L’Union européenne devrait réaliser, probablement ce mardi, sa deuxième émission d’obligations dans le cadre de son programme SURE (Support to mitigate Unemployment Risks in an Emergency). Elle a mandaté Bank of America, Commerzbank, CA CIB, DZ Bank et TD Securities pour cette opération qui portera sur des obligations sociales à 5 et 30 ans, rapporte Bloomberg. La première émission SURE réalisée fin octobre avait rencontré un vif succès auprès des investisseurs.
L’Union européenne devrait réaliser, probablement demain, sa deuxième émission d’obligations dans le cadre de son programme SURE (Support to mitigate Unemployment Risks in an Emergency). Elle a mandaté Bank of America, Commerzbank, CA CIB, DZ Bank et TD Securities pour cette opération qui portera sur des obligations sociales à 5 et 30 ans, rapporte Bloomberg.
La nouvelle hausse des dépenses publiques, liées au nouveau confinement et inscrites dans le projet de loi de finances rectificative, le quatrième cette année, présenté ce mercredi en Conseil des ministres, sera financée par l’émission de dette à court terme. Ces mesures «se traduisent par une augmentation du déficit budgétaire à 222,9 milliards d’euros, contre 206 milliards d’euros prévus pour 2020 dans le projet de loi de finances pour 2021 adopté le 28 septembre dernier en conseil des ministres (PLF 2021), a annoncé l’Agence France Trésor (AFT). Le besoin de financement de l’Etat pour 2020 s’élève ainsi à 361,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 16,9 milliards d’euros par rapport au PLF 2021».
L’Agence France Trésor a décidé de rétablir le statut de spécialiste en valeur du Trésor (SVT) de Morgan Stanley en France, à compter du 4 novembre. Le groupe américain avait été temporairement exclu début août du club des banques chargées d’animer le marché primaire et secondaire de la dette française, en raison de sa condamnation huit mois plus tôt pour manipulation du prix des obligations souveraines. L’Autorité des marchés financiers avait infligé en décembre 2019 à Morgan Stanley une amende de 20 millions d’euros pour des infractions remontant à juin 2015.
Alors que les taux longs, notamment américains, étaient remontés depuis une semaine avec la perspective d’une élection aisée de Joe Biden, qui prévoit de voter un gros plan de relance et d’alléger ainsi l’action de la Fed, l’incertitude autour des résultats a ramené les investisseurs sur les taux longs, dont les rendements ont chuté mercredi : -11 pb pour l’US Treasury 10 ans (0,77%), -2 pb pour le Bund allemand (-0,64%) et l’OAT française (-0,36%), -7 pb pour le Gilt britannique (0,21%), etc.
La nouvelle hausse des dépenses publiques, liées au nouveau confinement et inscrites dans le projet de loi de finances rectificative, le quatrième cette année, présenté ce mercredi en Conseil des ministres, sera financée par l’émission de dette à court terme. « Les nouvelles mesures déployées par le gouvernement pour limiter l’impact de la seconde vague de la crise sanitaire sur l’économie se traduisent par une augmentation du déficit budgétaire à 222,9 milliards d’euros, contre 206 milliards d’euros prévus pour 2020 dans le projet de loi de finances pour 2021 adopté le 28 septembre dernier en conseil des ministres (PLF 2021), annonce l’Agence France Trésor (AFT). Le besoin de financement de l’Etat pour 2020 s’élève ainsi à 361,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 16,9 milliards d’euros par rapport au PLF 2021 ».
L’Agence France Trésor a décidé de rétablir le statut de spécialiste en valeur du Trésor (SVT) de Morgan Stanley en France, à compter du 4 novembre. «Cette décision rétablit les droits et obligations des deux entités européennes susceptibles d’opérer en qualité de SVT : Morgan Stanley Europe SE et Morgan Stanley & Co International», précise un communiqué de l’Agence France Trésor publié mardi soir.
Les incertitudes entourant les conséquences économiques des nouveaux confinements en Europe ont pesé sur l’obligataire. Les investisseurs attendent la BCE.
L’Union européenne (UE) pourrait émettre ces prochains jours de nouveaux emprunts dans le cadre de son programme SURE (Support to mitigate Unemployment Risks) de soutien au chômage partiel pour les Etats de l’Union. Elle a envoyé une demande de prix (request for pricing) aux banques, selon Bloomberg. L’UE, qui a déjà émis 17 milliards d’euros de ces obligations sociales à 10 et 20 ans, veut émettre 30 milliards d’euros d’obligations dès cette année, sur les 100 milliards du programme. Les maturités envisagées vont de 3 à 30 ans avec un maximum annuel de 10 milliards pour chacune. La tranche à 10 ans a déjà atteint ce montant. L’ensemble des pays de l’UE ont demandé 87,9 milliards.
L’Union européenne (UE) pourrait émettre dans les prochains jours une nouvelle tranche d’emprunts dans le cadre de son programme SURE (Support to mitigate Unemployment Risks) de soutien au chômage partiel pour les Etats de l’Union. Elle a envoyé une demande de prix (request for pricing) aux banques, selon Bloomberg. L’UE, qui a déjà émis 17 milliards d’euros de ces obligations sociales à 10 et 20 ans, veut émettre 30 milliards d’euros d’obligations dès cette année, sur les 100 milliards du programme. Les maturités envisagées vont de 3 à 30 ans avec un maximum annuel de 10 milliards pour chacune. La tranche à 10 ans a déjà atteint ce montant. La semaine passée l’UE a par ailleurs annoncé avoir déboursé 17 milliards à l’Italie, à l’Espagne et à la Pologne. L’ensemble des pays de l’UE ont demandé 87,9 milliards.
Bon augure. Dans le cadre de son programme Sure (Support to Mitigate Unemployment Risks), l’Union européenne a enregistré une demande record de 233 milliards d’euros, pour un premier placement de 17 milliards la semaine dernière. Il s’agissait de la première émission de grande taille menée par Bruxelles. Elle permet d’envisager avec confiance la suite du programme d’émissions de ces social bonds, de 100 milliards d’euros au total d’ici à fin 2021. L’opération permet aux investisseurs de diversifier leurs portefeuilles dans le cadre d’une stratégie ESG, avec des titres liquides – avec des achats de la BCE en vue –, une notation AAA des agences, sauf S&P (AA). Les taux sont proches de ceux des titres d’Etat français, la tranche à 10 ans offrant un coupon de -0,23 %, contre -0,32 % pour l’OAT. L’opération est de bon augure aussi pour le grand plan de relance présenté en juillet et qui va représenter 750 milliards d’euros d’émissions sur les marchés. L’Union européenne pourrait être, l’an prochain, le plus gros emprunteur de la zone euro.
Malgré des volumes supérieurs à ceux de 2019, et en dépit des incertitudes, les investisseurs n'ont pas encore assez de dossiers pour placer leur argent.
Des indicateurs économiques meilleurs et la perspective d’un vaste plan de relance creusent davantage le fossé avec les rendements souverains européens.