Santo Borsellino devient Directeur Général de Generali Investments Europe à compter du 24 juin 2013. Âgé de 45 ans, Santo Borsellino est diplômé de l’Université de Bologne (Commerce et Economie) et est titulaire d’un MBA de la Tuck School of Business (Université de Dartmouth). Il bénéficie d’une large expérience à la fois en tant que gestionnaire d’actifs et stratégiste Actions acquise au sein de banques d’investissements et de sociétés de gestion d’actifs de premier plan, à Londres et à Milan. Il rejoint le Groupe Generali en 2008 comme Directeur de la Gestion Actions de Generali Investments Europe. Il prendra ses fonctions à compter du 24 juin 2013 et remplacera Philippe Setbon qui rejoint Groupama AM pour y remplacer Francis Ailhaud en tant que directeur général. Par ailleurs, Francis Ailhaud, qui quittera son poste de directeur général de Groupama AM à la fin du mois de juin, a indiqué dans une lettre adressée à l’ensemble de ses correspondants - dans la presse notamment - qu’il ‘n’avait pas prévu de se retirer dès maintenant de la vie professionnelle active (...) et qu’il comptait se tourner vers d’autres activités.
Si l’on en croit l’Autorité de contrôle européenne des assurances et des pensions professionnelles (EIOPA), l'épargne-retraite est le parent pauvre des produits et services financiers, notamment en matière de protection du consommateur. Le superviseur européen des assurances appelle donc à une meilleure régulation, à l'échelon européen, des régimes de retraite supplémentaires gérés par capitalisation, également qualifiés de « troisième pilier ». Or, le cadre réglementaire applicable à ces produits est aujourd’hui très fragmenté, et les véhicules pour le moins disparates. Solution sous-optimales et inefficaces ? « Souvent, les produits proposés procurent des solutions sous-optimales et inefficaces aux consommateurs », a averti, ce mercredi 12 juin, Gabriel Bernardino, le président de l’EIOPA, lors d’une journée consacrée à la question, à Francfort. L’EIOPA vise au cas d’espèce les régimes de retraites supplémentaires individuels, et donc l'épargne retraite, sachant qu’ils ne rentrent pas aujourd’hui dans son champ de supervision, contrairement aux régimes de retraites supplémentaires d’entreprises. Sa position n’est donc pas totalement neutre, l’autorité souhaitant clairement les récupérer, au nom de la protection du consommateur. Et d’insister sur le fait que « parmi les différents groupes de consommateurs de services financiers, les détenteurs de produits de retraite supplémentaire sont les plus vulnérables ». Lire la suite : cliquez ici
La direction des ressources humaines de la société de groupe d’assurance mutuelle (Sgam), qui regroupe MMA, la Maaf et la GMF, serait sur le point de recruter Amaury de Hauteclocque, l’ancien responsable du Raid, selon l’AFP. Ce dernier avait notamment dirigé les opérations d’intervention lors de l’affaire Mohamed Merah avant de quitter l’unité d'élite de la police le 12 avril 2012, après plus de cinq années passées à sa têteCovéa a confirmé à l’Argus de l’Assurance l’arrivée de l’ancien patron du Raid en septembre prochain. Ce recrutement intervient quelques jours seulement après la présentation de la nouvelle organisation de la direction de Covéa (Newsmanagers du 7 juin 2013).
La préparation à la mise en ??uvre de Solvabilité II incite de nombreux institutionnels à revoir leur mode de gestion des actifs financiers. Conserver celle-ci en interne implique de se doter d'outils techniques et de compétences humaines pointues.
