Le fonds d’investissement Cinven a annoncé vendredi le rachat de Chryso, le spécialiste français des adjuvants et produits pour béton. LBO France, qui détient l’ancienne filiale de Materis depuis 2014, avait mandaté Rothschild et Sycomore Corporate Finance pour organiser la cession de l’entreprise. Des groupes industriels se seraient aussi montrés intéressés.
Quatre ans après son rachat par le belge Cobepa et le fonds Fapi de Rothschild & Co, Socotec signe une acquisition de taille en Grande-Bretagne. Le groupe d’inspection du bâtiment et de la construction rachète son homologue local ESG au fonds 3i, qui réalise une plus-value de 30 millions de livres (35 millions d’euros). L’opération, réalisée à un multiple d’environ 10 fois l’Ebitda, pourrait déboucher sur un refinancement de la dette LBO de 2013. Les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ESG permettent à Socotec de doubler sa présence internationale. Le groupe vise 800 millions de revenus globaux en 2019-2020, dont 40% hors de France. L’an dernier, son activité est restée stable à 515 millions d’euros, la fermeture de son activité congolaise déficitaire ayant annulé sa croissance de 2% pro forma.
Le fonds américain Warburg Pincus va racheter environ 35% de l'éditeur de logiciels bancaires Avaloq auprès des fondateurs et des salariés, a annoncé ce matin ce dernier. La transaction valorise le groupe helvétique plus d’un milliard de francs suisses (934 millions d’euros environ). Au bouclage de l’opération, prévu au deuxième trimestre, Warburg Pincus deviendra le premier actionnaire d’Avaloq devant son fondateur et directeur général Francisco Fernandez qui conservera 28% des parts, tandis que les autres dirigeants et les salariés garderont 27% du capital.
Bain, PAI, Pamplona et TDR Capital sont candidats au rachat du français Thom Europe. L'enseigne de bijouterie pourrait être valorisée un milliard d'euros.
OGF, le groupe français de pompes funèbres aujourd’hui contrôlé par le fonds russe Pamplona, a lancé un refinancement de 960 millions d’euros avec le soutien de BNP Paribas, rapporte S&P LCD. Ce term loan B de maturité 2023 et à clauses contractuelles allégées (cov-lite) permettra, d’une part, de refinancer un prêt de 650 millions d’euros d'échéance 2020, et d’autre part, de remonter un dividende de 310 millions aux actionnaires.
Le réseau de transactions immobilières et d’administration de biens a lancé hier le processus de renégociation du prix de la dette senior ayant servi à son acquisition en 2016. Foncia, que Partners Group a repris l’an dernier à Eurazeo, compte ainsi profiter de l’effervescence du marché des prêts à effet de levier pour réduire ses frais financiers. Le LBO sur le groupe avait été financé en juillet dernier par un term loan B de 828 millions d’euros, placé à 99,75% du pair et qui verse des intérêts d’Euribor +425 pb. Natixis, CA CIB, UniCredit, BNP Paribas et ING coordonnent le repricing de la dette.
Le réseau de transactions immobilières et d’administration de biens a lancé mardi après-midi le processus de renégociation du prix de la dette senior ayant servi à son rachat en 2016. Foncia, que Partners Group a repris l’an dernier à Eurazeo, compte ainsi profiter de l’effervescence du marché des prêts à effet de levier pour revoir à la baisse ses frais financiers.
Le fonds américain KPS Capital Partners, spécialiste des situations spéciales, est en passe de racheter l’industriel français Winoa (ex-Wheelabrator Allevard) à son compatriote KKR, écrivait Challenges jeudi. L’opération valoriserait le fabricant isérois de grenailles abravives, leader mondial de son secteur, autour de 300 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires identique. Les deux fonds n’ont pas répondu aux sollicitations de L’Agefi. KKR avait mis la main sur Winoa en 2014, en convertissant une partie de la dette de la société en capital. A l'époque, la valorisation du groupe ressortait à 270 millions d’euros.
Le fonds américain KPS Capital Partners, spécialiste des situations spéciales, est en passe de racheter l’industriel français Winoa à son compatriote KKR, écrivait Challenges hier. L’opération valoriserait le fabricant isérois de grenailles abravives, leader mondial de son secteur, autour de 300 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros. Winoa n’a pas souhaité faire de commentaire et les deux fonds n’ont pas répondu aux sollicitations de L’Agefi.
