Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Le PIB de l’Italie a augmenté de 0,1% au troisième trimestre sur une base trimestrielle, après une évolution identique au deuxième trimestre, selon les données du bureau national des statistiques Istat publiées vendredi. «L’indicateur avancé indique une poursuite de la phase de faiblesse de l’activité économique», a confirmé l’institut, qui a révisé mercredi ses prévisions de croissance en 2019 à 0,2% par rapport à une projection de 0,3% en mai.
C’est la part des 185 milliards d’euros d’émissions obligataires brutes souveraines allemandes que la BCE rachètera en 2020 dans le cadre de son programme d’achats d’actifs (APP), selon Deutsche Bank. La banque estime notamment que la BCE achètera 28,9 milliards d’euros de titres dans le cadre de la relance de l’APP, soit 10,2 milliards de plus que les émissions souveraines allemandes nettes des remboursements. A cela s’ajouteraient 31,1 milliards d’euros d’achats de la BCE liés aux réinvestissements du portefeuille constitué entre 2016 et 2018. Y compris la dette d’entreprise, la BCE achèterait l’an prochain 91 milliards d’euros de dette allemande.
Les derniers signaux de stabilisation de la première économie de la zone euro et ses réticences à l’égard de tout expansionnisme budgétaire plaident pour un statu quo.
La Commission européenne a déclaré mercredi que «les projets de plan budgétaire présentent un risque de non-conformité avec le pacte de stabilité et de croissance en 2020» pour la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie et la Finlande. Le projet de budget de la France risque donc d’enfreindre les règles du Pacte de stabilité de l’Union européenne. «La mise en oeuvre par ces Etats membres de leur plan budgétaire pourrait entraîner un écart important par rapport à la trajectoire d’ajustement vers leur objectif budgétaire à moyen terme», précise le communiqué.
La Commission européenne a déclaré mercredi que «les projets de plan budgétaire présentent un risque de non-conformité avec le pacte de stabilité et de croissance en 2020» pour la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie et la Finlande. Le projet de budget de la France risque donc d’enfreindre les règles du Pacte de stabilité de l’Union européenne.
L’institut de conjoncture néerlandais CBP prévoit que la croissance annuelle des Pays-Bas diminuera à 1,1% entre 2022 et 2025, du fait du vieillissement de la population, qui va réduire la population active et peser sur la consommation. D’autant plus que les taux bas amènent la population active à épargner davantage.
Le PIB allemand a augmenté de +0,1% sur la période juillet-septembre par rapport aux trois mois précédents, alors que les économistes prévoyaient en général une nouvelle contraction, de -0,1%, après celle du deuxième trimestre, finalement révisée à la baisse à -0,2% par l’institut fédéral de la statistique Destatis, qui a également revu à la hausse la croissance de janvier-mars, à 0,5% contre 0,4%. Sur un an, le PIB allemand hors ajustements de calendrier croît de +0,5%, après +0,3% au deuxième trimestre.
Mieux vaut tard que jamais. Conçue comme un pilier de l’architecture financière post-crise en zone euro, l’union bancaire se trouve dans le même état d’inachèvement que son pendant, l’union des marchés de capitaux. Pendant qu’un groupe d’experts s’ingénie à réinventer la seconde (lire l’Entretien page 6), la première a reçu début novembre un soutien que l’on n’espérait plus, celui d’Olaf Scholz. Même assortie de conditions toutes plus restrictives les unes que les autres, la proposition du ministre allemand des Finances a le mérite de remettre en mouvement un projet qui s’était fracassé sur le mur de l’intransigeance de Berlin, effrayé à l’idée de payer pour ses voisins impécunieux. Cette ouverture a été appréciée comme telle dans les milieux officiels français.
La Commission européenne a annoncé jeudi avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance dans la zone euro, avec désormais une croissance du PIB des 19 pays à 1,1% en 2019 et 1,2% en 2020 puis en 2021, contre plutôt 1,2% cette année et de 1,4% l’an prochain annoncés en juillet. Le PIB de l’ensemble de l’Union européenne devrait progresser de 1,4% en 2019, 2020 et 2021, la prévision pour 2020 ayant été réduite de 0,2 point de pourcentage. Elle a revu à la baisse ses prévisions de croissance 2020 pour les trois principales économies de la zone euro : à 1,0% pour l’Allemagne (contre 1,4% prévu en juillet), à 1,3% pour la France (contre 1,4%) et à 0,4% pour l’Italie (contre 0,7%).
