La réforme du fonds de pension de l’assurance est en marche. Comme nous l'évoquions dans l’Argus de l’assurance du 3 mai, les partenaires sociaux de la branche ont évoqué, ce lundi 27 mai en commission paritaire, quelles solutions pourraient être envisagées pour pérenniser ce régime de retraite supplémentaire financé par l’employeur à hauteur de 1% du salaire brut, mais qui ne peut plus, financièrement, assurer le minimum garanti. Lire la suite : cliquez ici
Pour la cinquième année consécutive, Mazars a analysé la communication financière de seize grands groupes d’assurance pour identifier « les zones sensibles et les évolutions les plus marquantes ». Figurent notamment dans la liste, pour la France, AXA, CNP Assurances, Groupama, et Scor. Ont été passés au crible les écarts d’acquisition (« goodwill »), les instruments financiers et les indicateurs clés de solvabilité et de performance (marge de solvabilité, embedded value). Dans l’ensemble, dans un contexte réglementaire et économique qui reste très difficile, « il n’y a pas eu de révolution dans la communication financière des groupes d’assurance en 2012. Il reste des axes d’amélioration [incorporels, embedded value], et l’on voit apparaître de nouveaux points sensibles [dérivés, impôts différés], mais globalement on trouve beaucoup d’informations », commente Gilles Magnan, associé chez Mazars, non sans rappeler que « les assureurs ne s’en sont pas si mal sortis » depuis 2007. Lire la suite : cliquez ici
A l'Agence Nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV), le montant des encours gérés varie en fonction de la production, très saisonnière, des chèques-vacances. Ainsi, l'actif moyen annuel s'élève à 1,25 milliard d'euros avec un point bas en janvier à 1,05 milliard d'euros et un point haut en juin à 1,65 milliard d'euros.
Le Groupe Crédit Mutuel Nord Europe annonce la nomination de Damien Vandorpe comme conseiller en charge de la stratégie auprès de la direction générale. Damien Vandorpe, 50 ans, avait été évincé de la direction générale du groupe de protection sociale Humanis début janvier, après avoir fait carrière pendant près de 20 ans au sein d’institutions de prévoyance dans le Nord de la France. Agé de 50 ans, diplômé de Science Po Paris, Damien Vandorpe a démarré sa carrière en 1987 au poste de directeur des ressources humaines de Saint-Maclou, qui emploie alors 1 300 collaborateurs. En 1993, in intègre au même poste Vauban, groupe de protection sociale paritaire et mutualiste, basé à Lille. Après une première période dédiée au recrutement et à l’organisation de la communication interservices, il devient directeur général en 1997. Il participe à la création de différentes directions (audit, contrôle de gestion, technique assurances et développement), avant de se lancer en 2001 dans une stratégie d’ouverture à de nouveaux partenaires. C’est sous sa houlette que le groupe Vauban fusionne avec Humanis en 2006. Il devient alors directeur général du groupe Vauban Humanis. A compter de 2011, il met en oeuvre la fusion de Vauban Humanis et Aprionis, d’où la naissance du nouveau groupe Humanis, dont il est nommé directeur général et qui fusionne à nouveau en 2012 avec Novalis. Présent dans le Bénélux Présidé par Philippe Vasseur, le Groupe Crédit Mutuel Nord Europe, présent sur sept département du Nord de la France, compte 4000 collaborateurs pour un produit net bancaire consolidé de 918 M€ en 2012. Ce bancassureur, troisième grand pôle régional du Crédit Mutuel, intervient aussi bien en assurance de personnes qu’en IARD. Il est également implanté en Belgique et au Luxembourg.
Les conseils d’administration d’Eovi Mutuelle et de MCD Mutuelle viennent de confirmer à l’unanimité leur décision de se rapprocher dès 2013. Le dossier de rapprochement sera soumis le mois prochain aux assemblées générales des deux mutuelles, dès juin prochain. Cette alliance stratégique vise à « constituer un pôle mutualiste d’envergure et d’implantation nationale dans le domaine de la santé et plus globalement de l’assurance de personnes, capable de faire face aux défis de demain », indique un communiqué conjoint des deux mutuelles. Elles soulignent l’importance de cette opération dans le contexte de la généralisation de la complémentaire santé à tous les salariés. Lire la suite : cliquez ici
Après une formation en droit public à l'université de Lille, Alain Souvignon a décroché le diplôme de l'Ecole nationale du Trésor. Il commence ainsi sa carrière professionnelle en 1972 en travaillant à la Trésorerie municipale de Dunkerque pendant huit ans, puis prend le poste de percepteur à Cambrai de 1981 à 1989.
