Les détenteurs d’obligations argentines ont apporté 99% des dettes concernées par l’offre de restructuration. A l’issue de l’offre, le 28 août, 93,5% des obligations avaient été apportées à l’offre d’échange, ce qui a permis d’activer les clauses CAC et d’obtenir 99%. Le 4 septembre, 63,2 milliards de dollars et 4,18 milliards d’euros d’obligations nouvelles seront émises pour remplacer celles apportées à l’offre avec un rendement moyen de 12%, selon Bloomberg. Cette restructuration de la dette externe, bouclée en un temps record, permet à l’Argentine de sortir du neuvième défaut de son histoire. Le pays doit mener à bien ses discussions avec le Fonds monétaire international (FMI), réinitiées le 26 août en vue d’un nouveau programme d’assistance.
La Suède se lance sur le marché des obligations vertes. Le pays a émis mardi ses tous premiers green bonds alors que l’Allemagne doit faire son entrée demain sur le marché. Le montant de l’opération s'élève à 20 milliards de couronnes suédoises, soit environ 2 milliards d’euros. La demande des investisseurs aurait atteint près de 50 milliards de couronnes, selon Reuters.
Les détenteurs d’obligations argentines ont apporté 99% des dettes concernées par l’offre de restructuration. A l’issue de l’offre, le 28 août, 93,5% des obligations avaient été apportées à l’offre d’échange, ce qui a permis d’activer les clauses CAC et d’obtenir 99%. Le 4 septembre, 63,2 milliards de dollars et 4,18 milliards d’euros d’obligations nouvelles seront émises pour remplacer celles apportées à l’offre avec un rendement moyen de 12%, selon Bloomberg. Cette restructuration de la dette externe, bouclée en un temps record, permet à l’Argentine de sortir du neuvième défaut de son histoire.
L’Union européenne, futur poids lourd des marchés obligataires, peut devenir l’émetteur d’un nouvel actif sûr de référence. Mais le chemin est encore long.
La société de gestion Neuberger Berman vient de nommer Gilles Drukier au poste de responsable insurance solutions pour la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Asie). Il est rattaché à Matt Malloy, responsable global insurance solutions, et à Dik van Lomwel, responsable de la région EMEA et Amérique Latine. Gilles Drukier arrive de JP Morgan Asset Management, où il était responsable des solutions assurance et fonds de pension pour le segment obligataire. Auparavant, il a travaillé pour la branche banque d’investissement de JP Morgan au sein de plusieurs équipes, notamment dans le conseil stratégique en assurance. Il a également occupé des fonctions de vente de produits dérivés chez Merrill Lynch et Goldman Sachs.
Le groupe de chimie Solvay a annoncé mardi que sa filiale Solvay Finance avait lancé ce jour une offre de rachat en numéraire portant sur ses obligations hybrides en circulation et cotées au Luxembourg, d’un montant de 500 millions d’euros. « L’offre de rachat est subordonnée à la réalisation avec succès d’une émission par Solvay, sous réserve des conditions de marché, d’une nouvelle souche d’obligations supersubordonnées perpétuelles libellées en euros, dont les modalités devraient être déterminées aujourd’hui », a indiqué le chimiste dans un communiqué.
L’Allemagne va donner une nouvelle impulsion au marché des green bonds souverains. Le pays émettra en septembre ses premières obligations vertes, pour un montant de 4 milliards d’euros, a indiqué le ministre adjoint des Finances Joerg Kukies. Elles auront une maturité de 10 ans. Une seconde émission, d’un montant plus important et d’une maturité plus longue, est prévue pour le dernier trimestre 2020 afin de porter l’encours autour de 11 milliards d’euros.
Les taux longs ont fortement rebondi depuis mai avec la reprise économique et une politique monétaire moins accommodante. Les investisseurs étrangers se sont rués sur ce marché.
La dette à long terme allemande a du succès malgré des taux négatifs. L’émission d’un emprunt souverain à 30 ans a recueilli hier sa plus forte demande depuis 1997, selon les données compilées par Bloomberg. La demande a représenté 2,9 fois l’offre. L’Allemagne a émis 1,249 milliard d’euros (sur 1,5 milliard proposés) auprès des investisseurs avec un rendement de -0,05% sur cette souche, qui pèse désormais 15,5 milliards, selon l’agence de gestion de la dette. La faiblesse du dollar, qui a atteint un plus-bas de deux ans face à l’euro, incite les investisseurs à se tourner, notamment, vers les actifs libellés dans la monnaie unique.
Les défauts ont fortement augmenté ces derniers mois. Et même si les prévisions ont été revues à la baisse, la progression de l’endettement fait craindre une hausse persistante.
Les rendements des Treasuries ont bondi après de bons indicateurs économiques et face à l’afflux d’émissions. Une hausse qui risque de se poursuivre à court terme.
Le rendement de l’emprunt d’Etat américain à 30 ans a nettement progressé après qu’une importante émission de dette sur cette maturité a enregistré une faible demande. Le taux 30 ans s’écarte de 6 points de base (pb), à 1,42%. Il était revenu début août à son niveau de fin avril à 1,17%. L’émission record de 26 milliards de dollars à 30 ans a reçu un accueil mitigé avec une demande de 2,1 fois l’offre, son niveau le plus bas pour cette maturité depuis plus d’un an. Les obligations ont été placées à 1,4%, soit plus de 2 pb au-dessus du prix constaté sur le marché secondaire.
Les investisseurs s’inquiètent de la trop grande complexité de certaines documentations d’émissions d’obligations high yield en Europe qui rendrait difficile l’évaluation du risque pris, relève une enquête menée auprès de 140 investisseurs par l’association professionnelle European Leveraged Finance Association (ELFA). Plus de 90% estiment qu’il est difficile d’évaluer la portée des conditions que les émetteurs doivent respecter, notamment en termes d’endettement et de marges de manœuvre pour payer des dividendes ou émettre plus de dette. L’ELFA, qui souligne également la course à l’innovation ces dernières années qui a rendu plus complexes les documentations, a lancé avant l’été une consultation publique qui devrait se conclure cet automne par la publication de bonnes pratiques en matière de transparence des covenants. Une transparence d’autant plus nécessaire aujourd’hui que les bilans des entreprises risquent d’être sous tension en raison de la crise liée au coronavirus.
L’américain Ball a établi un nouveau plus bas à 2,875% pour une émission à 10 ans. La Fed et l’appétit des investisseurs ont fait chuter les rendements après la panique de mars.