Dans une interview donnée à L’Agefi, Vincent Guenzi , directeur de la stratégie chez Cholet Dupont, indique que Ben Bernanke a été plus précis qu’attendu en indiquant que la diminution des achats obligataires pourrait intervenir vers la fin de l’année et s’arrêter vers mi-2014 si «les prévisions économiques de la Fed se réalisaient». Les marchés ont rapidement tranché par des réactions très négatives, a noté le responsable qui penche pour une progression plus modérée des taux longs aux Etats-Unis et table ensuite sur un retour au calme sur les marchés. De son côté, la Banque centrale européenne n’est pas dans la même situation que son homologue américaine (Fed). «la BCE s’est montrée plutôt préoccupée par la situation économique alors que l’inflation a même baissé et ne devrait pas durcir sa position pendant plusieurs trimestres», a relevé Vincent Guenzi
Frédéric Bernard, 45 ans, est nommé en qualité de directeur général de la Mutuelle UMC après avoir occupé la fonction, depuis 2010 de directeur général adjoint en charge de la direction financière, de la direction des opérations, des services achats et généraux et de la DSI. Il succède à Michel Cassier, nommé au poste de conseiller auprès du président. Ancien directeur général adjoint d’Intériale Frédéric Bernard est titulaire d’un doctorat ès Sciences, d’un mastère spécialisé de l’Ecole centrale de Marseille, ancien auditeur de l’Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST) et diplômé de l’ESCP et du CESA HEC. Il commence sa carrière comme contrôleur de gestion à la direction centrale du commissariat de l’armée de terre avant d’exercer en tant qu’ingénieur qualité chez SAT. Il rejoint ensuite CNP assurances, où il occupe les fonctions de responsable contrôle qualité puis de contrôleur de gestion avant d'être nommé chez MFP Services, où il fut notamment directeur du contrôle de gestion, de l’audit et des achats et membre du comité de direction. Il poursuit son parcours à la Société mutualiste du personnel de la police nationale (SMPPN) en tant que directeur administratif et financier avant d'être promu directeur général. En 2008, il est nommé au sein d’Interiale en tant que directeur général adjoint, membre du comité exécutif, chargé des finances, du contrôle et du pilotage.
Selon nos informations, Mylène Attias quitte Allianz Global Investors (GI) et rejoint le groupe TOTAL dans l'équipe de Marianne Spelte, Responsable du département de la gestion d’actifs. Sa fonction est basée à Paris, tandis que Philippe Lamy, est appelé à exercer d’autres responsabilités dans le groupe en Belgique. Mylène Attias , quarante-sept ans, est diplômée de l’ISC et titulaire d’un MBA. En 2002, elle rejoint CDC Ixis AM comme chargée d’affaires senior institutionnels et entreprises avant d’occuper la fonction de directeur entreprises chez Allianz GI jusqu’en 2013.
Dans une atmosphère de hausse de la Bourse et de baisse des taux, l’encours des placements des investisseurs institutionnels français ressortait fin 2012 à 2.203 milliards d’euros, soit 10 % de plus que les 2.008 milliards atteints douze mois auparavant, selon les statistiques de l’Observatoire européen de l’Epargne présentés le 19 juin durant les Entretiens de de l’Af2i (Association française des investisseurs institutionnels). Cela est dû à l’effet de marché, puisque le plus gros segment du secteur, l’assurance vie, a été en collecte nette négative durant une bonne partie de l’an dernier. Sur le total, les actifs placés par les sociétés d’assurances se sont accrus également de 10 %, à 1.881 milliards contre 1.704 milliards, dont 1.687 milliards contre 1.522 milliards pour les compagnies d’assurance vie et mixtes. La dixième enquête auprès des adhérents de l’Af2i a par ailleurs logiquement montré qu’en 2012 l’allocation aux obligations est demeurée de loin la plus importante (72 % contre 71 % en 2011), devant les actions avec 12 % contre 11 % en 2011 et 13 % en 2011, ce qui pourrait refléter une certaine anticipation de Solvabilité II de la part des assureurs. Géographiquement, les institutionnels prennent peu de risques et investissent, pour les actions, à environ 75 % en titres de la zone euro. Cela posé, on constate chez les assureurs une certaine désaffection à l’encontre des obligations souveraines et au profit des obligations d’entreprises. Au total, les institutionnels sont investis à 45 % environ en govies et à 48 % en corporates. En matière d’allocation stratégique, les membres du panel sont à 46 % disposés à augmenter à l’avenir leur exposition aux actions, mais peu enclins à investir en matières premières et en devises. On notera enfin que 96 % des institutionnels se disent satisfaits ou très satisfaits de leur gestionnaire d’actifs externe.