La filiale cotée de BPCE va ouvrir le 4 juin des discussions marathon sur la gestion de l’emploi, à l’image de l’accord noué à la Société Générale. Cette négociation, qui intervient quelques mois avant son nouveau plan stratégique, fait craindre aux syndicats des coupes dans les effectifs.
Les investisseurs ont peu de moyens à leurs disposition pour améliorer la liquidité de leur portefeuille obligataire. Ils avaient, à ce titre, placé beaucoup d’espoirs dans le projet Cassiopée, lancé en 2010, qui visait en effet à créer des plateformes d'échanges obligataires pour améliorer la liquidité et la transparence des marchés. Ce projet extrêmement bien accueilli par la Place de Paris et suivi de près par les associations professionnelles, comme l’AFG ou l’Af2i, a depuis surtout donné naissance à une plateforme obligataire BondMatch, plus ou moins active. Mais tant que les investisseurs ne seront pas contraints de les utiliser, elle n’apporteront pas les résultats escomptés. Pour le moment, peu d’investisseurs se sont en effet positionnés sur ces plateformes. Nous avons indiqué à nos gérants que ces plateformes existaient et qu’ils pouvaient les utiliser, indique Michel Manteau, responsable de la gestion obligataire à la CARMF. Mais dans le cadre de nos contrats de délégation de gestion, ils sont libres de le faire ou pas. De plus, ces plateformes ont été lancées en 2011 en pleine crise de la dette souveraine, ce qui n’a pas favorisé leur essor, mais elles commencent désormais à offrir un peu plus de liquidité. Cependant la grande majorité des gérants ne les utilisent pas encore leur reprochant leur manque d’efficacité, celle-ci n’est d’ailleurs pas facilitée à cause des divergences d’intérêt entre les promoteurs de ces plateformes et les banques.
Les contraintes de sécurité et de liquidité des actifs financiers résultant des engagements de l’entreprise, notamment en matière de catastrophes naturelles, expliquent que la proportion des produits de taux cotés et des disponibilités demeure prépondérante. Néanmoins, l’approfondissement en 2012 de la modélisation des objectifs d’adossement actif-passif a permis de dégager une marge de manoeuvre d’investissements en actifs relativement longs, tels que les fonds de capital ou de prêts aux PME et ETI, cotés ou non, le financement de projets immobiliers ou d’infrastructures, l’immobilier direct ou encore le capital-investissement. Ces investissements seront poursuivis au cours des années à venir. Dans ce cadre, CCR a maintenu son engagement dans le financement de l'économie réelle, comme l’illustre sa participation aux fonds Nova 1 et Nova 2, lancés en janvier 2012. En ce qui concerne les provisions, la provision pour dépréciation à caractère durable a fait l’objet d’une reprise nette de 21 M€ en 2012 (dont 15,9 M€ sur cession d’actifs), la portant à 20,3 M€ au 31 décembre 2012, au titre d’actifs mobiliers dont la valeur de marché est restée inférieure ou égale à 80 % de leur prix de revient au cours des 6 mois précédant la date d’inventaire. Comme les années précédentes, aucune provision pour risque d’exigibilité n’a dû être constituée, dans la mesure où, globalement, la valeur de réalisation des placements autres que les obligations détenues en direct a excédé leur prix de revient. Enfin, parmi les composantes du résultat financier, la réserve de capitalisation a fait l’objet d’une dotation nette de 1,4 M€ en 2012. Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, les actifs gérés ont présenté en 2012 un rendement, rapporté à l’encours moyen hors dépôts auprès des cédantes, de 4,2 % contre 2,9 % en 2011. En ôtant du résultat 2012, à des fins de comparaison, l’excédent des plus-values réalisées par rapport à celles de 2011, le taux de rendement serait ressorti à 3,2 %. Dans ce contexte, la politique d’investissement conduite en 2012 a progressivement adopté un caractère moins défensif. Le poids des placements monétaires a été réduit. Les placements obligataires et en prêts ont continué à privilégier les obligations non souveraines en catégorie investment grade, tout en s’ouvrant très progressivement à des émissions et des formes d’emprunts à haut rendement, en parfaite adéquation avec les normes et objectifs de l’entreprise en matière de gestion