Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Le Trésor américain a annoncé hier qu’il comptait emprunter un montant record de 2.999 milliards de dollars (2.751 milliards d’euros) au deuxième trimestre afin de financer les dépenses de relance de l'économie américaine à la suite de la pandémie de coronavirus. Il s’agirait d’un montant cinq fois supérieur au total de ses emprunts au pic de la crise financière 2008. Cela dépasse également très largement les montants annuellement empruntés par le Trésor, qui a émis sur la totalité de l’année dernière près de 1.280 milliards de dollars de dette.
L’Allemagne s’attend à voir sa dette rapportée au produit intérieur brut (PIB) progresser pour atteindre 75,25% cette année, contre 60% en 2019, sous l’effet des nouvelles émissions prévues et des mesures mises en place pour atténuer l’impact économique de la crise sanitaire en cours, a annoncé ce mercredi le ministère des Finances. Selon Lars Feld, qui dirige le Conseil allemand des experts économiques, la première économie de la zone euro devrait connaître une contraction d’au moins 5,5% de son produit intérieur brut (PIB) cette année sous l’effet de la crise sanitaire.
L’Allemagne s’attend à voir sa dette rapportée au produit intérieur brut (PIB) progresser pour atteindre 75,25% cette année, contre 60% en 2019, sous l’effet des nouvelles émissions prévues et des mesures mises en place pour atténuer l’impact économique de la crise sanitaire en cours, a annoncé ce mercredi le ministère des Finances. «La politique budgétaire allemande est actuellement dictée par la lutte contre la pandémie de COVID-19 et ses conséquences économiques», précise le ministère dans un communiqué. A la suite de la crise financière de 2008-2009, le ratio de dette avait bondi de 18 points de pourcentage, passant de 64% en 2007 à 82% en 2010.
L’Argentine a demandé au groupe des créanciers du Club de Paris d’accepter le report d’un an d’une échéance de 2,1 milliards de dollars arrivant à échéance au mois de mai, rapportait mercredi l’agence de presse Telam. Buenos Aires s’efforce de restructurer une large part de sa dette publique que le gouvernement dit ne pas pouvoir rembourser tant en raison du contexte économique lié au coronavirus que des difficultés du pays. L’Argentine a traversé deux années consécutives de récession.
L’Argentine a demandé au groupe des créanciers du Club de Paris d’accepter le report d’un an d’une échéance de 2,1 milliards de dollars arrivant à échéance au mois de mai, rapporte mercredi l’agence de presse Telam. Buenos Aires s’efforce de restructurer une large part de sa dette publique que le gouvernement dit ne pas pouvoir rembourser tant en raison du contexte économique lié au coronavirus que des difficultés du pays. L’Argentine a traversé deux années consécutives de récession.
Le coup d’arrêt subi par l'économie américaine et les dépenses liées à son soutien pendant l'épidémie de coronavirus vont multiplier par près de 4 le déficit budgétaire des Etats-Unis, qui pourrait atteindre cette année 3.800 milliards de dollars en 2020, soit 18,7% du PIB, a annoncé lundi soir le groupe de réflexion Committee for a Responsible Federal Budget (CRFB). Le CRFB prévoit encore un déficit de 2.100 milliards de dollars en 2021, et un déficit moyen de 1.300 milliards d’ici à 2025. Ces estimations ont été publiées trois jours après l’annonce par le Trésor d’un déficit budgétaire de 744 milliards de dollars pour les six premiers mois de l’exercice 2020.
Le coup d’arrêt subi par l'économie américaine et les dépenses liées à son soutien pendant l'épidémie de coronavirus vont multiplier par près de 4 le déficit budgétaire des Etats-Unis, qui pourrait atteindre cette année 3.800 milliards de dollars en 2020, soit 18,7% du PIB, a annoncé lundi soir le groupe de réflexion Committee for a Responsible Federal Budget (CRFB). Le CRFB prévoit encore un déficit de 2.100 milliards de dollars en 2021, et un déficit moyen de 1.300 milliards d’ici à 2025. Ces estimations ont été publiées trois jours après l’annonce par le Trésor d’un déficit budgétaire de 744 milliards de dollars pour les six premiers mois de l’exercice 2020.
Le gouvernement italien doit approuver aujourd’hui le décret en faveur de garanties publiques pouvant aller jusqu'à 100%, selon les montants, sur les prêts des banques aux entreprises. Cette garantie serait apportée par la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) et son agence de crédit export (Sace) jusqu’à 200 milliards d’euros, selon un projet de décret vu par Reuters. Sur les 200 milliards d’euros, 30 milliards d’euros seraient destinés aux PME italiennes. Le Trésor créerait en outre un fonds dédié de 1 milliard d’euros pour des garanties destinées à atténuer l’impact économique du coronavirus dans l’urgence.
Dans un courrier à ses 1.700 investisseurs en début de semaine, le Mécanisme européen de stabilité (MES/ESM) a annoncé qu’il introduira au deuxième trimestre un nouveau programme d’obligations à 12 mois. Ces titres seront également éligibles dans le cadre du programme d’achat d’urgence PEPP lancé par la Banque centrale européenne (BCE) pour répondre à la pandémie de coronavirus. Les premières enchères commenceront le 15 avril, puis le deuxième mardi de chaque mois ensuite. Le MES, qui gère également le fonds de sauvetage FESF créé en 2010 et qu’il a relayé à partir de 2013, a pu boucler normalement son programme de financement du premier trimestre. Le dispositif, qui a permis de prêter aux Etats en difficulté près de 300 milliards d’euros, conserve encore 410 milliards de capacité de prêts disponibles.
Dans un courrier à ses 1.700 investisseurs en début de semaine, le Mécanisme européen de stabilité (MES/ESM) a annoncé qu’il introduira au deuxième trimestre un nouveau programme d’obligations à 12 mois. «Dans l’environnement actuel, les risques de liquidité ont augmenté. L’environnement de taux bas et leur volatilité accrue ont une incidence sur nos exigences en matière de garanties. L’ajout d’une nouvelle gamme de créances contribuera à gérer ces exigences de manière fluide et en même temps nous permettra de réduire potentiellement les volumes des créances à 3 et 6 mois», explique Kalin Anev Janse, son directeur financier. Ces titres seront également éligibles dans le cadre du programme d’achat d’urgence PEPP lancé par la Banque centrale européenne (BCE) pour répondre à la pandémie de coronavirus. Les premières enchères commenceront le 15 avril, puis le deuxième mardi de chaque mois ensuite.