Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La Bundesbank a révisé vendredi en nette baisse sa prévision de croissance pour l'économie allemande cette année et évoque des incertitudes «considérablement plus grandes» pour l’avenir. Une baisse de la demande adressée à l’Allemagne et des pénuries de main d'œuvre fragiliseront la croissance de la première économie de la zone euro, prévient la banque centrale allemande. Elle s’attend désormais à une croissance de 2% du PIB cette année, contre une prévision de 2,5% faite en décembre. Elle a en revanche relevé sa prévision pour 2019, de 1,7% à 1,9% désormais. «Le fait que les exportations allemandes sont lourdement concentrées sur les biens d'équipement et risquent donc de souffrir du basculement de la demande de l’investissement vers la consommation privée qui se poursuit en Chine sera vraisemblablement un facteur parmi d’autres», prévient aussi la Bundesbank.
La Bundesbank a révisé vendredi en nette baisse sa prévision de croissance pour l'économie allemande cette année et elle a fait état d’incertitudes «considérablement plus grandes» pour l’avenir. Une demande adressée à l’Allemagne plus faible et des pénuries de main d'œuvre dans le pays fragiliseront la croissance de la première économie de la zone euro, prévient la banque centrale allemande. Elle s’attend désormais à une croissance de 2,0% du produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne cette année, contre une prévision de 2,5% en décembre. Elle a en revanche relevé sa prévision pour 2019, de 1,7% à 1,9% désormais.
Bank of America Merrill Lynch, Commerzbank et HSBC ont été mandatés en tant que joint lead managers pour mener prochainement une émission obligataire du Mécanisme européen de stabilité (MES). Le fonds de secours européen prévoit d’abonder sa souche 0,75% mars 2027. Compte tenu du regain d’incertitudes en zone euro provoqué par la crise politique italienne, les résultats de la transaction seront intéressants à analyser.
Bank of America Merrill Lynch, Commerzbank et HSBC ont été mandatés en tant que joint lead managers pour mener prochainement une émission obligataire du Mécanisme européen de stabilité (MES). Le fonds de secours européen prévoit d’abonder sa souche 0,75% mars 2027. Compte tenu du regain d’incertitudes en zone euro provoqué par la crise politique italienne, les résultats de la transaction seront intéressants à analyser.
Le Fonds monétaire international (FMI) s’est dit confiant hier dans les capacités du nouveau gouvernement italien à préserver la stabilité financière du pays et s’attend à le rencontrer prochainement. «Nous n’avons pas encore eu l’occasion de discuter avec le nouveau gouvernement. Nous devrions le faire bientôt», a déclaré Gerry Rice, le porte-parole de l’institution, lors d’une conférence de presse, soulignant que le FMI avait hâte de s’entretenir des mesures à prendre pour soutenir la croissance du pays et réduire la dette de l’Italie.
L’Allemagne doit être prête à des compromis avec la France sur la réforme de la zone euro, a déclaré jeudi la chancelière Angela Merkel, signalant sa volonté de négocier en amont du Conseil européen de la fin du mois.
La France veut voir l’Allemagne aller au-delà des dernières propositions d’Angela Merkel sur la réforme de la zone euro et compte mettre à profit les prochaines semaines pour obtenir d’autres concessions, notamment sur l’Union bancaire et le budget de la zone euro, rapporte Reuters de source gouvernementale française. Selon plusieurs sources, Emmanuel Macron a laissé entendre qu’il ne se satisferait pas d’un accord a minima, mais il est peu probable que Paris et Berlin laissent apparaître leurs divisions au grand jour sur fond de tensions commerciales croissantes avec les Etats-Unis et d’incertitudes autour de la situation de l’Italie.
La Grèce a décidé de repousser une nouvelle adjudication obligataire en raison des remous sur le marché de la dette en zone euro provoqués par les incertitudes politiques en Italie, ont déclaré mercredi des responsables grecs. La Grèce envisageait une adjudication, très probablement de titres à 10 ans pour la première fois en une décennie, au cours de l'été et si possible avant la fin de son programme actuel de soutien financier en août. Des responsables ont cependant déclaré à Reuters qu’elle pourrait devoir attendre l’automne, d’autant qu’elle espère obtenir d’ici là d’autres mesures d’allègement de sa dette.