actif-passif. Parallèlement, la duration des actifs obligataires a été allongée en début d’année. Les placements en actions ont commencé à être renforcés, dans un cadre toujours discipliné, à partir du milieu d’année, avec un renforcement des actions internationales par rapport aux actions européennes. La structure des placements en valeur de marché s'établissait donc ainsi au 31 décembre 2012 : placements monétaires à 10 % des investissements totaux (15,5 % fin 2011), instruments de taux et prêts à 68,2 % (63,9 %), placements en actions et fonds diversifiés à 12,6 % (12,7 %) et placements immobiliers à 7,8 % (6,8 %). L’exposition directe de l’entreprise aux dettes publiques et privées des pays du sud de l’Europe (Espagne, Grèce, Italie, Portugal) et à l’Irlande reste marginale dans la mesure où, à 235 M€, elle est d'à peine 4 % de l’ensemble de l’exposition aux produits de taux, soit encore 2,7 % des investissements totaux. Il s’agit d’une exposition globale, recouvrant toutes les catégories d'émetteurs dans ces pays, et pas seulement les dettes souveraines. Une proportion significative des obligations détenues a une durée de vie relativement courte.
Mutex a choisi Catherine Rouchon, directeur technique de Malakoff Médéric pour occuper le poste de Président du Directoire. Elle fut en effet Directeur Technique de Malakoff Médéric entre janvier 2013 et aujourd’hui, après avoir été directeur technique et des partenariats chez Quatrem entre 2009 et décembre 2012. Catherine Rouchon est diplômée de l’IAE de Paris et de l’Institut des Actuaires (en 1988).
P { margin-bottom: 0.08in; } Bart Vemer, director of distribution at BNP Paribas Investment Partners, has announced in an interview with Fondsnieuws that the firm will be raising its service fee on Luxembourg funds by half, or 5 basis points.The increase will come in two stages, the first in June, and the second in November.The decision was taken in light of a prohibition on commissions for investment services, ahead of the publication of the new KIIDs.
La Grèce pourrait se voir accorder par la zone euro un délai pour remplir les engagements budgétaires qu’elle a acceptés en contrepartie de son plan de sauvetage, estime le président de l’Eurogroupe dans une interview publiée jeudi. «L’approche de la Commission (européenne) en matière de consolidation budgétaire est plus flexible et donne à certains pays plus de temps pour remplir leurs objectifs. Je pense que ce sera le cas pour la Grèce si elle en a besoin», a déclaré Jeroen Dijsselbloem au journal grec Kathimerini.
Le groupe a nommé l’actuel directeur général des activités télécoms en tant que nouveau directeur général de SFR. Stéphane Roussel, l’actuel PDG de SFR, demeure président du conseil d’administration de l’opérateur. Par ailleurs, Sandrine Dufour, actuellement directrice de l’innovation, est nommée au sein du comité exécutif de SFR en charge des finances et de la stratégie. La nomination de Jean-Yves Charlier intervient alors que Vivendi, engagé depuis un an dans une stratégie de recentrage sur les médias, envisage à terme d’introduire en Bourse SFR, une fois les profits de l’opérateur télécoms redressés. Dans une note interne adressée dès hier aux salariés et consultée par latribune.fr, le dirigeant évoque une «accélération de notre transformation pour repositionner SFR dans un marché français des télécoms en pleine mutation». Un «directeur de la transformation» sera d’ailleurs nommé.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient les résultats de l’enquête mensuelle de mai 2013 sur la trésorerie des grandes entreprises, qui s’est déroulée entre le 6 et 15 mai. Les principaux résultats du mois de mai 2013 sont les suivants : La détérioration des trésoreries globales est confirmée. Elle ne s’accentue pas. Les trésoreries d’exploitation restent jugées difficiles. Amélioration de l’indicateur de délais de paiement des clients. Baisse significative du solde d’opinion sur les marges bancaires. Seulement 54 % des trésoriers concernés jugent négative l’influence du prix des matières premières sur la trésorerie alors qu’ils étaient en moyenne de 65 % depuis le début de l’année. Les intentions de mise en place de lignes de précaution se ralentissent en mai (28,3 % contre 32,3 % en moyenne depuis cinq mois).