La Commission européenne a annoncé jeudi avoir revu à la baisse ses prévisions de croissance dans la zone euro, avec désormais une croissance du PIB des 19 pays à 1,1% en 2019 et 1,2% en 2020 puis en 2021, contre plutôt 1,2% cette année et de 1,4% l’an prochain annoncés en juillet. Le PIB de l’ensemble de l’Union européenne devrait progresser de 1,4% en 2019, 2020 et 2021, la prévision pour 2020 ayant été réduite de 0,2 point de pourcentage. L’exécutif communautaire explique s’attendre à une période difficile pour les prochaines années : «L’environnement extérieur est devenu beaucoup moins favorable et les incertitudes sont grandes (…). L'économie européenne semble donc aller vers une période prolongée de moindre croissance et de très faible inflation.»
VULNÉRABLES Le modèle économique des banques françaises ne convainc pas. Dans son dernier rapport sur le système financier français, le FMI (Fonds monétaire international) constate une amélioration dans la capitalisation et la qualité de leurs actifs, mais leur rentabilité reste faible, notamment « par rapport à (leurs) homologues européens et américains, en particulier sur le marché domestique » (voir graphique).
Le secteur des services en Allemagne a peu progressé en octobre, signe que la faiblesse du secteur manufacturier se propage aux autres secteurs de l'économie, selon l’enquête mensuelle IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services est remonté à 51,6, au-dessus de l’estimation «flash» de 51,2, après 51,4 en septembre. L’indice composite, qui combine les données pour les secteurs manufacturier et des services, est remonté à 48,9 (après 48,5 en septembre), mais reste sous le seuil des 50, qui caractérise une contraction. En France, le PMI Services ressort en hausse à 52,9 (après 51,1 en septembre) et l’indice PMI composite à 52,6 (après 50,8 en septembre).
Le rendement des obligations d’Etat françaises à dix ans est brièvement repassé dans le vert mercredi, à 0,001%, pour la première fois depuis le 16 juillet, et alors qu’il était descendu à -0,435% les 15 et 28 août. Cette remontée s’explique par la publication dans la matinée de la statistique des commandes à l’industrie allemande, en augmentation plus forte que prévu pour septembre, qui a porté le coût de l’emprunt à des plus hauts de trois mois et demi dans l’ensemble de la zone euro.
Le secteur des services en Allemagne a peu progressé en octobre, signe que la faiblesse du secteur manufacturier se propage doucement aux autres secteurs de l'économie, selon l’enquête mensuelle IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services est remonté à 51,6, au-dessus de l’estimation «flash» de 51,2, après 51,4 en septembre. L’indice composite, qui combine les données pour les secteurs manufacturier et des services, est remonté à 48,9 (après 48,5 en septembre), mais reste sous le seuil des 50, qui caractérise une contraction.
L’indice PMI définitif sur le secteur manufacturier a connu en octobre un neuvième mois consécutif de contraction dans la zone euro, à 45,9, à peine au-dessus du creux de sept ans touché en septembre (45,7), et largement au-dessous de la barre de 50 séparant la contraction de la croissance, montrent les résultats de l’enquête IHS Markit auprès des directeurs d’achat. Les tensions commerciales avec les Etats-Unis et les incertitudes autour du Brexit continuent de peser sur la demande. L’indice PMI manufacturier ressort en octobre à 42,1 en Allemagne (après 41,7 en septembre) et 50,7 en France (après 50,1 en septembre).
L’indice PMI définitif sur le secteur manufacturier a connu en octobre un neuvième mois consécutif de contraction dans la zone euro, à 45,9, à peine au-dessus du creux de sept ans touché en septembre (45,7), et largement au-dessous de la barre de 50 séparant la contraction de la croissance, montrent les résultats de l’enquête IHS Markit auprès des directeurs d’achat. «L’activité manufacturière de la zone euro reste à un creux de sept ans en octobre, ce qui signifie que le secteur de la production des biens va encore peser fortement sur le PIB au quatrième trimestre», commente Chris Williamson, chef économiste d’IHS Markit, sachant que les tensions commerciales avec les Etats-Unis et les incertitudes autour du Brexit continuent de peser sur la demande.