Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L'économie de la zone euro a bien enregistré au deuxième trimestre une croissance de 0,4%, conforme à la première estimation, a annoncé vendredi Eurostat, l’institut de la statistique de l’Union européenne. La forte augmentation de l’investissement a compensé l’effet négatif du commerce extérieur. En revanche, sur un an, le produit intérieur brut (PIB) des 19 pays de la zone a finalement augmenté de 2,1% sur la période avril-juin, contre une hausse de 2,2% annoncée en première estimation.
L'économie de la zone euro a bien enregistré au deuxième trimestre une croissance de 0,4%, conforme à la première estimation, a annoncé vendredi Eurostat, l’institut de la statistique de l’Union européenne, une forte augmentation de l’investissement ayant compensé l’impact négatif du commerce extérieur. En revanche, sur un an, le produit intérieur brut (PIB) des 19 pays utilisant la monnaie unique a finalement augmenté de 2,1% sur la période avril-juin, contre une hausse de 2,2% annoncée en première estimation.
Le taux de chômage en Grèce est revenu à 19,1% en juin, un plus bas depuis septembre 2011, contre un chiffre révisé de 19,3% en mai, selon les chiffres publiés hier par Elstat, l’institut national de la statistique. Le nombre officiel de personnes sans emploi, corrigé des variations saisonnières, s'élève à 909.528, la catégorie des jeunes allant de 15 à 24 étant la plus touchée. Dans cette seule catégorie, le taux de chômage s'élève encore à 39,1%, contre 43,4% en juin 2017.
Le taux de chômage en Grèce est revenu à 19,1% en juin, un plus bas depuis septembre 2011, contre un chiffre révisé de 19,3% en mai, selon les chiffres publiés jeudi par Elstat, l’institut national de la statistique. Le nombre officiel de personnes sans emploi, corrigé des variations saisonnières, s'élève à 909.528, la catégorie des jeunes allant de 15 à 24 étant la plus touchée. Dans cette seule catégorie, le taux de chômage s'élève encore à 39,1%, contre 43,4% en juin 2017.
La croissance du secteur manufacturier dans la zone euro est tombée en août à un plus-bas de près de deux ans, freinée par les craintes de plus en plus fortes d’une aggravation des tensions commerciales à travers le monde, montrent les chiffres définitifs IHS Markit publiés hier. L’indice PMI manufacturier IHS Markit s’est établi à 54,6 en août, conformément à la première estimation, contre 55,1 en juillet. S’il s’agit d’un plus-bas de vingt et un mois, il demeure toutefois nettement supérieur au seuil de 50 qui sépare la contraction de la croissance.
Un vent de fronde semble souffler sur l’Europe. Les réactions face aux abus de position dominante américains se multiplient, attisées par les excès du président Trump. En plus des tentatives de coup d’arrêt à l’hégémonie des Gafa, on a vu quelques tentatives de contournement de l’embargo imposé par les Etats-Unis sur l’Iran. Certes, aucune entreprise n’ose s’y opposer, pas même la BEI, mais au moins la loi de blocage qui prévoit de dédommager les entités européennes soumises à des sanctions américaines est-elle à présent adoptée. Et voilà que le ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas, relance l’idée d’un système Swift européen, indépendant du dollar, l’outil principal de notre sujétion. Tous les espoirs sont permis, sans compter que le Brexit ne pourra que faciliter l’action au-delà des gesticulations !
La croissance a encore marqué le pas au second trimestre, selon Eurostat, tandis que l'inflation poursuit son accélération du fait de la hausse des prix de l'énergie.
Un référendum sur la sortie de la zone euro ne figure pas dans le contrat de gouvernement italien et n’est pas à l’ordre du jour, a déclaré le vice-président du Conseil italien et dirigeant du Mouvement 5 Etoiles (M5S), Luigi Di Maio dans un entretien accordé au Corriere della Sera hier. Même si le gouvernement est «sensible» à l’idée d’organiser un référendum sur une sortie de la zone euro, il «n’entend pas poursuivre (ce projet)», a-t-il déclaré au quotidien italien.