Au cours des douze derniers mois, les fonds de pension européens ont réduit progressivement leurs allocations aux actions, plus particulièrement les investisseurs institutionnels britanniques, selon la dernière enquête de Mercer. Ce rapport annuel intitulé European Asset Allocation a interrogé plus de 1200 fonds de pension européens, dont les actifs sous gestion combinés atteignent plus de 750 milliards d’euros. Il révèle que les investisseurs institutionnels britanniques sont ceux dont l’allocation aux actions a le plus évolué avec une répartition moyenne ayant chuté de 43% à 39% au cours de la dernière année. Les fonds de pension français ont eux, en moyenne, 29% de leur allocation en actions et 59% en obligations, selon le rapport. Traditionnellement, les groupes britanniques ont toujours décerné aux actions une part importante de leurs allocations. Ils se placent désormais derrière la Belgique, la Suède et l’Irlande dans ce domaine. L’enquête révèle également que près de la moitié des fonds de pension européens ont désormais une allocation aux investissements alternatifs, avec 75% des investisseurs britanniques déclarant allouer une partie de leurs portefeuilles à ce secteur. La gamme des produits alternatifs qu’ils possèdent est également en croissance avec des portefeuilles immobiliers allant au-delà des mandats traditionnels pour y inclure des actifs d’infrastructure forestier et d’agriculture. Près de 20% des régimes à travers l’Europe ont maintenant une allocation de croissance axée sur des titres à revenu fixe, avec la dette émergente et la dette à haut rendement comme classes d’actifs les plus populaires dans cette catégorie. Selon le rapport, cette tendance à délaisser les actions devrait se poursuivre au cours des douze prochains mois, avec environ 30% des fonds de pension déclarant vouloir réduire leurs allocations aux actions domestiques tandis que près d’un quart des groupes interrogés prévoient de réduire leur exposition aux actions non-domestiques. Les investisseurs institutionnels européens semblent également vouloir augmenter leurs allocations aux obligations indexées sur l’inflation, les obligations corporate et les stratégies LDI afin de gérer les risques passif relatifs. Environ un quart des groupes interrogés ont déclaré vouloir augmenter leurs allocations aux investissements alternatifs.
La raréfaction du crédit bancaire contraint les autorités publiques à agir. En effet, si les assureurs se déclarent prêts à financer les entreprises confrontées au retrait partiel des banques de cette activité, ces derniers ont signifié à Bercy que certaines dispositions du Code des assurances compliquaient leur tâche. Une situation qui vient d’amener la direction générale du Trésor à engager une réflexion de place afin d’assouplir le cadre réglementaire de cette catégorie d’investisseurs. Le Code des assurances permet de financer des entreprises sous forme de prêts en direct ou via des fonds, témoigne Christophe Aubin, directeur adjoint des investissements chez Crédit Agricole Assurances. La gestion des prêts en direct étant lourde sur un plan opérationnel, nous les logeons dans des fonds communs de titrisation (FCT), qui peuvent ensuite émettre des obligations. Or, pour que ces dernières bénéficient d’un traitement comptable favorable, elles doivent être cotées et notées pour les FCT. Des conditions qui ne sont pas toujours aisées et respecter. Une notation contraignante pour les obligations souscrites En effet, certains émetteurs entendent préserver la plus stricte confidentialité sur leurs comptes. Cette volonté rend ainsi la notation d’un financement impossible car il faut alors publier certaines informations financières relatives à l’entreprise. En outre, le recours à un FCT ne satisfait pas pleinement les assureurs. Les obligations d’un FCT sont éligibles au Code des assurances dès lors que ces dernières sont cotées, ce qui nécessite au préalable qu’elles soient notées, rappelle Baptiste Buisson, responsable de la gestion des fonds euros chez Aviva France. Or le fait de noter les obligations d’un FCT se révèle assez contraignant étant donné que la notation ne peut être attribuée qu'à