Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L’investisseur avait meilleur moral en juillet dans la zone euro, après cinq mois de déclin, mais le risque d’une escalade des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine pourrait à nouveau altérer leur moral. L’indice Sentix le mesurant était de 12,1 contre 9,3 en juin et un consensus Reuters le donnant à 8,2. L’indice Sentix appliqué au moral de l’investisseur allemand a fléchi à 16,2 contre 18,5 en juin, au plus bas depuis février 2016 au terme de six mois d’affilée de recul mensuel. Sentix a interrogé 917 investisseurs du 5 au 7 juillet.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a réitéré lundi son appel en faveur d’un système de garantie des dépôts bancaires au sein de la zone euro, estimant qu’un partage des risques permet de les réduire. La BCE considère qu’un tel système, baptisé EDIS selon son acronyme anglais, est crucial pour cimenter la confiance des épargnants dans les banques de la zone euro. «Dans la période qui vient, y compris le débat sur un mécanisme d’assurance des dépôts, nous ne devons pas être retenus par la distinction entre réduction des risques et partage des risques», a déclaré Mario Draghi devant la commission des affaires économiques du Parlement européen. Les banques ont déjà grandement fait le ménage dans leurs bilans et un partage des risques permettrait de réduire ceux-ci davantage, puisque cela conduirait à une résolution plus ordonnée et plus rapide dans les situations de crise, ce qui améliore la stabilité d’ensemble, a-t-il fait valoir.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a réitéré lundi son appel en faveur d’un système de garantie des dépôts bancaires au sein de la zone euro, estimant qu’un partage des risques permet de les réduire. La BCE considère qu’un tel système, baptisé EDIS selon son acronyme anglais, est crucial pour cimenter la confiance des épargnants dans les banques de la zone euro. Les dirigeants de la zone euro ne sont pas parvenus à un accord sur ce dossier lors de leur sommet du mois dernier, en partie à cause de l’opposition de l’Allemagne, et ont reporté le sujet à des jours meilleurs, tout comme la question d’un budget pour la zone euro.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, a estimé samedi que l'établissement d’une capacité budgétaire centralisée de la zone euro était indispensable, notamment pour réduire les inégalités entre Etats membres. «Ça nous paraît indispensable pour à la fois être l’expression d’une souveraineté politique affirmée et assumée au sein de la zone euro et parce qu’on ne peut pas laisser (...) la politique de redressement être menée exclusivement par la Banque centrale européenne» comme cela a été le cas ces dernières années après la crise, a déclaré Christine Lagarde lors d’une intervention aux rencontres économiques d’Aix-en-Provence. Ce projet porté par le président français Emmanuel Macron a été repoussé aux calendes grecques lors du dernier conseil européen, fin juin.
La croissance devrait rester supérieure à 2% d’ici fin 2019, mais les tensions commerciales et l’érosion de la compétitivité ternissent les perspectives.
Après un rebond en mai, les chiffres préliminaires publiés hier ont montré que l’inflation est restée stable en Allemagne à 2,2% au mois de mai, et a accéléré en Espagne à 2,3% (contre 2,1% en mai), et en Italie à 1,4% (contre 1,1% en mai). Les chiffres agrégés d’inflation pour la zone euro seront publiés aujourd’hui par Eurostat. Dans le même temps, l’indice du sentiment économique n’a reculé que marginalement à 112,3 points en juin, après 112,5 en mai, et semble confirmer ainsi la stabilisation de l’activité à un rythme de 0,4% au deuxième trimestre, après des chiffres PMI ressortis la semaine dernière en fort rebond.
Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov a déclaré hier à Bruxelles que son pays lancerait «très probablement» le 14 juillet prochain la procédure en vue de son adhésion à la zone euro. Il a précisé à la presse qu’il soumettrait aujourd’hui aux Etats membres de l’Eurogroupe la candidature bulgare au mécanisme de change (MCE II), première étape sur la voie d’une entrée dans la zone euro qui définit la coopération en matière de politique des taux de change entre le système des banques centrales de la zone euro et un Etat membre de l’UE préparant son passage à l’euro.
