Les investisseurs européens continuent de rechercher du rendement, selon les dernières statistiques de collecte en Europe de Morningstar. Les fonds long terme (hors fonds de fonds et nourriciers) ont affiché une collecte record de 115,12 milliards d’euros au premier trimestre. Et les fonds monétaires ont connu des rachats sur les trois premiers mois de 2013, ce qui signifie que les investisseurs continuent de rechercher le rendement plutôt que la sécurité malgré la crise de la zone euro. Voici les principales conclusions ressortant des statistiques de la collecte européenne compilées par Morningstar : Les investisseurs ont continué de rechercher les fonds obligataires, qui ont affiché une collecte de 15,1 milliards d’euros en mars. Les fonds d’allocation ont dégagé une collecte nette de 8,8 milliards et les fonds actions ont engrangé 4,2 milliards d’argent frais. Les fonds obligataires diversifiés en dollars ou en euros et les fonds britanniques grandes capitalisations mixtes ont affiché les plus fortes décollectes en mars. Templeton Global Total Return Fund grimpe sur la première marche des fonds long terme en Europe à la fois pour mars et pour le premier trimestre. Grâce au fort engouement pour deux de ses fonds phares internationaux, Franklin Templeton a engrangé la plus forte collecte au premier trimestre, délogeant ainsi PIMCO. Ali Masarwah de l'équipe de recherche européenne de Morningstar commente : « Nous attendons toujours un solide indicateur de la « grande rotation » hors des fonds obligataires. La collecte des fonds actions a reculé pour le troisième mois consécutif, alors que celle des fonds obligataires a affiché une croissance en mars par rapport à février. Si l’appétit pour les fonds actions reste limité, les investisseurs ont continué d’investir dans les actifs risqués. La préférence pour la dette face aux actions apparaît également dans les flux substantiels vers les fonds d’allocation observés en mars. »
En quelques années, les obligations des pays émergents sont passées du statut d'investissement de niche à celui d'actifs incontournables sur le marché obligataire mondial. UBP favorise largement cette classe d'actifs en raison de ses multiples atouts.
Fondation privée reconnue d'utilité publique à but non lucratif, l'Institut Pasteur dispose de différents type de ressources qui lui permettent de mener à bien son action. Si une partie de ces ressources est destinée à financer des opérations courantes, l'autre est capitalisée en vue de générer des revenus.
L’impact du tsunami monétaire japonais Les marchés ont été généreux en avril, avec une hausse des actifs risqués comme des actifs refuges. Aussi bien les actions, le crédit et les obligations d’Etats étaient en progression en avril. Ce genre de comportement de marché signale une forte liquidité. La politique monétaire japonaise n’est pas étrangère à ce nouvel excès de liquidité. Le gouvernement japonais a été élu pour cela, le gouverneur de la Bank of Japan nommé dans le même but, sortir le Japon de la déflation. Pour ce faire, le pays se donne de grands moyens. Le nouvel élargissement du programme de rachat d’actifs n’en est pas un de plus, l’objectif est maintenant de doubler la base monétaire en 2 ans. Cela est justifié par l’objectif d’inflation de 2% à atteindre en 2015. Rappelons que l’inflation japonaise sur un an était de -1% en mars. Un tel choc inflationniste nécessite de grands moyens comme semble les mettre en ??uvre le gouvernement, mais qu’en est-il des conséquences sur l'économie mondiale de cette nouvelle stratégie qui a été qualifiée par des analystes de « Pearl Harbour monétaire ». Lire la suite en pièce jointe
Amundi agissant pour le compte du FCPE Participation Groupe Bouygues dont elle assure la gestion, a déclaré à l’AMF avoir franchi en hausse, le 2 mai 2013, le seuil de 5% du capital de Bouygues et détenir, pour le compte dudit FCPE, 5,03% du capital et 6,67% des droits de vote du conglomérat. Ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition d’actions Bouygues sur le marché.