la fin de la période de chargement, rendant ainsi le processus fastidieux et coûteux en termes de rendement. Des annonces de Bercy attendues prochainement Afin de contourner cette disposition - tout en respectant, cependant, la législation -, les assureurs utilisent de plus en plus fréquemment des montages complexes. Un spécial purpose véhicule est alors crée, signale Christophe Aubin. Ce véhicule achète l’obligation émise par le FCT et émet lui-même une obligation, dont le processus de cotation ne requiert pas, lui, de notation. Conscient de telles pratiques, le Trésor vient alors d’initier des négociations avec les acteurs de la place tant pour limiter le recours à ce type d’empilement des structures que pour faciliter l’investissement des assureurs dans la dette d’entreprises. Le principal objectifs de ces derniers est d’obtenir la suppression de l’obligation de noter les obligations d’un FCT. La direction générale du Trésor ne souhaite pas, pour le moment, s’exprimer sur les pistes d’assouplissement envisagées. Toutefois, plusieurs participants indiquent que les assureurs devraient probablement obtenir gain de cause auprès de Bercy sur ce point précis. Des annonces sont attendues dans les prochaines semaines. Renforcer la compétitivité de la Place de Paris Le projet de révision du Code des assurances revêt un intérêt majeur pour la Place de Paris en termes d’attractivité. Pour faire coter un fonds commun de titrisation (FCT) en France, les titres du véhicule doivent faire l’objet d’une notation. Une procédure coûteuse qui induit, de facto, un manque à gagner pour les investisseurs. L’obligation de solliciter un rating externe à chaque fois que le FCT est rechargé présenterait en effet, selon plusieurs institutionnels, une perte de rendement comprise entre 15 et 3 points de base. Afin de s’affranchir de cette condition, certains assureurs optent pour la création d’un véhicule de titrisation luxembourgeois, explique Baptiste Buisson, responsable de la gestion des fonds euros chez Aviva France. Ce dernier rachète ensuite les obligations du FCT et émet de nouvelles obligations sur la Bourse du Luxembourg, qui n’ont pas a être notées. En levant cet impératif en France, le Trésor espérerait ainsi ramener une partie de ces liquidités à Paris.
Réunis en congrès, les actuaires ont vu leur profession saluée, y compris par ceux qui n’en sont pas, mais également interpelée sur son rôle dans le contexte actuel. Le 12ème Congrès des actuaires a réuni hier, mercredi 22 mai, quelque 350 participants et un panel d’intervenants brillants dont Frédéric Lavenir, directeur général de CNP assurances, qui effectuait l’une de ses premières interventions publiques, et Karine Berger, député des Hautes-Alpes et co-auteur du rapport sur l'épargne financière et les besoins de financement de l'économie. « S’il fallait définir la profession capable de comprendre le monde contemporain et de le projeter, ce serait celle d’actuaire » : Frédéric Lavenir n’y va pas par quatre chemins lorsqu’il lance ces mots après avoir énoncé quelques vérités démographiques qui se passent de commentaires. « La France compte aujourd’hui 15 000 centenaires, ils seront 400 000 en 2050 ; ¼ de la population française a aujourd’hui plus de 65 ans, ce sera 1/3 en 2050. C’est une révolution démographique ». Une révolution qu’il associe à une perception de l’instabilité et à une présence de l’aléa qui vont croissantes tandis que la « perception de l’imprévisibilité est prégnante », l’ensemble se traduisant chez les Français par « un réflexe d'épargne ». Lire la suite : cliquez ici
Patrick Jacquot a été réélu pour six ans au conseil d’administration de la Mutuelle des motards, en tant que Président-directeur général, lors de l’assemblée générale qui se tenant le 19 mai dans la station jurassienne de Lamoura. Il s’agit de son quatrième mandat. Alain Borie a lui aussi été réélu, tandis que Nicolas Lacourte, 35 ans, est nommé administrateur de la Mutuelle pour la première fois. Le mandat de Léopold Talou, administrateur depuis 1995, n’a pas été renouvelé. Composé de 15 bénévoles actifs, le conseil d’administration de la Mutuelle des motards est au complet.
