Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Attractivité. Le salaire minimum national en Allemagne va augmenter. Actuellement de 8,84 euros, il passera à 9,19 euros le 1er janvier 2019, puis à 9,35 euros par heure en 2020. Le ministre des Finances Olaf Scholz a affirmé dans la presse allemande que de nombreux travailleurs n’étaient toujours pas suffisamment rémunérés. Il a exhorté les entreprises « à ne pas économiser sur les salaires » et a déclaré qu’il considérait personnellement qu’un salaire minimum de 12 euros par heure serait « approprié ». La situation de plein emploi masque de grandes disparités. Quelque 7,6 millions d’Allemands sont en situation de précarité face au marché du travail. Ensuite, les offres d’emploi non qualifié sont nettement inférieures à la demande, conséquence directe de la stagnation de l’afflux de main-d’œuvre issue des pays d’immigration « traditionnels » de l’Allemagne et de l’arrivée de réfugiés en phase d’intégration (voir le graphique). Continuer à attirer une main-d’œuvre qualifiée et soutenir la croissance justifie de renforcer l’attractivité des salaires.
Les prix à la production dans la zone euro ont augmenté plus que prévu en septembre, principalement à cause de la hausse des prix de l'énergie, selon les données d’Eurostat. Les prix producteurs dans les 19 pays ont pris 0,5% sur un mois en septembre, portant leur progression sur un an à 4,5%. Eurostat a également revu à la hausse la croissance des prix producteurs en août, à 0,4% sur un mois et 4,3% sur un an. La progression en septembre s’explique principalement par la hausse des coûts de l'énergie, qui a atteint 1,6% sur un mois et 12,7% sur un an.
L’activité du secteur des services en Italie s’est contractée en octobre pour la première fois depuis plus de deux ans, montrent les résultats de l’enquête IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI). Il s’agit d’un signal de plus du ralentissement de la troisième économie de la zone euro, en plein conflit avec l’exécutif européen sur ses projets budgétaires. L’indice IHS Markit des services est tombé à 49,2 en octobre, contre 53,3 en septembre, passant sous la barre de 50 qui sépare la contraction de la croissance. Il touche son plus bas niveau depuis septembre 2014. L’indice composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, est lui aussi tombé en zone de contraction, à 49,3 contre 52,4 en septembre.
La croissance des entreprises de la zone euro a chuté en octobre à un creux de plus de deux ans, plombée par les tensions commerciales et les incertitudes politiques, mais l’indice PMI définitif est ressorti légèrement supérieur à son estimation flash. L’indice des directeurs d’achats (PMI) composite IHS Markit, qui combine l’activité des services et du secteur manufacturier, ressort à 53,1 en octobre, contre une première estimation à 52,7 et 54,1 en septembre. Pour l’Allemagne, dans sa version définitive, l’indice des directeurs d’achat (PMI) IHS Markit pour le secteur des services est tombé à un plus bas de trois mois, à 54,7 contre 55,9 en septembre. En France en revanche, l’indice PMI d’activité des services s’est établi à 55,3 le mois dernier, en progression de 0,5 point par rapport à sa valeur de 54,8 en septembre.
Les prix à la production dans la zone euro ont augmenté plus que prévu en septembre, principalement à cause de la hausse des prix de l'énergie, montrent les données publiées mardi par Eurostat. Les prix producteurs dans les 19 pays qui partagent l’euro ont pris 0,5% sur un mois en septembre, portant leur progression sur un an à 4,5%. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur +0,4% sur un mois et +4,2% sur un an.
L’activité du secteur des services en Italie s’est contractée en octobre pour la première fois depuis plus de deux ans, montrent les résultats de l’enquête IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI). Il s’agit d’un signal de plus du ralentissement de la troisième économie de la zone euro, en plein conflit avec l’exécutif européen sur ses projets budgétaires. L’indice IHS Markit des services est tombé à 49,2 en octobre, contre 53,3 en septembre, passant sous la barre de 50 qui sépare la contraction de la croissance. Les analystes interrogés par Reuters s’attendaient à un repli plus modeste, à 52,0.
La croissance des entreprises de la zone euro a chuté en octobre à un creux de plus de deux ans, plombée par les tensions commerciales et les incertitudes politiques, mais l’indice PMI définitif est ressorti légèrement supérieur à son estimation flash. L’indice des directeurs d’achats (PMI) composite IHS Markit, qui combine l’activité des services et du secteur manufacturier, ressort à 53,1 en octobre, contre une première estimation à 52,7 et 54,1 en septembre.
Le moral des investisseurs de la zone euro a chuté en novembre pour tomber à un plus bas de plus de deux ans, selon un sondage de l’institut Sentix auprès de 991 investisseurs. En cause, les craintes entourant la politique commerciale des Etats-Unis et l’avenir de l’industrie automobile allemande. L’indice est tombé à 8,8 en novembre - le plus faible depuis octobre 2016 - après 11,4 en octobre, et contre 10,1 attendus. Le sous-indice mesurant les conditions actuelles a reculé à 29,3 contre 33,0 le mois précédent, à un plus bas depuis avril 2017.