Selon nos informations, le loyer économique payé par la Banque Publique d’investissement (BPI) s'élève à 480 €/m2/an (HT, HC), alors que le loyer de 630 €/m2 avancé par le journal satirique correspondait au loyer facial. La BPI a obtenu 22 mois de franchise en échange d’un bail de 9 ans fermes, qui court à partir de novembre 2013, avec une possibilité de sortie au bout de 6 ans, assez dissuasive car conditionnée à une indemnité de résiliation de 11,8 M€. Au terme des 9 ans, la BPI s’est engagée à renouveler son bail sur la période classique 3/6/9 ans, sauf à payer une indemnité de 2,3 M€. Par ailleurs, le propriétaire-bailleur - Docks Lyonnais - s’est engagé à réaliser pour 2,1 M€ de travaux au profit du preneur. Le loyer reste bien au-delà de la norme édictée par France Domaine pour l’immobilier de l’Etat et des opérateurs publics. « Nous ne sommes pas un opérateur public, mais une société à capitaux publics au même titre qu’EDF par exemple. Nous ne sommes pas soumis à cette norme », justifie Antoine Boulay. La BPI estime économiser 1 M€ de loyers par an grâce au regroupement de ses équipes front-office sur une seule implantation, passant son loyer économique de 569 à 480 €/m2. Critiquée sur la surface prise, l'établissement estime s’approcher de la norme des 15 m2 par poste de travail en prenant en compte la surface locative nette et une surface de 1 000 m2 proposée aux TPE. En effet, la BPI a décidé d’ouvrir une partie de ses locaux aux responsables de TPE de passage à Paris et en a confié la gestion à un spécialiste du coworking, la société BAP (Bureaux à partager). Au total, près de 400 collaborateurs de la BPI devraient s’installer sur les trois plateaux du 6/8 boulevard Haussmann, qui développent environ 6 000 m2 de surface utile nette pour 8 400 m2 de surface locative brute et 10 800 m2 Shon. Enfin, sur l’alternative de Maison-Alfort (94), la BPI repousse un à un les arguments. « Les surfaces disponibles (3 900 m2) y étaient trop petites et leur libération (fin 2014) trop tardive pour accueillir nos équipes du front-office », explique Antoine Boulay, qui assure que le siège et le back-office de la banque publique restent à Maison-Alfort. La BPI a sélectionné 35 immeubles à Paris, en a visité 19 et aurait pu se positionner sur deux autres opérations, l’une dans le 11e arrondissement près de la Bastille, l’autre dans le 12e à la gare de Lyon. Finalement, la BPI a opté pour le prestigieux boulevard Haussmann, donnant quelques arguments à ses détracteurs.
Jean-Pierre Mottura, Directeur Général de la CAPSSA, nous explique dans quelle mesure il a recours à des produits alternatifs aux OPCVM monétaires et pourquoi il envisage de réduire le poids de sa poche dédiée à la gestion monétaire.
P { margin-bottom: 0.08in; } BNL, an Italian bank which belongs to the French BNP Paribas group, is preparing to launch a network of independent financial advisers in Italy, Bluerating reports. “The financial advisers’ network will be a part of the retail & private division,” explains Marco Tarantola, vice-CEO of BNL BNP Paribas and head of the retail & private division of the bank, in an interview with Milano Finanza. “We are planning to eventually have a network – counting neophytes, senior personnel and employees – of more than 100 people by the end of the year,” he adds.
BNL, la banque italienne qui fait partie du groupe français BNP Paribas, s’apprête à lancer son projet de réseau de conseillers financiers en Italie, rapporte Bluerating. «Le réseau de conseillers financiers naîtra au sein de la division retail & private», a expliqué Marco Tarantola, vice-directeur général de BNL BNP Paribas et directeur de la division retail & private de la banque, dans une interview à Milano Finanza. «Nous comptons parvenir à un réseau – entre néophytes, senior et salariés – de plus d’une centaine de personnes d’ici à la fin de l’année», ajoute-t-il.
Thierry Dissaux, Président du directoire du Fonds de garantie des dépôts dans une interview publiée par Newsmanagers : Nous avons été contraints de créer avec la Caisse des Dépôts un mécanisme de déversement de liquidités que nos fonds ne parvenaient plus à investir à taux net positif. Nous avons ensuite, et de manière marginale et très contrôlée, assoupli quelques-unes de nos contraintes de gestion de manière à élargir l’univers d’investissement mis à la disposition de nos gérants. Afin d’aller plus loin, nous travaillons actuellement à mettre en place, à l’intérieur de notre enveloppe monétaire, une gestion utilisant des obligations de rendement à échéance. Il s’agit d’une gestion qui devrait porter sur 400 millions d’euros et compter deux gérants choisis par appels d’offres. Contrairement à nos autres gestions, elle sera gérée par mandat directement sur notre bilan, en « buy and hold », et sera backée par une ligne de crédit lui conférant une liquidité immédiate dans toutes les configurations de marché.
