
La Macif accentue ses engagements verts dans l’investissement
Le groupe a analysé la contribution de son portefeuille à la transition énergétique, à la préservation de la biodiversité et aux objectifs de développement durables de l’ONU. Et prévoit de s’engager davantage dans cette voie.
Laurence Pochard

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Donald Trump exige des poursuites contre ses adversaires politiques, la séparation des pouvoirs en question
Washington - «Justice doit être faite, maintenant!": Donald Trump a mis la pression samedi sur le ministère de la Justice pour qu’il poursuive des adversaires politiques, dont deux sont accusés de fraude. Le président américain multiplie les offensives directes depuis son retour à la Maison Blanche, déclenchant des inquiétudes sur un risque de remise en cause de la séparation des pouvoirs. Dans une publication sur Truth Social vraisemblablement adressée à la ministre de la Justice Pam Bondi, le dirigeant critique les atermoiements dans d'éventuelles poursuites contre le sénateur californien Adam Schiff et la procureure générale de l’Etat de New York Letitia James, membres du Parti démocrate. Ils sont accusés par le responsable de l’Agence de financement du logement Bill Pulte, un proche de Donald Trump, de falsification de documents concernant des demandes de prêts immobiliers. «Nous ne pouvons pas attendre plus longtemps, cela ruine notre réputation et notre crédibilité», fulmine le président, disant avoir lu des dizaines de messages appelant à poursuivre M. Schiff et Mme James, mais aussi l’ancien directeur du FBI James Comey, accusé par M. Trump d’avoir menti au Congrès. Vendredi, le procureur fédéral Erik Siebert, qui avait refusé d’engager des poursuites contre Letitia James en invoquant un manque de preuves, selon des médias américains, a démissionné, alors que son départ était réclamé par le républicain. Letitia James est une farouche adversaire de Donald Trump. Elle l’avait fait condamner à payer une amende de près d’un demi-milliard de dollars avant son retour à la Maison Blanche. Cette condamnation pour fraude a été annulée fin août par une cour d’appel de l’Etat de New York, qui avait jugé l’amende «excessive», Mme James annonçant de son côté son intention de contester la décision. «Je l’ai viré (Siebert, NDLR), et il y a une GROSSE AFFAIRE, et de nombreux avocats et experts légaux disent la même chose», a affirmé M. Trump dans sa publication, faisant apparemment référence aux investigations ciblant Mme James. Plus tard samedi, il a annoncé avoir nommé Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche, en remplacement d’Erik Siebert, estimant que Pam Bondi avait «besoin d’un procureur dur» à ses côtés «pour faire bouger les choses». «Pour rien» Durant le premier mandat Trump, Adam Schiff, alors député, avait mené la mise en accusation du président lors de son premier procès en destitution. Donald Trump avait ensuite été acquitté par le Sénat, puis à nouveau en 2021 au terme d’une deuxième procédure. «Ils m’ont visé avec une procédure de destitution deux fois et inculpé (5 fois!) POUR RIEN. JUSTICE DOIT ETRE FAITE, MAINTENANT», a-t-il lancé sur Truth Social. En janvier, le président américain a été condamné au pénal mais dispensé de peine dans l’affaire de paiements cachés à une star de films X. Début septembre, une cour d’appel de New York a confirmé sa condamnation à verser 83,3 millions de dollars pour diffamation à l’autrice E. Jean Carroll. Celle-ci l’a accusé en 2019 de l’avoir violée dans les années 1990. Les enquêtes autour d’une rétention présumée de documents classifiés alors qu’il n'était plus président, et de possibles tentatives d’inverser le résultat de la présidentielle de 2020, ont elles été abandonnées quand il a été réélu. © Agence France-Presse -
Aux Philippines, des milliers de personnes manifestent contre la corruption des projets anti-inondation
Manille - Des milliers de Philippins se sont rassemblés dimanche à Manille pour exprimer leur colère face à un scandale de corruption impliquant des infrastructures «fantômes» pour lutter contre les inondations, et qui auraient coûté des milliards de pesos aux contribuables. Quelque 13.000 personnes se sont réunies dimanche matin dans le parc Luneta de la capitale Manille. Le président Ferdinand Marcos Jr. appelle à ce que les manifestations restent pacifiques. «S’il y a un budget pour des projets fantômes, alors pourquoi n’y a-t-il pas de budget pour le secteur de la santé ?», s’interroge Aly Villahermosa, une étudiante infirmière de 23 ans qui qualifie le détournement de fonds publics de «véritablement honteux». Teddy Casino, président de Bagong Alyansang Makabayan, une alliance d’organisations de gauche, demande le remboursement des fonds et de la prison pour les responsables. «Les gens descendent dans la rue et expriment leur indignation dans l’espoir de faire pression sur le gouvernement pour qu’il fasse réellement son travail,» explique-t-il. Une foule encore plus importante est attendue plus tard dans la journée sur une avenue historiquement connue lors des manifestations qui avaient chassé Ferdinand Marcos, père du président actuel, en 1986. Les projets anti-inondation sont au coeur du plus grand scandale de corruption que les Philippines aient connu depuis des décennies, qui a déja précipité la chute du président du Sénat et de Martin Romualdez, président de la chambre basse et cousin du chef d’Etat. La polémique a fait la Une des journaux, et la question était au centre du discours sur l'état de la nation du président Marcos en juillet, qui a fait suite à plusieurs semaines d’inondations meurtrières dans l’archipel. Plus tôt ce mois-ci, les propriétaires d’une entreprise de construction ont accusé près de 30 parlementaires et des responsables du Département des Travaux publics et des autoroutes (DPWH) de recevoir des paiements en espèces. Le préjudice financier s'élèverait à 118,5 milliards de pesos (1,75 milliards d’euros) entre 2023 et 2025, selon le ministère philippin des Finances. Greenpeace a suggère un chiffre proche des 15,3 milliards d’euros. Pour Elizabeth Abanilla, une octogénaire rencontrée par l’AFP lors d’une récente visite à Bulacan, une province au nord de Manille touchée par les crues, aussi bien les politiciens que les chefs d’entreprises sont coupables. «Ils n’auraient pas dû remettre (l’argent) avant que le travail soit terminé», estime-t-elle. © Agence France-Presse