Sur la zone euro, l’encours de titres émis par les OPCVM non monétaires a progressé en avril de 104 milliards d’euros par rapport à mars 2013. Selon un communiqué de la Banque Centrale Européenne (BCE), cette augmentation résulte à parts quasiment égales de la hausse de la valeur des titres et de celle des émissions nettes. L’encours de titres émis par les OPCVM non monétaires de la zone euro est ressorti en hausse à 6 991 milliards d’euros en avril 2013, contre 6 888 milliards en mars 2013. Les souscriptions nettes sur ces fonds se sont inscrites à 58 milliards d’euros en avril 2013. Le rythme de progression annuel des émissions de titres d’OPCVM non monétaires de la zone euro, calculé sur la base des souscriptions nettes, s’est établi à 7,2 % en avril 2013. Sur la même période, l’encours des titres émis par les OPCVM monétaires de la zone euro a diminué, revenant à 898 milliards d’euros, après 908 milliards, tandis que les souscriptions nettes de titres d’OPCVM monétaires sont ressorties à zéro. Toujours pour les OPCVM monétaires, le taux de variation annuel est ressorti à 6,3 %. Par ailleurs, la Banque de France a publié le 20 juin, sur son site, l’encours des OPCVM non monétaires et monétaires au mois d’avril. Les actifs sous gestion des OPCVM non monétaires s'élevaient à 905 milliards d’euros, en hausse de 7,3 milliards. La progression des valeurs liquidatives de toutes les catégories de fonds est de 1,1 %. Cette hausse intervient alors que les rachats nets en avril ont atteint 3,5 milliards d’euros - en données cvs. En mars, la décollecte atteignait 3,4 milliards en mars. Pour les OPCVM monétaires, l’encours global est de 324 milliards d’euros : les rachats nets du mois (-6,9 milliards en données cvs) sont surtout le fait des entreprises d’assurance et des investisseurs non résidents (respectivement -5,4 et -2,5 milliards d’euros), indique la Banque de France. En revanche, les sociétés non financières effectuent des souscriptions nettes positives (+1,8 milliard).
La première mutuelle interprofessionnelle de France n’entend pas s’arrêter sur le chemin de la croissance. Harmonie mutuelle a décidé, comme l’Argus de l’assurance l’avait annoncé, de créer une union mutualiste de groupe (UMG) à laquelle devraient adhérer le pôle fonction publique de l’ex Union Harmonie mutuelles, à savoir la SMAR et la MMAN, la mutuelle Mare-Gaillard des DOM, mais également, c’est là la surprise, La France mutualiste. Selon nos informations, une assemblée générale extraordinaire de cette mutuelle spécialisée en épargne et retraite, dont le chiffre d’affaires 2012 devrait avoisiner les 300 M€, doit se prononcer sur cette adhésion en fin de semaine prochaine. Une dernière étape qui appelle à une certaine prudence. Dans le passé, un projet de rapprochement avec la mutuelle Unéo avait finalement capoté. Se diversifier ou mourir Quant à la logique de l’opération, si Harmonie mutuelle refuse de s’exprimer sur ce dossier qui devrait être abordé lors de son assemblée générale du 4 juillet, ses dirigeants n’ont jamais caché leur volonté de se diversifier. « Les mutuelles ne peuvent pas être seulement présentes sur la santé, elles doivent l'être également sur la prévoyance, la dépendance et l'épargne-retraite, c’est une question de pérennité», expliquait, encore récemment, le nouveau président de la mutuelle, Joseph Deniau. Rajeunir son portefeuille La France mutualiste ne souhaite pas apporter de commentaires sur cette information. Mais « il est difficile d’imaginer que son adhésion à l’UMG se limiterait à des enjeux financiers. Il y a forcément derrière un accord commercial sur la distribution par le réseau d’Harmonie des produits de La France mutualiste », estime un bon connaisseur du dossier. La mutuelle qui diffuse notamment la Retraite mutualiste du combattant (RMC), se doit effectivement de rajeunir sa population d’adhérents, dont la moyenne d'âge est de 70 ans. Concurrence avec Mutex Et c’est là un point qui ne manque pas de soulever des questions au sein du monde mutualiste, dans la mesure où Harmonie mutuelle distribue déjà les produits épargne et retraite de l’un de ses principaux concurrents mutualistes, Mutex, dont elle est d’ailleurs le premier actionnaire, avec 34% des parts depuis la fusion d’Harmonie mutualité et de Prévadiès.
