La société d’investissement flamande Gimv a annoncé une prise de participation majoritaire au capital de France Thermes auprès de Normandis Capital Investissement, Initiative et Finance et Volney Développement, actionnaires depuis 2013. France Thermes possède et exploite deux complexes thermaux à Bagnoles de l’Orne (Normandie) et à Châtel-Guyon (Auvergne). France Thermes a accueilli près de 20 000 curistes en 2017 pour un chiffre d’affaires proche de 19 millions d’euros et ambitionne de participer à la consolidation de son secteur. Groupe coté, Gimv ne donne aucun détail financier sur l’opération.
Le fonds d’investissement américain Blackstone serait en discussions avancées pour acquérir environ 55% de la division Financial & Risk (F&R) de Thomson Reuters. Dans un communiqué publié lundi soir, Thomson Reuters indique être en «discussions avancées avec Blackstone au sujet d’un éventuel partenariat pour ses activités F&R», sans plus de détails. La division, qui totalise plus de la moitié du chiffre d’affaires annuel de Thomson Reuters, commercialise des informations, des données et des analyses aux banques et aux sociétés d’investissement partout dans le monde. Elle serait valorisée environ 20 milliards de dollars, selon Reuters et Bloomberg. Pour contribuer au financement de l’opération, la division F&R prendrait à sa charge plus de 13 milliards de dollars de dettes et Blackstone apporterait environ 4 milliards de fonds propres.
Le cours de l’action Aryzta a plongé de 21% hier à la Bourse de Zurich. Le groupe suisse de boulangerie industrielle, co-propriétaire de Picard avec Lion Capital, a lancé un nouvel avertissement sur résultats. Il s’attend à une baisse de 15% de son Ebitda cette année à périmètre comparable. En novembre, Aryzta visait pour 2018 un Ebitda comparable à celui de 2017. Le groupe a annoncé mi-janvier la nomination d’un nouveau patron pour la région Amérique du Nord où divers problèmes, notamment d’ordre stratégique, avaient abouti à subir une perte nette d’un milliard de dollars en 2017. Face à ses difficultés récurrentes, Aryzta avait indiqué en septembre 2017 envisager de vendre sa part de 49% au capital de Picard.
Le cours de l’action Aryzta plonge de plus de 20% jeudi matin à la Bourse de Zurich. Le groupe suisse de boulangerie industrielle, co-propriétaire de Picard avec Lion Capital, a lancé un nouvel avertissement sur résultats. Il s’attend à une baisse de 15% de son Ebitda cette année à périmètre comparable. En novembre, la nouvelle direction d’Aryzta avait annoncé viser un Ebitda comparable à celui de 2017. Le groupe avait annoncé mi-janvier la nomination d’un nouveau patron pour la région Amérique du Nord où divers problèmes, notamment d’ordre stratégique, avaient abouti à subir une perte nette d’un milliard de dollars en 2017.
Le groupe de surgelés a lancé lundi et jusqu'à mercredi une série de rencontres avec les investisseurs en vue d'émettre 1,54 milliard d’euros d’obligations en deux tranches. Picard prévoit de placer 1,19 milliard de titres à taux variable (FRN, floating rate notes) de maturité 6 ans, et 310 millions de titres à taux fixe à 7 ans, selon un communiqué. Credit Suisse dirige l'émission de FRNs, avec l’appui de BNP Paribas, JPMorgan et HSBC; pour le deuxième emprunt, c’est JPMorgan qui joue les têtes de file, avec BNP Paribas, Credit Suisse et HSBC comme co-teneurs de livre.
Après trois ans dans l’orbite du fonds Platina, le groupe EDH rempile pour un LBO secondaire avec Quilvest. Fondée en 1961, ce spécialiste de la formation post-Bac en communication (Efap), journalisme (EFJ) et culture (Icart) revendique 3.000 élèves. Il dégagerait une vingtaine de millions d’euros de chiffre d’affaires. Quilvest, qui investit en général des tickets de 20 à 70 millions, avait regardé tous les récents deals dans l’éducation – un secteur jugé à la fois résilient, générateur de cash et servi par les évolutions démographiques et sociales. Le fonds finance la transaction avec une dette unitranche, apportée par Idinvest, déjà dans le précédent LBO, et CM-CIC. Le caractère bullet de la dette et sa documentation laissent de quoi financer des acquisitions, notamment à l’international.
FTI, la société holding du groupe Fraikin, a annoncé lundi qu’un accord de principe a été trouvé entre les créanciers du loueur de véhicules industriels pour la mise en œuvre d’un plan de réduction massif de sa dette LBO. Un soulagement pour les 2.800 collaborateurs du groupe, mais aussi pour les banques qui gèrent l’important programme de titrisation des sociétés opérationnelles.
L’éditeur français de logiciels d’assurance Prima Solutions a annoncé hier l’acquisition de Tricast, qui vend des solutions d’analyse de données et algorithmes prédictifs dédiés au monde de l’assurance. Il s’agit de la première acquisition faite par Prima Solutions depuis son rachat par Carlyle, désormais finalisé. Les deux plates-formes logicielles seront fusionnées et les collaborateurs Tricast deviendront salariés de Prima Solutions, dirigés par l’équipe de direction actuelle.