Les fonds actions ont connu des rachats nets pour la première fois depuis août 2012, alors que les fonds obligataires ont engrangé une abondante collecte nette de 26,5 milliards d’euros. Globalement, les fonds long terme - hors fonds de fonds et nourriciers - ont dégagé une collecte nette de 40,3 milliards d’euros en avril. Voici les principales conclusions ressortant des statistiques de la collecte européenne compilées par Morningstar : Le fonds Templeton Global Total Return géré par Michael Hasenstab, qui a une note des analystes Morningstar « Bronze » , a engrangé 2,0 milliards d’euros, portant sa collecte depuis le début de l’année à 6,3 milliards d’euros. Trois fonds de promoteurs italiens ont été propulsés en tête des meilleures collectes en avril. UBI SICAV High Yield Bond, géré conjointement par Unione Banche Italiane et Pramerica, a affiché une collecte de 1,2 milliard. Deux fonds d’allocation, Eurizon Cedola Attiva Maggio 2018 et Eurizon Cedola Attiva Piu Maggion 2018, ont collecté 657 millions et 624 millions, respectivement. Tous les deux sont des fonds obligataires à échéance 2018, ces flux correspondant à la période de souscription initiale. Global Index Etisk, un fonds mixte global et de grandes capitalisations et Schroder UK Alpha Plus ont connu les plus fortes décollectes en avril, le second ayant perdu 1,0 milliard de collecte nette en seulement deux mois. La catégorie Royaume-Uni grandes capitalisations mixtes a continué d’accuser d’importants rachats pour un montant net de 1,5 milliard d’euros en avril. Les fonds alternatifs ont collecté 3,1 milliards, un tiers de la collecte mensuelle allant au fonds Standard Life Global Absolute Return Strategies. PIMCO, groupe affichant la plus forte collecte en avril, a engrangé 4,6 milliards. La catégorie actions grandes capitalisations Japon de Morningstar a collecté 1,1 milliard en avril, son plus haut score mensuel depuis février 2007. Les fonds monétaires n’ont affiché qu’une collecte modeste en avril, ce qui ramène les rachats pour les quatre premiers mois de 2013 à 6,8 milliards d’euros. Ali Masarwah de l'équipe de recherche européenne de Morningstar commente : « Une analyse fine des catégories affichant les collectes les plus élevées en avril nous indique que l’attrait des fonds obligataires correspond à une recherche de rendement face à des taux historiquement bas, plutôt qu’une fuite vers la qualité. Cinq des dix meilleures catégories sont d’ailleurs obligataires. La rapidité avec laquelle le repli des fonds crédit d’entreprise a été perçu comme une opportunité de rachat à bon compte illustre bien ce boom obligataire. La crise chypriote qui a affecté les marchés du crédit en avril en est le dernier exemple »
Natixis Global Asset Management publie aujourd’hui les résultats d’une étude menée auprès d’investisseurs institutionnels au niveau mondial. Réalisée auprès d’un panel de plus de 500 investisseurs de premier plan, qui gèrent collectivement plus de 11,5 trillion de dollars d’actifs pour des fonds de pensions publics et privés, fonds souverains, compagnies d’assurance, fonds de dotation, fondations, fonds de fonds et consultants, l'étude témoigne d’une forte volonté de changement dans les stratégies d’investissements. Premier résultat de l'étude : 88% des investisseurs institutionnels français et 68% des investisseurs institutionnels européens s’attendent à des difficultés dans le financement de leur passif à long-terme au cours des trois prochaines années. Plus de 90% s’accordent à dire que la faiblesse des rendements et la baisse des performances représentent les principaux risques de portefeuille. 88% s’inquiètent également de l’impact de la volatilité sur leurs portefeuilles et 61 % considèrent que l’inflation sera source de difficultés au cours des trois prochaines années. Ils sont 70% à penser qu’un citoyen français n’aura pas suffisamment d’actifs pour faire face à ses besoins financiers au moment de prendre sa retraite. Cinq ans après que la crise financière ait bouleversé leurs convictions sur les marchés, 87% des investisseurs français et 70% des investisseurs européens admettent que les approches traditionnelles de construction de portefeuille ne permettent plus de générer des performances et de gérer l’exposition au risque. Lire la suite : cliquez ici
Créée en 1949, la Caisse de Retraite des Notaires (CRN) administre les régimes d'assurance vieillesse obligatoires auxquels tous les notaires libéraux nommés par arrêté du Garde des Sceaux doivent s'affilier. La CRN est l'une des dix sections professionnelles de la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse des Professionnels Libéraux. Les résultats de la gestion financière de l'année 2012 ont été très positifs pour la CRN.
