Les législateurs nationaux ont perdu la quasi-totalité de leurs pouvoirs normatifs réels dans le secteur de la banque, de la finance et par extension de la fintech. La mise en place de l'Aurorité européenne contre le blanchiment le 1er juillet 2025 en est un nouvel exemple.
Au mois d'octobre dernier, la Cour de cassation rendait un arrêt qui, à ce jour, ne semble avoir suscité qu'un intérêt limité. Replacée dans le plus large contexte des services de paiement en Europe, cette décision mérite qu'on s'y attarde, ne serait-ce que pour éviter qu'on s'y méprenne.