La Grèce a décidé de repousser de quelques mois une nouvelle adjudication obligataire en raison des remous sur le marché de la dette en zone euro provoqués par les incertitudes politiques en Italie, ont déclaré mercredi des responsables grecs. Après avoir mis en œuvre des réformes économiques en échange de l’aide financière de ses partenaires européens et du Fonds monétaire international (FMI), Athènes a sollicité les investisseurs à deux reprises ces 12 derniers mois, via des titres à cinq ans en juillet 2017 et à sept ans en février.
Le moral des investisseurs s’est dégradé en juin pour le cinquième mois consécutif et retombe à son plus bas niveau depuis octobre 2016 en raison de la situation politique en Italie et des tensions commerciales avec les Etats-Unis, montre l’enquête mensuelle de l’institut allemand Sentix publiée hier. Son indice de confiance fléchit ce mois-ci à 9,3 contre 19,2 en mai. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un repli limité à 18,4. Le jugement des investisseurs sur leurs conditions actuelles s’est dégradé; quant à leurs anticipations, elles sont au plus bas depuis août 2012.
La Banque centrale européenne (BCE) a ralenti en mai ses rachats d’obligations souveraines italiennes alors même que la crise politique battait son plein, montrent les données publiées hier par la BCE. La BCE a racheté en mai pour 3,6 milliards d’euros d’emprunts du Trésor italien, soit environ 8% de moins que ce qui est prévu par ses règles de répartition, selon des calculs de Reuters. La BCE a expliqué cet écart par la nécessité de racheter davantage de titres émis par l’Allemagne, dont un montant élevé d’obligations était arrivé à échéance en avril. Elle s’efforce ainsi de démentir les accusations en provenance d’Italie selon lesquelles elle aurait volontairement acheté moins de dette italienne dans le but de peser sur la composition du nouveau gouvernement à Rome. La BCE a acheté pour 6,9 milliards d’euros d’obligations allemandes en mai pour compenser le faible montant du mois précédent, le plus bas depuis le lancement de ce programme, comme elle l’avait annoncé.
Le moral des investisseurs se dégrade en juin pour le cinquième mois consécutif et retombe à son plus bas niveau depuis octobre 2016 en raison de la situation politique en Italie et des tensions commerciales avec les Etats-Unis, montre lundi l’enquête mensuelle de l’institut allemand Sentix. Son indice de confiance fléchit ce mois-ci à 9,3 contre 19,2 en mai. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un repli limité à 18,4. Le jugement des investisseurs sur leurs conditions actuelles s’est dégradé; quant à leurs anticipations, elles sont au plus bas depuis août 2012.
Le nouveau gouvernement italien, composé du Mouvement 5 Etoiles (M5S) et de La Ligue (extrême droite), va revenir sur la réforme du code du travail introduite en 2015 par le gouvernement de centre gauche de Matteo Renzi. Cette annonce a été faite hier par le chef de file du M5S, Luigi di Maio, ministre du Travail et de l’Industrie. La réforme introduite en 2015 levait certaines restrictions sur les licenciements dans les grandes entreprises tout en accordant des incitations fiscales temporaires à l’emploi de salariés suivant des dispositions moins protectrices pour ces derniers.
Le Trésor italien a émis ce matin 1,82 milliard d’euros d’obligations d’Etat de maturité 1er février 2028 et de coupon 2%, à un prix nettement en-dessous du pair de 91,85 correspondant à un rendement de 3%. Il s’agit d’une réouverture de ligne déjà existante dont les encours sont de 14,2 milliards d’euros. L’émission a été suivie par les investisseurs, avec une demande qui a atteint 2,7 milliards d’euros, dans un contexte de fortes tensions depuis le début de semaine sur le marché secondaire de la dette italienne lié à un contexte politique eurosceptique inquiétant dans le pays.