Après avoir mené une réflexion de place, Bercy s’apprête à assouplir le cadre d’investissement des assureurs dans la dette des PME. Le projet de texte prévoit notamment d'étendre la gamme de prêts autorisés. Alors que les compagnies d’assurances pouvaient allouer des fonds à des entreprises dès lors que l’opération bénéficiait d’une sûreté (hypothèque) ou que l’entité était cotée, elles pourront désormais financer des PME à la seule condition qu’une analyse du crédit de l’emprunteur soit réalisée. Le décret devrait être signé vers la fin juillet.
P { margin-bottom: 0.08in; } Oyster Funds, the asset management firm for Banque Syz & Co, is planning to develop beyond its comfort zone, Citywire Global reports, based on an interview with the CEO of Oyster Funds, Xavier Guillon. “We are examining opportunities in Chile, Colombia and Peru, which form the core of our first steps into Latin America. We are also registered in Israel and we are in the process of registering in Sweden,” he explains.
La mission de protection des avoirs bancaires et financiers des déposants du Fonds de Garantie des Dépôts fait de ce dernier un investisseur institutionnel qui n'a pas connaissance précisément de son passif hors bilan, ni du calendrier de son exigibilité. Thierry Dissaux, qui préside le Fonds, détaille pour Newsmanagers les contraintes de gestion que cette caractéristique entraîne et, à la tête d'une masse financière de deux milliards d'euros actuellement, le pilotage fin auquel il se livre dans un contexte de taux bas...
BNP Paribas prévoit de fusionner BancWest, sa succursale de banque de détail aux Etat-Unis, avec ses activités de banque de financement et d’investissement, rapporte le Financial Times, citant des personnes proches du dossier. Ce projet intervient dans le sillage des réformes visant les banques étrangères en les contraignant à prévenir plus sévèrement les risques américains. Le projet est bien avancé mais peut encore être abandonné, la banque n'étant pas certaine de la réaction de la Réserve fédérale à une telle réorganisation.
Les taux longs ont bondi de plusieurs dizaines de points de base dans les principaux pays développés depuis que Ben Bernanke a évoqué une éventuelle réduction de la taille du troisième programme d’assouplissement quantitatif (QE3) Les économistes de banques participant au Consensus mensuel Taux & Changes de bfinance ont globalement ajusté à la hausse leurs prévisions de taux à moyen et long terme, ne faisant finalement rien d’autre qu’adapter leurs anticipations à la hausse qui vient de toucher les taux longs aux Etats-Unis, en Europe et au Royaume-Uni. A horizon trois mois, les banques tablent désormais sur un Bund à 1,53 %, un Gilt à 2,09 % et un T-Bond à 2,16 %. Les taux d’intérêt à moyen-long terme ont bondi de plusieurs dizaines de points de base dans les principaux pays développés depuis que le président de la Réserve Fédérale américaine, Ben Bernanke, a évoqué l'éventualité d’une réduction de la taille du troisième programme d’assouplissement quantitatif (QE3). Cette éventualité gagnera en crédibilité à mesure que les indicateurs économiques continueront de s’améliorer. « Les rachats d’obligations diminueront probablement vers la fin de l’année. Et si l’amélioration du marché du travail dépasse les prévisions, cela pourrait se produire dès l’automne », envisage la Commerzbank. Pour sa part, la BCE ne prévoit toujours pas de resserrer sa politique monétaire. Après avoir baissé ses taux directeurs en mai, l’autorité monétaire les a maintenu jeudi 6 juin à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire. Parmi les dix banques ayant participé à notre consensus ce mois-ci, trois anticipent une nouvelle baisse de 25 pb avant fin août. La BCE maintient toutefois son scénario d’amélioration graduelle de l'économie en fin d’année, un scénario que tend à confirmer la récente embellie de certains indicateurs économiques. L’autorité monétaire redoute toutefois les conséquences du déclin rapide de l’inflation sur la croissance et la rentabilité des banques. Des mesures d’assouplissement moins accommodantes aux Etats-Unis, couplées au maintien voire à une baisse des taux courts en zone euro, tendent à privilégier le renchérissement du dollar par rapport à l’euro. Pour le Crédit Agricole, « les mouvements de hausse constitueront des opportunités d’achats, en particulier si la situation continue à s’améliorer aux Etats-Unis ». Le consensus parie sur une baisse de la parité euro-dollar à 1,28 à horizon fin août et 1,26 à horizon fin novembre, alors que la parité s'établissait à 1,31 au soir du 6 juin. Lire la suite : cliquez ici
