Lionel Crassier, un trader de BNP Paribas responsable des actions aux Etats-Unis, a été brusquement rappelé de New York à Paris l’an dernier puis a quitté la banque, après que son département a causé une perte de trading de plusieurs millions de dollars, croit savoir le Financial Times, citant trois personnes proches du dossier. Deux autres sources indiquent que la perte s’élevait entre 10 millions de dollars et 25 millions. Interrogée par le FT, BNP Paribas déclare seulement avoir décidé en mars 2012 de transférer un collaborateur qui avait manqué de jugement en matière de trading. La banque ajoute qu’aucune perte de trading n’a été importante pour elle ou le pôle concerné.
Blackstone s’apprête à lancer un « super » hedge fund composé des meilleures transactions de plusieurs centaines de hedge funds sous-jacents, rapporte le Financial Times. Le nouveau véhicule invitera les gérants dans lesquels la société de gestion investit déjà via sa plate-forme de fonds de fonds de 48 milliards de dollars à lui soumettre leurs idées de trading les plus audacieuses et intéressantes en échange d’une commission. Le fonds sera géré par l’ancien associé de Duquesne Capital, Greg Geiling.
L’agence de notation Standard & Poor’s vient de dégrader la société de Warren Buffett, Berkshire Hathaway, de «AA+" à «AA». La perspective est négative."La note plus basse reflète mieux notre thèse sur la dépendance de Berkshire envers ses activités d’assurance pour générer la majorité de son revenu de dividende», écrit un analyste de S&P. «La majorité du bénéfice d’exploitation provient d’autres sociétés, mais ce sont les assurances qui fournissent la grande part des revenus de dividende».
La Banque Rothschild vient d’annoncer un premier « closing » de 235 millions d’euros pour son fonds de dette junior à haut rendement, rapporte les Echos. La somme a été collectée depuis la fin 2012 auprès d’investisseurs institutionnels, family offices et fortunes privées. Baptisé « Five Arrows Credit Solutions » (FACS), le fonds cible une levée totale de 400 millions d’euros dans le courant de l’année. Le fonds souhaite financer la dette d’entreprises européennes trop petites pour une émission de dette obligataire ou pour un placement privé, entre 50 et 700 millions d’euros de valorisation, performantes sur leurs secteurs.
Eurosif, le forum européen pour l’investissement durable, a accueilli EMG CSR Consultancy comme membre affilié. Il s’agit d’une boutique de conseil en durabilité spécialisée dans l’amélioration de la performance de l’entreprise grâce à la responsabilité sociale.
SPDR ETF, la plateforme de fonds indiciels cotés de State Street Global Advisors (SSgA) a annoncé le 16 mai le lancement sur Deutsche Börse de deux nouveaux ETF, le fonds SPDR S&P Global Dividend Aristocrats UCITS ETF et le fonds SPDR S&P Pan Asia Dividend Aristocrats UCITS ETF.Répliqués physiquement, ces deux nouveaux ETF s’ajoutent à la gamme des fonds SPDR ETF axés sur les dividendes d’actions. Cette gamme inclut déjà le fonds SPDR S&P US Dividend Aristocrats UCITS ETF, lancé en octobre 2011 et qui est aujourd’hui le plus grand fonds ETF en Europe axé sur les dividendes, avec plus d’un milliard de dollars d’actifs sous gestion, ainsi que les fonds SPDR S&P UK Dividend Aristocrats UCITS ETF, SPDR S&P Euro Dividend Aristocrats UCITS ETF et SPDR S&P Emerging Markets Dividend Opportunities UCITS ETF. Le fonds SPDR S&P Global Dividend Aristocrats ETF constitue un investissement unique offrant une exposition aux actions versant des dividendes tant sur les marchés développés que sur les marches émergents. Le fonds SPDR S&P Pan Asia Dividend Aristocrats ETF vise à donner aux investisseurs une exposition aux dividendes de qualité supérieure sur la zone Asie Pacifique, ainsi que des opportunités d’investissement à ceux qui gèrent leur allocation d’actifs sur un plan régional. 48 fonds SPDR ETF sont désormais inscrits à la cote des bourses européennes, dont le London Stock Exchange et la Deutsche Börse.
La société de gestion canadienne Dynamic Funds a recruté Myles Zyblock qui vient d’une grande institution canadienne en tant que stratège en placements, en remplacement de Rohit Sehgal qui délaissera les fonds communs pour se consacrer aux placements alternatifs.Le départ de ce dernier conduit à une série d’autres changements. Ainsi, Alexander Lane, qui a travaillé avec Rohit Sehgal pendant de nombreuses années, devient co-gérant des fonds Croissance canadienne Power et équilibré Power Dynamique ainsi que des catégories correspondantes. Il prendra ensuite la barre de ces produits à la fin de la période de transition, soit le 1er septembre 2013.Noah Blackstein collaborera avec Alexander Lane pour le volet américain des mandats confiés à ce dernier. Chuk Wong prendra le gouvernail de la catégorie de marchés émergents Dynamique, qu’il cogère avec Rohit Sehgal depuis sa création. Ses nouvelles fonctions débuteront le 1er septembre 2013.Yassen Dimitrov, veillera sur le fonds de services financiers Dynamique, qu’il cogère avec Rohit Sehgal depuis juillet 2010.
