
NBIM achète des bureaux à San Francisco pour 217 millions de dollars
Les bureaux ont été vendus par Clarion Partners et Invesco Real Estate.

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Les Norvégiens aux urnes pour des élections législatives à suspense
Oslo - Les Norvégiens votent lundi pour des législatives très disputées, où les troubles géopolitiques liés à la politique de l’administration Trump et à la guerre en Ukraine pourraient bénéficier au gouvernement de gauche sortant. Les sondages donnent une courte avance à la gauche emmenée par le Premier ministre travailliste Jonas Gahr Støre. Dans un paysage politique fragmenté, l’issue du scrutin dépendra de la capacité des neuf principaux partis à se hisser au-delà des 4% des votes, seuil qui assure une représentation au Parlement. Alors qu’un record de 1,9 million de Norvégiens, soit plus de 47% du corps électoral, ont déjà voté par anticipation, les premières projections devraient être connues à 21H00 (19H00 GMT) à la fermeture des derniers bureaux de vote. Dans cette nation prospère de 5,6 millions d’habitants, la campagne a tourné autour de questions intérieures comme le coût de la vie, les inégalités, les services publics et la fiscalité, notamment l’impôt sur la fortune. «Ce qui a vraiment préoccupé les gens, c’est leur situation quotidienne, leur économie personnelle, vous savez, comment faire face à la hausse des prix», a déclaré M. Støre aux médias après avoir voté, avec son épouse, dans un lycée d’Oslo. Pour le politologue Johannes Bergh, le dirigeant de 65 ans, fort de son expérience de Premier ministre depuis 2021 et de ministre des Affaires étrangères avant cela, a bénéficié du besoin de stabilité de la population face à l'élection de Donald Trump, aux droits de douane et à la guerre en Ukraine. Membre de l’Otan mais pas de l’Union européenne, la Norvège partage une frontière commune avec la Russie dans l’Arctique, et son économie est très dépendante des exportations. Selon une moyenne des sondages de septembre réalisée par www.pollofpolls.no, les travaillistes et leurs alliés pourraient remporter 88 mandats, soit trois de plus que la majorité, sur les 169 sièges au Storting, le Parlement monocaméral. Entrepreneur de 78 ans, Knut Aga est un de ces électeurs qui dit vouloir «de la stabilité». «L’Europe est plus ou moins en guerre. La situation n’est pas très bonne aux Etats-Unis (...) C’est pourquoi je veux être plus en sécurité», a-t-il dit à l’AFP à la sortie d’un bureau de vote à Oslo. «Reprendre le contrôle» M. Støre a aussi bénéficié de l’implosion en début d’année de l'épineuse coalition qui liait les travaillistes au parti du Centre, formation eurosceptique axée sur les intérêts ruraux, et de l’arrivée au gouvernement de l’ex-chef de l’Otan, le populaire Jens Stoltenberg, devenu ministre des Finances. «Nous avons besoin d’une nouvelle politique en Norvège», a au contraire affirmé une de ses principales rivales, l’ex-Première ministre conservatrice Erna Solberg, en votant dans sa ville natale de Bergen (ouest). Mathématiquement, s’il reste aux manettes, M. Støre aura vraisemblablement besoin de l’appui de l’ensemble des quatre autres forces de gauche, y compris le parti du Centre, les écologistes et les communistes. Or, les points de discorde foisonnent: les travaillistes sont notamment favorables à la poursuite des activités pétrolières qui ont fait la fortune du royaume, tandis que les écologistes s’y opposent. Ces deux formations sont en revanche d’accord pour entretenir des liens étroits avec l’UE, laquelle fait figure d'épouvantail pour le parti du Centre et l’extrême gauche. Cette dernière réclame, elle, que le fonds souverain du pays, le plus gros au monde, se retire totalement d’Israël, ce que les travaillistes rejettent. En face, la droite est également divisée: le parti conservateur de Mme Solberg est distancé dans les sondages par le parti du Progrès (FrP) de Sylvi Listhaug, formation populiste anti-immigration et désormais première force d’opposition. Contrairement à la gauche unie derrière une candidature unique, tant Mme Listhaug, 47 ans, que Mme Solberg, 64 ans, lorgnent le poste de Premier ministre. La première peut faire valoir de meilleures intentions de vote que la seconde, mais elle est également plus clivante, notamment pour les électeurs modérés. «Veut-on continuer comme avant, dépenser toujours plus et garder des impôts et taxes très élevés sans en avoir plus pour notre argent que dans les pays voisins ou veut-on reprendre le contrôle et arrêter le gaspillage?», a-t-elle dit lundi au micro de la chaîne TV2. Pour ne rien arranger, le bloc de droite compte aussi deux petits partis de centre droit, dont les Libéraux qui s’opposent au FrP sur de nombreux sujets comme le climat, l’UE et l’immigration. Jonathan KLEIN et Pierre-Henry DESHAYES © Agence France-Presse -
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Berlin - La conquête de l’Ukraine ne serait «qu’un début» pour la Russie de Vladimir Poutine, dont les attaques hybrides contre l’Allemagne sont «de plus en plus intenses et agressives», a accusé lundi le chancelier allemand Friedrich Merz. Cette mise en garde intervient alors que le chef du gouvernement allemand a fait du réarmement de l’Europe une priorité absolue, afin que le continent puisse faire face à la menace russe, mais aussi s’adapter au désengagement américain, depuis l'élection de Donald Trump. «Tout indique que le plan impérialiste de Poutine ne se terminerait pas avec la conquête de l’Ukraine, mais que ce ne serait qu’un début», a-t-il déclaré lors de la conférence annuelle réunissant les ambassadeurs allemands. L’Allemagne assiste «quotidiennement à des attaques hybrides de la Russie de plus en plus intenses et agressives», visant notamment ses «infrastructures», a aussi accusé M. Merz. Berlin observe aussi «les provocations» de Moscou «en mer du Nord et en mer Baltique», a ajouté le chancelier, pour qui «la Russie et la Chine tentent de sécuriser des sphères d’influence en Europe du Sud-Est». Pour M. Merz, «un nouveau conflit systémique a déjà éclaté entre les démocraties libérales et un axe des autocraties», et «ce que nous appelions l’ordre mondial libéral est désormais sous pression de multiples côtés». © Agence France-Presse