Andrew Hitchings, recruté en septembre 2012 comme head of large UK clients en provenance de State Street Global Advisors, a été promu head of UK institutional business par Legal & General Investment Management (LGIM).Le gestionnaire britannique annonce également avoir nommé Johan Rydqvist au poste nouvellement créé d’European sales managers, pour développer les activités commerciales de LGIM dans les pays nordiques, en Suisse et en Allemagne. L’objectif est d’augmenter les actifs sous gestion en provenance de l'étranger, qui représentaient 43 milliards de livres au 31 décembre. L’intéressé a été recruté chez Merrill Lynch.John Tsalos a quitté pour sa part Standard Life pour occuper le poste nouvellement créé de head of defined contribution distribution & product strategy de LGIM, dont l’encours dans le domaine de la contribution définie représentait en fin d’année dernière 25,4 milliards de livres.LGIM annonce aussi avoir recruté Victoria Parrish chez Credit Suisse Asset Management pour occuper le poste de head of RFPs & marketing analytics. Les rentrées nettes dans le domaine des appels d’offres ont atteint 7,1 milliards de livres l’an dernier.Enfin, Taryn Leibbrandt a quitté T. Rowe Price International pour prendre un poste de client relationship manager chez LGIM, avec la responsabilité du développement d’un portefeuille de clients institutionnels.
Le groupe Man a annoncé le 25 mars une extension du financement de l’institut Oxford-Man de finance quantitative (OMI) jusqu’en 2018. Cette décision de prolonger de 5 ans le financement de l’institut souligne l’engagement du groupe britannique dans le domaine de la gestion quantitative, dans le sillage du rapprochement de AHL et de Man Systematic Strategies.
Depuis le début de l’année au 28 février, Aberdeen a enregistré des souscriptions nettes de 3,5 milliards de livres, a annoncé la société de gestion britannique le 25 mars. La collecte s’est portée uniquement sur les actions, avec 4,3 milliards de livres, et notamment sur les fonds marchés émergents mondiaux (2 milliards), malgré les mesures prises pour ralentir les flux vers ces produits.Aberdeen note toutefois que les flux ont été moins élevés que par le passé et qu’ils devraient revenir à des niveaux plus « durables ». Les fonds Asie Pacifique ont aussi fortement collecté sur les deux premiers mois de l’année (2 milliards de livres).Les encours ont ainsi augmenté à 212,3 milliards de livres à fin février, contre 193,4 milliards de livres fin décembre.Aberdeen note que les souscriptions nettes se sont portées sur des fonds à forte marge, ce qui va se traduire par 35 millions de livres de revenus supplémentaires issus des commissions annualisées.
Schroders a annoncé lundi une offre de 424 millions de livres en numéraire pour acquérir l’intégralité du capital de Cazenove Capital. Avec les 17,2 milliards de livres d’encours de Cazenove Capital, l’opération va conduire à la création d’une entité de 229,2 milliards de livres (selon les chiffres au 31 décembre 2012). En particulier, dans la banque privée et la gestion de fortune, les actifs combinés seront de 28,4 milliards de livres et permettront à Schroders de considérablement augmenter son activité en la matière au Royaume-Uni.La société de gestion va aussi renforcer son activité dans la clientèle intermédiée, avec 5,1 milliards de livres venant de Cazenove Capital.Le montant de l’acquisition inclut 29 millions de livres au titre des rémunérations différées des employés de Cazenove. L’opération offrira des synergies de coûts avant impôts comprises entre 12 millions et 15 millions de livres par an.
