-industries, le recyclage, le traitement de l’air et de l’eau. Le sommet de Rio+20 en juin dernier a permis de remettre l’accent sur la nécessité de faire progresser la cause de l’environnement et du développement durable. Malgré des avancées réelles, les réalisations sont encore insuffisantes. Espérons que la mobilisation annoncée des parties prenantes trouvera une traduction effective dans nos économies.» A l’occasion de son dîner annuel le Club Cleantech AFIC a accueilli Erick Orsenna comme invité d’honneur. Ecrivain et membre de l’Académie française, Erick Orsenna a souligné le rôle de la ville éternelle qui doit tendre vers un modèle de développement durable, tout en facilitant les échanges et rester le témoin de notre identité culturelle. Erik Orsenna a rappelé l’importance de promouvoir un développement dans le temps, porteur de sens, et respectueux de l’humanité, qu’il s’agisse de la préservation de la planète comme des activités financières, et il a salué à ce double titre l’action engagée des membres du Club Cleantech AFIC.
Les matières premières en tant que classe d’actifs à part entière sont encore souvent sous-représentées dans les portefeuilles institutionnels pour atteindre environ 3% en moyenne en Europe selon BoA Merrill Lynch. Cette sous-représentation est encore plus sévère en France alors même que la classe d’actifs présente des caractéristiques intéressantes : corrélation à l’inflation, diversification sur longue période... C’est l’une des raisons pour lesquelles Morningstar a organisé le 4 juillet à Paris une matinée de formation et de débat sur « commodities et institutionnels ». Dans la foulée de cette matinée, un déjeuner a réuni quelques intervenants et professionnels pour échanger sur cette thématique au c??ur de l’actualité. Avec des interrogations sur l'évolution future de l’or et du pétrole, une récente baisse des cours de nombre de matières premières agricoles qui écartent les craintes d’une inflation par les prix alimentaires pourtant tant redoutée il y a quelques mois .... les commodities sont indéniablement sous les feux de l’actualité. Elles ne sont pas pour autant très recherchées par les institutionnels. Jean-François Bay, Directeur Général de Morningstar, d’emblée donne le ton : « Au lieu de parler d’une seule classe d’actifs homogène, on devrait faire la distinction entre différents segments qui ont des comportements très différents : Les matières premières agricoles et le profil cyclique, le pétrole et l'énergie comme composante forte de l’inflation, l’or et les métaux précieux en guise de couverture, les matières premières agricoles pour jouer le mega-trend démographique... » . D’autre part, Jean-François Bay rajoute : « Malgré ces caractéristiques, il existe un « french paradox » : en France, on parle beaucoup des matières premières, pourtant leur montant reste limité dans les portefeuilles. S’agirait-il d’une spécificité bien française ? Et cela pourrait-il être amené à changer ? », se demande-t-il. Lire la suite : cliquez ici
Le 1er semestre 2012 a connu le volume d’investissement le plus élevé depuis 2009 avec 6,3 milliards d’euros investis. Le 2ème trimestre marque un vrai rebond du marché avec 4,2 milliards d’investissement. Les investisseurs internationaux ont commencé à faire leur retour en fin de semestre. L’arrivée massive des liquidités en provenance des fonds souverains et des compagnies d’assurance a permis aux actifs prime de Paris QCA de revenir sur le devant de la scène. Leur apport aura été déterminant ce trimestre avec plus du quart du montant investi. A l’opposé des acquisitions de trophy assets très médiatisées, comme le 52-60 Avenue des Champs-Elysées, les ventes en distress pourraient se multiplier dans les mois avenir liées, notamment, à la dissolution des fonds allemands. Les bureaux ont concentré les ¾ des engagements au 1er semestre 2012 avec près de 4,6 milliards d’euros investis. Si la part des investissements en logistique reste faible, elle devrait augmenter significativement à la faveur de la cession de quelques portefeuilles. En 2012, la performance du marché de l’investissement devrait se situer entre 12 et 14 milliards d’euros. Au second semestre, les actifs prime de Paris QCA situés dans une fourchette entre 10 et 50 millions d’euros devraient connaître un fort engouement de la part des investisseurs alors que les actifs non sécurisés seront toujours délaissés.
Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a indiqué que le nomination de Jean-Pierre Jouyet à la direction générale de la Caisse des dépôts avait été confirmée hier en Conseil des ministres. François Hollande avait estimé lors de son interview du 14 juillet que Jean-Pierre Jouyet était «le meilleur à cet endroit-là». Une nomination précédemment validée par le Parlement en dépit de réserves de la part de la gauche comme de la droite. La Commission de surveillance de la Caisse des dépôts renouvelée s’est réunie mardi pour élire son président, Henri Emmanuelli. 8 de ses 13 commissaires-surveillants, dont le mandat est de trois ans, sont issus directement ou indirectement de la représentation nationale (3 députés, 2 sénateurs et 3 personnalités qualifiées désignées par les présidents de l’Assemblée ou du Sénat). C’est le cas notamment du député de la Mayenne Jean Arthuis.