Dans la lettre d’information trimestrielle de l’Association française des investisseurs institutionnels diffusée ce matin, Jean Eyraud publie le courrier adressé à Pierre Moscovici, ministre de l’Economie, relatif au projet de taxe européenne sur les transactions financières. Le président de l’association recense quatre impacts majeurs qui justifie la « vive inquiétude chez les investisseurs institutionnels français » : – L’impact de la taxe sur la gestion pour des investisseurs en titres de taux Ce prélèvement supplémentaire intervient dans un environnement de très faibles taux d’intérêt et porte sur de simples opérations de gestion sur des portefeuilles obligataires représentant en moyenne 71% des portefeuilles des institutions selon les chiffres de l’Af2i, soit plus de 1200 milliards d’euros. De quoi «diminuer encore un peu plus la rémunération due à nos ayants droit», note Jean Eyraud.– L’impact de la taxe sur la gestion de nos institutions, porteurs de fonds obligataires et monétaires"Les investisseurs institutionnels utilisent massivement les fonds monétaires pour la gestion de leur trésorerie et, pour 60% d’entre eux, délèguent à des sociétés de gestion la gestion de leur portefeuille obligataire, tant souverain que privé», indique le président de l’association. De fait, cet encours délégué estimé à plus de 500 milliards d’euros supporterait une une double taxation des OPCVM, à la fois sur les opérations de gestion de leur portefeuille et sur les demandes de rachat de parts émanant des investisseurs. Le fait que cela conduise à des rendements négatifs pour les fonds monétaires peut notamment entrainer un retrait assez massif des porteurs français et étrangers de fonds monétaires et obligataires, avec disparition de la plupart des fonds, indique le responsable de l’Af2i. A cela s’ajoute une désorganisation du fonctionnement des marchés interbancaire et obligataire et la perte d’une source importante de financement pour l’Etat, les établissements de crédit assimilés,ainsi que pour les entreprises.– L’impact de la taxe sur le fonctionnement des marchés obligatairesRappelant que les investisseurs institutionnels ne sont pas des investisseurs « passifs », Jean Eyraud rappelle les nécessités d’adossement de leurs passifs par des actifs « ad hoc ». Les flux de capitaux, les cycles de marché, sans parler des crises financières, ou des évènements affectant le crédit des émetteurs,nourrissent leurs besoins de titres à acquérir ou à vendre. De fait, «la TTF pénaliserait cette nécessaire gestion», note le président de l’association qui relève le paradoxe d’une taxe ayant pour effet de réduire les ajustements de portefeuille, en plus d’une diminution des performances. «Les institutionnels ont donc impérativement besoin de marchés financiers obligataires profonds et liquides ; les Etats et les entreprises émettrices aussi, ajoute Jean Eyraud. «Face aux risques de réduction drastique de la liquidité des marchés obligataires, d’abandon probable de certaines activités de tenue de marché par les banques et les courtiers, face à la diminution de l’offre de fonds obligataires spécialisés, quelles solutions peut nous apporter la Commission Européenne ?, s’interroge-t-il.– Impact sur l’usage des instruments financiers dérivés et sur les opérations intra-groupeLes institutions financières, conformément à la réglementation, sont utilisatrices de produits dérivés à titre de couverture pour gérer leurs risques de taux, d’actions, de change ou encore pour anticiper le placement de flux de capitaux en leur faveur. La Directive EMIR va désormais encadrer ces opérations. De ce fait, l’Af2i s’interroge également sur les conséquences pour ses membre d’une réduction drastique de ces opérations, telle que la Commission l’envisage. A titre de conclusion, Jean Eyraud revient sur les risques portés par cette taxe, et notamment sur le fait que «la spéculation sera la première à se déplacer vers les pays européens qui se sont exclus du périmètre de ladite taxe ; sur les risques également d’une délocalisation substantielle de la gestion avec la perte des savoir-faire, l’emploi sur la Place de Paris et dans les métiers du titre liés ; sur le renchérissement aussi des coûts de financement probable ; enfin sur la fin des fonds monétaires qui renforcera la compétition pour la liquidité et la pénurie relative qui affectera les Etats, les banques et les entreprises.
Vincent Damas, Head of funding and investment rules chez CNP Assurances dans une interview publiée dans Newsmanagers : Nous menons des travaux en matière de transparisation. Nous avons récemment établi une charte et proposé aux sociétés de gestion avec lesquelles nous travaillons de respecter un certain nombre d’engagements liés aux piliers I et III de Solvabilité 2, notamment en nous fournissant les calculs liés au Solvency Capital Requirement. Le contrôle des sous-traitants imposé par la directive Solvabilité 2 devrait nous conduire à réduire le nombre de sociétés de gestion auxquelles nous confions nos investissements. Mais des forces contraires s’exercent : l'émergence de nouvelles classes d’actifs nous pousse à regarder de plus en plus de sociétés de gestion et de gérants. A fin 2012, le groupe CNP Assurances gérait un encours de 290 milliards d’euros hors unités de compte. En France, les actifs gérés s'élèvent à 260 milliards d’euros. Nous avons quatre modes de gestion des actifs : une gestion en interne sans délégation de gestion, notamment pour une partie des fonds propres de la compagnie ; un mandat de gestion actions et obligations européennes confié à Natixis AM pour les encours correspondant aux contrats d’assurance distribués par le réseau des Caisses d'épargne ; un mandat de gestion actions et obligations européennes confié à La Banque Postale AM pour les encours correspondant aux contrats d’assurance distribués par le réseau de La Banque Postale ; une gestion en architecture ouverte sous forme de fonds ouverts ou dédiés. Pour l’essentiel, les 19 milliards d’euros d’unités de compte proposées en France sont les fonds de La Banque Postale AM pour les contrats multi-supports distribués par le réseau de sa maison mère, et de Natixis AM pour le réseau des Caisses d’Epargne. Nous proposons par ailleurs dans nos contrats haut de gamme certains fonds appréciés du grand public, par exemple les fonds « flagship » de Carmignac Gestion ou d’Edmond de Rothschild AM. A l’international, les unités de compte commercialisées par nos filiales sont principalement des titres vifs.