Mis en place par des entreprises pilote, le reporting intégré apporte une compréhension intégrée du modèle économique des organisations Une centaine d’entreprises à travers le monde, notamment la Deutsche Bank, The Coca Cola Company, Natura, Unilever et Tata Steel, participent toutes, aux côtés d’investisseurs majeurs, à un programme pilote mené par l’International Integrated Reporting Council (IIRC) afin de tester et d’aider à développer un cadre de reporting intégré, dont l’objectif est de donner une vision plus claire de l’entreprise. Les dirigeants des entreprises qui prennent part à ce programme pilote se sont rencontrés à Francfort les 18 et 19 juin pour partager leurs points de vue et faire part de leurs commentaires sur le cadre de reporting, qui fait l’objet d’une consultation publique jusqu’au 15 juillet 2013. Selon une étude menée l’an dernier par l’IIRC et Black Sun, 93 % des entreprises impliquées dans le programme affirment que le reporting intégré les a aidées à dépasser les cloisonnements internes entre les différents services, en charge par exemple de la stratégie, du contrôle de gestion, de l’informatique, des relations investisseurs, des aspects financiers, du développement durable, de la communication institutionnelle, etc. 98 % d’entre elles estiment que le reporting intégré apportera une meilleure compréhension de la manière dont leur organisation crée de la valeur. 95 % des entreprises considèrent que le reporting intégré aide également à obtenir une meilleure compréhension de leur modèle économique et leur permet de se concentrer sur les indicateurs clés de performance (KPI) pertinents. Selon Philippe Kubisa, associé spécialiste en communication financière chez PwC : « Le reporting intégré nous paraît aujourd’hui essentiel pour communiquer correctement sur l’activité des entreprises. Sans cela, les investisseurs et autres parties prenantes n’auront pas une vision claire de la situation des entreprises - en termes de risques, d’opportunités, de performance et de perspectives. L’adoption de ces principes est une démarche qui devrait bénéficier aux entreprises et à la société dans son ensemble car elle contribue à renforcer la confiance dans les marchés financiers. » Selon une étude de PwC sur les méthodes actuelles de reporting des grandes entreprises impliquées dans le programme pilote de l’IIRC, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que les ambitions en matière de reporting d’entreprise ne deviennent réalité. L'étude porte sur le reporting de 50 entreprises pilotes qui avaient déjà publié des rapports au 30 avril 2013. Cette étude a été réalisée par des experts du reporting intégré chez PwC, en vue de la rencontre de deux jours organisée par PwC entre l’IIRC et les dirigeants mondiaux qui ont déjà commencé à appliquer les principes de base du reporting intégré dans leur entreprise. PwC accueille cette conférence afin de faciliter le partage d’expériences concernant le reporting intégré et les discussions sur les exemples d’application de ces principes. 84 % des entreprises étudiées identifient déjà une ou plusieurs formes de capital extra-financier essentiel pour le déroulement de leurs activités. Toutefois, à l’heure actuelle, seules 15 % présentent de manière exhaustive dans leur rapport annuel 2012 les formes de capital essentiel à leur secteur d’activité et à leur situation. Lorsque cette question sera résolue, les parties prenantes pourront savoir plus facilement comment une entreprise crée de la valeur à partir des ressources utilisées, et en comprendre les impacts sur sa compétitivité et sur la santé des communautés dont elle dépend. Outre des informations sur le capital financier et le capital produit, le cadre de l’IIRC intègre également des informations sur le capital humain, intellectuel, social et relationnel, ainsi que sur le capital naturel, s’ils sont essentiels au processus de création de valeur de l’entreprise. Environ un quart des participants parviennent déjà à communiquer avec succès sur leur stratégie de création de valeur. La moitié des entreprises parlent des ressources et des relations sur lesquelles sont fondées leur modèle économique. Sur ces 48 %, la plupart des entreprises exposent les contraintes et les attentes en termes de disponibilité - mais très peu d’entre elles présentent l’ensemble de leurs capitaux essentiels de cette manière, et un nombre encore plus restreint étaye ces éléments avec des données chiffrées. Réaliser un reporting efficace dans ce domaine permettrait de renforcer la confiance dans le fait que les dirigeants ont une idée précise des risques encourus par leur entreprise et donc, d’encourager les investissements. 83 % des entreprises évoquent les tendances de marché futures, mais seules 40 % d’entre elles font le lien entre l’analyse du marché et les choix stratégiques. 96 % des entreprises font état de leurs principaux risques mais seules 23 % d’entre elles intègrent ces risques dans d’autres aspects de leur reporting - et les relient à la stratégie, au modèle économique et aux KPI. Des progrès dans ce domaine renforceraient la confiance dans le fait que les entreprises gèrent leurs risques et prennent les décisions opérationnelles appropriées. 