Toute l’actualité du secteur de la réassurance, les grandes dynamiques à l'œuvre, le développement des captives de réassurance au sein des entreprises et les principaux acteurs du marché (Scor, Munich Re, Hannover Re etc.)
Les Rendez-Vous de Septembre de Monte-Carlo, grand-messe de la réassurance ouvrant le bal des négociations des traités pour l’année à venir, se sont tenus sous le signe de la quête de croissance. Un contexte de marché assoupli dont les cédantes devraient pouvoir profiter.
Entré en vigueur au 1er janvier 2025, le relèvement de la surprime Cat Nat a eu un effet bénéfique sur les résultats semestriels de la Caisse centrale de réassurance. Une amorce de rééquilibrage attendue, lequel méritera d'être pérennisé par la suite.
Haut lieu de négociation des traités de réassurance pour l’année à venir, les Rendez-Vous de Septembre de Monaco se tiennent à partir de dimanche dans un contexte plus tendu et concurrentiel pour les réassureurs, marquant la fin d’un cycle doré. Les agences de notation ont déjà revu les perspectives du secteur à la baisse.
Afin d’accroître sa présence sur les marchés internationaux à forte croissance et diversifier ses activités, l’assureur japonais fait l’acquisition du groupe d’assurance et de réassurance bermudien auprès d'Apollo.
Pour le premier réassureur mondial, l’afflux de capitaux privés, via les Cat bonds, alimentés par les Hedge Funds ou les family offices, induit davantage de volatilité pour les couvertures de réassurance.
Munich Re, Hannover Re et Scor voient leur activité consolidée tirée vers le bas par un billet vert faible. A l'inverse, le recul de l'activité de Swiss Re est amoindrie par le même effet devise. Ils font tous état de bonnes conditions de placement et parviennent le plus souvent à améliorer leur rendement moyen des investissements.
Plutôt épargné par le désastre des incendies survenus en début d'année dans la région de Los Angeles, le réassureur dégage de très bons résultats en réassurance dommages, ce qui lui permet de maintenir ses objectifs en dépit de performances décevantes par ailleurs.
Affecté par des effets de change négatifs, le premier réassureur mondial a revu à la baisse ses perspectives de revenus pour l’année 2025 mais maintient son objectif de résultat annuel à six milliards d’euros. Une annonce qui a provoqué la chute de l'action en Bourse.
Après avoir démarré fort l’année 2025, le réassureur signe un bon deuxième trimestre, confirmant la stratégie mise en place. Ces bons résultats sont toutefois éclipsés par une demande d'arbitrage de Covéa dans l'affaire qui oppose les deux groupes.
2025 sera-t-elle une année noire en termes de catastrophes naturelles ? La tendance observée sur la première partie de l’exercice par les acteurs de l'assurance n’est pas des plus réjouissantes avec un premier semestre qui coûte déjà 80 milliards de dollars au secteur au niveau mondial.
La cession totale de l'ancien CCR Re était prévue autant qu’attendue. Les agendas se sont finalement alignés sur 2025, à la satisfaction de SMABTP et MACSF qui détiendront ainsi 100% du capital du réassureur, mais également de la Caisse centrale de réassurance qui réalise une belle opération.
Alors que le marché était déjà sous tension, l'accident du Boeing 787 à Ahmedabad pourrait avoir des répercussions importantes sur les tarifs de couverture des compagnies aériennes lors des prochains renouvellements. Les spécialistes du secteur anticipent une hausse inédite.
Thierry Derez, directeur général de Covéa, a profité de son intervention lors d'une matinée AEFR pour faire passer quelques messages sur l’assurance des risques climatiques. Il a notamment insisté sur la nécessité de maintenir le principe de mutualisation et les dangers d’une cartographie des expositions mal pensée.
Les émissions de «cat bonds» ont déjà battu leur record sur cinq mois avec plus de 15 milliards de dollars. Compte tenu des 5,9 milliards de mai, le niveau de 2024, pourtant exercice record à 18 milliards, est déjà à portée de main. En dépit d’une performance moins bonne pour 2025, les «cat bonds» offrent une forme de couverture par rapport aux autres actifs.
Le deuxième réassureur mondial a fait état d’un bénéfice en hausse de 16% sur les trois premiers mois de l’année. Et ce, malgré une charge des sinistres accrue en réassurance dommages sous l’effet des incendies de Los Angeles.
Le premier réassureur mondial accuse le coup d’une charge de sinistres de plus d’un milliard d’euros au premier trimestre 2025 liée aux incendies de Los Angeles de janvier dernier et voit son bénéfice diminuer de 48% à 1,09 milliard d’euros.
Le réassureur signe un bon début d’exercice grâce à un résultat hors norme en réassurance dommages. Les efforts de redressement poursuivis tout au long de l’année 2024 commencent à porter leurs fruits. Restera à confirmer l’essai avec d’autres trimestres de bonne facture.
Le réassureur Scor est mis en examen, en tant que personne morale, dans le cadre de l’enquête judiciaire pour des faits reprochés à son ancien président Denis Kessler. L’instruction concerne des faits imputés à l’association ASPM accusée de tentative de déstabilisation du groupe Covéa lors de sa procédure de rachat du réassureur Partner Re en 2022.