La Mutualité 45 se réorganise et les grands opérateurs de l'économie sociale veulent y jouer un rôle. En témoignent, à quelques jours d’intervalle, les déclarations d’André RENAUDIN et de Gérard ANDRECK. Pour le directeur général d’AG2R la Mondiale la concentration est, au sens générale, inscrite dans l’avenir de l’assurance. Depuis 30 ans, j’ai toujours vu des rapprochements et des fusions. Il n’y a pas de raison pour que cela s’arrête. D’autant que l’assurance française reste très peu concentrée. Regardez le secteur bancaire : il y a autant de membres au comité directeur de la FBF que de syndicats dans l’assurance... , a-t-il fait savoir. Si l’IP entend respirer un peu sur le monde paritaire (une volonté compréhensible après avoir emporté l’appel d’offres de Réunica), elle affiche en revanche des ambitions claires et lorgne du côté des mutuelles du code la Mutualité. Notre pôle mutualiste n’est pas suffisamment puisant et nous sommes en discussion avec certaines mutuelles pour qu’elles nous rejoignent , a confirmé André RENAUDIN. La MG peut-être ? Réponse avec le sourire du DG d’AG2R-La Mondiale : la MG est une mutuelle du code de la Mutualité . Pour la Macif, l’ambition de constituer, au sein de la Sgam Macif, un pôle mutualiste n’est pas une ambition nouvelle. Nous présentons une attractivité forte pour les mutuelles qui recherchent un partenariat , a confirmé Gérard ANDRECK. La mutuelle a récemment noué des alliances avec la MNFCT (mutuelle des collectivités locales et territoriales) ainsi qu’avec la mutuelle des salariés d’IBM. Elle vient également d’annoncer des contacts avec une importante mutuelle d’entreprise . Un développement stratégique que la Macif, à l’heure où l’ANI va bouleverser le paysage de la complémentaire santé, entend bien intensifier. Les mutuelles santé, dont l’avenir suscite toujours de nombreuses interrogations, pourront se consoler : il leur restera toujours le choix des pôles pour pleurer...
L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) dénonce dans un rapport publié vendredi 3 mai par Le Figaro, la gestion de l’Institut Pasteur. Les rapporteurs, Béatrice Buguet et André Bernay, pointent, selon Le Figaro, les abus de confiance au préjudice des donateurs, les recours à des artifices comptables et les concentrations excessives de pouvoir. Ils reprochent à l’Institut Pasteur de mettre en péril le lien de confiance qui l’unit à ses nombreux donateurs en manquant à son obligation de transparence sur l’utilisation des fonds collectés. Un milliard d’euros de patrimoine Créée en 1887, la fondation pour la recherche recueille 50 millions d’euros par an et dispose d’un patrimoine estimé à près d’un milliard d’euros, précise Le Figaro. Certains des fonds collectés, d’après le rapport de l’Igas, ne sont pas forcément destinés à la recherche et une partie importante des dons et legs est affectée à des fonds propres et nourrit la croissance au lieu d'être affectée immédiatement aux équipes de recherche. Déficit structurel Par ailleurs, selon l’Igas, le déficit structurel affiché par l’Institut Pasteur est le fruit d’une présentation artificielle de ses résultats comptables, qui consiste à amputer son bilan annuel d’une partie des recettes. Enfin, la réforme des statuts, intervenue en 2008, fait aussi l’objet de critiques, car il apparaît, selon le texte, que la directrice générale de l’Institut, Alice Dautry, détient un pouvoir très important gagné au détriment du conseil d’administration. Réponse de l’Institut Pasteur Nous contestons formellement les conclusions du rapport de l’Igas qui mettent en cause de manière infondée la gouvernance de l’Institut Pasteur et qui pourraient laisser croire que les dons, legs et subventions dont il bénéficie ne sont pas utilisés à bon escient, a répondu par la suite l’Institut Pasteur dans un communiqué. L’institut assure ainsi que l’intégralité des dons et legs finance les activités de recherche, et ajoute que les dons sont en principe utilisés dans l’année sauf si un donateur a fait part de sa volonté d’accompagner un projet à long terme. En ce qui concerne les legs, il reconnaît que lorsqu’ils sont supérieurs à 300.000 euros, ils peuvent être affectés au fond de dotation. L’Institut Pasteur a une gestion prudente lui garantissant la pérennité nécessaire à l’accomplissement de ses missions de recherche, ajoute le communiqué en réponse aux critiques de l’Igas.