Les prévisionnistes interrogés par la Banque centrale européenne (BCE) ont relevé leurs prévisions d’inflation dans la zone euro pour 2018 et 2019, mais ont abaissé leur estimation de la croissance pour ces deux années, a annoncé vendredi la BCE. Selon l’enquête trimestrielle de la BCE, ces prévisionnistes prévoient maintenant un taux d’inflation de 1,7% pour 2018, 2019 et 2020. Ils tablaient au mois d’avril sur une inflation de 1,5% en 2018, 1,6% en 2019 et 1,7% l’année suivante. Concernant la croissance, leurs prévisions ont été abaissées de 2,4% à 2,2% pour 2018 et de 2% à 1,9% en 2019. Les prévisionnistes ont maintenu leur prévision d’une croissance de 1,6% dans la zone euro en 2020.
Le climat des affaires s’est légèrement dégradé en juillet en Allemagne, reflétant les inquiétudes des dirigeants d’entreprise face à la menace de tarifs douaniers américains sur les exportations automobiles européennes, montre l’enquête mensuelle de l’institut Ifo publiée hier. L’indice du climat des affaires calculé par l’Ifo s’est établi à 101,7 contre 101,8 en juillet. Le sous-indice mesurant le jugement des chefs d’entreprise sur la situation actuelle a légèrement progressé à 105,3 contre 105,2 en juin. Celui des anticipations a fléchi à 98,2 contre 98,5.
Le gouvernement allemand estime que les mesures d’allègement de la dette grecque coûteront quelque 34 milliards d’euros au cours des 10 prochaines années, en fonction de l'évolution des taux d’intérêt, rapportait hier le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui cite un document émanant du ministère des Finances. En juin, les ministres des Finances de la zone euro ont étendu la maturité des prêts et différé le paiement d’intérêts sur 96 milliards de dette grecque, soit un tiers de la dette globale du pays. Le ratio de la dette au produit intérieur brut (PIB) de la Grèce atteint près de 180%, soit le taux d’endettement le plus élevé des pays de la zone euro.
Il est probable que l'économie allemande a regagné au deuxième trimestre une partie de son élan perdu, grâce à la consommation des ménages, à l’industrie et à une reprise des exportations, observe la Bundesbank dans son rapport mensuel publié hier. La croissance économique s’est contre toute attente réduite de moitié au premier trimestre, à 0,3%, et les économistes sont partagés pour ce qui est de savoir si ce ralentissement est ponctuel ou tendanciel. La consommation des ménages reste un solide soutien à la croissance, tandis que la consommation publique, qui s'était tassée en début d’année, se reprend.
La confiance des consommateurs dans la zone euro est restée stable en juillet, selon l’estimation flash publiée hier par la Commission européenne. L’indice ajusté des variations saisonnières est ressorti inchangé à -0,6, le chiffre de juin ayant été révisé à la baisse par rapport à une estimation initiale de -0,5. L’indice pour l’ensemble de l’Union européenne a progressé de 0,6 point à -0,7, a ajouté la Commission.
En refusant de fournir une couverture contre une victoire en Coupe du monde de l’équipe nationale allemande, Allianz s’est privé d’une source de revenus complémentaires. Sollicité par des commerçants désireux de faire des promotions et des cadeaux à leurs clients si la Mannschaft devenait une nouvelle fois championne du monde, l’assureur a considéré que la probabilité de victoire était trop importante et a refusé de couvrir ce risque. A sa décharge, aucun des modèles prédictifs des institutions financières n’avait prévu une élimination précoce de l’Allemagne. Pour UBS, l’équipe allemande avait 24 % de chance de remporter la compétition contre 19,8 % pour le Brésil et 16,1 % pour l’Espagne.
Le moral des investisseurs allemands s’est une nouvelle fois dégradé en juillet, et plus fortement que prévu, pour tomber à un plus bas depuis août 2012, montre l’enquête mensuelle publiée hier par l’institut ZEW, qui attribue en partie cette baisse à l’aggravation des tensions commerciales avec les Etats-Unis. L’indice ZEW est tombé à -24,7 points ce mois-ci après -16,1 en juin, alors que les économistes l’attendaient en moyenne à -18,0.