En cette époque où les investisseurs institutionnels s’intéressent de plus en plus aux infrastructures, la question du « risque construction », par opposition au « risque d’exploitation » qu’ils semblent privilégier, méritait d'être posée. Elle a fait en grande partie l’objet des premiers travaux des deux chaires de l’Edhec-Risk Institute récemment créées sur « la dette infrastructures », avec le soutien de Natixis, et sur « l’investissement en fonds propres dans les infrastructures », avec le soutien de Meridiam et de Campbell Luytens. « Le problème se pose bien sûr dans une logique d’allocation d’actifs, mais aussi de politique publique : les fonds de pension et assureurs ne devraient-ils pas investir plus dans les nouveaux projets ? », note Frédéric Blanc-Brude, directeur des deux recherches. Gouvernance par la dette L'étude sur la dette infrastructures sera centrée sur la « construction d’un portefeuille » du point de vue du risque de crédit. L’investissement croissant des institutionnels en « dette infrastructures » ces dernières années s’explique effectivement par la convergence d’intérêts entre politiques publiques et recherche d’adéquation avec des passifs longs. « Au-delà du discours marketing sur des ‘actifs tangibles’, la qualité du risque tient au respect de la définition-même du ???financement de projet’ », rappelle le chercheur. Celui-ci passe par une société à la fois dédiée à un seul projet et très endettée - 75 % de la structure de financement en moyenne pour un nouveau projet... autant de risques que les prêteurs (comme le sponsor) assument via un travail de sélection et de transformation garantissant autant que possible les cash-flows futurs, notamment dans les partenariats public-privé (PPP). Lire la suite : cliquez ici
Jean-Louis Charles, directeur des investissements d’AG2R La Mondiale dans un article publié par Option Finance : Notre modèle de gestion d’actifs très flexible, qui passe à la fois par des gérants en direct et en délégation, s’avère très utile dans le cadre d’un rapprochement. Le partenaire peut en effet conserver une certaine autonomie et son propre style de gestion, tout en bénéficiant de l’effet de taille. Si nous ne gérions qu’en direct, nous aurions du mal à nous rapprocher des équipes qui ont quant à elles pour habitude de déléguer leur gestion. Il s’agit donc d’un atout pour notre groupe qui souhaite participer à la consolidation du secteur de la protection sociale, en accueillant des mutuelles ou des institutions de retraite et de prévoyance qui ont besoin de s’adosser à un acteur de taille plus importante pour pérenniser leur activité.
Le Conseil d’administration de la Mutualité Française réuni aujourd’hui à Paris à l’occasion de l’assemblée générale du mouvement mutualiste, a approuvé le renforcement de la gouvernance de la Mutualité, décidé par son président, Etienne Caniard, afin de répondre aux défis futurs des mutuelles santé et notamment leur rôle dans le système d’assurance maladie en pleine évolution. Dans ce cadre, Jean-Martin Cohen-Solal, jusqu'à présent directeur général, est nommé, à compter du 1er juillet 2013, délégué général, afin, notamment, de renforcer auprès d’Etienne Caniard la représentation de la Mutualité Française et de développer sa présence et son audience auprès des décideurs, des parties prenantes, des médias et des mutuelles elles-mêmes. Emmanuel Roux, jusqu'à présent directeur général adjoint, devient directeur général. Agé de 63 ans, Jean-Martin Cohen Solal est médecin généraliste depuis 1977. Il a été délégué général du Comité français d'éducation pour la santé (devenu depuis l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes)). Il est notamment à l’origine de la campagne un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts. Il a également occupé des responsabilités dans le cabinet de plusieurs ministres de la santé et dirigé plusieurs agences de conseil spécialisées dans la santé. Il a rejoint la Mutualité Française en 1996 comme directeur de la communication et de l’information, avant d'être nommé directeur général adjoint, puis directeur général en 2009. Agé de 44 ans, Emmanuel Roux est agrégé et docteur en philosophie et ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (Ena). A sa sortie en 2004, il rejoint la Cour des comptes comme auditeur affecté à la 6e chambre, compétente pour la Sécurité sociale et les politiques de santé. En 2007, il est nommé conseiller référendaire. Il a notamment été rapporteur général adjoint du rapport sur la Sécurité sociale et rapporteur au Conseil des prélèvements obligatoires. De 2008 à 2010, il a été chargé de mission auprès du Secrétaire général des ministères des affaires sociales pour la conception et la création des agences régionales de santé (ARS). En avril 2011, il rejoint la Mutualité Française comme directeur délégué auprès du directeur général, avant d'être nommé directeur général adjoint, en novembre 2011. Roland Berthilier