P { margin-bottom: 0.08in; } In an interview with the Financial Times, Patrick Odier, chairman of the Swiss bankers’ association and senior partner at Lombard Odier, says that the private bank is planning to recruit staff internationally, especially in Hong Kong. He has not ruled out another managing partner based internationally in the future. The first one began in 2012. Odier also discusses at length the transformation of the private bank from a simple limited partnership into a partnership limited by shares. He refutes claims that this was a reaction to the disappearance of Wegelin.
Au cours des cinq dernières années, le comportement des marchés a été dominé par des niveaux élevés d'incertitudes liées à la situation macroéconomique et politique. Une série restreinte de facteurs expliquait une part importante des performances.
L’Association des banquiers privés suisses (ABPS) reste opposée au principe de l'échange automatique d’informations. «Nous sommes contre l'échange automatique d’informations mais nous ne sommes pas fermés au dialogue», explique Michel Dérobert, secrétaire général de l’ABPS, dans une interview parue lundi dans La Tribune de Genève.Par ailleurs, Michel Dérobert souhaite résoudre la question des avoirs non déclarés déposés en Suisse. «Nous souhaitons un règlement du passé, un accès au marché européen et de bonnes conditions-cadre en Suisse, qui ne soient pas discriminantes», précise Michel Dérobert. «Si nous avons cela, le reste devient plus simple. Sur ce plan, il y a une entente parfaite au sein des banques.» Au-delà, Michel Dérobert prône de la part des autorités suisses une attitude proactive. «Il n’est pas question d’offrir simplement l'échange automatique d’informations sans rien obtenir en échange.»
L’année 2012 aura été une année de transition pour le groupe Macif avec notamment la nomination en avril 2012 de Jean-Marc Raby au poste de directeur général et la définition d’un nouveau plan stratégique à horizon 2015. Structuré autour de 3 pôles métiers (IARD, Santé-Prévoyance et Finance-Epargne), le groupe Macif voit l’exercice 2012 se terminer par un bilan positif. L’attractivité de son modèle mutualiste lui a permis de recruter 38 516 sociétaires de plus et de conserver un taux de radiation à l’initiative des sociétaires parmi les plus bas du marché (4%). Sur chacun de ses métiers, le groupe Macif enregistre des résultats satisfaisants au regard du contexte économique atone. Le chiffre d’affaires consolidé décroît de 3,6% à 5,465 milliards d’euros, notamment en raison de la baisse de la collecte en assurance-vie (dont l’encaissement net reste cependant positif à 238 M€, à l’inverse du marché). Sur les autres métiers, le chiffre d’affaires progresse : + 1,4% en assurances Dommages et + 8,1% en Santé-Prévoyance. Le bénéfice net consolidé (en normes IFRS) passe de 60 M€ en 2011 à près de 125 M€ en 2012, une croissance notamment imputable à l’amélioration de la rentabilité technique en IARD et à l'évolution favorable des marchés financiers. En 2012, le groupe Macif compte 4,873 millions de sociétaires (+ 0,8%), soit plus de 5 millions de clients, pour 17 millions de contrats gérés. Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s'élève à 5,465 milliards d’euros. Il est en baisse de 3,6% du fait de la diminution de l’encaissement en assurance-vie dont la collecte nette demeure positive (à l’inverse de ce qui est constaté sur l’ensemble du marché français). Le bénéfice net du Groupe en normes IFRS double, avoisinant les 125 millions d’euros. Cette croissance est notamment imputable à l’amélioration de la rentabilité technique en IARD et à l'évolution favorable des marchés financiers. Les fonds propres consolidés part du Groupe en normes françaises s'élèvent à 2,055 milliards d’euros en 2012. Le taux de couverture global du besoin réglementaire de marge ajustée s'élève à 214% (contre 161% fin 2011). Les fonds propres sociaux de la Société d’Assurance Mutuelle Macif s'élèvent à 1,134 milliard d’euros. Le besoin réglementaire de marge de solvabilité est couvert à 428%. POLE IARD Le chiffre d’affaires global s'établit à 3 milliards d’euros pour 14,9 millions de contrats. ASSURANCES AUTO (tous types de véhicules) La Macif reste la première société d’assurance Auto et 2 roues en France* avec 5,757 millions de contrats (+ 0,5%) pour un chiffre d’affaires de 1,741 milliard d’euros (+1,7%). Idmacif, qui compte 55 934 contrats auto en portefeuille au 31/12/2012, a été récompensé pour la 