
“We have created a department dedicated to investment solutions”
With nearly EUR180bn in assets, La Banque Postale Asset Management is a heavyweight player in the French asset management industry. Alliances formed with Aegon and Fédéris Gestion d’Actifs have played a role to accelerate growth, and to open potential areas of development for the firm. Daniel Roy, chairman of its board, reveals to NewsManagers the contribution of these allegiances, admitting that he is open to all forms of further partnership. He also says that he is seeking to accelerate development for SRI equities. The full interview is available in the French version of NewsManagers.
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«L'immigration est un atout crucial pour les Etats-Unis»: l'OCDE s'alarme de la politique de Trump sur les visas dans la tech
Paris - «L’immigration est un atout crucial pour les Etats-Unis», affirme l'économiste en chef de l’OCDE, Alvaro Pereira, dans un entretien avec l’AFP à l’heure où l’administration Trump s’attaque aux visas dans le secteur technologique après avoir lancé une chasse aux immigrés clandestins. L'économiste, en partance pour la Banque du Portugal où il a été nommé gouverneur, observe aussi que l’effet des surtaxes douanières imposées par les Etats-Unis à ses partenaires «met du temps» à se matérialiser dans la croissance mondiale, dont les prévisions ont été revues en hausse par l’institution mardi, à 3,2% pour 2025, mais que plusieurs signes de ralentissement sont bien là. Par ailleurs, la France «doit être très prudente sur ses finances», a affirmé M. Pereira qui ne se montre pas opposé sur le principe à une taxation sur les plus hauts patrimoines, tout en demeurant prudent. QUESTION: En augmentant sa prévision de croissance mondiale pour 2025, l’OCDE se montre-t-elle moins pessimiste sur l’effet des droits de douane américains sur l'économie? REPONSE: L’impact des droits de douane met plus de temps à se faire sentir sur l'économie, en partie parce que de nombreuses entreprises dans de nombreux pays ont anticipé ces surtaxes avant leur entrée en vigueur. Elles ont décidé d’agir et d’exporter aux États-Unis et d’autres pays afin d'éviter ces droits de douane. Cela dit, nous constatons déjà une croissance moindre et une inflation plus forte que prévu. Généralement, quand l'économie se porte très bien, la croissance se situe autour de 4%, donc nous en sommes loin. Q: Avec des restrictions sur les visas de la tech aux Etats-Unis, Donald Trump continue de s’attaquer aux immigrés. Est-ce une menace pour l'économie américaine? R: Continuer à attirer des personnes hautement qualifiées (...) est un atout crucial pour l'économie américaine, et cela ne fera que s’accentuer avec l’essor de l’IA, car il existe fondamentalement une pénurie importante de main-d'œuvre dans le secteur technologique. Les États-Unis et l’Allemagne sont les deux pays de l’OCDE qui connaissent les pénuries de main-d'œuvre les plus importantes dans ces secteurs. Il y a manifestement déjà moins de croissance de la main-d'œuvre, ce qui aura évidemment un impact sur le PIB. Nous n’avons pas intégré dans nos prévisions les derniers changements qui ont eu lieu il y a seulement deux ou trois jours. Q: Le débat monte en Europe sur une taxation des hauts patrimoines. Est-ce une solution crédible pour restaurer les finances publiques? R: Davantage que de parler d’une taxe spécifique, l’important est de déterminer quel type de politique peut-on mettre en place en matière de fiscalité et de coupes dans les dépenses pour atteindre un niveau de dette plus bas. Selon l’OCDE, la bonne manière (de réaliser des économies) est de s’assurer que vous faites tout ce que vous pouvez pour réduire la dette. Certains pays pensent que cela doit être à travers la TVA, d’autres l’impôt sur le revenu. D’autres pensent à d’autres taxes, d’autres à une baisse de dépenses. Il existe de nombreuses manières de faire. Si l’Europe est plus réglementée que d’autres régions du monde, si l’Europe offre un environnement commercial moins favorable, si l’Europe impose des taxes plus élevées... Cela signifie que les entrepreneurs, plutôt que d’investir en Europe, chercheront ailleurs. C’est pourquoi j’insiste sur la nécessité de réformes. Q: Avec ses finances exsangues et sa crise politique, la France est-elle l’homme malade de l’Europe? R: La France doit être très prudente sur ses finances dans les prochaines années. Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé dans des pays comme l’Italie, le Portugal et d’autres. Ces pays sont revenus à la discipline budgétaire, alors que la France continue d’augmenter (sa dette). Une consolidation importante a eu lieu l’année dernière, et il est important de la poursuivre car en cas de crise certaines surprises pourraient se produire. Ces surprises doivent être évitées à tout prix. Ali BEKHTAOUI © Agence France-Presse