
Les sociétés de gestion spécialistes de l’ISF PME vont vivre des heures difficiles
Les gestionnaires spécialistes de l’ISF PME s’attendaient en compensation à une réduction d’impôt sur le revenu accrue pour investissement dans une PME. Ce n’est pas prévu.
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Paris - Les Français connaissent à peine le son de sa voix. Cloîtré à Matignon depuis une dizaine de jours, Sébastien Lecornu poursuit ses tractations pour tenter d'éviter la censure en gardant un silence rare à ce niveau de responsabilités. A moins que le nouveau Premier ministre ne sorte de sa réserve à l’issue de sa rencontre mercredi avec les syndicats, soutenus par la gauche, alors qu’il cherche un compromis avec les socialistes. Les syndicats menacent de lancer une nouvelle journée d’action si Sébastien Lecornu n’accède pas à leurs demandes - qui vont de l’abrogation de la réforme des retraites à une taxe sur les hauts patrimoines - exprimées lors d’une mobilisation d’ampleur jeudi dernier. Au terme de cette journée, le très réservé locataire de Matignon avait assuré, par voie de communiqué, que les «revendications» des manifestants étaient «au cœur des consultations» qu’il avait engagées avec les forces politiques et syndicales depuis sa nomination le 9 septembre, donnant un signal à la gauche sans pour autant dévoiler ses intentions. Au risque de faire monter les enchères et d’augmenter la probabilité d’une censure. Chez les députés socialistes, «tout le monde est très remonté contre Lecornu parce que pour l’instant il ne nous a rien dit», rapporte un des leurs, qui a «du mal à ne pas voir» une censure à ce stade. «J’entends la stratégie du silence, mais plus le 1er octobre (jour de la rentrée des députés, NDLR) s’approche, plus il va falloir dire quelque chose», prévient un responsable du Rassemblement national qui n’est «pas en mode négociation». «Petits bouts» Depuis sa promesse à son arrivée à Matignon de «rupture» sur la forme comme sur le fond, Sébastien Lecornu ne s’est exprimé publiquement qu'à la fin d’un court déplacement à Mâcon pour annoncer un projet encore flou de maisons «France Santé». Il ne s’est plié à aucun des grands rendez-vous médiatiques, comme le journal de 20h, passage obligé pour qui veut se faire connaître du grand public. Et deux semaines après sa nomination, ce fidèle d’Emmanuel Macron, que certains alliés décrivent comme «mutique», n’a toujours pas de gouvernement. Sa formation a été repoussée de fin septembre à début octobre, selon plusieurs sources. Chargé tel un «préfigurateur» de «bâtir les accords indispensables» avant de constituer son équipe, il entend trouver «le quoi avant le qui», insiste son entourage. Et il prend «son temps» pour «laisser redescendre la pression», soutient un proche. «Il prend les sujets par petits bouts pour débloquer les points et les nœuds». Une ministre ne croit pas à un accord «solde de tout compte» dès maintenant, même si une censure est possible dès l’ouverture de la session parlementaire. «Il y a des choses qu’on peut se dire maintenant, d’autres à la lecture du PLF (projet de budget de l'État), puis au PLFSS (projet de budget de la Sécurité sociale)». Sébastien Lecornu a reçu mardi pour la troisième fois les partis de son «socle commun» du centre et de la droite, qu’il veut mettre d’accord avant de tenter un compromis avec le PS. «Amorce» Sans parler d’abrogation, des parlementaires évoquent la piste d’une suspension de la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle, vue à droite comme «une voie de passage» et chez les socialistes comme «une amorce» de négociation. Sans dire ce qui sortira au final de son chapeau, Sébastien Lecornu a tenté de donner en même temps un signal à la droite de son gouvernement, qui pose elle aussi des conditions pour y rester. Il a reçu mardi après-midi les auteurs d’un rapport sur l’Aide médicale d'État (AME) pour les sans-papiers, que les Républicains et le Rassemblement national (RN) souhaiteraient réduire, voire supprimer. En travaillant «déjà» sur l’AME, «sans qu’il y ait un regard des acteurs de santé, sans qu’il y ait un gouvernement, cela montre bien combien (cette) question est avant tout une question idéologique, de négociation politique», a déploré le président de l’ONG Médecins du Monde Jean-François Corty. En attendant l’issue de ses consultations centrées sur le budget, le Premier ministre distille des mesures destinées à l’opinion sur l'État «efficace», qui supprime les doublons et réduit ses frais de communication. Anne RENAUT © Agence France-Presse