4ème année consécutive par le Trophée Qualiweb 2012 de la relation client online dans le secteur de l’assurance. ASSURANCE HABITATION Sur le marché de l’Assurance Habitation, la Macif assure 4,1 millions de contrats (+1%) pour un chiffre d’affaires de 660 millions d’euros (+ 12%). GARANTIE ACCIDENT Le développement de la Garantie Accident se poursuit depuis 2010 au rythme régulier de + 0,4% par an, pour atteindre, fin 2012, 4,1 millions de contrats et 225 millions d’euros de chiffre d’affaires (+ 5,3%). POLE SANTE-PREVOYANCE Le chiffre d’affaires en Santé-Prévoyance progresse de 8,1% pour atteindre 589 millions d’euros, réparti de la façon suivante : Santé individuelle : 464 397 adhérents pour un chiffre d’affaires de 378 M€ Prévoyance individuelle : 728 274 contrats (hors Garantie accident) pour un chiffre d’affaires de 100 M€ Santé et prévoyance collectives : 227 000 personnes protégées pour un chiffre d’affaires de 111 M€ La structure commune AG2R Macif Prévoyance a réalisé 13 M€ de chiffre d’affaires en 2012. POLE FINANCE-EPARGNE Activité Epargne / Assurance vie : Mutavie enregistre une baisse de sa collecte, à l’instar du marché, mais bénéficie d’un encaissement net qui reste positif à 238 M€ à contre-courant d’un marché en décollecte. Le nombre de souscripteurs s'élève à 1,072 million (+ 3,3%), soit plus de 72 000 nouvelles souscriptions. L'épargne gérée s'établit à 17,3 Mds d’euros (+ 3,8%), les fonds propres et quasi fonds propres à 760 millions d’euros. Activité bancaire : la Macif a déployé progressivement son offre bancaire sur l’ensemble du territoire. Après cette phase de déploiement et d’appropriation, 2012 a été la première année de pleine activité. A fin 2012, le groupe comptait 30 723 sociétaires bancarisés, avec près 90% de comptes actifs et des encours supérieurs aux prévisions initiales. LES PERSPECTIVES 2013 L’année 2013 a débuté sous le signe de la performance pour le groupe Macif avec la victoire du Vendée Globe remportée par François Gabart le 27 janvier 2013 sur MACIF. En février, la Macif a été désignée « Assureur préféré des Français » confirmant l’attractivité de sa marque et de son modèle mutualiste*. Au cours de l’exercice, le groupe Macif poursuivra la mise en ??uvre de son plan stratégique à horizon 2015 avec l’objectif de renforcer la croissance de ses activités, d’accroître sa performance technique et opérationnelle et d’harmoniser ses processus internes pour gagner en simplicité et en efficacité et mieux servir ses sociétaires. La Fondation Macif fête ses 20 ans d’existence La Fondation Macif qui développe, soutient et accompagne des programmes relevant de l’innovation sociale, fête son vingtième anniversaire. Depuis sa création en 1993, elle a soutenu plus de 3 000 projets citoyens et solidaires et accordé plus de 29 millions d’euros de subventions. Son engagement au service de l'économie solidaire et de l’innovation sociale permet de lutter contre l’exclusion et de créer du lien social, conformément au Projet d’entreprise du groupe. Lancement des programmes mutualistes Le Groupe déploiera à partir de 2013 un vaste ensemble d’actions sociétales coordonnées sur ses territoires, nommé « programmes mutualistes ». Ces 11 programmes régionaux déclineront sur le territoire deux engagements du Groupe en cohérence avec ses activités et sa différence mutualiste : développer la perception du risque chez les sociétaires autour d’actions de prévention, initier et soutenir des projets traduisant la responsabilité sociale de l’entreprise. Pour la première fois, les 5 millions de sociétaires Macif et adhérents Macif-Mutualité éliront en même temps leurs représentants sur la base de ces programmes d’actions régionaux. Ces élections se dérouleront du 14 novembre au 1er décembre 2013. Développement de nouvelles offres Après avoir lancé sa gamme de complémentaire santé individuelle « Garantie santé » en janvier 2013, le Groupe développera au cours de l’année de nouveaux services dans le domaine de la Banque. Le Groupe a initié une réflexion avec la Matmut pour couvrir les risques Entreprises. Les deux Mutuelles ont signé une lettre intention pour engager des travaux communs qui visent à faire de Matmut Entreprises une filiale commune aux deux groupes. Alliances Le groupe Macif poursuivra sa politique d’alliances engagée depuis plusieurs années, notamment par l’intensification des collaborations au sein de la Sgam SFEREN, du partenariat avec BPCE et de celui développé avec AG2R-La Mondiale.