L’éditeur français de logiciels d’assurance Prima Solutions, racheté début septembre par le fonds d’investissement américain Carlyle, a annoncé aujourd’hui l’acquisition de la société Tricast, qui vend des solutions d’analyse de données et algorithmes prédictifs dédiés au monde de l’assurance. Fondée en 2000 à Paris, elle accompagne près de cinquante clients en Europe, Amérique du Sud, au Moyen-Orient, et en Asie. Elle a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 1,8 million d’euros, en baisse de 21% par rapport à l’année précédente, et une perte nette de 645.800 euros. Au 31 décembre, ses capitaux propres étaient négatifs à -531.000 euros.
CVC Capital Partners et Téthys Invest, la société d’investissement de la famille Bettencourt-Meyers, vont acheter auprès d’Astorg et de Montagu Private Equity une part majoritaire au capital de Sebia. Astorg et Montagu Private Equity avaient déjà cédé cet été 40% du capital de la société de diagnostics in-vitro à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Les termes de la transaction ne sont pas communiqués. Cet été, une valorisation d’un peu plus de 2 milliards d’euros était évoquée.
Le groupe néerlandais d’embouteillage Refresco a annoncé hier avoir reçu une nouvelle offre de rachat, de 1,6 milliard d’euros, du fonds de capital-investissement français PAI Partners. Refresco, qui a rejeté en avril une première offre de 1,4 milliard d’euros de PAI, a dit que son conseil allait étudier «minutieusement» la nouvelle proposition même si celle-ci a été qualifiée de «non-sollicitée, indicative et conditionnelle». Refresco a précisé que cette nouvelle offre tient compte du projet de rachat des activités de Cott, transaction d’un montant de 1,07 milliard d’euros et qui devrait être finalisée à la fin de l’année.
Le groupe néerlandais d’embouteillage Refresco a annoncé mardi avoir reçu une nouvelle offre de rachat, de 1,6 milliard d’euros, du fonds de capital-investissement français PAI Partners. Refresco, qui a rejeté en avril une première offre de 1,4 milliard d’euros de PAI, a dit que son conseil allait étudier «minutieusement» la nouvelle proposition même si celle-ci a été qualifiée de «non-sollicitée, indicative et conditionnelle». PAI propose 19,75 euros par action Refresco pour la totalité des 81,2 millions de titres en circulation. Refresco a précisé que la nouvelle offre de PAI tient compte du projet de rachat des activités de Cott, transaction d’un montant de 1,07 milliard d’euros et qui devrait être finalisée à la fin de l’année.
La première tentative de vente du distributeur néerlandais avait échoué en 2010. Le fonds d'investissement relance le processus pour profiter du redressement de la société.
Hema, l’une des principales chaînes de magasins néerlandaises, a annoncé jeudi explorer diverses options stratégiques, y compris une possible vente. Le groupe est contrôlé depuis 2007 par le fonds d’investissement britannique Lion Capital. Reuters avait rapporté début août que Lion Capital avait mandaté Credit Suisse pour étudier la possibilité d’une vente de la chaîne, une introduction en Bourse étant une option secondaire. Hema a dégagé un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 24,8 millions d’euros au deuxième trimestre, en hausse de 13% sur un an.
Un an après son spin-off orchestré par Activa Capital au côté du management, la société d’habillement masculin vendu par catalogue et en ligne, qui compte une centaine de salariés à Paris, Evreux et Moscou, a refinancé sa dette grâce à sa croissance rapide. Le chiffre d’affaires est passé de 130 millions d’euros en 2015 à 141 millions en 2016 et l’Ebitda de 7 à 10 millions d’euros sur la période. La dette mezzanine accordée par Indigo Capital et les obligations souscrites auprès d’Activa Capital, Indigo Capital et Initiative & Finance ont été remboursées et remplacées par de la dette senior bancaire. La Caisse d’Epargne Normandie a rejoint le pool de banques initial. Le levier a progressé pour représenter 2 à 3 fois l’Ebitda. Atlas for Men souhaite augmenter la part de son activité numérique, de 30% aujourd’hui.
Les sociétés sous LBO (leveraged buy-out) surpassent leurs homologues à bien des égards, estime Moody’s, se basant sur une étude comparant 177 de ces entreprises à 151 sociétés sans effet de levier en zone EMEA. « Les entreprises sous LBO présentent souvent de plus importants revenus et cash-flows, une rentabilité accrue et une meilleure liquidité, en moyenne, que les autres sur un même niveau de notation », leur permettant de payer les intérêts liés à leur plus fort endettement, explique Gianmarco Migliavacca, analyste chez Moody’s. Le taux de marge d’exploitation médian des sociétés sous LBO de l’échantillon s’élève ainsi à 19,7% (contre 17,5% pour les autres), les fonds sélectionnant traditionnellement des sociétés rentables, souvent dans des marchés stables protégés par des barrières à l’entrée. En outre, les LBO se révèlent plus concentrés sur des secteurs tels que les services aux entreprises, moins volatils et cycliques avec de moindres besoins d’investissement en capital, relève l’agence de notation.
Oaktree Capital cherche un acheteur pour le fabricant de solutions de conditionnement pour les cosmétiques Axilone, indique Bloomberg. Les groupes chinois Citic Capital Holdings et FountainVest Partners auraient regardé le dossier, tout comme Bain Capital et la société AptarGroup. Ce dernier est un concurrent d’Axilone. Les offres sont attendues pour la mi-septembre. Oaktree viserait une valorisation de l’ordre de 500 millions d’euros. Le fonds américain a pris le contrôle d’Axilone, connu alors sous le nom de sa maison-mère Ileos, en 2011.