Après un rebond en mai, les chiffres préliminaires publiés ce matin ont montré que l’inflation est restée stable en Allemagne à 2,2% au mois de mai, et a accéléré en Espagne à 2,3% (contre 2,1% en mai), et en Italie à 1,4% (contre 1,1% en mai). Les chiffres agrégés d’inflation pour la zone euro seront publiés demain par Eurostat. «Nous tablons sur une poursuite du rebond de l’inflation sous-jacente en zone euro jusqu’à la fin de l’année, et l’inflation globale devrait rester élevée au cours de l’été, sous l’effet du rebond des prix du pétrole, avec un risque qu’elle dépasse la prévision de 2% en juin», estime ainsi Oxford Economics.
L’Allemagne prévoit de faire passer l’an prochain le salaire minimum horaire à 9,19 euros, puis à 9,35 euros en 2020, a annoncé hier le ministre du Travail Hubertus Heil. Le gouvernement de la chancelière Angela Merkel a mis en place en 2015 un salaire minimum horaire de 8,50 euros pour plus de trois millions de salariés. Ce salaire minimum est passé en 2017 à 8,84 euros et n’a pas été augmenté depuis.
Mario Centeno, président de l’Eurogroupe, s’est rangé sur la ligne défendue par l’Allemagne dans un document publié hier soir, qui servira de base pour la déclaration conjointe du sommet zone euro de ce vendredi. Le ministre portugais des finances insiste en effet sur la nécessité de réduire encore davantage le risque bancaire, et renvoie tout progrès sur la garantie des dépôts à un stade ultérieur non défini. «Le travail sur une feuille de route pour le début des discussions politiques pourra commencer après le Conseil européen», écrit-il évasivement. Concernant un éventuel budget de la zone euro, Centeno admet des «différences de vues» entre les dix-neuf capitales.
Le rendement des obligations d’Etat italiennes à 10 ans se tendait de plus de 10 points de base (pb) ce matin pour revenir à un niveau de 2,78%, alors que celui du Bund allemand de même maturité reculait quant à lui légèrement d’environ 2 pb à seulement 0,32%. Le spread italien est une nouvelle fois le plus touché puisque l’écartement de ceux de l’Espagne et du Portugal est nettement plus limité, à environ 3 pb. Les marchés ont notamment sanctionné la montée en puissance de la Ligue aux deuxième tour des élections municipales qui se sont déroulées hier dans le pays. Le parti italien d’extrême droite dirigé par Matteo Salvini, également ministre de l’intérieur du gouvernement de coalition actuel avec le Mouvement 5 étoiles, a pris le contrôle de grandes villes telles que Sienne, Pise et Massa.
Si la zone euro laisse le temps à la Grèce d’assurer son retour à l’autonomie financière, ses exigences budgétaires supposent un niveau de croissance durable.
Les ministres des finances de l’Union européenne se sont accordés vendredi pour doubler les moyens susceptibles d'être consacrés au sauvetage de banques en difficulté et renforcer les pouvoirs du Mécanisme européen de stabilité (MES) mais ils restent divisés sur l’opportunité de se doter d’un mécanisme de restructuration de la dette publique. L’Ecofin réuni à Luxembourg a décidé de doter le MES du pouvoir de prêter des capitaux au Fonds de résolution unique (FRU) destiné aux banques si ce dernier devait manquer de fonds en cas de crise majeure.
Le nouveau président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, a fait part samedi de son «soutien enthousiaste» aux propositions de relance européenne figurant dans l’accord conclu mardi par Emmanuel Macron et Angela Merkel à Meseberg, près de Berlin. Pedro Sanchez a fait part de la détermination du gouvernement espagnol à faire en sorte que le Conseil européen des 28 et 29 juin à Bruxelles, qui discutera de ces propositions franco-allemandes, aboutisse à «un mandat clair et sans ambages du point de vue politique pour que cet accord franco-allemand puisse voir le jour le plus vite possible».