est élu secrétaire général Patrick Brothier est réélu trésorier général Le Conseil d’administration a également procédé à l'élection du nouveau secrétaire général de la Mutualité Française, Roland Berthilier. Il succède à Jean-Philippe Huchet qui ne s’est pas représenté. Agé de 57 ans, Roland Berthilier a été, entre 1976 et 1999, successivement instituteur, professeur d’enseignement général de collège, professeur certifié, principal-adjoint de collège et proviseur-adjoint. Parallèlement, il a siégé au comité de section du Rhône de la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN), puis il est devenu membre du bureau et responsable de la communication de la section, avant d’en être le président. De 1990 à 1995, il a été administrateur de la Caisse primaire centrale d’assurance maladie de Lyon. Il est administrateur de la MGEN. Nommé, en 1999, secrétaire général adjoint et responsable du service communication de la MGEN, il est depuis 2005 secrétaire général de la MGEN. Par ailleurs, il est notamment directeur de la publication de Valeurs Mutualistes, la revue trimestrielle de la MGEN, vice-président de l’Association nationale de la presse mutualiste (ANPM), vice-président du Syndicat de la presse sociale, vice-président du Ceges et administrateur d’Istya. Il préside également l’Esper (Economie sociale partenaire de l’Ecole de la république). Patrick Brothier a été réélu au poste de Trésorier général de la Mutualité Française.
La Lettre de L’Assurance, dans son édition du 6 juin 2013, évoque un rapprochement entre Réunica, AG2R-La Mondiale et la Mutuelle Générale (MG). Alors que la fusion de AG2R La Mondiale et Réunica doit intervenir au 1er janvier 2015, le groupe de protection sociale a dégagé un résultat excédentaire de 15,9 millions d’euros, après deux exercices déficitaires. Le groupe Réunica souhaite consolider ses partenariats antérieurs. Des réflexions vont, dans ce sens, s’engager quant à leur intégration au sein de AG2R-La Mondiale. C’est notamment le cas de la Mutuelle Générale, avec laquelle Réunica a développé un portail commun santé et retraite complémentaire destiné aux nouveaux embauchés de La Poste. La MG se pose des questions. Cela pourrait donc aller plus loin, a indiqué Jean-Marc Robinet, directeur général de Réunica. La MG serait suivie de près par AG2R La Mondiale. A l’occasion des résultats de AG2R La Mondiale, André Renaudin, le directeur général, avait affiché sa volonté de développer le pôle mutualiste du groupe, sans démentir un intérêt pour l’ex-MGPTT.
Le centre de recherche de Novethic publie la première étude réalisée sur l’influence que peuvent avoir des investisseurs responsables en excluant de leur portefeuille des multinationales controversées pour violations des droits humains. Les listes noires publiées par 19 investisseurs d’Europe du Nord gérant 1500 milliards d’euros ont été analysées pour comprendre leurs modes d’action et les entreprises ciblées. Cette étude montre que certains investisseurs sont prêts à refuser d'être actionnaires d’entreprises associées à des risques sociaux qui leur semblent trop élevés. L’exclusion normative se développe en Europe du Nord Cette pratique d’investissement responsable qui consiste à exclure les entreprises coupables de violations graves et répétées des grandes conventions internationales concerne des volumes d’actifs croissants. Elle a progressé de 54% en Europe entre 2009 et 2011 pour atteindre plus de 2340 milliards d’euros d’après Eurosif. D’abord mise en place dans les pays du Nord à l’image de la politique de l’emblématique fonds norvégien, l’exclusion normative associée à l’engagement actionnarial est devenue la pratique dominante des grands fonds de pension néerlandais. Les listes noires d’une petite dizaine d’entre eux gérant 300 milliards d’euros d’encours sont analysées dans l'étude publiée par Novethic. En France, 136 milliards d’euros étaient soumis à un filtre normatif en 2010, 1300 milliards d’euros fin 2012, soit près de dix fois plus. Pour l’essentiel, cette pratique fait partie des stratégies globales d’investissement responsable adoptées par quelques très grosses sociétés de gestion, visant à éviter qu’elles soient associées aux pires controverses, mais sans publication de listes noires ni d’association avec une politique d’engagement actionnarial. Entreprises exclues pour violations du droit du travail, de la liberté d’expression et complicité avec les exactions de régimes répressifs Novethic dresse la typologie des motifs d’exclusion concernant les violations des droits humains. Classés en trois catégories (manquements au droit du travail, absence de respect des droits des peuples autochtones et activités exercées dans des régions où des exactions sont commises par les autorités publiques), ils montrent