Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
A l’issue de son assemblée générale qui se tenait en juin dernier, l’OCIRP a élu un nouveau président en la personne de Michel Keller. Il sera accompagné de Bernard Devy, nouvellement élu au poste de vice président de l’organisme. Le 17 juin dernier, Michel Keller a été élu à la présidence de l’OCIRP (Organisme Commun d’Institutions de Rente et de Prévoyance). Actuel président du groupe Novalis Taitbout, il est aussi président de la Commission technique et membre du bureau de l’Agirc. Enfin, M. Keller est membre du conseil d’administration du CTIP (Centre Technique des Institutions de Prévoyance). Michel Keller succède à ce poste à Bernard Devy qui présidait l’OCIRP depuis 2009. Ce dernier occupera désormais le poste de vice-président, l’homme est également administrateur de l’Arrco et vice-président du groupe Mornay.
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand a reconnu mardi que le régime social des indépendants (RSI), qui gère la protection des artisans, commerçants et professions libérales, ne fonctionnait pas pour des centaines de milliers de personnes. Le RSI, ce n’est pas facile du tout. Je sais que pour des centaines de milliers de personnes, ça ne marche pas du tout. C’est aussi simple que cela, a-t-il déclaré lors des rencontres des Acteurs publics 2011, organisées par le mensuel du même nom. M. Bertrand a annoncé avoir récemment nommé un nouveau directeur général du RSI et dit prévoir une nouvelle mission d’appui de l’Inspection générale des Affaires sociales (Igas) pour y voir clair sur les priorités d’action. Je ne peux pas continuer comme cela avec le RSI, a-t-il martelé. Le régime, né en 2006, est depuis 2008 l’interlocuteur social unique des commerçants, artisans et professions libérales pour leur protection sociale obligatoire. Il gère la protection de plus de 4 millions de chefs d’entreprise indépendants et de leurs ayants-droit. Ces assurés devaient auparavant s’adresser à plusieurs organismes comme les caisses d’assurance maladie des artisans, commerçants et professions libérales (Canam), d’assurance vieillesse des artisans (Cancava) et d’assurance vieillesse des commerçants (Organic). Mais depuis sa création, le RSI a été marqué par des difficultés informatiques, qui ont notamment abouti à ce que certaines cotisations ne soient pas perçues ou encore que certains se voient demander des cotisations injustifiées. Ce n’est pas de la faute des agents, a indiqué M. Bertrand, relevant que l’outil informatique au début, n’a pas été suffisamment calibré, cadré. Il a expliqué que certaines personnes, déclarées comme ayant été radiées du RSI, se voient demander des cotisations pour une activité qui a cessé, parce que les informations les concernant n’ont pas été transférées aux Urssaf. Décloisonner n’est pas une mince affaire quand on a manqué la marche qu’il fallait franchir, notamment en terme informatique, a-t-il insisté.
Alors que la réforme des retraites a pris effet le 1er juillet, l'âge de départ à la retraite pourrait encore reculer pour les générations nées après 1955, selon une information du Figaro. Quelques jours après le passage de l'âge légal de la retraite de 60 ans à 62 ans, la durée de cotisation pour obtenir la retraite à taux plein pourrait encore être allongée mercredi après avis rendu par le Conseil d’orientation des retraites (Cor), selon une information publiée ce week-end par Le Figaro. Pour les personnes nées après 1955, la durée de cotisation pourrait en effet passer à 166 trimestres soit 41,5 années. Actuellement fixé à 163 semestres pour la génération 1951, 164 semestres pour la génération 1952 et 165 pour la génération 1953, ce report de durée prendrait effet dans le cas où le Cor appliquerait strictement de la loi Fillon de 2003, qui prévoit en effet que l'âge de départ à la retraite évolue proportionnellement à l'âge d’espérance de vie à partir de 60 ans. Selon l’Insee, elle atteint 24,42 ans, soit une année de plus en quatre ans. Le Figaro rappelle les modalités prévues par la loi : « Tout allongement de la durée de cotisation doit être annoncé à l’avance pour laisser les futurs retraités s’organiser », c’est-à-dire avant la fin de l’année 2011, pour la génération 1955. Ensuite, la décision doit être prise par décret : pas sûr, donc, que le gouvernement prendra le risque d’ajouter au mécontentement de la réforme des retraites, à quelques mois de l'élection présidentielle.