108 réponses en provenance d’institutions très diverses représentant plus de 900 milliards € d’actifs gérés. Chaque grand risque, grand passif est représenté correspondant à des horizons de placement différents (santé, assurance, fonds propres de banques, retraite...) Enquête réalisée fin février/début mars 2013
Le groupe de tourisme et de loisirs a mis sur pied une société foncière avec la Caisse des dépôts (CDC) et trois banques régionales, destinée à réhabiliter l’hébergement en montagne. Il va acquérir via cette société foncière 500 appartements dans cinq stations de ski (Serre-Chevalier, Les Deux-Alpes, Les Menuires, Les Arcs et La Plagne) afin de réhabiliter un hébergement jugé vieillissant. Les premières acquisitions devraient avoir lieu dès ce printemps pour un démarrage effectif lors de la saison 2013-2014. Cette opération intervient dans le cadre d’une dynamisation des activités de domaine skiable du groupe dans un contexte de crise peu propice aux dépenses de tourisme. Au premier semestre clos fin mars, les revenus ont néanmoins progressé de 3,5%, à 407,9 millions d’euros. Le groupe se veut plus prudent pour la fin de la saison en raison d’un calendrier scolaire «particulièrement défavorable».
Lors d’une Assemblée Générale Extraordinaire, le 9 avril 2013, le FIR a modifié ses statuts et son règlement intérieur afin de faire évoluer sa gouvernance. Les trois principales modifications sont la suppression du Bureau, la refonte du Conseil d’Administration qui est désormais plus compact tout en reflétant plus fidèlement les collèges de l’association et la création de Commissions Permanentes qui encadreront et développeront les activités de l’association. Le même jour l’Assemblée Générale Ordinaire a procédé à l'élection de son nouveau Conseil d’Administration qui s’est réuni, pour la première fois le 24 avril 2013 afin d'élire son Président, les Vice-Présidents, le Secrétaire Général, le Trésorier ainsi que les présidents de Commissions. Les nouveaux entrants au Conseil : AG2R La Mondiale représenté par Philippe Dutertre, Président du Directoire d’Agicam et de Prado Épargne, responsable de l’ISR Groupe AXA Investment Managers représenté par Pascale Sagnier, responsable de la recherche thématique ESG Préfon représenté par Jean-Paul Thivolie, administrateur et membre du bureau de la Préfon, vice- Président de l’Ircantec et administrateur du RAFP Le Conseil a élu en son sein le 24 Avril : Bertrand Fournier, Président (Président depuis décembre 2010) Pascale Sagnier, Vice-Présidente Claude Jouven, Vice-Président Michel Lemonnier, Vice-Président Jean-Paul Thivolie, Secrétaire Général Pour les Commissions Permanentes, le Conseil a nommé : Christian Carrega, (Préfon) Président de la Commission Grand Public Martial Cozette, (co-fondateur du FIR) Président de la Commission Relations avec la Société Civile. Il est également reconduit au poste de Trésorier du FIR Xavier Desmadryl, (HSBC Global Asset Management) Président de la Commission Relations avec les Émetteurs Jean-Philippe Desmartin, (Oddo Securities) Président de la Commission Recherche
A l’occasion d’un bilan, un an après sa publication, de la Charte SGP - Investisseur, l’Association Française de la Gestion Financière et l’AF2i en ont dit un peu plus sur les projets menés par les deux associations à l’origine de cette charte, dont l’objectif est, rappelons-le, de conforter la relation entre les deux parties. Jean-Claude Guimiot (Agrica Epargne), président de la Charte, a ainsi annoncé que la publication d’un Guide sur les mandats et les OPCVM dédiés sera repoussée, pour que la relecture se fasse dans de bonnes conditions. Aucune date n’a été pour le moment communiquée. Même incertitude sur la question plus polémique de la publication d’un mandat-type par l’Af2i et l’AFG dans le cadre de la Charte. Jean Eyraud, président de l’Af2i et ex-responsable de la gestion d’actifs d’EDF, a ainsi insisté sur la réflexion nécessaire en amont sur la liquidité et sur les passifs, en se posant notamment la question de savoir si les due diligences de place sont adaptées aux contraintes de l’investisseur ». Jean-Claude Guimiot, qui a évalué à un an le temps nécessaire pour l'élaboration de ce mandat-type, a été plus précis sur les obstacles rencontrés par le groupe de travail, expliquant que sa validation était « quelque peu problématique. « Tous les établissements ont leur point d’entrée avec des services juridiques aux préoccupations très différentes » détaille le directeur général délégué d’Agrica Epargne. ». Qui conclut que « la difficulté d’un mandat-type