Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La production industrielle a progressé de 0,2% en octobre dans la zone euro en données corrigées des variations saisonnières, déjouant les pronostics des économistes qui attendaient en moyenne une stagnation, selon la statistique publiée mercredi par Eurostat. Sur un an, la production affiche une hausse de 3,7%, supérieure là aussi au consensus qui était de +3,5%. Le chiffre de septembre a en outre été révisé en hausse à -0,5% au lieu de -0,6%, soit une progression de 3,4% sur un an (3,3% en première estimation).
L’inflation dans la zone euro a accéléré moins qu’attendu au mois de novembre à 1,5%, après 1,4% en octobre, alors que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à une inflation à 1,6%, selon les chiffres publiés hier par Eurostat. L’inflation sous-jacente est quant à elle ressortie à un niveau de 1,1%, légèrement supérieure aux attentes de 1%, tout en restant très loin de l’objectif de 2% poursuivi par la BCE et justifie ainsi le maintien de conditions monétaires ultra-accommodantes.
L’inflation dans la zone euro a accéléré moins qu’attendu au mois de novembre à 1,5%, après 1,4% en octobre, alors que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à une inflation à 1,6%, selon les chiffres publiés ce matin par Eurostat. Si la hausse des prix de l'énergie a accéléré à 4,7% sur un an, après celle de 3% déjà enregistrée en octobre, les prix des produits alimentaires non transformés n’ont augmenté que de 2,4%, après 2,8% en octobre. L’inflation sous-jacente est quant à elle ressortie à un niveau de 1,1%, légèrement supérieure aux attentes de 1%, tout en restant très loin de l’objectif de 2% poursuivi par la BCE et justifie ainsi le maintien de conditions monétaires ultra-accommodantes.
L’indice Ifo du climat des affaires, calculé à partir d’un échantillon de quelque 7.000 entreprises, a atteint un plus haut historique de 117,5 en novembre, après 116,8 au mois d’octobre et 116,6 anticipé par le consensus Reuters. La composante des anticipations est ressortie à 111,0 contre 109,2 en octobre et un consensus de 108,9. L’Ifo anticipe une croissance économique de 0,7% au quatrième trimestre et de 2,3% pour l’ensemble de 2017.
L’indice Ifo du climat des affaires, calculé à partir d’un échantillon de quelque 7.000 entreprises, a atteint un plus haut historique de 117,5 en novembre, après 116,8 au mois d’octobre et 116,6 anticipé par le consensus Reuters. «Le sentiment des entreprises allemandes est très fort», dit Clemens Füst, le directeur de l’Ifo, dans un communiqué. «Cela s’explique par des anticipations devenues bien plus optimistes; l'économie allemande est bien partie pour un choc de prospérité». La composante des anticipations est ressortie à 111,0 contre 109,2 en octobre et un consensus de 108,9. L’Ifo anticipe une croissance économique de 0,7% au quatrième trimestre et de 2,3% pour l’ensemble de 2017.
La Commission européenne a épinglé mercredi six pays, dont la France, estimant que leurs prévisions budgétaires pour 2018 présentaient «un risque de non-conformité» avec les règles européennes. Selon Bruxelles, les budgets présentés par ces pays -France, Italie, Belgique, Portugal, Autriche et Slovénie- sont susceptibles de s'éloigner des objectifs qui leur avaient été fixés.
Au troisième trimestre 2017, la hausse du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays ayant opté pour la monnaie unique a atteint 0,6% d’un trimestre sur l’autre et de 2,5% par rapport au troisième trimestre 2016, montrent les chiffres publiés hier par Eurostat. Cette croissance est supérieure à celle des Etats-Unis où la croissance du troisième trimestre a été de 0,7% en rythme séquentiel et de 2,3% en variation annuelle. Elle a également été plus forte qu’au Royaume-Uni, où le PIB a crû de 0,4% d’un trimestre sur l’autre et de 1,5% sur un an au troisième trimestre.