La sicav luxembourgeoise Axa WF Global d’Axa Investment Managers accueille un nouveau compartiment, le Optimal Income, qui a été lancé le 8 mars. Il s’agit selon Axa IM d’un fonds «tous-temps», multi-classes d’actifs géré de manière «flexible» et dynamique avec pour objectif de capturer une bonne partie des hausses tout en limitant les pertes en cas de baisse.La poche actions de haute qualité des pays développés comme émergents peut aller de 0 à 100 % en fonction des conditions de marché tandis que la poche obligataire peut être investie en obligations gouvernementales, d’entreprises, émergentes et/ou de haut rendement. Pour les cas où l’on anticipe une baisse des marchés, l’exposition peut être ajustée de manière tactique par l’utilisation de dérivés cotés.L'équipe de gestion est dirigée par Serge Pizem, global head of multi asset investments d’Axa IM, auquel sont adjoints quatre gérants de portefeuille.Le fonds bénéficie d’un agrément de commercialisation pour l’Autriche, la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et la Suède, mais Axa IM envisage de solliciter des enregistrements dans un certain nombre d’autres pays.CaractéristiquesDénomination : AXA WF Global Optimal IncomeCodes Isin : LU0465917630 (parts I)LU0465917390 (parts E)LU0465917473 (parts F, capitalisation)LU0465917556 (parts F, distribution)LU0465917044 (parts A, capitalisation)LU0465917127 (parts A, distribution)Droit d’entrée : 5,50 % maximum (parts A)Commissions de gestion : 0,60 % (parts A et F)1,20 % (parts E et A)
La banque privée Berenberg a annoncé le 25 mars qu’au 1er septembre Stefan Keitel, managing director et CIO de la gestion d’actifs ainsi que de la banque privée du Credit Suisse Group, deviendra CIO de l’établissement hambourgeois ainsi que le stratégiste en chef du pôle gestion d’actifs et de fortune. Il sera le responsable à ce titre de la gestion discrétionnaire.
La société de gestion de la BHF Bank, Frankfurt Trust, a indiqué avoir recruté début mars Klaus Spöri comme gestionnaire de fonds obligataires. Il était précédemment chez LBBW Asset Management.D’autre part, Carsten Ükermann (ex-Fidelity) a rejoint l’équipe de distribution de fonds offerts au public, où il sera plus particulièrement chargé de la clientèle des CGPI et des pools de courtiers.
Avec le compartiment Emerging Markets Investment Grade de la sicav luxembourgeoise Julius Baer, Swiss & Global Asset Management vient d’entamer la commercialisation en Allemagne d’un fonds de dette émergente de catégorie investissement dont le portefeuille est ventilé sur des obligations d’Etat et d’entreprises de la quasi totalité des pays émergents (lire Newsmanagers du 7 mars). Ce fonds est confié à Enzo Puntillo, CIO pour la dette émergente.Caractéristiques:Dénomination : Julius Bär Bond Funds Emerging Markets Investment GradeCode Isin : LU0854726667Commission de gestion : 0,55 %
Le président de la Fed a estimé que la politique monétaire ultra-accommodante destinée à soutenir la reprise de l'économie américaine avait aussi des effets positifs sur l'économie mondiale. La politique d’assouplissement quantitatif de la Fed a été critiquée notamment par certains pays émergents qui lui reprochent de favoriser la dépréciation du dollar et de permettre ainsi aux Etats-Unis d’exporter leurs difficultés économiques chez leurs partenaires commerciaux. Dans un discours destiné à être prononcé à Londres, Ben Bernanke, souligne que l'économie mondiale dans son ensemble bénéficie de perspectives plus robustes de l'économie américaine. Il se défend aussi en expliquant qu’une croissance plus forte de chaque économie a des effets de contagion bénéfiques sur ses partenaires commerciaux et que les politiques ultra-accommodantes ne consistent pas à «exporter la crise» mais plutôt à «exporter la prospérité» dans un jeu à somme positive.
Des statistiques de la Cnuced publiées à la veille du sommet des Brics à Durban montrent que la Malaisie est le plus gros investisseur direct asiatique en Afrique, devant la Chine. Les investissements directs de Kuala Lumpur dans le monde ont plus que quintuplé ces dix dernières années pour atteindre 106 milliards de dollars fin 2011. Ceux réalisés en Afrique atteignent 19,3 milliards de dollars.
L’Autorité des marchés financiers et son homologue australien, l’Australian Securities and Investments Commission (ASIC), ont renouvelé à Sydney leur accord en matière d’assistance et de coopération mutuelle. Il remplace un précédent accord conclu en 1995 entre la COB et l’ASC. Les régulateurs échangeront notamment des informations sur les évolutions de leur environnement réglementaire respectif.
La société américaine de private equity cède le réseau nippon d’agences de travail temporaire Intelligence Holdings à un concurrent local de ce dernier, Temp Holdings, pour 68 milliards de yens, soit 560 millions d’euros. Un investissement réussi pour KKR, qui a payé 35 milliards en 2010 pour mettre la main sur Intelligence Holdings.
Le quotidien cite des calculs du consultant spécialisé Milliman faisant état d’un déficit cumulé record à fin 2012 de la part des cent plus importants fonds de pension privés aux Etats-Unis, à 388,8 milliards de dollars. Un chiffre en hausse de plus de 61 milliards sur l’exercice écoulé, sur fonde de taux d’intérêt historiquement bas.
