Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Le Trésor italien a donné mercredi le coup d’envoi d’un emprunt obligataire syndiqué à 30 ans, le deuxième de ce type en moins d’un mois, Rome s’efforçant de tirer parti de conditions de marché favorables après l’armistice conclu avec la Commission européenne sur son déficit budgétaire. La demande de titres dépassait déjà 26 milliards d’euros en milieu de matinée, rapporte Reuters citant l’une des banques chefs de file de l’opération.
L’indice composite de l’enquête IHS Markit auprès des directeurs d’achats (PMI) s’est stabilisé à un niveau de 51 points en janvier, son plus bas niveau depuis juillet 2013, mais il s'éloigne du seuil de contraction. L’indice des services s’affiche pour sa part à 51,2, comme en décembre. Il est même en légère augmentation en Allemagne, à 52,1, après son point bas depuis cinq ans et demi de 51,6, atteint en décembre. En France, malgré un chiffre légèrement supérieur à sa première estimation, il s’enfonce en zone de contraction, à 48,2, après 48,7 en décembre.
Le gouvernement italien préparerait la vente de biens immobiliers détenus par l’Etat d’une valeur estimée à 1,8 milliard d’euros, afin de tenir ses engagements en termes de déficit budgétaire cette année, indique Bloomberg, citant des sources proches. Avec un objectif de croissance de 1% pour cette année qui paraît de plus en plus inatteignable, le ministère des Finances serait ainsi en train d’identifier plusieurs biens à vendre. Pour le moment, le projet budgétaire italien prévoit des cessions immobilières de l’Etat de 950 millions d’euros en 2019, puis de 150 millions au cours de chacune des deux années suivantes, sur un patrimoine total estimé par Rome à environ 425 milliards.
Le gouvernement italien préparerait la vente de biens immobiliers détenus par l’Etat d’une valeur estimée à environ 1,8 milliard d’euros afin de tenir ses engagements en termes de déficit budgétaire cette année, compte tenu du ralentissement plus fort que prévu de l’activité italienne qui se dessine depuis plusieurs mois, indique Bloomberg, citant des sources proches. Avec un objectif de croissance de 1% pour cette année qui paraît de plus en plus inatteignable, le ministère des finances serait ainsi en train d’identifier plusieurs biens à vendre qui ne sont plus utilisés.
L’indice composite de l’enquête IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI) s’est stabilisé à un niveau de 51 points en janvier, son plus bas niveau depuis juillet 2013 après 51,1 en décembre, mais il s’avère légèrement supérieur à sa première estimation de 50,7 et s'éloigne du seuil de contraction. L’indice des services s’affiche pour sa part à 51,2, comme en décembre. Il est même en légère augmentation en Allemagne à 52,1, après son point bas depuis cinq ans et demi de 51,6 atteint en décembre. En France, malgré un chiffre légèrement supérieur à sa première estimation, il s’enfonce en zone de contraction à 48,2, après 48,7 en décembre.
Les prix à la production dans la zone euro ont baissé plus qu’attendu en décembre avec le recul des prix de l'énergie, selon les statistiques Eurostat. Par rapport à novembre, leur baisse a atteint 0,8%, réduisant la hausse par rapport à décembre 2017 à 3,0%, et contre un consensus Reuters sur une baisse de 0,6% d’un mois sur l’autre et une hausse de 3,2% en rythme annuel. Les prix de l'énergie ont baissé de 2,6% en décembre, ramenant leur progression en rythme annuel à 7,7%. L’indice des prix à la production hors énergie affiche un recul de 0,1% sur un mois et une hausse de 1,3% sur un an.
Les prix à la production dans la zone euro ont baissé plus qu’attendu en décembre avec le recul des prix de l'énergie, montrent les statistiques publiées lundi par Eurostat. Par rapport à novembre, leur baisse a atteint 0,8%, réduisant la hausse par rapport à décembre 2017 à 3,0%. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 0,6% d’un mois sur l’autre et une hausse de 3,2% en rythme annuel.
Le rendement des obligations d’Etat italiennes à 10 ans se tendait de plus de 10 points de base (pb) à un niveau d’environ 2,70% vendredi en fin de matinée, après la publication d’indices d’activité PMI dans le pays qui se sont enfoncés plus fortement que prévu en zone de contraction. Ce rendement reste cependant en recul de 25 pb depuis le 8 janvier, grâce au retour de l’appétit des investisseurs pour la dette d’Etat de la zone euro depuis le début de l’année. Si le gouvernement italien vise une croissance de 1% cette année, la Banque d’Italie et le FMI la voit à seulement 0,6%.
Le rendement des obligations d’Etat italiennes à 10 ans se tendait de plus de 10 points de base (pb) ce matin à un niveau d’environ 2,70%, après le publication d’indice d’activité PMI dans le pays qui se sont enfoncés plus fortement que prévu en zone de contraction. Il reste cependant en recul de 25 pb depuis le 8 janvier, grâce au retour de l’appétit des investisseurs pour la dette d’Etat de la zone euro depuis le début de l’année. Le rendement du BTP à deux ans progressait lui aussi de 8 pb, à 0,36%.