que les investisseurs ne partagent pas la même définition des controverses justifiant une exclusion. Novethic a donc analysé en profondeur celles qui concernent six multinationales très présentes sur les listes noires : Walmart pour les conditions de travail chez ses sous-traitants et l’absence de liberté syndicale ; Yahoo! pour complicité de violation des libertés d’expression en Chine ; Chevron condamnée à une amende colossale pour pollution de l’Amazonie en Équateur ; PetroChina mise en cause pour complicité avec les exactions des régimes birmans et soudanais ; Vedanta pour le non-respect des droits des populations autochtones ; Shell pour la situation dans le delta du Niger. Les investisseurs cherchent à identifier les risques pour éviter d’en payer le prix Les entreprises controversées sont soumises à de multiples pressions pouvant venir des tribunaux, des ONG, des populations locales, des médias... L'étude de Novethic montre que si l’exclusion normative ne suffit pas à changer les choses, elle amène les investisseurs à remettre en cause des modèles économiques qui conduisent à des violations des droits humains dont le coût leur semble, in fine, trop élevé pour les entreprises elles-mêmes. S’ils protègent ainsi leur propre réputation c’est aussi une façon d’alerter les compagnies et de les inciter à mettre fin aux controverses. Mais l’impact de l’exclusion normative pourrait être démultiplié par des actions coordonnées d’actionnaires, relayées par l’opinion publique et les médias. Les investisseurs y seront d’autant plus incités que les mises en cause pour responsabilité indirecte sur les comportements délictueux des entreprises se développent. L’enjeu est donc pour les investisseurs responsables de développer des modèles leur permettent d’identifier les controverses en train de naître afin d'éviter d'être plus tard accusés de complicité.
Le mandat de président de Bertrand Voyer prenant fin, le conseil d’administration de la Société Centrale Prévoir a nommé, en date du 4 juin 2013, sur proposition de M. Voyer, Mme Patricia Lacoste (51 ans) Président-Directeur général de la holding Société Centrale Prévoir et de ses deux filiales, les compagnies d’assurance Prévoir-Vie et Prévoir-Risques Divers. Bertrand Voyer, petit-fils d’un des fondateurs, garde un mandat d’administrateur et devient Président du Comité d’investissement des trois sociétés du groupe. Il affiche sa confiance : dans les grandes qualités d’intelligence, de courage, d’organisation et d'éthique de Patricia Lacoste, qui a su depuis son arrivée au poste de Directeur général se saisir des questions prioritaires, les approfondir et y apporter des solutions efficaces. Patricia Lacoste est entrée au groupe Prévoir le 2 mai 2012 en tant que vice-président de la holding et vice-président et directeur général des sociétés d’assurance.
Annie Martinet-Villalon a quitté début mai, Cedrus Asset Management, où elle occupait le poste de Directeur de la Gestion et de la Recherche. Après avoir rejoint la société lors de sa création en septembre 2012, elle a participé au lancement et à la gestion d’un nouveau fonds : fonds de fonds Actions Globales, avec exposition flexible et focus Investissement Responsable et Durable. Elle assurait également le management et l’organisation de l’activité de Recherche. Auparavant, Annie Martinet-Villalon était Analyste / Gérant senior Multigestion chez Amundi AM, poste occupé pendant près de 10 ans. Ses principales compétences : Analyse, sélection de fonds et de gérants, avec un focus spécifique sur les fonds Actions Europe, émergentes, Japon et thématiques Gestion des fonds de fonds Actions Europe et Actions Globales Création de nouveaux fonds Création d’univers d’investissement Pour accéder à son profil Linkedin : cliquez ici
Impose-moi si tu peux ! La réunion du G7 Finance de ce mois-ci, près de Londres, n’aura pas apporté de réponses aux problèmes de la croissance ou de la guerre des changes mais elle a constitué une avancée sur le front de l'évasion fiscale. Les principales puissances de la planète font savoir leur volonté ferme de lutter contre ce phénomène. L’enjeu de cette lutte est important. Pour la France, par exemple, le récent rapport Bocquet estime entre 30 Mds € et 50 Mds € le manque à gagner pour les finances publiques. Cela représente la moitié du déficit 2012. Pour le dire autrement, avec cet argent, la France pourrait régler le déficit de la sécurité sociale et du régime des retraites simultanément, tout en respectant les critères de déficit de Maastricht... Lire la suite en pièce jointe
Matthieu Mouly, Head of ETF Strategy, Lyxor Asset Management, évoque l'évolution de la demande des investisseurs institutionnels pour les ETF et revientsur les raisons du développement d'une offre en ETF physiques.
