Le courtier français Kepler Cheuvreux et la banque australienne Macquarie ont annoncé ce mardi « un accord de coopération dans le but de créer une plate-forme de global program trading et de distribuer leur recherche actions dans leurs marchés respectifs en Europe et en Asie-Pacifique (APAC) ». Ce partenariat remplace celui noué en 2015 entre Kepler Cheuvreux et la banque CIMB pour la zone APAC auquel les deux parties « ont mutuellement mis fin », précise un porte-parole du courtier à L’Agefi. Du côté de Macquarie, l’annonce intervient simultanément à celle du recentrage de la banque, qui va entraîner « une présence réduite dans le cash actions domestique en EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique, ndlr) et en Amériques », précise un communiqué distinct. Le groupe australien va supprimer une centaine de postes en recherche et en vente actions à Londres et à New York, selon Bloomberg et Reuters. En conséquence, Macquarie « recherche un partenaire stratégique en Amériques ».
Le parlement chinois a adopté samedi une loi sur la cryptographie, rapporte Reuters. Cette nouvelle loi, qui rentrera en vigueur le 1er janvier 2020, vise à «faciliter le développement du secteur de la cryptographie et à assurer la sécurité du cyberespace et de l’information», rapporte l’agence de presse Xinhua. Cette loi devrait aussi permettre à la Chine de préparer le terrain au lancement de sa propre cryptomonnaie. Cette annonce intervient quelques jours après un discours de Xi Jinping, le président chinois, prônant l’importance de l’utilisation de la blockchain.
Le groupe suisseUBS garde toutes les options ouvertesen matière de croissance externe. Le directeur général Sergio Ermotti envisage d’utiliser toutes les possibilités disponibles en la matière, à savoir des fusions, des acquisitions, sans oublier des désinvestissements. «Actuellement, tout est discuté. Rien n’est exclu», a-t-il affirmé ce 28 octobredans une interview à Bloomberg alors que le groupe élabore actuellement son plan stratégique pour les trois prochaines années. Ces propos interviennent après des rumeurs, relayées en avril par la presse financière, faisant état de discussions entre le numéro un bancaire helvétique et DWS, filiale de Deutsche Bank spécialisée dans la gestion d’actifs. Les deux entités auraient négocié une fusion, ce que SergioErmotti n’a jamais démenti formellement. Sergio Ermotti souhaite notamment réduire les coûts de ses activités de banque d’affaires dont les performances restent médiocres. Les mesures d’austérité ne sauraient toutefois se limiter à une seule activité. «Il ne s’agit pas uniquement d’un problème lié à la banque d’affaires. C’est un problème général», a-t-il affirmé. Aucune activité ne sera épargnée. «Nous pouvons faire mieux et nous ferons encore davantage pour nous adapter aux conditions du marché», a expliqué le patron du groupe suisse.
Lazard a officialisé dimanche la promotion de Jean-Louis Girodolle, 51 ans, associé gérant de la banque d’affaires et proche de Matthieu Pigasse, pour prendre la tête de ses équipes en France. Il gérait de facto l'équipe parisienne au quotidien depuis quelques temps, selon une source proche, citée par Reuters. Dans un communiqué, Lazard a également annoncé la nomination, avec effet immédiat, des banquiers Charles-Henri Filippi et François Kayat aux postes de co-présidents non exécutifs de la banque d’affaires du groupe en France. La réorganisation de l'état-major fait suite à l’annonce dimanche dernier du départ de Matthieu Pigasse, après 17 années passées dans la banque d’affaires. Elle intervient également dans un contexte de marché ralenti sur le front du M&A et de concurrence accrue des boutiques américaines comme Evercore et Centerview qui font la cour aux banquiers français pour s’implanter à Paris.
Le groupe Orange détaille ses initiatives destinées à promouvoir ses dispositifs d'épargne salariale auprès de ses salariés dans le cadre de sa participation aux Couronnes 2019 qui auront lieu le 5 décembre.
« La directive Solvabilité 2 est positive car elle met l’accent sur les risques, mais n’a absolument pas été paramétrée pour un environnement de taux négatifs », a déploré Florence Lustman, présidente de la Fédération Française de l’Assurance (FFA), lors d’une interview accordée à BFM Business le 23 octobre.