71 % des entreprises pilotes identifient explicitement leurs indicateurs clés de performance (KPI). Environ 47 % des entreprises avaient des objectifs concernant ces indicateurs, mais seules 17 % d’entre elles font clairement correspondre indicateurs clés de performance et priorités stratégiques ; et seul un tiers des entreprises établit un certain lien entre la performance financière et extra-financière. Comme l’on peut s’y attendre au regard des exigences actuelles, la majorité des entreprises n’intègrent pas leur performance financière et extra-financière dans leur reporting, ce qui laisse à penser que les entreprises ont encore des progrès à faire pour renforcer leur compréhension de la manière dont elles créent et détruisent de la valeur (et pas seulement dont elles génèrent des profits pour les actionnaires), mais aussi de la manière dont ce processus affecte leurs perspectives futures. Selon Philippe Kubisa : « Le reporting intégré évite un empilement d’informations et de rapports, pour passer à une image plus intégrée de l’entreprise. Bon nombre de rapports étudiés par nos experts du reporting intégré contenaient des informations de grande qualité qui allaient au-delà des attentes actuelles, afin de s’aligner sur le cadre de reporting intégré. Les investisseurs, en revanche, nous disent souvent qu’ils souhaiteraient disposer d’une meilleure comparabilité ; ils voudraient que les informations extra-financières soient préparées de la même manière que les informations financières et soient soumises à des contrôles adaptés, afin qu’ils puissent s’y fier sans crainte. » D’après Paul Druckman, président de l’IIRC : « Le reporting d’entreprise est un outil clé de communication avec les parties prenantes, par le biais duquel leur est présenté le processus unique de création de valeur de l’entreprise. Dans les faits, les entreprises concentrent bien trop souvent leur reporting sur les seules informations financières, plutôt que sur le riche ensemble des sources de création de valeur, telles que les talents, connaissances et ressources naturelles, dont la gestion est essentielle à leur réussite. » De nombreuses entreprises, et pas seulement celles qui participent au programme pilote, utilisent déjà la structure, des éléments de contenu et la terminologie du cadre de reporting intégré comme points de référence. La plupart des entreprises jugent que la présence de concurrents agit comme un catalyseur les incitant à poursuivre le développement de leur reporting. Parmi les avantages du reporting intégré cités par les entreprises : Indications précieuses sur la stratégie et la gestion d’entreprise Amélioration de la qualité et de la rapidité de collecte des données Gains d’efficacité - élaboration d’un seul rapport intégré au lieu de plusieurs, par exemple un rapport annuel et un rapport de développement durable Selon Paul Druckman : « Le processus de transition vers un reporting intégré s’insère dans un élan plus large qui vise à rétablir la confiance et est bénéfique à l'économie. Ce n’est pas une coïncidence si le sommet du G8 de cette semaine, et l’agenda du G20 qui s’y rapporte, abordent le thème de la transparence dans le monde des affaires - qui sera l’une des principales thématiques pour les deux prochaines années. Avec le reporting intégré, l’innovation initiée par le marché permettra de s’assurer que le changement conduise effectivement à un regain d'énergie pour les entreprises et ne devienne pas simplement un fardeau supplémentaire. »
P { margin-bottom: 0.08in; } In an interview with Fondsnieuws, Jeroen Stuart, director of client service teams, private banking, has announced that ING is planning to increase personnel in its private bank by 12%, clearly under the condition that adequately qualified personnel can be found. Currently, the private banking division of ING has 140 to 150 private bankers, financial advisers and financial planners.
Dans une interview à Fondsnieuws, Jeroen Stuart, directeur client service teams, private banking, annonce qu’ING a l’intention d’augmenter de 12 % l’effectif de sa banque privée, sous réserve évidemment de trouver des personnels suffisamment qualifiés. Actuellement, la division banque privée d’ING compte entre 140 et 150 banquiers privés, conseillers financiers et «financial planners».
La firme de courtage LPL Financial Holdings devrait annoncer ce jeudi qu’elle recrute comme general counsel David P. Bergers, qui était depuis 2006 le directeur de l’agence de la SEC à Boston. Il était aussi acting deputy director de la division enforcement de la SEC, précise The Wall Street Journal.Cette nomination intervient deux semaines après le recrutement d’un nouveau patron du risque et de la conformité. Car, en mai, LPL a été condamnée par la Financial Industry Regulatory Authority (Finra) à 7,5 millions de dollars d’amende pour des failles systémiques dans le suivi des échanges de courriels de ses courtiers. De plus, LPL a accepté de créer un fonds de compensation de 1,5 million de dollars pour dédommager ses clients.