Le fonds West Street Capital Partners VII, géré par Goldman Sachs, a bouclé la prise de contrôle de Finizy/Meilleurtaux.com à l’occasion de la sortie de Equistone Partners Europe et d’un ré-investissement des dirigeants actionnaires. La transaction avait été annoncée fin décembre. Equistone, qui avait repris le courtier en crédit et en assurance en 2013 pour une valorisation comprise entre 20 et 30 millions d’euros, réalise une excellente affaire : le prix de vente tournerait autour de 265 millions d’euros, pour un Ebitda attendu au-dessus de 20 millions en 2016, indiquaient à l'époque à L’Agefi des sources proches du dossier.
Le fonds West Street Capital Partners VII, géré par Goldman Sachs, a bouclé la prise de contrôle de Finizy/Meilleurtaux.com à l’occasion de la sortie de Equistone Partners Europe et d’un ré-investissement des dirigeants actionnaires. La transaction avait été annoncée fin décembre. Equistone, qui avait repris le courtier en crédit et en assurance en 2013 pour un valorisation comprise entre 20 et 30 millions d’euros, réalise une excellente affaire: le prix de vente tournerait autour de 265 millions d’euros, pour un Ebitda attendu au-dessus de 20 millions en 2016, indiquaient à l'époque à L’Agefi des sources proches du dossier.
Le loueur de véhicules industriels devrait faire cette semaine des propositions à ses créanciers concernant le remboursement de 353 millions d’euros de dette senior arrivant à échéance le mois prochain, indiquait vendredi S&P LCD. Fraikin et ses actionnaires, les fonds CVC et Eurazeo ont été pris de court par l'échec du rachat du groupe par son concurrent Petit Forestier. L’Autorité de la concurrence a fait échouer fin janvier l’opération du fait d’exigences jugées trop élevées par l’acquéreur. Le prêt, mis en place en 2007, a été amendé en 2013 pour voir sa maturité repoussée de 4 ans.
Le loueur de véhicules industriels devrait faire des propositions la semaine prochaine à ses créanciers concernant le remboursement de 353 millions d’euros de dette senior arrivant à échéance le mois prochain, indique vendredi S&P LCD. Fraikin et ses actionnaires, les fonds CVC et Eurazeo ont été pris de court par l'échec du rachat du groupe par son concurrent Petit Forestier. L’Autorité de la concurrence a fait échouer fin janvier l’opération du fait d’exigences jugées trop élevées par l’acquéreur.
Racheté l’an dernier par Silverfleet, Coventya boucle deux acquisitions en Turquie. Ce fabricant d’alliages anti-corrosifs (pour l’automobile, la maroquinerie, etc) débourse 18 millions d’euros pour Telbis, son petit distributeur exclusif dans le pays, et surtout Politeknik, un spécialiste de l’aluminium. Les deux familles propriétaires de Politeknik cèdent 80,6% du capital, le reste étant promis à un retrait de la cote d’Istanbul. Les 12 millions d’euros de chiffre d’affaires des deux cibles vont renforcer les revenus de Coventya, passés de 124 à 128 millions d’euros l’an dernier. Le petit concurrent d’Atotech, vendu récemment par Total à Carlyle, veut poursuivre ses emplettes et accroître sa présence aux Etats-Unis. En France, Silverfleet est aussi actionnaire de La Fée Maraboutée depuis 2012.
Astorg boucle sa première opération au Royaume-Uni. Présent à Londres depuis 2012, le fonds français a acquis le spécialiste BtoB des consoles de mixage Audiotonix auprès d’Epiris, un spin-off du fonds coté Electra. Positionné sur le haut et très haut de gamme, le groupe a été créé autour des sociétés Allen&Heath et Calrec, rachetées en 2013 et 2014 au japonais D&M Holdings. Leur fusion la même année avec DiGiCo avait donné naissance à Audiotonix, valorisé alors 143 millions de livres (168 millions d’euros) et qui réalise aujourd’hui 90 millions de chiffre d’affaires. Dans un marché en croissance de 6%, Astorg entend aussi miser sur des acquisitions pour étendre le maillage géographique et étoffer le portefeuille de produits, notamment vers les équipements connexes et la clientèle des radios.
Le groupe s'endette de 350 millions d'euros supplémentaires pour finir de rembourser les fonds propres apportés par Apollo et Bpifrance lors du LBO de 2015.
Le groupe de mode veut transférer sa marque dans une société indépendante avant de restructurer ses 2 milliards de dollars de dette. Ses prêteurs ont saisi la justice.