est d’arriver à mettre tout le monde d’accord pour son utilisation ». Encore plus tranché, l’avis de Michel Piermay, de Fixage, qui s’inquiéte de la « logique de standard du mandat-type», contraire selon lui à la gestion institutionnelle. « Il est important de respecter la volonté du client et non d’encourager le réflexe naturel des sociétés de gestion qui serait d’imposer un mandat-type » a affirmé le président de la société d’actuariat-conseil. Créer un seul mandat-type serait « utopique et dangereux », selon lui, dans un contexte marqué par une « personnalisation de plus en plus importante » des besoins des investisseurs institutionnels. Et de conclure que l’objectif du mandat-type ne doit pas être de « protéger contre l’insatisfaction du client les sociétés de gestion », alors que le « point de vue adopté par ces dernières dans la Charte SGP - Investisseur est déjà très défensif ».
Warren Mar, executive director, Morgan Stanley Investment Management (MSIM), a indiqué à Newsmanagers lors d’un passage à Paris que le EM Corporate Debt Portfolio, lancé en mars 2011, affiche environ 400 millions de dollars d’encours, uniquement en dollars, collectés surtout auprès d’institutionnels européens. «Nos encours ont fortement augmenté en 2012 pour atteindre 350 millions de dollars à la fin de l’année, et 60 millions supplémentaires ont été drainés depuis le début de cette année», a précisé le manager.De fait, l’augmentation de la demande des investisseurs pour les obligations d’entreprises émergentes reflète la maturité du marché qui s’est développé en termes de taille. Elles sont désormais devenues une classe d’actifs à part entière. Ayant franchi la barre des 1.000 milliards de dollars de volume, la dette corporate émergente est aujourd’hui loin d’être une opportunité d’investissement marginale.En outre, précise Warren Mar, «le lancement par JPMorgan d’un indice spécialisé sur ce créneau, le CEMBI, a aussi largement contribué à rendre crédible cette classe d’actifs. Cet indice couvre plus de 40 pays de quatre régions, avec des émissions aussi bien catégorie investissement que haut rendement, réparties sur douze secteurs mondiaux. On remarquera que l’essor de la classe d’actifs intervient alors que l’amélioration de la situation des finances publiques dans les pays émergents réduit l’offre d’obligations d’Etat en devises fortes».Depuis son lancement, le fonds Morgan Stanley EM Corporate Debt surclasse son peer group qui compte moins d’une dizaine de fonds. «Peut-être notre récente surperformance tient-elle au fait que nous sommes investis à 50/50 entre la catégorie investissement et le high yield alors que le CEMBI est à 72 % investment grade et 28 % haut rendement», souligne Warren Mar. En fait, ce positionnement traduit une vision constructive des fondamentaux du crédit : les rendements absolus sont plus attrayants sur les actifs risqués et offrent un coussin pour absorber l’actuelle volatilité des taux d’intérêt. «Et nous créons aussi de la surperformance par une stricte sélection de valeurs qui remplissent nos critères d’investissement», insiste le manager.Actuellement, le portefeuille comporte 122 lignes sur un univers du benchmark de 927 titres. Et le taux de rotation du portefeuille est faible : environ 100 % par an sur le coeur du portefeuille (75 % de l’encours). Mais le «turnover» se situe à 200-300 % sur la partie tactique du portefeuille.Dans les grandes lignes, le marché se répartit en proportions relativement égales entre l’Asie, l’Amérique latine et l’Europe de l’Est/Moyen-Orient/Afrique (EEMOA). «Nous sommes actuellement surpondérés sur l’ensemble de l’Amérique latine, notamment sur le Brésil, le Mexique, le Chili, le Pérou et la Colombie et légèrement sous-pondérés sur l’Asie, où il y a comparativement plus de papier catégorie investissement. Dans la zone EEMOA, nous surpondérons les plus grands marchés comme la Russie, les Emirats arabes unis alors que nous sous-pondérons les plus petits marchés comme le Kazakhstan, où les opportunités d’investissement sont plus limitées», conclut Warren Mar.EM Corporate Debt Portfolio code Isin LU0603408385
Le taux de chômage a atteint un nouveau record de 27,2% au premier trimestre en Espagne, où 6,2 millions de personnes sont privées d’emploi. La publication jeudi de cette statistique intervient en plein débat au niveau européen sur la pertinence des politiques d’austérité mises en oeuvre à travers le continent pour tenter d’assainir les comptes publics alors que de nombreux pays, à commencer par l’Espagne, sont plongés dans la récession.