A la suite de l'éviction du président de la Carpimko lors du renouvellement du bureau de la CNAVPL, le 25 avril dernier, la Carpimko déplore l’ostracisme dont elle fait l’objet. Elle confirme sa volonté de faire entendre sa voix à l’occasion de la réforme des retraites. Elle s’apprête à entamer les démarches pour demander sa sortie de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL). Mise à l'écart pour avoir dénoncé l’iniquité des hausses des taux de cotisations pour le régime de base 2013 et 2014 particulièrement injuste pour les professions paramédicales, la Carpimko se trouve, aujourd’hui, exclue de fait de la gouvernance de la CNAVPL. Cette situation inédite intervient alors que la Carpimko, régime d’assurance des professions paramédicales exerçant à titre libéral (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthoptistes, orthophonistes) représente à elle seule plus de 23% du total des affiliés (cotisants et bénéficiaires) des professions libérales dont le régime de base de retraite est géré par la CNAVPL et le régime complémentaire par la Carpimko. La Carpimko s’indigne de l’ostracisme qui a conduit à son éviction. Elle rappelle qu’elle est l’un des contributeurs financiers les plus importants de la CNAVPL, à laquelle elle a versé plus de 220M€, en 2012 (compensation interne aux professions libérales et compensation nationale au bénéfice des agriculteurs et auto-entrepreneurs). Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’une nouvelle réforme du régime de base est actuellement à l'étude. La Carpimko doit, légitiment, y contribuer pour défendre les intérêts des auxiliaires médicaux et s’inquiète de ne plus pouvoir être entendue. La Carpimko est résolue à faire entendre sa voix, en défendant des solutions plus justes, de long terme: restructurer les cotisations pour séparer, dans le financement du régime, les charges techniques de la charge de compensation nationale maintenir inchangée la durée d’assurance pour éviter que ses affiliés soient lésés par un changement des conditions de liquidation de la retraite à taux plein maintenir l’indexation de la retraite sur l’inflation. Dans ce contexte, la Carpimko étudie actuellement toutes les démarches possibles pour obtenir une sortie du régime de la CNAVPL, conformément à la décision prise par son conseil d’administration en décembre 2012. La Carpimko refuse le système injuste, soutenu par la CNAVPL, qui consiste à faire porter l’essentiel des contributions à la solidarité nationale sur les revenus les plus faibles au bénéfice des professions « nanties ».
Les changements réglementaires, au premier rang desquels la directive Solvabilité II et la crise économique et financière, rendent la gestion d’actifs toujours plus subtile et délicate. Trouver du rendement, tout en respectant toutes les règles administratives qui s’imposent, devient un casse-tête pour les investisseurs institutionnels. Pour le résoudre, les uns étoffent leurs équipes en interne, tandis que les autres décident de faire appel à des gérants externes. Pour en débattre, Instit Invest a réuni Bertrand Jounin, directeur des activités financières du Groupe Apicil, Philippe Rey, directeur des investissements de l’Union Mutualiste Retraite (UMR), Frédéric Debaere, directeur conseil en investissement France de Mercer, et Franck Dussoge, président du directoire d’OFI Mandats. Les échanges de ce panel sont disponibles sous plusieurs supports : podcast et compte rendu. Téléchargez le compte rendu complet de la conférence-débat Ecoutez le podcast de la conférence-débat
Jean-René Giraud, Directeur Général de Koris International, explique l'intérêt des solutions de gestion flexible mises en ??uvre via des ETF, pour s'adapter aux conditions de marché actuelles.
Le groupe Intériale formera en 2014 une union élargie avec la Mutuelle Générale de la Police (MGP) et Unéo. Le groupe Intériale, (union de groupe formé en 2010 par la mutuelle Intériale, la MGAS, Intériale prévoyance et Intériale Filia) a décidé de «construire un avenir commun avec la MGP et Unéo«. Cette démarche de rapprochement donnera lieu à une union élargie en 2014. «Ce seront les performances de ces alliances qui nous donneront force face au marché, aux contraintes réglementaires et plus largement dans notre action en matière de santé et de prévoyance. ces projets nous permettent de rester cohérent et fidèle à nos valeurs«, explique Pascal Beaubat, président du groupe et de la Mutuelle Intériale. Un dessein qui a pris forme lors de la 6ème Assemblée générale de la Mutuelle Intériale le 14 juin. Cette décision s’inscrit dans un plan stratégique 2013-2016 qui prévoit un accroissement du développement de l’activité, et, entres autres, un gain de compétitivité.
