Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Olli Rehn, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) et gouverneur de la Banque de Finlande, a déclaré mardi que «la possibilité d’acheter des obligations ‘high yield’, est quelque chose que l’on peut envisager, et je regarde les différentes options avec un esprit ouvert». Même si le Conseil n’a, selon lui, «pas eu de discussion sérieuse sur le sujet», a-t-il ajouté.
L’Italie a levé hier 14 milliards d’euros au moyen de l'émission par syndication d’obligations d’Etat à 10 ans. La demande pour ce nouvel emprunt à échéance en décembre 2030 a dépassé 108 milliards d’euros, un signe que l’appétit des investisseurs pour la dette italienne reste élevé malgré les inquiétudes sur sa viabilité. Une émission d’obligations indexées sur l’inflation réalisée fin mai avait déjà battu un record. Le spread de cet emprunt obligataire a été fixé 9 points au-dessus du rendement de 0,95% de l’obligation (BTP) 2030, utilisée comme référence. Le coupon s'élève à 1,650%. Les obligations ont été émises à 99,520% du pair, ce qui fait ressortir un rendement global de 1,707%. «La question de la viabilité à long terme de la dette italienne se pose avec plus d’acuité malgré la faiblesse des taux d’intérêt et les progrès vers la création d’un fonds de relance européen», indique Scope Ratings. «Cependant, les actions de la BCE et de l’Union européenne ralentissent la détérioration du crédit de l’Italie en dépit de l’augmentation de sa dette publique», ajoute l’agence de notation.
L’Italie a levé mercredi 14 milliards d’euros au moyen de l'émission par syndication d’obligations d’Etat à 10 ans, a indiqué l’une des banques chargées de l’opération. La demande pour ce nouvel emprunt à échéance en décembre 2030 a dépassé 108 milliards d’euros, un nouveau signe que l’appétit des investisseurs pour la dette italienne reste élevé malgré les inquiétudes sur sa viabilité.
La Banque centrale européenne (BCE) a publié hier (lire par ailleurs) la répartition de ses programmes d’achats. Concernant son programme «normal» appelé APP, qui a été porté le 12 mars de 20 à 36 milliards d’euros mensuels jusqu’à fin décembre, il se montait à fin mai à 2.743 milliards, dont 2.218 milliards pour la partie dettes publiques (PSPP), 281 milliards pour la partie obligations sécurisées (CBPP), 212 milliards pour la partie dettes d’entreprises (CSPP) et 30,9 milliards pour la partie titrisations (ABSPP). Concernant le PSPP (hors dettes supranationales), les dettes de l’Allemagne y pèsent 26% (pour 26,4% selon les clés de capital de la BCE sur la zone euro), devant celles de la France (22% au lieu de 20,4%) et celles de l’Italie (19,1% au lieu de 17%) puis de l’Espagne (13,3% au lieu de 11,9%).
La Banque centrale européenne (BCE) a publié mardi la répartition de ses programmes d’achats. Concernant son programme «normal» appelé APP, qui a été porté le 12 mars de 20 à 36 milliards d’euros mensuels jusqu’à fin décembre, il se montait à fin mai à 2.743 milliards, dont 2.218 milliards pour la partie dettes publiques (PSPP), 281 milliards pour la partie obligations sécurisées (CBPP), 212 milliards pour la partie dettes d’entreprises (CSPP) et 30,9 milliards pour la partie titrisations (ABSPP).
Edouard Philippe a annoncé vendredi un plan d’aide de 4,5 milliards d’euros aux communes françaises. Il a dévoilé trois grandes mesures de soutien: un système de compensation des pertes de recettes, un étalement sur trois ans des dépenses spécifiquement liées à l'épidémie de Covid-19, et le déblocage de un milliard d’euros pour les investissements verts. Concernant le mécanisme de compensation, l’Etat comblera les pertes des recettes fiscales et domaniales d’une commune lorsque celles-ci seront inférieures à la moyenne des budgets des trois dernières années. «Ce mécanisme (...) a été évalué, en fourchette haute, à un montant d’environ 750 millions d’euros, et devrait toucher 12.000 à 14.000 communes», a précisé Edouard Philippe.
Edouard Philippe a annoncé vendredi un plan «massif et inédit» d’aide aux communes françaises touchées de plein fouet par la crise sanitaire du coronavirus et ses conséquences économiques. S’exprimant devant la presse dans la cour de Matignon, le Premier ministre a dévoilé trois grandes mesures de soutien au «bloc communal» : un système de compensation des pertes de recettes, un étalement sur trois ans des dépenses spécifiquement liées à l'épidémie de Covid-19, et le déblocage de 1 milliard d’euros pour les investissements verts.
Comme elle avait l’envisagé le 18 mai lors de la révision de son programme d’émissions pour 2020, l’Agence France Trésor (AFT) a annoncé mardi le lancement dans les jours à venir d’un emprunt syndiqué à 20 ans, une nouvelle ligne obligataire qui répondra à une partie des nouveaux besoins de financement de l’Etat liés à la crise du coronavirus.
L’Italie a battu son record pour une émission d’obligations indexées sur l’inflation (BTP Italia) en levant 22,29 milliards d’euros cette semaine, en particulier grâce à la demande des investisseurs particuliers, friands de ce type de dette. Lors de la première phase du placement qui leur est réservée, les particuliers italiens ont souscrit à hauteur de 13,99 milliards d’euros. Les institutionnels ont ajouté 8,3 milliards, pour une demande totale de près de 20 milliards. Ils paient un coupon annuel de 1,4%. La somme sera utilisée pour financer le coût de l'épidémie de Covid-19. Les BTP Italia avaient été créés en 2012 en plein coeur de la crise de la zone euro.
L’ouverture par l’Union européenne (UE) d’une procédure contre l’Allemagne après le jugement de la Cour constitutionnelle allemande sur la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) «affaiblirait ou menacerait» l’UE elle-même, a déclaré l’un des juges de Karlsruhe, Peter Huber, cité par le Frankfurter Allgemeine Zeitung. «Une procédure d’infraction constituerait une escalade considérable, qui plongerait l’Allemagne et d’autres Etats membres dans un conflit constitutionnel difficile à résoudre», a estimé le magistrat. Une telle procédure n’est, selon lui, «en aucun cas inévitable».
Le directeur général du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, appelle les pays à utiliser ses lignes de crédit pour faire face à l’impact de la pandémie, dans un entretien à l’agence de presse allemande dpa. Les ministres des Finances de l’Eurogroupe ont finalisé vendredi l’accord pour fournir via le MES des lignes de crédit ECCL à bas coûts de long terme pour l’équivalent de 2% du PIB (soit jusqu'à 240 milliards d’euros pour l’ensemble de la zone) et avec des conditions allégées aux pays ayant besoin de financements pour faire face aux dépenses de santé exceptionnelles liées au coronavirus.
Le directeur général du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, ne voit aucun signe d’une nouvelle crise de la dette au sein de la zone euro et appelle les pays à utiliser ses lignes de crédit pour faire face à l’impact de la pandémie de coronavirus, a-t-il déclaré dans un entretien à l’agence de presse allemande dpa.