Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La Bulgarie va demander à pouvoir adopter l’euro, et se considère apte à rejoindre d’ici un an le Mécanisme de taux de change européen (MCE II), «salle d’attente» obligatoire avant la monnaie commune, a déclaré ce jeudi le Premier ministre bulgare, Boïko Borissov. Il a dit lors d’un forum économique que son pays souhaitait continuer de discuter avec des représentants de l’Union européenne et la Banque centrale européenne pour les convaincre du fait que la Bulgarie a besoin de rejoindre tout d’abord le MCE II puis l’Union bancaire de l’UE.
La dernière enquête trimestrielle de la Banque centrale européenne (BCE) sur le crédit bancaire publiée hier montre un assouplissement net des conditions de crédit aux entreprises (-8%) au premier trimestre. Les banques sont aussi plus à même d’accepter un crédit hypothécaire pour les particuliers (-11% après -6%). «Les pressions concurrentielles, la perception du risque et la tolérance des banques au risque ont favorisé l’assouplissement des conditions de crédit», souligne la BCE, alors que les banques s’attendent à ce que la tendance perdure au deuxième trimestre.
Le gouvernement allemand a abaissé sa prévision de croissance économique pour cette année à 2,3%, contre 2,4% précédemment, rapportait hier Reuters, citant une source au fait du dossier. Le ministre allemand de l’Economie, Peter Altmaier, présentera les prévisions de croissance gouvernementale pour 2018 et 2019 lors d’une conférence de presse aujourd’hui. Elles constitueront le cadrage macroéconomique de la nouvelle trajectoire des finances publiques allemandes, qui sera présentée début mai.
La Commission européenne a ouvert hier une enquête approfondie pour déterminer si le prêt relais d’un montant de 900 millions d’euros consenti en 2017 par l’Italie au transporteur aérien Alitalia était conforme aux règles de l’Union européenne. La Commission européenne déclare être «préoccupée par le fait que la durée du prêt, allant de mai 2017 à au moins décembre 2018, dépasse la durée maximale de six mois autorisée par les lignes directrices de l’UE pour les prêts de sauvetage».
La zone euro réfléchit à un plan d’allègement de la dette de la Grèce qui l’incite à ne pas faire marche arrière sur les réformes et à s’en tenir à une politique budgétaire prudente, ont déclaré à l’agence Reuters de hauts fonctionnaires de l’Union européenne (UE). Alors qu’une réduction de la valeur faciale de la dette grecque ne semble pas à l’ordre du jour, Athènes pourrait en revanche se voir rétrocéder les bénéfices engrangés par les banques centrales de la zone euro sur leurs avoirs en dette grecque, tout en bénéficiant d’une prolongation des échéances et des délais de grâce des crédits octroyés par la zone euro.
L’inflation dans la zone euro a accéléré en mars un peu moins fortement que ne le laissait supposer une précédente estimation, a annoncé mercredi l’institut européen de la statistique Eurostat. Les prix dans les 19 pays partageant la monnaie unique ont augmenté de 1,3% sur un an le mois dernier, alors que la précédente estimation d’Eurostat donnait une hausse de 1,4%. L’inflation a été de 1,0% en février.
Le moral des investisseurs de la zone euro s’est détérioré en avril pour un troisième mois consécutif en raison d’inquiétudes concernant le ralentissement de l'économie mondiale et la menace de guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, montre lundi l’enquête mensuelle de l’institut allemand Sentix. Son indice de confiance a fléchi ce mois-ci à 19,6 contre 24 en mars; les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne 20. Ce recul est lié à la baisse des anticipations économiques, qui sont devenues négatives pour la première fois depuis juillet 2016.
Le moral des investisseurs de la zone euro s’est détérioré en avril pour un troisième mois consécutif en raison d’inquiétudes sur le ralentissement de l'économie mondiale sur fond de menace de guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, montre lundi l’enquête mensuelle de l’institut allemand Sentix. Son indice de confiance a fléchi ce mois-ci à 19,6 contre 24,0 en mars, alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un repli à 20,0. Ce recul est lié à la baisse des anticipations économiques, qui sont devenues négatives pour la première fois depuis juillet 2016.
