
VanEck a doublé ses encours européens depuis le début d’année

Depuis le début d’année, les investisseurs européens se sont massivement exposés aux valeurs de la défense et cela profite aux fournisseurs d’ETF qui se sont précocement positionnés sur cette thématique. C’est le cas du gérant américain VanEck dont l’ETF VanEck Defense UCITS ETF (ISIN : IE000YYE6WK5), lancé en mars 2023, domine le segment avec 6,2 milliards d’euros d’actifs, selon les données de Trackinsight. Depuis janvier, il a collecté près de 3 milliards d’euros. Un succès qui permet à VanEck de passer, en moins de 9 mois, de la 16ème à la 12ème place du classement des fournisseurs d’ETF européens en termes d’encours. « Nous avons l’ambition d’entrer dans le top 10 », a déclaré Salvatore Catalano, directeur France & Monaco et responsable des ventes pour l’Italie chez VanEck, lors de la première conférence de presse organisée par le gérant à Paris ce 19 septembre.
Présent depuis 2015 en Europe, l’Américain a vu ses encours bondir de 12,7 à 23 milliards d’euros entre fin 2024 et le 19 septembre 2025. Une progression qui reflète à la fois une collecte dynamique (5,8 milliards) et un effet marché très positif pour quelques stratégies porteuses, au-delà de la seule thématique de la défense. Dans un climat de forte incertitude, son ETF sur les actions à dividendes, VanEck Morningstar Developed Markets Dividend Leaders UCITS ETF (ISIN : NL0011683594) a capté 1,8 milliard d’euros depuis le début d’année, pour un peu plus de 3 milliards sous gestion. Quant à son ETF sur la thématique de l’énergie nucléaire et de l’uranium, VanEck Uranium and Nuclear Technologies UCITS ETF (ISIN : IE000M7V94E1), il a dépassé le milliard d’euros d’encours, profitant des questionnements en matière de sécurité énergétique.
Une collecte que le gérant américain réalise auprès de la clientèle des particuliers, via des partenariats avec des plateformes de courtage, mais aussi des institutionnels. « Grâce à la taille atteinte par certains de nos produits – nous avons 8 ETF qui dépassent le milliard de dollars sous gestion –, nous pouvons approcher des investisseurs de niveau institutionnel, comme des family offices ou des caisses de retraite », a précisé Salvatore Catalano. Le marché hexagonal, en particulier, lui semble prometteur : un responsable des ventes pour la France vient ainsi d’être nommé, en la personne d’Adyl Bou.
Plus d'articles du même thème
-
Après la Fed, les investisseurs européens se repositionnent sur les ETF actions
Les ETF obligataires, très demandés depuis le début du mois, ont vu leur collecte marquer le pas la semaine dernière. -
HANetf met au point un fonds coté « Preferred Income » géré par Infrastructure Capital Advisors
La gestion, qui se veut active sur les actions américaines, est assurée par la société de gestion américaine Infrastructure Capital Advisors. -
Bellevue AM lance un ETF actif thématique sur la santé
Le gérant suisse s'est associé à Waystone pour son premier ETF actif.
A la Une

L’industrie mondiale des ETF approche les 18.000 milliards de dollars sous gestion
Contenu de nos partenaires
-
Epizootie
Dermatose nodulaire contagieuse de la vache : nouveau cas dans le Rhône, nouvelles angoisses
La maladie de la vache est grave et mal connue. Les éleveurs français doivent composer, entre angoisse et réalisme -
Traitements contre l'obésité : Pfizer rachète Metsera
New York - Le laboratoire Pfizer va racheter la biotech Metsera pour au moins 4,9 milliards de dollars, mettant la main sur ses traitements en développement contre l’obésité, ont annoncé les deux entreprises américaines lundi dans un communiqué commun. Avec cette acquisition, Pfizer entend élargir son portefeuille et prendre une part du gigantesque marché des médicaments contre l’obésité, un secteur aujourd’hui en pleine expansion. «L’obésité est un domaine vaste et en croissance avec plus de 200 problèmes de santé qui lui sont associés. L’acquisition proposée de Metsera (...) propulse Pfizer dans ce domaine thérapeutique clé», a souligné Albert Bourla, le PDG de Pfizer, cité dans le communiqué. L’opération - qui devrait être finalisée au quatrième trimestre de 2025 - comprend le rachat par Pfizer des actions de Metsera pour 47,5 dollars par action, à hauteur de 4,9 milliards de dollars. Le succès des traitements contre l’obésité et le diabète - marché actuellement dominé par le Danois Novo Nordisk, propriétaire d’Ozempic et Wegovy, et par l’Américain Eli Lilly, propriétaire de Zepbound - a aiguisé l’appétit des entreprises pharmaceutiques qui multiplient les acquisitions dans le secteur. Jeudi, le géant pharmaceutique suisse Roche a par exemple racheté l’entreprise californienne 89bio, spécialisée dans les maladies du foie et cardiométaboliques, pour laquelle il va débourser près de 3,5 milliards de dollars. En mars 2025, le groupe avait également conclu un partenariat avec le danois Zealand Pharma pour développer avec lui un traitement qui agit sur l’hormone de la satiété. Pfizer avait été l’un des premiers laboratoires à commercialiser un vaccin à ARN messager contre le Covid-19, ce qui avait dynamisé ses revenus durant plusieurs années. Néanmoins, le cours de son action a massivement chuté depuis, passant de plus de 58 dollars en décembre 2021 à 24 dollars à la clôture de la Bourse de New York vendredi. Dans les échanges électroniques avant l’ouverture de Wall Sreet, le titre de Pfizer gagnait 1,6% tandis que celui de Metsera s’envolait de 60% aux alentours de 12H00 GMT. © Agence France-Presse -
Grignotage
Comment Netanyahu sape la solution des deux Etats
Les nouveaux projets de colonies visent à couper la Cisjordanie en deux, rendant impossible la création d'un Etat palestinien ayant Jérusalem-Est comme capitale