La croissance des prêts aux entreprises dans la zone euro est restée stable en décembre, malgré un risque de ralentissement économique, selon la BCE. Elle ressort à 4% sur un an pour décembre, comme en novembre, non loin du pic de 4,3% atteint en septembre. La croissance du crédit aux ménages est aussi restée stable à 3,3%. Le rythme de croissance annuel de la masse monétaire M3 dans les 19 pays de la zone euro a atteint 4,1% le mois dernier, au plus haut depuis juin, contre 3,7% en novembre. Le consensus Reuters établissait en moyenne une progression de 3,8%.
La croissance des prêts aux entreprises dans la zone euro est restée stable en décembre en dépit de la multiplication de signes d’un ralentissement économique, selon les chiffres publiés lundi par la Banque centrale européenne (BCE). Elle ressort à 4,0% sur un an pour le mois dernier, comme en novembre, non loin du pic de 4,3% atteint en septembre.
L’inflation globale dans la zone euro a ralenti en décembre à 1,6% et l’inflation sous-jacente est restée inchangée à un bas niveau de 1,1%, selon les statistiques publiées d’Eurostat. La hausse des prix dans les 19 pays ayant choisi la monnaie unique reste donc nettement en dessous de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui vise un taux inférieur à mais proche de 2%. La hausse des prix de l'énergie a nettement ralenti en décembre à 5,4% en rythme annuel contre 9,1% en novembre. D’un mois sur l’autre, les prix de l'énergie ont diminué de 3,2%. Hors énergie, alimentation, alcool et tabac, l’inflation est également restée stable, à 1%.
Le Premier ministre Alexis Tsipras a été conforté hier soir à la tête du gouvernement grec en remportant de justesse le vote de confiance qu’il a sollicité dimanche après la démission du ministre de la Défense Panos Kammenos et la défection de certains membres de son parti. Ce vote devrait ouvrir la voie au règlement du contentieux entre Athènes et Skopje, la capitale de la Macédoine, sur le nom de l’ancienne république yougoslave. Panos Kammenos, qui avait accepté de former une coalition avec Tsipras en 2015, n’a jamais caché son hostilité à l'égard de l’accord conclu avec la Macédoine, qui s’appellera désormais la République de Macédoine du Nord, afin de lever l’opposition de la Grèce à son adhésion à l’Union européenne et à l’Otan.
L’inflation globale dans la zone euro a ralenti en décembre à 1,6% et l’inflation sous-jacente est restée inchangée à un bas niveau de 1,1%, selon les statistiques publiées ce matin par Eurostat, confirmant les premières estimations. La hausse des prix dans les 19 pays ayant choisi la monnaie unique reste donc nettement en dessous de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui vise un taux inférieur à mais proche de 2%. La hausse des prix de l'énergie a nettement ralenti en décembre à 5,4% en rythme annuel contre 9,1% en novembre. D’un mois sur l’autre, les prix de l'énergie ont diminué de 3,2%. Hors énergie, alimentation, alcool et tabac, l’inflation est également restée stable, à 1%.
L'économie allemande a enregistré une croissance de 1,5% au cours de l’année dernière, le taux le plus faible en cinq ans et qui marque un net ralentissement par rapport à 2017, après celle de 2,2% enregistrée en 2017, selon une estimation préliminaire publiée mardi par Destatis, l’office fédéral de la statistique. Selon Destatis, le pays a évité de justesse la récession technique en fin d’année, en réussissant à dégager une légère hausse de son PIB au dernier trimestre, après la contraction de 0,2% au trimestre précédent. L’expansion a été principalement tirée par la demande intérieure, avec une progression de la consommation des ménages et des dépenses publiques.
L'économie allemande a enregistré une croissance de 1,5% au cours de l’année dernière, le taux le plus faible en cinq ans et qui marque un net ralentissement par rapport à 2017, après celle de 2,2% enregistrée en 2017, selon une estimation préliminaire publiée mardi par Destatis, l’office fédéral de la statistique. Si les chiffres du quatrième trimestre seront publiés en février, Destatis a indiqué que le pays a réussi à éviter de justesse la récession technique en fin d’année, en réussissant à dégager une légère hausse de son PIB au dernier trimestre, après la contraction de 0,2% au trimestre précédent.
La production industrielle dans la zone euro a diminué de 1,7% en novembre, sa plus forte baisse depuis février 2016, selon Eurostat. Ce repli intervient après une hausse modeste, de 0,1%, en octobre, et est légèrement supérieure au consensus Reuters, de 1,5%. Sur un an, la chute atteint 3,3% alors que le consensus la chiffrait à 2,3%. La production de biens d'équipement a diminué de 2,3%, celle de biens de consommation durable (électroménager) de 1,7%, et celle de biens de consommation non-durables (habillement) de 1%. La production d'énergie a plié de 0,6%. Les chiffres nationaux publiés la semaine dernière montraient un net repli de l’activité industrielle de 1,9% en Allemagne, de 1,3% en France, et de 1,6% en Italie.
La production industrielle dans la zone euro a diminué de 1,7% en novembre, sa plus forte baisse depuis février 2016, montrent les statistiques publiées ce matin par Eurostat. Ce repli intervient après une hausse modeste, de 0,1%, en octobre, et est légèrement supérieure à celle de 1,5% qui était anticipée par les économistes interrogés par Reuters. Sur un an, la chute atteint 3,3% alors que le consensus la chiffrait à 2,3%.
Si la cession de 50,1% dans Hellenic Petroleum semble en bonne voie, Athènes sera jugé sur la réforme des retraites remise en cause avant les élections d'octobre 2019.