L’Italie est en mesure de demander à l’Union européenne une plus grande marge de manœuvre sur son objectif de déficit budgétaire, a estimé Pier Carlo Padoan, chef économiste à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). «Notre pays va bientôt atteindre un objectif clé, la fin de la procédure de déficit excessif de l’Union européenne (UE) qui avait été ouverte au plus fort de la crise», a déclaré Padoan dans une interview publiée jeudi dans La Repubblica.
« Avec 3,5 Md€ de fonds propres, 249% de ratio de solvabilité, un fonds de participation aux bénéfices porté à 726 M€ et une flexibilité financière accrue, SGAM AG2R LA MONDIALE, dans un monde en mutation, est en mesure de relever les défis opérationnels et financiers des années à venir », a déclaré André Renaudin, Directeur général. En 2012, SGAM AG2R LA MONDIALE réalise un résultat de 327 millions d’euros (M€), en hausse de 35%, portant à 1,3 Md€ le résultat cumulé sur 6 ans. Ce résultat intègre notamment : un rendement moyen net de chargements de gestion de 3,27% (en baisse de 0,13 point) pour les contrats épargne et retraite de ses assurés, nettement au dessus de la moyenne du marché qui devrait se situer entre 2,80% et 2,90% un renforcement du fonds de participation aux bénéfices au profit de ses assurés afin de limiter les impacts futurs liés à la baisse des taux d’intérêts. Ce fonds atteint 726 M€ fin 2012, soit 1,80% des provisions des contrats d'épargne et de retraite en euros. en prévoyance, un provisionnement prudent des impacts liés à la réforme des retraites aussi bien dans les comptes sociaux que combinés. Les fonds propres de SGAM AG2R LA MONDIALE ressortent ainsi largement renforcés, à la fois par ce résultat et la revalorisation des actifs, pour atteindre 3,5 Md€, en croissance de 28%. La marge de solvabilité passe de 146% en 2011 à 249% en 2012. L’excédent de marge de solvabilité par rapport aux exigences réglementaires s'établit ainsi à près de 3,3Md€.
Lors d’une table-ronde intitulée « l’ISR à vos mesures » organisée conjointement par Fédéris Gestion d’Actifs et Forward Finance, Daniel Lascols, directeur du Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire, a donné son avis sur l’ISR. Il a d’abord expliqué pourquoi le FASTT qu’il dirige n’a pas pour le moment investi dans des fonds labellisé ISR. L’allocation du fonds, très sécuritaire, avec des actifs essentiellement placés en CAT, ne permet pas de développer une véritable gestion ISR. « La performance est importante et que notre objectif est de faire grandir les actifs de façon raisonnable » a indiqué Daniel Lascols. Plus généralement, le directeur du FASTT a observé « qu’on oscille entre excès de marketing et excès d’idéologie » dans l’univers de la gestion ISR et que c'était aux investisseurs d’y trouver un chemin « entre Charybde et Scylla ». Citant l’exemple des OGM, « mal absolu » pour certains et « éléments de solution dans des endroits de carence alimentaires », il a expliqué que mettre en avant une « opinion personnelle » devant le conseil d’administration en s’appuyant sur des valeurs propres à chacun, pourrait s’apparenter à une « prise illégale d’intérêt ». Nous portons un objet social, qui est de faciliter l’intégration des salariés intérimaires, et pas forcément des valeurs » a-t-il rappelé. Daniel Lascols a aussi souligné qu’il présentait des « choses lisibles et compréhensibles » à ses administrateurs, qui « ne sont pas des professionnels de la finance et se défient du marketing pour certains », afin qu’ils « disposent de tous les éléments pour prendre les décisions » d’investissement. Pour illustrer l’importance de cette transparence, Daniel Lascols s’est appuyé sur les déboires qu’ont connus les investisseurs avec les contrats de capitalisation, commercialisés avec des promesses de rendement importants et un certain manque de transparence, en raison d’une réglementation insuffisante à l'époque. « Est-il légitime d’aller capter de la performance au détriment d’investisseurs individuels ? » s’est-il interrogé.