La société de gestion PineBridge Investments, détenue majoritairement par l’asiatique Pacific Century Group et gérant plus de 70 milliards de dollars, vient de nommer Wael Aburida en tant que directeur des investissements (chief investment officer ou CIO) pour son équipe Moyen-Orient, Afrique du Nord et Turquie.L’intéressé dirigera l’équipe capital investissement et immobilier dans la région. Basé au Bahreïn, il sera placé sous la direction de Talal Al Zain, directeur général (CEO) de PineBridge Investments Middle East.Wael Aburida vient de Waha Capital aux Emirats Arabes Unis où il était directeur des fusions et acquisitions.
Skandia doit annoncer dans les deux mois qui viennent un nouvel accord avec un réseau de conseillers financiers, rapporte Bluerating, qui a interrogé Enzo Furfaro, depuis mai administrateur délégué de la division italienne du groupe d’assurances Old Mutual.
Oddo Asset Management a obtenu l’autorisation de commercialiser en Italie son troisième fonds obligataire à échéance, Oddo Haut Rendement Monde 2018, rapporte Bluerating. Ce fonds est investi dans des obligations internationales à haut rendement d’émetteurs ayant leur siège en Europe et jusqu’à 50 % d’émetteurs basés hors d’Europe, notamment dans les marchés émergents.
Les fonds du Golfe restent méfiants à l'égard des perspectives d’investissement dans les grands pays industrialisés. Ils y ont donc moins investi que par le passé, au bénéfice notamment de leur propre zone, qui a de gros besoins en matière de financement d’infrastructures, selon un rapport établi par KPMG et évoqué dans les colonnes des Echos. Ainsi, interrogés par le gérant Invesco, les fonds estiment que leurs investissements dans la zone du Golfe ont augmenté de près de 70 % en 2012 par rapport à l’année précédente. Ils ont été divisés par 5 en Europe et par seulement 2 aux Etats-Unis. Les fonds souverains pétroliers du Golfe représentent autour de 35 % des actifs mondiaux du secteur, soit autour de 1.900 milliards de dollars selon le Sovereign Wealth Fund Institute.
Fidelity vient de lancer à Hong Kong un fonds domicilié au Luxembourg proposant une exposition diversifiée au fixed income, aux actions et à des actifs alternatifs, rapporte Asian Investor. Cette stratégie, déjà distribuée à Singapour, offre notamment la possibilité d’une poche alternative jusqu'à concurrence de 30%, avec des investissements dans les infrastructures, les prêts et les Reits.De son côté, BlackRock distribue désormais à Hong Kong un fonds multi-classes d’actifs lancé en février dernier et qui propose une exposition aux actions, au fixed income, ainsi qu'à des actifs alternatifs (matières premières, infrastructures et immobilier). Selon des statistiques de l’autorité des marchés de Hong Kong, la collecte nette des fonds multi-classes d’actifs s’est élevée à 2,8 milliards de dollars sur les deux premiers mois de l’année contre seulement 380 millions de dollars au deuxième trimestre de 2012.
Le président de Glencore Xstrata, John Bond, a annoncé le 16 mai avoir été évincé de son poste lors de la première assemblée générale annuelle des actionnaires du groupe minier et de négoce zougois. L’ancien patron du pétrolier britannique BP, Anthony Hayward, va assurer l’intérim. John Bond, l’ancien président du conseil d’administration de Xstrata avec lequel Glencore a fusionné le 2 mai, était proposé à l'élection du conseil d’administration du nouveau groupe et devait en devenir le président. Mais il n’a pas été élu. Lors de l’assemblée générale du 16 mai, 80,85% des actionnaires ont voté contre sa nomination, selon le compte-rendu. D’autres administrateurs ont également été rejetés par les porteurs. Le directeur général du nouveau groupe est Ivan Glasenberg. Anthony Hayward a été désigné président par intérim avec effet immédiat, l’intention étant qu’il démissionne à l’arrivée d’un nouveau président, a souligné le groupe. «Le conseil d’administration va consulter ses principaux actionnaires extérieurs» et le comité de nomination va se réunir pour trouver des candidats de rechange, a ajouté Glencore Xstrata. Réagissant à sa non-élection, John Bond a indiqué dans un communiqué «respecter la forte opposition de nombreuses personnes» aux primes qui avaient été promises. Initialement, quelque 72 responsables de Xstrata devaient se partager un important pactole, révisé à la baisse à 144 millions de livres (212 millions de francs). Avant la fusion, le montant des bonus avait suscité le courroux de certains actionnaires, alors que d’autres estimaient ces rémunérations nécessaires pour garder les meilleurs éléments de Xstrata.