Swedbank Robur n’est pas à vendre, affirme Jens Henriksson, le directeur général de la maison mère Swedbank, dans un entretien à Realtid.«C’est une belle société que nous pouvons continuer à développer», précise-t-il. Ce commentaire intervient après que la société suédoise Carneo ait déclaré vouloir acquérir une grande société de gestion nordique. Cette structure gère 270 milliards de couronnes suédoises (environ 25 milliards d’euros) et vise une société gérant au moins 500 milliards de couronnes. «Il y a 50 % de chances pour que nous ayons réussi à acquérir la filiale de gestion d’actifs d’une banque ou d’une compagnie d’assurance d’Europe du Nord dans cinq ans», a déclaré Christoffer Folkebo, PDG de Carneo, dans une interview précédente à Realtid.
UBS Group va éliminer une partie des frais des comptes d’investissement vendus par le biais de ses conseillers financiers américains, rapporte le Wall Street Journal. Cela ouvre un nouveau front dans la guerre des prix qui secoue le secteur de la gestion d’actifs. A compter de janvier, l’activité de gestion d’actifs de la banque suisse va cesser de facturer les frais des clients fortunés d’UBS sur des comptes gérés séparément, ont annoncé Suni Harford et Tom Naratil dans une note aux employés. Les clients de ces comptes paieront toujours une commission au conseiller financier de la société. Dans une interview, Tom Naratil pense qu’UBS est la première société à supprimer les frais que les clients payent aux sociétés de gestion pour superviser les comptes gérés séparément. Actuellement, les clients payent environ 1 % de frais sur ces comptes. Un tiers de cette somme revient à la société de gestion et le reste au conseiller financier. Désormais, les clients ne paieront plus rien à la société de gestion, à moins qu’ils n’aient souscritaux services premium.
Le groupe aéronautique américain Boeing a annoncé mardi le départ du patron de sa division d’aviation commerciale, Kevin McAllister, lié à la crise du 737 Max, selon le Wall Street Journal, après les accidents mortels de deux 737 Max en Ethiopie et au large de l’Indonésie. Kevin McAllister sera remplacé par Stan Deal, qui dirigeait jusqu'à présent la division de services aéronautiques Boeing Global Services, selon un communiqué. Ce départ intervient 10 jours après que Dennis Muilenburg a été démis de ses fonctions de président du conseil d’administration de Boeing. Il continue d’occuper ses fonctions de directeur général, la présidence étant assuré par un ancien responsable de General Electric, David Calhoun.
Après Generali, Allianz et Aviva, André Renaudin, directeur général d'AG2R La Mondiale, indique que son groupe ne pourra pas continuer à servir les mêmes taux de 1,60 à 1,80% sans changements.
Les fonds Hargreaves Lansdown exposés au fonds de Neil Woodford qui a dû fermer ont saigné de 439 millions de livres sur les quatre derniers mois, faisant craindre que la crise de liquidité qui a fait sombrer l’ancien gérant se répande à d’autres investisseurs, rapporte le Financial Times fund management. Hargreaves, le plus gros supermarché de fonds au Royaume-Uni, gère sous sa marque une gamme de portefeuilles en multigestion de 8 milliards de livres investie dans le fonds Woodford Equity Income. Les récents rachats de la gamme Hargreaves laissent penser que la société va devoir réduire ses positions dans d’autres fonds pour honorer les demandes de remboursement. Cela signifie que la proportion du fonds Woodford va augmenter dans les portefeuilles, mettant en danger les investisseurs qui restent. Pendant ce temps, Peter Hargreaves, le fondateur de Hargreaves Lansdown, accuse Woodford d’avoir dirigé une activité d’investissement «probablement inappropriée» dans une interview au Mail on Sunday. Il laisse planer le doute sur les compétences du gérant en matière de sélection de titres et ajoute qu’il a investi dans des entreprises non cotées sans connaissances suffisantes. Il pense également que Woodford a refusé de céder à la pression pour suspendre les frais de son fonds phare - Equity Income - après la suspension de celui-ci en juin parce qu’il «savait qu’il était fini et prenait le plus d’argent possible, en prévision de la disparition de son entreprise».