Le régime complémentaire des salariés, l’Arrco, a annoncé, mercredi 29 juin, un résultat positif de 355 millions d’euros en 2010. Pour le régime des cadres, l’Agirc, le déficit à 709 millions. Pour les deux régimes, les deux prochains exercices, 2011 et 2012, s’effectueront sous tension. Certes grâce aux réserves, les deux régimes arrivent à colmater les brèches et ainsi obtenir un «quasi équilibre» financier. L’Arrco (salariés) affiche en effet pour 2010 un résultat global positif de 355 millions, après 1 milliard en 2009. En revanche, l’Agirc reste déficitaire, à 709 millions d’euros, soit près de 120 millions de plus qu’en 2009. En 2010, avec l’amélioration de la conjoncture, les ressources ont augmenté sur l’année de 1,3% pour l’Arrco et de 2,1% pour l’Agirc Les dépenses avec la progression des allocations retraite, ont augmenté de 4,4% pour l’Arrco et de 4,3% pour l’Agirc. Le résultat technique de l’Arcco (après transfert à l’AGFF, mais avant la prise en compte des revenus des produits financiers et des impôts), qui s’est établi à - 1,16 milliard en 2010, devrait atteindre -1,58 milliard en 2011 et -2,54 milliards en 2011. Le résultat technique de l’Agirc passera de -1,5 milliard en 2010 à -1,7 milliard en 2011 et à -1,97 milliard en 2012. L’accord signé le 18 mars 2011 qui prend en compte les reports de l'âge de la retraite devrait à terme améliorer la situation des régimes complémentaires. Il modifie également les majorations des pensions pour les familles nombreuses et le rendement des points. Les déficits techniques cumulés des deux régimes à l’horizon 2030, prévus pour s'élever à 119,2 milliards avant l’accord, sont désormais annoncés à 46,2 milliards, dont plus de 35 milliards pour l’Arrco. La mensualisation des pensions à partir de 2014 devrait réduire les besoins en fonds de roulement des deux régimes. Sur les 44 milliards qui composent ce fonds, 20 milliards devraient basculer sur la réserve de long terme et générer un rendement financier.
L’activité des institutions de prévoyance, premiers opérateurs en prévoyance collective, a enregistré une hausse de 2,5% en 2010, avec 11,7 milliards d’euros de cotisations au titre des opérations directes. Cette progression provient pour l’essentiel de l’activité en retraite supplémentaire, alors que l’activité en complémentaire santé et en prévoyance ne se maintient que grâce au développement des accords collectifs. Lire la suite: cliquez ici
Xavier Bertrand a annoncé mercredi à l’Assemblée Nationale le remplacement de l’actuel directeur général de la Caisse nationale du régime social des indépendants (CNRSI), Dominique Liger, par le directeur des risques professionnels au sein de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés, Stéphane Seillier.
Une étape décisive vient d'être franchie dans le projet de rapprochement des groupes HUMANIS et NOVALIS TAITBOUT. Conformément aux accords de juillet 2009 un dossier de rapprochement, approuvé à l’unanimité par les deux Associations Sommitales et l’ensemble de leurs institutions membres, a été transmis aux fédérations Agirc Arrco et au CTIP, ouvrant la voie aux consultations avec les instances représentatives du personnel des deux groupes. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des projets de coopération entre les groupes qui se connaissent et travaillent ensemble depuis longtemps avec notamment la création d’ALCARA (projet Usine Retraite Agirc Arrco), des projets communs dans le domaine de l’Action sociale, les travaux de déploiement du système d’information Assurance de Personnes Pléi@de, le développement d’activités d’assurance internationale au travers de la société Welcare. Le projet de rapprochement traduit la volonté de porter le modèle paritaire et mutualiste, fondement du nouveau groupe. Tout en respectant les exigences du marché, il mettra tout en ??uvre pour satisfaire ses clients (entreprises, actifs et retraités) au mieux de leurs intérêts, tout en valorisant ses collaborateurs. Les instances politiques ont décidé à l’unanimité que, fort de sa symbolique, le nom HUMANIS sera celui du futur groupe. HUMANIS porte en effet l’engagement du nouvel ensemble : « placer l’humain au c??ur de sa stratégie ». Le projet prévoit la création d’une nouvelle Association sommitale en janvier 2012. Elle rassemblera les institutions de retraite complémentaire, les institutions de prévoyance et les mutuelles des deux groupes. Le périmètre du nouvel ensemble comprendra toutes les activités existantes au sein d’HUMANIS et de NOVALIS TAITBOUT. La présidence de cette Association sommitale sera confiée à un représentant du collège Adhérents, issu du groupe NOVALIS TAITBOUT, et la vice-présidence, à un représentant du collège Participants, issu de l’actuel groupe HUMANIS. La Direction Générale d’HUMANIS sera composée d’un Directeur Général et d’un Directeur Général Délégué : ils constitueront un binôme de « dirigeants associés », mobilisés pour construire et animer un Groupe unique. Damien Vandorpe, actuellement Directeur Général d’HUMANIS (issu de la fusion entre APRIONIS et VAUBAN HUMANIS) sera proposé comme Directeur Général, en charge des fonctions groupe, de la Retraite complémentaire Agirc Arrco, et de l’Action sociale. Jean-Paul Lacam, actuellement Directeur Général du groupe NOVALIS TAITBOUT, sera proposé comme Directeur Général Délégué en charge des activités concurrentielles (prévoyance, santé collective et individuelle, gestion pour compte de tiers, épargne salariale et gestion financière, épargne retraite, assurance vie, assurance internationale). Le siège social du nouveau groupe HUMANIS sera situé rue de Magdebourg à Paris 16ème et le siège administratif dans l’immeuble du « Cadran », rue Paul Vaillant-Couturier à Malakoff (92).