La Mutuelle générale (LMG), troisième mutuelle santé française, prépare un rapprochement avec un acteur de l'économie sociale. « Le conseil d’administration a demandé au directoire d’identifier un nombre limité d’acteurs parmi les mutuelles 45 et les groupes de protection sociale pour entrer en négociations exclusives », a déclaré Patrick Sagon, président de LMG, le 18 juin, à l’occasion de la présentation des résultats annuels. Lire la suite : cliquez ici
Au sein du groupe Apicil, une équipe de 17 personnes assure la gestion financière des actifs, ainsi que la trésorerie et les fonctions supports (risque, déontologie, comptabilité, back office...). Bertrand Jounin nous explique les raisons de ce choix et détaille le fonctionnement de cette gestion internalisée.
Vanguard saw its ETF assets in Europe rise from about USD300m at the end of 2012 to USD1.3bn currently, said Simon Vanstone, head of institutional, Europe at Vanguard, in an interview with Newsmanagers in Paris. The US asset management firm has been offering this type of product (registered in Ireland) only since mid-2012, and has recently doubled its range in continental Europe to eight funds (see Newsmanagers of 5 June).Eventually, the manager continues, “our range of ETFs in Europe may have up to 20 products, on the major asset classes,” all of which are physical replication funds.Currently, as a new player in the ETF segment, Vanguard insists less on the TER level, which is considerably lower than for the competition, solely due to the fact that its products rely on more market makers than the competition, and their spreads are much lower than for competing products.Clearly, as in the United States, Vanguard reserves the right to reduce TER rates on funds if the ETFs need to bring in a lot of assets.Assets under management by Vanguard in Europe now stand at about USD55bn, compared with USD50bn as of the end of February. About 85% of them come from institutional investors, as the products are available to retail clients only in the United Kingdom.
L’Association française des investisseurs pour la croissance (AFIC) a annoncé lundi 17 juin adhérer aux Principles for Responsible Investment des Nations Unies. Elle entend également favoriser les meilleurs standards en matière de prise en compte par les investisseurs des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance(ESG). La France est le pays qui compte le plus de sociétés de capital-investissement au monde ayant signé les UN PRI alors qu’elle ne représente que 5% du marché mondial. Ainsi, sur les 150 sociétés de capital-investissement ayant souscrit aux UNPRI dans le monde, 61 sont françaises. Par ailleurs, l’adhésion de l’AFIC intervient alors que le gouvernement français annonce la création d’une plateforme dédiée à la RSE, à laquelle l’association souhaite contribuer activement. L’AFIC est la première association représentative du capital-investissement dans l’OCDE à prendre cet engagement.Louis Godron, son président, a noté que «les pratiques d’investissement respectueuses qui prévalent en France se traduisent très concrètement par un niveau de croissance de l’emploi très élevé. Ainsi en 2011, 76.000 emplois nets ont été créés dans les entreprises soutenues par les membres de l’AFIC. Cette progression est généralisée sur toutes les spécialités de la profession : capital-innovation, capital-développement, et capital-transmission. En capital-transmission par exemple, une étude indépendante a montré que les investisseurs français sont ceux qui, en Europe, génèrent le plus de création d’emplois».
Coe-Rexecode et l’AFTE publient les résultats de l’enquête mensuelle de juin 2013 sur la trésorerie des grandes entreprises, qui s’est déroulée entre le 5 et 11 juin. Les principaux résultats du mois de juin 2013 sont les suivants : Les trésoreries d’exploitation sont jugées un peu moins difficiles. Le solde d’opinion sur l'évolution des trésoreries globales reste négatif. Légère remontée de l’indicateur de délais de paiement des clients. Nouvelle baisse significative du solde d’opinion sur les marges bancaires. 58% des trésoriers concernés jugent négative l’influence du prix des matières premières sur la trésorerie alors qu’ils étaient en moyenne de 65% depuis le début de l’année. 31,2% des trésoriers ont l’intention de mettre en place des lignes de précaution.