Le Credit Suisse a dissout son segment Investment Services & Products (ISP), selon une information divulguée par le portail financier finews qui a par la suite été confirmée par un porte-parole de la banque. Le Credit Suisse poursuit ainsi la restructuration de sa division Banque privée et gestion de fortune («Private Banking & Wealth Management»), qui découle de l’intégration de la gestion d’actifs (Asset Management) dans la banque privée.La banque n’a pas fourni d’indications sur les coûts de cette restructuration, ni de possibles conséquences pour les employés qui en ont été informés dans la journée de jeudi. Mais faire des économies fait partie du programme d’efficacité mis sur les rails, a-t-il précisé. La banque veut réduire d’ici fin 2015 ses coûts de base de 4,4 milliards de francs suisses. En novembre dernier, Credit Suuisse avait regroupé les divisions «Private Banking» et «Asset Management» dans l’entité Private Banking & Wealth Management (PBWM), dirigée par un duo, Hans-Ulrich Meister et Robert Shafir. Certains commentateurs en avaient déduit que l’ISP, division jusque là dirigée par Robert Shafir, pourrait être dissoute. Selon le portail financier «finews», la nouvelle composition de PBWM comporterait trois segments: Product Management, Sales and Trading Services, ainsi que Investment Strategy and Research. Le premier, placé sous la direction d’Alastair Cairns vise à sélectionner les produits en fonction des besoins régionaux des clients. Le deuxième, Sales and Trading Services, fournissant des services de trading, sera dirigé par Yves-Alain Sommerhalder. Enfin, le troisième, Investment Strategy and Research, sera placé sous la direction de Michael Strobaek. Enfin, trois autres domaines seront placés sous la direction de Robert Shafir: Core Investment, Alternative Investments et la Banque privée de la zone américaine, placée sous la direction de Philip Vasan. Celle-ci devrait être pilotée par Hans-Ulrich Meister, qui gère toutes les divisions de Private Banking. Mais pour des raisons organisationnelles, elle sera supervisée par Robert Shafir, actif à New York.
London & Capital vient de lancer un pôle de services financiers dédié au segment de clientèle fortunée UHNW (ultra high net worth), rapporte Invetment Week.Ce nouveau pôle pourrait intéresser des gérants de hedge funds ainsi que des professionnels de la banque d’investissement, selon le patron du pôle, Iain Tait, associé de London & Capital. De son point de vue, un espace à prendre existe entre les services traditionnels de gestion de fortune et le family office, beaucoup plus coûteux.
Acteur majeur de la gestion indicielle, Vanguard profite pleinement de l’entrée en vigueur de la Retail Distribution Review au Royaume-Uni. « De nombreux conseillers proposent désormais des solutions passives à bas coûts pour la première fois. En tant que fournisseur low cost, nous avons assisté à un bond en avant des flux ce trimestre, en raison à la fois d’une augmentation de 100 % des partenariats avec les conseillers depuis la période correspondante de l’année dernière, et d’une demande refoulée de la part des plates-formes ayant seulement ajouté nos fonds à leur gamme », se félicite Tom Rampulla, responsable de Vanguard Asset Management en Europe, dans un communiqué.« Sur le long terme, nous anticipons une convergence du Royaume-Uni vers le modèle américain où le modèle de rémunération basé sur les commissions représente désormais environ les deux tiers du marché des conseillers et les actifs passifs représentent maintenant environ 30 % du marché », poursuit-t-il.« Nous assistons à une accélération dramatique des souscriptions dans les fonds indiciels, précisément parce que les fonds indiciels peuvent fournir une manière bon marché d’obtenir une exposition prévisible à une grande variété d’indices de marché. Nous anticipons une croissance de cette tendance sous la RDR, les conseillers cherchant de plus en plus à aider leurs clients à atteindre leurs objectifs d’investissement, plutôt qu’à essayer de trouver le gagnant de demain, une tâche plutôt difficile », conclut Tom Rampulla.
L’Agence France Trésor annonce l’adjudication, le mardi 21 mai, d’un montant global compris entre 6,2 et 7,4 milliards d’euros de bons du Trésor (BTF). Cette opération portera sur des montants compris entre 3,6 et 4,0 milliards d’euros de bons à 12 semaines qui arriveront à échéance le 14 août, entre 1,3 et 1,7 milliard d’euros de bons à 23 semaines à échéance du 31 octobre et entre 1,3 et 1,7 milliard d’euros de bons à 49 semaines à échéance du 30 avril 2014.