Le report progressif de 60 à 62 ans débute à compter du 1er juillet prochain avec une remontée de l'âge par tranche de 4 mois. selon l’INSEE, la population active devrait mécaniquement s’accroître de 55 000 personnes en année pleine du fait de l’application de la mesure. Le report de quatre mois ne devrait pas avoir d’incidence sur le taux de chômage des seniors. Il est peu probable que les employeurs s’engagent dans un processus de licenciement pour 4 mois ni même qu’ils modifient leurs plans d’embauche. C’est le pari de la réforme. Néanmoins, il faut souligner que le taux d’emploi n’est que de 50 % à 60 ans et que donc la moitié des personnes atteignant 60 ans sont déjà la retraite soit sans emploi.
Le groupe français de protection sociale Malakoff Médéric affiche un bénéfice net de 202M d’euros, réalisant ainsi une augmentation de ses bénéfices de 29% entre 2009 et 2010. L’une des origines de cette augmentation du bénéfice de Malakoff Médéric semble être la vente de la participation du groupe de 45% du capital d’Adeslas, premier assureur santé espagnol. La plus-value de cession avant impôt ainsi réalisée aurait atteint 170M d’euros, si l’on en croit les écrits de la presse au moment de la vente, en octobre 2009. Malakoff Médéric a de plus encaissé en 2010 9,2Mds de cotisations, ce qui lui permet de conserver sa première place dans le domaine de la retraite complémentaire en France. L’année 2010 n’a cependant pas été un long fleuve tranquille pour le groupe, qui a décidé de créditer la totalité de l’impact de la réforme des retraites, qui devrait s'élever à 328M d’euros selon lui. Ce faisant, il mise sur un impact positif sur le long-terme de cette décision qu’il qualifie de «prudente». C’est cette même prudence qui a conduit le groupe a augmenter ses fonds propres de 7%. La marge de solvabilité de Malakoff Médéric est désormais de 4,1 fois l’exigence réglementaire, contre 3,6 fois lors de leur bilan de l’année 2009. Lire le communiqué de presse: cliquez ici
L’Union mutualiste retraite (UMR), l’organisme qui gère le régime complémentaire facultatif Corem, estime que les futures normes prudentielles de l’assurance européenne ne sont absolument pas adaptées aux spécialistes de la retraite, rapporte Les Echos. Elle plaide pour un modèle qui tienne compte des spécificités du risque retraite et suggère d'évaluer le risque de ruine d’une institution de retraite par rapport à la duration de son portefeuille, et non à un horizon d’un an, comme le prévoit Solvabilité II.
A l’issue d’un peu plus d’un an et demi de travaux, SOPIC livre son nouveau siège social au Groupe NOVALIS TAITBOUT qui accueillera en juillet 2011 près de 700 salariés. Suite à la fusion de Novalis et Taitbout début 2009, ce groupe paritaire de protection sociale (Retraite, Prévoyance, Santé et Epargne) était à la recherche d’un site proche de Paris, pour implanter son nouveau siège social. SOPIC a été choisi pour sa capacité à développer un projet sur-mesure, en adéquation avec les ambitions du Groupe NOVALIS TAITBOUT. Conciliant confort et maîtrise des consommations énergétiques, le programme conçu par SOPIC en concertation avec le groupe de protection sociale est livré clefs en mains. Le bâtiment de 14 000 m2 SHON de bureaux est répartit sur 6 niveaux. Il comporte un restaurant d’entreprise de 550 couverts en rez-de-chaussée, ouvert sur un jardin intérieur et 160 places de parking en sous-sol. Impulsé par une volonté conjointe du Groupe NOVALIS TAITBOUT et de SOPIC, le programme a obtenu une certification HQE - NF Bâtiment tertiaire - label THPE (Très Haute Performance Energétique) : Panneaux solaires pour l’eau chaude sanitaire du restaurant d’entreprise Mise en ??uvre de 400m2 de panneaux photovoltaïques en toiture Enveloppe très performante (pourcentage vide/plein de façade, isolation performante par l’extérieur, stores extérieurs automatisés sur façades exposées. . .) Climatisation et chauffage par poutres froides Luminaires avec gradation et détection de présence Récupération des eaux pluviales pour les sanitaires et l’arrosage du jardin