L’Association française de la gestion financière (AFG) publie son enquête annuelle sur l'épargne salariale pour l’année 2012, année marquée par un niveau d’actifs gérés en hausse par rapport à 2011. Au 31 décembre 2012, les encours d'épargne salariale se sont établis à 94,6 milliards d’euros. Les actifs sont en hausse de 11 % par rapport au 31 décembre 2011 en raison essentiellement d’un effet de marché favorable. Ces encours se répartissent entre : les fonds d’actionnariat salarié à hauteur de 35,8 milliards d’euros, soit 38 % du total ; les fonds « diversifiés », investis eux-mêmes largement en actions, à hauteur de 58,8 milliards d’euros, soit 62 % du total. Cette répartition est identique à celle de 2011. Au total, les fonds investis principalement en actions représentent 50 milliards d’euros, contribuant cette année encore de manière significative au financement du tissu économique par le biais des fonds propres des entreprises. Les fonds solidaires continuent de progresser fortement. En 2012, leur actif est passé de 1,7 milliard à 2,6 milliards d’euros, soit une progression de 50 %. La progression est également marquée pour les fonds ISR (Investissement Socialement Responsable) dont l’encours est désormais de 14,6 milliards d’euros (+ 43 % en 2012). Les versements sur des dispositifs d'épargne salariale ont atteint 11,3 milliards d’euros en 2012 (en baisse de près de 10 % par rapport à 2011). Ils se répartissent de la manière suivante : 3,8 milliards € au titre de la participation, 3,1 milliards € au titre de l’intéressement, 2,4 milliards € au titre des versements volontaires des salariés et 2 milliards € au titre de l’abondement des entreprises. Le montant des rachats s'élève à 10,8 milliards ce qui donne un solde net de souscription de 500 millions d’euros. Les versements nets dans les PERCO se sont élevés à 1,3 milliards d’euros alors que les plans d'épargne d’entreprise ont connu une décollecte nette de près de 670 millions d’euros en raison de la baisse des versements dus à la baisse des résultats des entreprises. Le nombre d’entreprises équipées poursuit sa croissance. Au 31 décembre 2012 en effet, près de 270.000 entreprises disposent d’un plan d'épargne salariale, soit une hausse de 4 % par rapport au 31 décembre 2011. Les entreprises de moins de 250 salariés dépassent 264.000. Le nombre de comptes de porteurs d'épargne salariale reste stable à 12 millions. Les deux principaux cas de déblocage anticipé demeurent la cessation du contrat de travail, avec un montant moyen débloqué de près de 3970 euros pour près de 380 .000 salariés, et l’achat de la résidence principale, qui a concerné près de 143.000 foyers en leur permettant de financer leur projet à hauteur de 9760 euros en moyenne. Viennent ensuite, loin derrière, le mariage ou la signature d’un pacte civil de solidarité (69.000 cas), le décès (20.000 cas), l’arrivée du 3ème enfant (17 .000 cas), l’invalidité, le divorce, la création ou reprise d’entreprise et enfin le surendettement. L'épargne salariale constitue non seulement une épargne de moyen terme mobilisable en cas de nécessité mais aussi un excellent supplément aux régimes de retraite de base et complémentaires. Ainsi, l’AFG considère comme malvenue la nouvelle mesure de déblocage exceptionnel annoncée pour le second semestre 2013. Il ne paraît aucunement souhaitable d’inciter les salariés à débloquer une épargne utile sur long terme.