Les ventes au détail dans la zone euro ont crû plus lentement que prévu en février en raison d’une réduction des dépenses non alimentaires des consommateurs, suggérant, avec la révision à la baisse des chiffres de janvier, un ralentissement de l’activité en début d’année. Selon les données publiées hier par Eurostat, les ventes au détail dans les 19 pays de la zone euro ont augmenté de seulement 0,1% sur un mois et de 1,8% sur un an. Les économistes interrogés par Reuters attendaient des hausses de 0,5% sur un mois et de 2,1% sur un an.
Les entreprises de la zone euro ont terminé le premier trimestre 2018 sur leur croissance la moins marquée depuis le début 2017, sous le coup d’une météo peu clémente et d’une monnaie unique forte. L’indice PMI composite IHS Markit des directeurs d’achats, considéré comme un bon étalon de la croissance de la zone euro, est ressorti à 55,2 en mars, contre 57,1 en février et une estimation flash de 55,3. «L’économie de la zone euro s’est tempérée en mars mais elle reste bien dynamique ; les indices laissent toujours présager une croissance trimestrielle impressionnante de 0,6% en mars», note cependant Chris Williamson, économiste en chef d’IHS Markit.
L’Espagne doit poursuivre ses efforts pour réduire sa dette, encore proche de 100% du PIB, a déclaré mardi un responsable du Fonds monétaire international (FMI), alors que le gouvernement vient de présenter un budget aux dépenses en hausse.
L’agence d’évaluation financière Standard & Poor’s a annoncé mercredi avoir relevé ses prévisions de croissance pour la zone euro à 2,3% en 2018 et 1,9% en 2019, «les fondamentaux indiquant la poursuite d’une croissance soutenue». «Le cycle économique a atteint un rythme de croisière en zone euro mais un chômage encore élevé et les gains de productivité contiendront les pressions inflationnistes jusqu’à la fin de 2019», a ajouté S&P. L’agence anticipe une croissance de 2,4% en Allemagne cette année, de 2,2% en France, de 1,5% en Italie et de 2,7% en Espagne.
L’agence d'évaluation financière S&P Global Ratings a annoncé mercredi avoir relevé ses prévisions de croissance pour la zone euro à 2,3% en 2018 et 1,9% en 2019, «les fondamentaux indiquant la poursuite d’une croissance soutenue». «Le cycle économique a atteint un rythme de croisière en zone euro mais un chômage encore élevé et les gains de productivité contiendront les pressions inflationnistes jusqu'à la fin de 2019», a ajouté S&P.
Les exportations de l’Union monétaire ont fléchi de 0,7% en janvier par rapport à décembre, en données corrigées des variations saisonnières, tandis que ses importations ont augmenté de 1,1%, selon les chiffres publiées hier par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Cela s’est traduit par une diminution de l’excédent de 19,9 milliards d’euros, en données corrigées des variations saisonnières, à comparer à un solde positif de 23,2 milliards d’euros pour le dernier mois de 2017. Eurostat a indiqué que l’excédent de l’Union européenne avec les Etats-Unis avait augmenté à 10,3 milliards d’euros, contre 9,7 milliards d’euros un an plus tôt.
Les exportations de l’Union monétaire ont fléchi de 0,7% en janvier par rapport à décembre, en données corrigées des variations saisonnières, tandis que ses importations ont augmenté de 1,1%, selon les chiffres publiées ce matin par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Cela s’est traduit par une diminution de l’excédent de 19,9 milliards d’euros, en données corrigées des variations saisonnières, à comparer à un solde positif de 23,2 milliards d’euros pour le dernier mois de 2017.
Les créanciers de la zone euro accorderont de nouveaux prêts à la Grèce dans le courant du mois de mars et travaillent à des mesures d’allègement de la dette d’Athènes, a déclaré hier le président de l’Eurogroupe, des initiatives destinées à conforter la reprise de l'économie grecque. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de secours de la zone euro, versera un nouveau prêt de 5,7 milliards d’euros à Athènes dans la deuxième quinzaine du mois, une fois que les parlements des pays de la zone euro auront donné leur feu vert.