Observée chez de nombreux assureurs, la diversification du portefeuille d’investissement en faveur des actifs dits alternatifs n’est pas vraiment à l’ordre du jour. Seul l’immobilier (4 % des encours) suscite les intentions d’investissement en raison de perspectives de rendement jugées intéressantes, en particulier sur les immeubles de bureau. « Les exigences en fonds propres prévues par Solvabilité II nous dissuadent entre autres d’investir en gestion alternative, une classe d’actifs quasi inexistante à ce jour dans notre portefeuille », indique Eric Dubos. « Nous restons également à l'écart de la dette d’infrastructures, et plus généralement des prêts en direct qui, d’après notre interprétation du code des assurances, ne sont actuellement pas tous admis en représentation des engagements des assureurs et comptabilisés comme les obligations conformément à l’article R332-19 », ajoute-t-il. La remarque vaut notamment pour les placements privés à destination des entreprises (€PP), qui se développent depuis plusieurs mois. Si des clarifications sont attendues dans le cadre de la publication cet été d’un décret modifiant le code des assurances, le groupe entend plutôt privilégier les placements privés sous format obligataire. « Le placement privé sous format prêt nous expose à un problème d’asymétrie d’informations dans la mesure où la banque va continuer à assurer l’origination des opérations alors que sa relation avec l’emprunteur va bien au-delà de l’opération », explique Eric Dubos. « Les banques pourraient être tentées de sous-tarifer les prêts qu’elles vont en partie ou en totalité placer auprès d’un investisseur institutionnel en se rattrapant sur la facturation des autres services bancaires fournis à l’emprunteur », précise-t-il, estimant néanmoins que le développement de l'€PP sous format obligataire restera limité sans une standardisation préalable du prospectus d'émission et tant que les contraintes de double cotation et de listing continueront de s’imposer. (Il invite d’ailleurs tous les acteurs concernés à intégrer le groupe de travail organisé par l’Af2i qui approfondira dans les prochains mois des pistes visant à la standardisation de ce nouveau marché).
P { margin-bottom: 0.08in; } Oddo Asset Management has posted net subscriptions of EUR200m in Italy since the beginning of 2013, Lorenzo Gazzoletti, CEO of the French asset management firm, has announced in a video interview on Bluerating. The director is aiming for EUR400m in inflows by the end of 2014. “Italy is our largest foreign market,” says Gazzoletti. Oddo AM has three staff members in Italy, who report to the country manager. The firm is taking advantage of its agreement with Banca Generali to develop.
Oddo Asset Management a enregistré des souscriptions nettes de 200 millions d’euros en Italie depuis le début de l’année 2013, annonce Lorenzo Gazzoletti, directeur général de la société de gestion française, dans une interview vidéo sur Bluerating. Le dirigeant cible 400 millions d’euros de collecte nette d’ici à fin 2014. «L’Italie est notre marché étranger le plus important», déclare Lorenzo Gazzoletti. Oddo AM compte trois personnes en Italie, sous la responsabilité du country manager. La société profite notamment de son accord avec Banca Generali pour se développer.
Diplômé de l'X (promotion 1996) et ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts en 2001, Grégory Erphelin a ensuite suivi un MBA au Collège des Ingénieurs. « Deux choses m'ont toujours intéressé : être utile à la société, en ayant le sens de l'intérêt général et du service public, et par ailleurs, les problématiques financières et de financement de l'économie », nous confie-t-il.
Philippe Eeckman est actuaire diplômé de l’ISFA, membre de l’institut des actuaires. Il possède plus de 35 ans d’expérience dont 25 ans dans le conseil en actuariat retraite et prévoyance au sein de deux grands cabinets internationaux (Hewitt Associates puis Mercer). A ce titre, Philippe Eeckman accompagnait les entreprises et investisseurs institutionnels dans la stratégie, la mise en ??uvre et le suivi de leurs différents régimes sociaux. Philippe Eeckman est également le rédacteur du chapitre « Mise en place et pilotage des régimes de retraite supplémentaire et de prévoyance complémentaire » du Mémento Francis Lefebvre. Avec son arrivée, Insti7, cabinet indépendant de conseil en investissements financiers, poursuit le développement de ses activités, tant auprès des investisseurs institutionnels que des entreprises, en développant un pôle de conseil en actuariat retraite et prévoyance.
Jean-Louis Charles, directeur des investissements d’AG2R La Mondiale dans un article publié par Option Finance : Nous sommes régulièrement sollicités pour participer à des cofinancements, des financements de projets ou des placements privés. Mais nous manquons donc de ressources en interne pour bien étudier toutes ces opportunités. Nous sommes obligés en tant qu’investisseur de nous doter de capacités d’expertise et d'évaluation que les banques ont développées de longue date sur ce sujet, un travail très chronophage et mobilisateur de moyens humains conséquents. Nous participons à des groupes de travail de place afin d'étudier des solutions permettant de faciliter l'échange d’informations entre les banques et les investisseurs institutionnels. Nous aimerions en effet accéder à des bases de données qui nous permettraient d’effectuer plus facilement une évaluation de ces nouveaux émetteurs. Notre modèle de gestion d’actifs très flexible, qui passe à la fois par des gérants en direct et en délégation, s’avère très utile dans le cadre d’un rapprochement. Le partenaire peut en effet conserver une certaine autonomie et son propre style de gestion, tout en bénéficiant de l’effet de taille. Si nous ne gérions qu’en direct, nous aurions du mal à nous rapprocher des équipes qui ont quant à elles pour habitude de déléguer leur gestion. Il s’agit donc d’un atout pour notre groupe qui souhaite participer à la consolidation du secteur de la protection sociale, en accueillant des mutuelles ou des institutions de retraite et de prévoyance qui ont besoin de s’adosser à un acteur de taille plus importante pour pérenniser leur activité. Retrouvez l’interview de Jean-Louis Charles.