La croissance a été plus forte en zone euro qu’aux Etats-Unis au troisième trimestre, montre l’estimation rapide publiée mardi par Eurostat, qui confirme la solidité de la reprise et conforte le dénouement progressif de la politique monétaire ultra-accommodante de la Banque centrale européenne (BCE). La croissance du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays ayant opté pour la monnaie unique a atteint 0,6% par rapport au deuxième trimestre et de 2,5% par rapport au troisième trimestre 2016, a précisé l’office statistique de l’UE, confirmant les premières estimations publiées fin octobre.
Le risque en Europe n’est plus à la déflation. Dans une récente étude, Lazard Frères Gestion souligne même que le niveau de l’indice de sentiment économique de la commission européenne pour la zone euro qui a atteint 114, soit son plus haut niveau depuis 2001, «serait cohérent avec une accélération de l’inflation sous-jacente d’environ un point sur un an. Ceci amènerait l’inflation à se rapprocher de l’objectif de la BCE en un an, là où [elle] prévoi[t] une légère augmentation de l’inflation à 1,3 % l’année prochaine».
La zone euro devrait créer un nouveau mécanisme de prêts destinés aux pays confrontés à un choc économique, sans pour autant exiger en retour un ensemble de réformes contrairement à ce qui s’est passé jusqu'à présent, a déclaré jeudi François Villeroy de Galhau. Des propositions qui s’inscrivent dans les réflexions en cours sur la création d’un Fonds monétaire européen.
Les prix à la production dans la zone euro se sont inscrits en hausse de 0,6% en septembre par rapport à août, et ont augmenté de 2,9% sur un an, d’après les données publiées hier par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Les économistes anticipaient en moyenne une augmentation de 0,4% des prix à la production en septembre par rapport au mois précédent et de 2,8% sur un an. Hors énergie, les prix à la production ont progressé de 0,1% par rapport à août et de 2,2% sur un an.
La croissance de l’activité du secteur privé dans la zone euro a ralenti au mois d’octobre, mais un peu moins qu’estimé initialement, selon les données définitives publiées hier par Markit Economics. L’indice PMI composite de la zone euro s’est inscrit à 56 en octobre, contre 56,7 en septembre, ce qui est légèrement supérieur à l’estimation provisoire publiée par Markit le 24 octobre, qui se situait à 55,9. «La France prend la tête du classement des pays par indice PMI en octobre, place qu’elle n’avait plus occupée depuis août 2011», indique IHS Markit dans son communiqué.
La croissance du secteur privé au sein de la zone euro a ralenti plus que prévu en octobre tout en restant soutenue, montrent les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle d’IHS Markit publiés hier. L’indice PMI flash composite a reculé à 55,9 ce mois-ci après 56,7 en septembre, se maintenant bien au-dessus du seuil de 50 qui sépare les phases d’expansion et de récession. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne l’indice en léger repli à 56,5. IHS Markit estime que ce rapport permet de prévoir une croissance de l'économie de la zone euro au quatrième trimestre à environ 0,6%-0,7% contre 0,5% attendu en moyenne par les économistes interrogés par Reuters.
La croissance du secteur privé au sein de la zone euro a ralenti plus que prévu en octobre tout en restant soutenue, montrent les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle d’IHS Markit publiés mardi. L’indice PMI flash composite a reculé à 55,9 ce mois-ci après 56,7 en septembre, se maintenant bien au-dessus du seuil de 50 qui sépare les phases d’expansion et de récession. Les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne l’indice en léger repli à 56,5.
La Finlande est opposée à la création d’un budget de la zone euro ou d’un ministre des Finances commun, des projets défendus par le président français, Emmanuel Macron. Dans un mémorandum publié ce vendredi, le gouvernement de coalition de centre droit estime que «les institutions actuelles suffisent» et qu’il est inutile d’en créer de nouvelles. Il paraît plus judicieux, ajoute le texte, de réformer les institutions européennes.
La Finlande est opposée à la création d’un budget de la zone euro ou d’un ministre des Finances commun, des projets défendus par le président français, Emmanuel Macron. Dans un mémorandum publié ce vendredi, le gouvernement de coalition de centre droit estime que « les institutions actuelles suffisent » et qu’il est inutile d’en créer de nouvelles. Il paraît plus judicieux, ajoute le texte, de réformer les institutions européennes existantes.