La société américaine de private equity et le fonds souverain de Singapour attendent l’homologation selon le quotidien d’une société financière non-bancaire (NBFC, non-banking financial company) destinée au financement des promoteurs immobiliers en Inde. Disposant à l’origine d’une capacité d’action de 150 millions de dollars, il s’agira de la première société du genre dans le pays.
Il y avait un prix à payer pour que Chypre restât dans la zone euro sans tondre les petits déposants et appeler les contribuables européens à la rescousse de banques gavées de dépôts douteux. Il est élevé. Le plan de «sauvetage» forgé lundi matin impose une restructuration brutale et risquée. En mettant un terme immédiat à un modèle de place offshore que l’Europe n’a su ni contrôler ni gérer à temps, il annonce une dure récession ; et en instaurant un contrôle des capitaux le temps de gérer la phase de restructuration des banques locales, il pose déjà la question de sa gestion et de son démantèlement, toujours gros d’une menace de fuite des capitaux. Surtout, ce plan marque un virage dans le traitement des restructurations bancaires en Europe. Pour la première fois, non seulement les actionnaires, mais tous les créanciers, y compris les «seniors», sont appelés à régler l’ardoise aux côtés des déposants pour la part dépassant la garantie de 100.000 euros. Sur le plan de l’image, la zone euro n’en sort pas indemne. Un contrôle des capitaux et une mise à contribution de tous les créanciers et des déposants les plus riches, cela fait vraiment désordre. On peut y voir la preuve de l’urgence d’une union bancaire qui ne permettra plus ce genre de dérapage. Mais on peut s’inquiéter aussi des conséquences qu’en tireront les parties prenantes au système bancaire de la zone, confrontées à cette nouvelle doctrine, surtout dans le sud de l’Europe où les banques sont déjà très fragilisées.
Le gérant alternatif français évoque un contexte fiscal et juridique défavorable à son activité en France. Affecté par la faible volatilité des marchés en 2012 en dépit des chocs macroéconomiques, il a remis en cause ses objectifs de résultats au minimum pour 2013.
A l’occasion de la conférence de clôture du Forum Gi, Charles Vaquier, directeur général de l’UMR, a déclaré que cette dernière souhaitait constituer un patrimoine de terres agricoles dans différentes régions françaises. Déjà propriétaire de terres agricoles en Amérique du Sud, représentant un faible pourcentage de ses actifs, l’UMR a désormais pour projet d’acheter des centaines voire des milliers d’hectares de terres permettant d’installer des agriculteurs. Une initiative semblable à celles développés par les fonds de pensions américains, qui détiennent en moyenne entre 3 et 5 % d’actifs réels de type forêts, avec des rendements annuels de l’ordre de 6 à 7 %. L’Union Mutualiste Retraite est d’ores et déjà en discussion avec le FNSEA, le Crédit Agricole et des instituts de recherche agricoles, afin de concrétiser son projet. En tant qu’investisseur de long terme, déployant une stratégie de buy and hold, nous devons être accompagné par des spécialistes, notamment des climatologues, pour prendre en compte la problématique du changement climatique a conclu Charles Vaquier sur le sujet.
La société de gestion alternative réfléchit à une délocalisation d’une partie de ses activités face à un environnement fiscal jugé trop lourd en France. «Il est probable d’envisager une délocalisation non pas du siège social, mais des équipes qui passent les ordres», a indiqué le PDG Dominique Ceolin, évoquant notamment l’Irlande où le groupe, qui emploie 80 personnes, est déjà implanté.
Le Japon et l’Union européenne se sont entendus pour entamer des discussions sur un accord de libre-échange, en dépit des réticences du secteur automobile. Les dirigeants japonais et européens (Commission européenne, Conseil européen) se sont mis d’accord au cours d’une conférence téléphonique qui a remplacé un sommet prévu à Tokyo, déprogrammé en raison de la crise à Chypre.
L’Agence France Trésor a fait part de la création d’une nouvelle obligation assimilable du Trésor (OAT) de référence, de maturité 30 ans, l’OAT 25 mai 2045, conformément au programme de financement de l’Etat français pour cette année publié en décembre. Les chefs de file de l’opération syndiquée seront Barclays, BNP Paribas, Morgan Stanley, RBS et Société Générale.