Le marché automobile européen a connu une légère croissance en avril, mettant fin à une série de 18 mois consécutifs de contraction, grâce à une solide demande en Grande-Bretagne, des effets calendaires et un effet de base favorable. Les immatriculations de voitures neuves ont augmenté de 1,8% à 1,08 million de véhicules le mois dernier, soit une première hausse depuis septembre 2011, a dit l’Association européenne des constructeurs automobiles (Acea). Mais sans la hausse de près de 15% en Grande-Bretagne, qui a connu son meilleur mois d’avril en cinq ans, le marché automobile européen se serait à nouveau contracté. Chez PSA, les ventes de la marque Peugeot ont diminué de 7,5% et celles de Citroën de près de 13%, les ventes pour l’ensemble du groupe reculant de 10%. Renault accuse un recul de 1,3%. Fiat a vu sa marque éponyme reculer de 4% et celles de sa filiale Alfa Romeo d’un tiers, le groupe accusant lui un recul de 9,8%. Au contraire celles de Volkswagen ont augmenté de 9,7%, et celles de sa filiale Seat de 35%. A Paris dans la matinée, Renault (+2,91%) et Michelin (+2,6%) signent les deux plus fortes hausses du CAC 40 et PSA (+6,24%) la meilleure performance du SBF 120
Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve a déclaré que le gouvernement réfléchissait à un mécanisme de régularisation de la situation des contribuables coupables d'évasion fiscale. «Les cellules de dégrisement opaques appartiennent au passé» mais «des procédures qui permettent (à ces contribuables) de venir devant l’administration fiscale pour régulariser leur situation, acquitter dans les conditions de transparence et de droit commun qui doivent s’imposer les pénalités qui leur sont imputables, nous y réfléchissons», a indiqué le successeur de Jérôme Cahuzac au Budget.
Les titres indexés sur l'inflation ont subi de plein fouet en Europe le recul du prix du pétrole et, en France, la fin de la collecte massive sur le Livret A
Le graphique ci-contre montre l'évolution de l’appétit pour le risque, mesuré par la corrélation de rang entre les rendements des facteurs de risque et la volatilité qui leur est associée. Si la corrélation est positive, l’appétit pour le risque a augmenté ; si la corrélation est négative, l’appétit pour le risque s’est réduit.
Les tableaux ci-contre présentent les meilleures et plus mauvaises performances en euros des fonds sur le marché des fonds actions américaines et celui des fonds actions françaises au cours du mois d’avril 2013. Ces performances sont mises en perspective par le calcul de la volatilité, du ratio de Sharpe sur trois ans d’historique, ainsi que du rendement depuis un an.
A l’occasion d’une conférence de presse à l’Elysée, la deuxième depuis le début de son mandat, le président de la République a présenté hier une «initiative européenne» passant notamment par un gouvernement économique en zone euro et une communauté européenne de l'énergie.
Le groupe américain s’apprête à lancer un nouveau fonds qu’il propose discrètement depuis quelques mois déjà à certains clients institutionnels importants. Le fonds serait dirigé par l’ancien associé de Duquesne Capital Greg Geiling et ses actifs seraient constitués d’idées d’investissement fournies par des gérants externes en contrepartie d’une commission.
L’affaire a débuté l’an passé. Le quotidien relève que l’un des principaux traders de la banque française outre-Atlantique, Lionel Crassier, a quitté la banque après que son département a subi une perte de plusieurs millions de dollars. Le trader a été brutalement rappelé à Paris en mars 2012 avant de quitter le groupe. Les sources citées par le quotidien évoquent une perte de 10 à 25 millions de dollars. BNP Paribas reconnaît avoir transféré un trader de New York à Paris en mars 2012 pour résultats de trading jugés décevants. La banque écarte toute perte sortant de l’ordinaire. La nouvelle aurait de quoi selon le quotidien «embarrasser» une banque «connue pour ses contrôles du risque stricts».
Les fonds souverains du Golfe «ont les poches pleines», selon le quotidien qui évoque les résultats d’un rapport établi par KPMG. Ce dernier souligne la méfiance persistante à l’égard de la zone euro et des autres grands pays industrialisés, au bénéfice «notamment de leur propre zone, qui a de gros besoins en matière de financement d’infrastructures».
Les autorités chinoises envisagent d’étendre le trading sur les opérations de gré à gré (OTC) sur actions à l’ensemble du territoire, indique le China Securities Journal qui ne cite pas de source. Pour l’heure, seules les actions de sociétés cotées dans quatre régions test peuvent être échangées sur le marché OTC. Des participations de sociétés étrangères seraient même envisagées.