CDC Entreprises, filiale de la Caisse des Dépôts, et future entité de bpifrance, en charge pour le compte de l’Etat de la gestion du FNA dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), s’associe à l’AFM-Téléthon, association de malades et parents de malades, afin de soutenir l'émergence de biothérapies et permettre l’accès à de nouveaux traitements pour les patients atteints de maladies rares. Les deux partenaires annoncent la constitution d’un fonds dédié de 50 millions d’euros qui sera géré par CDC Entreprises. Le Fonds National d’Amorçage (FNA) a été mis en place dans le cadre des Investissements d’Avenir afin de soutenir, en leur apportant des fonds propres à un stade très précoce, les entreprises qui développent des innovations technologiques. Ce premier fonds du FNA, dédié aux biothérapies innovantes et aux maladies rares a pour objet d’investir au capital de sociétés nouvelles dont l’objet est de : Favoriser les projets thérapeutiques visant à offrir aux patients atteints de maladies rares l’accès à des traitements innovants ; Permettre l'émergence de traitements pour des pathologies fréquentes à partir des innovations thérapeutiques développées pour ces maladies rares. Il vise prioritairement les thérapies innovantes pour les maladies rares dont la plupart ne disposent aujourd’hui d’aucun traitement curatif. Il inclut de nouvelles approches thérapeutiques, dont certaines arrivent à un stade de maturité compatible avec le développement industriel : thérapie génique, thérapie cellulaire, modulation pharmacologique de l’expression de gènes, anticorps monoclonaux, protéines thérapeutiques et immunothérapies. Le fonds est initialement doté de 50 millions d’euros pour un montant cible de 120 millions d’euros. Il a pour objectif de constituer à terme un portefeuille de 12 à 15 participations dans des sociétés de biotechnologies émergentes, avec des montants d’investissement de 3 à 10 millions d’euros. L’AFM-Téléthon contribue à ce fonds à hauteur de 30 millions d’euros et CDC Entreprises, via le FNA, pour 20 millions d’euros. Les investissements du fonds se feront principalement en France, mais seront possibles aussi en Europe. Il ciblera les PME innovantes à fort potentiel de développement ayant moins de 8 ans. Ce fonds s’inscrit dans une démarche Environnementale, Sociale et de Gouvernance (ESG). Dans ce cadre, une attention particulière sera portée à ce que les entreprises aient pour objectif de développer leurs activités dans la perspective de mettre à la disposition des malades atteints de maladie rares des médicaments à un prix juste et maitrisé. Le respect de ce prix juste et maitrisé par les entreprises signifie que l’objectif de prix des médicaments visera, compte tenu des systèmes de remboursements, à ne pas constituer de fait un empêchement à l’accès aux thérapies pour les patients. « Pour notre association, la création de ce fonds a pour objectif d’accélérer, davantage encore, la production et la mise à disposition de ces thérapies innovantes dont nous impulsons le développement depuis plus de 25 ans grâce au soutien sans faille des donateurs, des bénévoles et des partenaires. C’est un espoir majeur pour les 3 millions de français et les 30 millions d’européens concernés par une maladie rare » a déclaré Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon. «bpifrance est l’un des principaux financeurs des entreprises de biotechnologies en France en investissement direct mais aussi via ses fonds partenaires. La création de ce nouveau fonds souscrit par le FNA et l’AFM-Téléthon, s’inscrit tout à fait dans la stratégie de bpifrance : être présent là où le marché ne suffit pas. C’est une fierté pour nous d'être associés à l’AFM-Téléthon » affirme Nicolas Dufourcq, Directeur Général de bpifrance. « Après avoir déjà soutenu l’AFM-Téléthon en participant fortement au financement, avec le Généthon, d’un démonstrateur pré-industriel en biotechnologies, le PIA est très heureux de soutenir, par le FNA, cette belle initiative de l’AFM-Téléthon » précise, Pascal Werner, Directeur Financements, Investissements et Amorçage au Commissariat Général à l’Investissement. « Le fonds bénéficiera du partenariat original avec l’AFM-Téléthon pour faire émerger des sociétés à fort potentiel de développement porteuses de projets thérapeutiques répondant à des besoins médicaux malheureusement encore non satisfaits. L’objectif du fonds sera de financer ces entreprises et de les accompagner jusqu'à la maturité de leur produit, en leur donnant les moyens de réussir la preuve de l’efficacité chez l’homme. » explique Laurent Arthaud, Directeur délégué de CDC Entreprises, responsable des investissements Sciences de la vie. Géré par l'équipe dédiée aux Sciences de la vie de CDC Entreprises, dirigée par Laurent Arthaud, le fonds s’appuie sur des investisseurs bénéficiant d’une large expérience dans ce secteur.
Didier Saint-Georges, membre du comité d'investissement de Carmignac Gestion, évoque l'évolution de la demande des investisseurs institutionnels pour des produits alternatifs aux fonds monétaires et l'intérêt particulier pour la gestion multi-stratégies et multi-classes d'actifs.