Selon un sondage réalisé par la rédaction de www.institinvest.com au cours du mois de mai, 2 institutionnels sur 3 se disent prêt, avec un profil rendement-risque identique, à réduire leur allocation sur les actions Europe au profit des actions émergentes. Et 3 institutionnels sur 4 sont sensibles au niveau de la volatilité avant d’investir sur les actions émergentes. Profil des répondants : Mutuelles : 16,67% Institutions de prévoyance et protection sociale : 25% Caisses de retraite libérale & assimilés : 8,33% Sociétés d’assurance : 16,67% Fonds de pension : 8,33% Fondations et Fonds de dotation : 8,33% Associations : 8,33% Entreprises : 8,33% Q1 : Seriez-vous prêt, avec un profil rendement-risque identique, à réduire votre allocation sur les actions europe au profit des actions émergentes ? Plus précisément nous sommes prêt à renforcer notre exposition aux actions émergentes qui sont moins chères que les actions monde en termes relatifs et ont largement sous-performé les actions développées depuis plusieurs mois. En l’occurrence, l’arbitrage se ferait plutôt en allégeant un peu les actions US que les actions européennes, elles-mêmes moins chères que les actions US, désormais. Une IRP Aujourd’hui, le marché le moins cher du monde est le marché européen. Par ailleurs, le risque de gouvernance de nombre d’entreprises de pays émergents est extrêmement élevé, et induit, pour une mutuelle d’assurance, un risque indirect de réputation. Une mutuelle Q2 : Êtes-vous sensible au niveau de la volatilité avant d’investir sur les actions émergentes ? Leur volatilité historique est plus forte que celle des actions développées. Notamment parce que les marchés émergents restent très sensibles, à la hausse comme à la baisse, aux flux des investisseurs occidentaux. Ces flux externes induisent un surcroît de volatilité par rapport à des marchés plus gros et plus liquides comme les actions US où la part des investisseurs domestiques reste essentielle. Une compagnie d’assurance Le niveau de volatilité est regardé sur 3 horizons : 1 mois, 3 mois et 1 an. Un fonds de pension
Jean-Louis Charles, directeur des investissements d’AG2R La Mondiale dans un article publié par Option Finance : Cette année, nous avons cependant décidé de réinvestir sur des actions et l’immobilier pour, au moins, maintenir notre allocation d’actifs en relatif. Sur les 2,5 milliards à 3 milliards d’euros de flux que nous plaçons chaque année sur les marchés, nous avons donc prévu d’en investir 10% en immobilier et le solde en obligations. Cette stratégie s’inscrit dans un nouveau contexte puisque l’entrée en application de Solvabilité 2 s'éloigne et les mesures transitoires de ce texte devraient nous permettre de nous adapter très progressivement. Ce phénomène, couplé à la nouvelle échelle des rendements sur les marchés entre les actions, l’immobilier et les taux, explique le fait que finalement nous avons retrouvé un certain appétit pour les actions et l’immobilier. Sur l’immobilier, nous allons continuer à nous concentrer sur les immeubles de bureaux dans le quartier central des affaires de Paris. Sur ce créneau où nous investissons en direct, nous privilégions les opérations en Vefa (Vente en état futur d’achèvement) et les restructurations d’immeubles devenus obsolètes. Sur ce dernier segment, nous finalisons actuellement deux opérations de 150 millions et de 110 millions d’euros chacune. En ce qui concerne les actions, nous préférons encore les larges cap européennes, mais nous réfléchissons à diversifier notre portefeuille à la marge vers les émergents. Notre univers d’investissement s’est en effet considérablement réduit puisque nous continuons à nous fixer comme règle d’investir quasi exclusivement dans l’investment grade. Nous aimerions maintenir cette politique, mais nous pourrions à la marge décider d’intégrer le high yield car nous considérons que ce segment peut nous apporter du rendement avec des risques encore maîtrisés. Retrouvez l’interview de Jean-Louis Charles