Le moral des investisseurs de la zone euro a chuté plus que prévu en novembre pour tomber à un plus bas de plus de deux ans, montre une enquête publiée lundi, grevé par les craintes entourant la politique commerciale des Etats-Unis et l’avenir de l’industrie automobile allemande confrontée à une réglementation accrue. L’institut allemand Sentix a annoncé que son indice mesurant le sentiment des investisseurs en zone euro était tombé à 8,8 en novembre, après 11,4 en octobre. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur un repli, mais moindre, à 10,1.
La croissance manufacturière a connu en octobre son rythme le plus lent depuis plus de deux ans avec une première baisse des commandes à l’exportation depuis la fin 2014, ce qui semble à nouveau montrer que l'économie de la zone euro a bel et bien rétrogradé par rapport à son pic d’activité. L’indice PMI IHS/Markit des directeurs d’achats était de 52,0 en octobre, au plus bas depuis août 2016, contre 53,2 en septembre et 52,1 en version flash. Le sous-indice de la production, qui se retrouve dans l’indice PMI composite attendu mardi, a fléchi à 51,3, un plus bas de près de quatre ans, contre 52,7 ; mais il dépasse un peu l’estimation flash.
L’inflation en zone euro a accéléré comme attendu en octobre mais l’indice d’inflation de base a augmenté plus que prévu, selon l’estimation rapide publiée mercredi par Eurostat. L’institut européen de la statistique estime le taux d’inflation à 2,2% en rythme annuel pour le mois d’octobre après 2,1% en septembre. L’inflation de base, c’est-à-dire hors énergie et produits alimentaires non-transformés, a accéléré à 1,3% en rythme annuel après 1,1% en septembre. Les économistes prévoyaient une hausse plus modérée à 1,2%.
Ignazio Visco, le gouverneur de la Banque d’Italie, a averti mercredi qu’une hausse prolongée des coûts d’emprunt pénaliserait les ménages et les entreprises, et il a exhorté le gouvernement à assurer la stabilité budgétaire. L’envolée des rendements des obligations d’Etat ces derniers mois coûtera au pays 5 milliards d’euros s’ils ne diminuent pas, avec pour effet d’accroître la dette publique, a-t-il mis en garde lors d’un discours prononcé à Rome. La Commission européenne a donné trois semaines à Rome pour modifier son budget prévisionnel, mais le gouvernement n’entend pas céder.
Ignazio Visco, le gouverneur de la Banque d’Italie, a averti mercredi qu’une hausse prolongée des coûts d’emprunt pénaliserait les ménages et les entreprises, et il a exhorté le gouvernement à assurer la stabilité budgétaire. L’envolée des rendements des obligations d’Etat ces derniers mois coûtera au pays 5 milliards d’euros s’ils ne diminuent pas, avec pour effet d’accroître la dette publique, a-t-il mis en garde lors d’un discours prononcé à Rome.
L’inflation dans la zone euro a accéléré comme attendu en octobre mais l’indice d’inflation de base a augmenté plus que prévu, selon l’estimation rapide publiée mercredi par Eurostat. L’institut européen de la statistique estime le taux d’inflation à 2,2% en rythme annuel pour le mois d’octobre après 2,1% en septembre et 2,0% en août, conformément au consensus Reuters.
La croissance de la zone euro a ralenti nettement plus que prévu au troisième trimestre, avec des signes inquiétants en provenance d’Italie notamment, montrent les données préliminaires publiées mardi par Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne. La hausse du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays partageant l’euro est ressortie à 0,2% par rapport aux trois mois précédents, après une expansion de 0,4% au deuxième trimestre. Sur un an, la croissance a ralenti à 1,7% contre 2,2% au deuxième trimestre.
La grande coalition au pouvoir à Berlin, déjà minée par les divisions, risque de sombrer dans l’indécision face à la perspective d’une vacance du pouvoir.
L’activité du secteur privé dans la zone euro a enregistré en octobre sa plus faible expansion depuis plus de deux ans, selon les données de IHS Markit. L’indice PMI composite de la zone euro s’est replié à 52,7, un point bas en 25 mois, contre 54,1 en septembre. L’indice était attendu à 53,9 par les économistes interrogés par Dow Jones Newswires. Dans le détail, l’indice PMI du secteur manufacturier ressort en baisse à 52,1, un point bas depuis 26 mois, tandis que l’indicateur des services s’est établi à 53,3, son niveau le plus bas depuis 24 mois, contre 54,7 le mois précédent. IHS Markit note le ralentissement particulièrement marqué en Allemagne. En France, la croissance de l’activité du secteur privé a légèrement accéléré, mais le taux d’expansion se classe parmi les trois plus faibles depuis début 2017.
L’activité du secteur privé dans la zone euro a enregistré en octobre sa plus faible expansion depuis plus de deux ans, selon les données préliminaires publiées mercredi par IHS Markit, qui note que «le ralentissement économique engendré par la faiblesse des exportations continue de s'étendre de l’industrie manufacturière au secteur des services». L’indice PMI composite de la zone euro s’est replié à 52,7 en octobre, un point bas en 25 mois, contre 54,1 le mois précédent. L’indice était attendu à 53,9 par les économistes interrogés par Dow Jones Newswires.