L’immeuble de près de 10 000 m2, 31 mètres de haut et 80 mètres de long, avec vue sur mer, s’appelle Le Balthazar et s’insèrera à terme au pied de trois tours. L’ensemble de 94 000 m2, baptisé Les Quais d’Arenc et porté par le groupe Constructa, est l’un des projets immobiliers emblématiques de l’opération d’intérêt national Euroméditerranée, sur le littoral de Marseille. AG2R La Mondiale investit près de 50 millions d’euros dans cette réalisation dont la première pierre a été symboliquement posée le 17 mai par le directeur général André Renaudin et les élus locaux, le chantier étant déjà bien avancé en vue d’une livraison programmée pour début 2014. AG2R La Mondiale songe à y installer une partie de ses équipes régionales. Le groupe emploie 650 collaborateurs en Provence-Alpes-Côte d’Azur et y possède cinq sites. Lire l’interview de Jean-Louis Charles, Directeur des investissements de AG2R La Mondiale.
Vincent Auriac annonce avoir finalisé l’acquisition des actions qu’il ne détenait pas encore dans le capital de la société Axylia Conseil, détenu jusqu’alors par Jean-Maurice Lochard et un troisième actionnaire. A cette occasion, la raison sociale de la société Axylia Conseil, transformée en SAS, est devenue Axylia. Vincent Auriac est désormais président de la SAS. Axylia est une société indépendante de conseil, spécialiste des solutions financières responsables, créée en mai 2005. Vincent Auriac, son Président, était précédemment Directeur de la gestion d’Apogé, à l’origine de nombreuses innovations, puis a travaillé au sein du Groupe HSBC. Pionnier en la matière, Axylia accompagne ses clients, établissements financiers mais aussi associations, dans la construction de solutions financières concrètes responsables, philanthropiques ou solidaires, et s’investissant également dans la recherche. Axylia organise les Ateliers de la Finance Responsable et les [profit for Non Profit] Awards.
Nommé prochainement président du directoire d'Agicam, qui fusionnera le 13 juin prochain avec La Mondiale Gestion d'Actifs, Jean-Louis Charles nous explique les enjeux de ce rapprochement, en termes d'organisation, de gouvernance et de réglementation, et revient sur la stratégie de diversification du groupe, à travers les loans.
Standard Life Investments, an affiliate of the British insurer Standard Life, has registered its first three funds in France. The firm already has EUR900m in assets under management in France, primarily in bonds and for institutionals, says Jennifer Richards, co-head of European development, in an interview with NewsManagers. This French strategy is part of an initiative to increase assets from outside the group, which now represent over 50% of nearly GBP180bn managed by SLI, compared with 40% in 2010 and none 13 years ago.
P { margin-bottom: 0.08in; } Stefan Schwab, chairman of the managing board at DZ Privatabank, a joint venture of DZ Bank and WGZ Bank, founded two and a half years ago in Luxembourg, have announced in an interview with the Börsen-Zeitung that they are satisfied with the progress of the firm, which focuses on clients with at least EUR250,000 in financial savings.Assets as of the end of March totalled EUR14bn, with EUR4bn in net inflows from Germany, and EUR1bn in net outflows to Luxembourg and Switzerland since the beginning of 2011. The co-operative and Raiffeisen banks have brought in EUR5bn to EUR6bn directly.
P { margin-bottom: 0.08in; } Swiss Asset Advisors has launched a fund investing in diamonds, Citywire Global reports, based on an interview with its CEO, Michael Blank. The Diamond Investment Fund, domiciled in Luxembourg, invests in precious stones purchased directly from producers. Blank says that “diamonds will become an alternative asset class, like gold or platinum.”
Dans une interview donnée à l’Agefi, Jérôme Schupp, responsable des investissements traditionnels et absolute return chez Syz Asset Management, explique qu’en dépit de la récession en Europe, les places boursières tablent sur la poursuite de politiques monétaires très accommodantes dans les économies développées. Ce qui offre un soutien au prix des actifs et en particulier des marchés actions.
Stefan Schwab, président du directoire de DZ Privatbank, filiale commune de la DZ Bank et de WGZ Bank créée au Luxembourg il y a deux ans et demi, indique dans une interview à la Börsen-Zeitung être satisfait du parcours de l’établissement qui se focalise sur les clients disposant d’au moins 250.000 euros d’épargne financière. L’encours à fin mars représentait 14 milliards d’euros, avec 4 milliards de rentrées nettes en provenance d’Allemagne et 1 milliard de sorties nettes au Luxembourg et en Suisse depuis le début de 2011. Les banques populaires et Raiffeisen ont apporté directement entre 5 et 6 milliards d’euros.