Thierry Dissaux, Président du directoire du Fonds de garantie des dépôts dans une interview publiée dans Newsmanagers : Pour notre poche monétaire, nous travaillons avec six gérants, pour l’obligataire quatre et pour les actions trois. Les rendements très faibles nous ont amenés à demander aux sociétés de gestion ainsi qu’aux dépositaires de réduire leurs frais de gestion. Mais lorsque les taux remonteront, nous pourrons revoir ces conditions. Le turnover de nos gérants intervient sur un rythme de l’ordre de cinq ans et donne lieu à un nouvel appel d’offres. Pour ces appels d’offres, comme d’ailleurs pour l’ensemble de ses activités de gestion, le directoire du Fonds est épaulé par un cabinet de conseil spécialisé et par un comité de gestion dont les membres sont choisis en fonction de leur expérience en matière de gestion de fonds ou de trésorerie bancaire. Celui-ci est consulté pour chaque appel d’offres ou changement significatif dans la gestion, mais aussi en cas de modification de contraintes par exemple. Lorsque nous procédons à une sélection de gérants, bien sûr, afin d'éviter tout conflit d’intérêt, toute personne figurant dans le comité se retire si l'établissement auquel il appartient participe à la sélection. Aujourd’hui, nous disposons d’une masse financière d’un peu plus de deux milliards d’euros qui, dans le cadre des discussions menées actuellement avec la Commission européenne, pourrait être portée à terme à 10 milliards d’euros.
L’immobilier d’investissement (i.e. celui investi par des personnes morales ou des institutionnels) représente en France environ 241 milliards d’euros à fin 2012. La part de ces grands investisseurs dans les flux d’engagements a évolué, ainsi que la typologie des actifs investis. Les foncières sont les principaux investisseurs immobiliers en France et comptent pour 11 % des engagements en 2012. Elles gèrent un patrimoine de l’ordre de 100 milliards fin 2012 (41 % de l’univers investi). Depuis la mise en place du régime fiscal SIIC en 2002, ce patrimoine s’est fortement étendu et diversifié, tant en termes de localisation que de typologie d’actifs. Les compagnies d’assurance possèdent un patrimoine immobilier de l’ordre de 69 milliards d’euros fin 2012 (29 % de l’univers investi). Patrimoine détenu à 83 % par les sociétés Vie. Le patrimoine immobilier des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) représente 27 milliards d’euros fin 2012 (11 % de l’univers investi). Les fortes collectes des ces dernières années - 2,5 milliards d’euros en 2010, 2,8 milliards d’euros en 2011 et 2,5 milliards d’euros en 2012 - ont fait progresser sensiblement leur patrimoine. Enfin, nouvel entrant, les OPCI RFA détiennent d’ores et déjà un patrimoine immobilier de l’ordre de 28 milliards d’euros en 2012 (12 % de l’univers investi).
Santo Borsellino devient Directeur Général de Generali Investments Europe à compter du 24 juin 2013. Âgé de 45 ans, Santo Borsellino est diplômé de l’Université de Bologne (Commerce et Economie) et est titulaire d’un MBA de la Tuck School of Business (Université de Dartmouth). Il bénéficie d’une large expérience à la fois en tant que gestionnaire d’actifs et stratégiste Actions acquise au sein de banques d’investissements et de sociétés de gestion d’actifs de premier plan, à Londres et à Milan. Il rejoint le Groupe Generali en 2008 comme Directeur de la Gestion Actions de Generali Investments Europe. Il prendra ses fonctions à compter du 24 juin 2013 et remplacera Philippe Setbon qui rejoint Groupama AM pour y remplacer Francis Ailhaud en tant que directeur général. Par ailleurs, Francis Ailhaud, qui quittera son poste de directeur général de Groupama AM à la fin du mois de juin, a indiqué dans une lettre adressée à l’ensemble de ses correspondants - dans la presse notamment - qu’il ‘n’avait pas prévu de se retirer dès maintenant de la vie professionnelle active (...) et qu’il comptait se tourner vers d’autres activités.