Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Digital. La filiale d’affacturage de BNP Paribas a dévoilé One2Fin, une offre digitale de financement court terme dédiée aux acteurs du commerce en ligne, e-commerçants comme places de marché. Ces dernières signent en premier lieu un contrat-cadre avec le factor (affactureur), chaque vendeur ayant lui aussi souscrit sélectionne ensuite les ventes dont il souhaite recevoir le paiement anticipé. BNP Paribas Factor se fait fort de simplifier ainsi les processus comptables entre plates-formes et vendeurs. Le numérique, c’est bien, pour ses clients comme pour le factor, mais ce dernier n’oublie pas de préciser que « bien qu’il s’agisse d’une solution 100 % digitale, chaque e-commerçant est accompagné par une équipe dédiée BNP Paribas Factor qui le conseille dans l’optimisation de sa trésorerie ».
Impact. Un sondage Thomson Reuters réalisé auprès de 2.373 dirigeants de grandes entreprises dans 19 pays montre le poids financier de la fraude estimé à 1.453 milliards de dollars en chiffre d’affaires perdu, soit en moyenne 3,5 %. Près de la moitié des personnes interrogées ont admis que leur entreprise avait été victime d’au moins un incident durant les douze derniers mois, les plus fréquemment cités étant le cybercrime et la fraude. Le sondage révèle que ces sociétés dépensent en moyenne 3,1 % de leur chiffre d’affaires, soit 1.280 milliards de dollars par an, en mesures destinées à combattre le crime financier. Parmi celles-ci, 59 % des sondés sont très favorables au partage d’information par les entreprises sur des cas spécifiques et 58 % souhaitent travailler en priorité avec des entreprises qui suivent de bonnes pratiques, 55 % soutiennent le partage des bonnes pratiques de conformité entre entreprises. En revanche, seulement 42 % envisagent de mettre fin à des investissements dans certains pays.
Les banques françaises ont représenté près de la moitié de la hausse des crédits aux sociétés non financières (SNF) et aux ménages de la zone euro en 2017, avec 139,4 milliards d’euros sur un total de 297,2 milliards selon le bulletin mensuel de la Banque de France. Soutenus par des taux d’intérêt bas et par le programme d’achats de titres publics par l’Eurosystème, les concours aux secteurs privé et public constituent les principales sources de création monétaire, aussi bien en France qu’en zone euro.
Le directeur financier de Royal Bank of Scotland (RBS), Ewen Stevenson, a annoncé mercredi son départ, à l’occasion de l’assemblée générale de la banque, sans préciser de date. Après 25 années passées chez Credit Suisse, il avait rejoint RBS en mai 2014, dont il a conduit le redressement au côté du directeur général du groupe Ross McEwan. Invoquant lesturbulences dont les valeurs bancaires font actuellement l’objet en raison des incertitudes politiques en Italie, le dirigeant a par ailleurs semé le doute sur le calendrier d’un éventuel désengagement partiel du gouvernement britannique. Celui-ci possède toujours plus de 70% de RBS depuis son sauvetage lors de la crise financière de 2008. La chaîne Sky News avait affirmé lundi que le gouvernement britannique pourrait céder pour au moins 3 milliards de livres (3,4 milliards d’euros) d’actions RBS dès cette semaine.
Les autorités européennes souhaitent limiter l’impact des résolutions sur les investisseurs particuliers dans un souci de «protection du consommateur».
«Arkéa s’est engagé à ‘seeder’ différentes stratégies chez Mandarine Gestion pour un montant total de 150 millions d’euros», a annoncé Sébastien Lagarde. gérant petites capitalisations chez Mandarine Gestion, lors d’une conférence de presse visant à présenter son fonds Mandarine Global Microcap. Ce fonds affiche déjà un actif sous gestion de 80 millions d’euros, grâce notamment à un ticket de 20 millions d’euros versé par Crédit Mutuel Arkéa, le nouvel actionnaire de Mandarine. Par ailleurs, tous les fonds de Mandarine ont été référencés dans le réseau du Crédit Mutuel Arkéa tandis que la banque régionale a délégué à Mandarine Gestion tous ses fonds actions. «Les fonds actions de Fédéral Finance ont été récupérés par Mandarine via un mécanisme de Master Feeder, explique Yann Baudin, responsable marketing de la société. Mais il n’y a pas eu de transferts de gérants». Mandarine Gestion, qui fête ses 10 ans cette année, gère désormais 4 milliards d’euros. Arkéa détient 15% de la structure depuis la fin de l’année dernière.
Le directeur financier de Royal Bank of Scotland (RBS), Ewen Stevenson, a annoncé mercredi son départ, à l’occasion de l’assemblée générale de la banque. Ewen Stevenson n’a pas précisé la date de son départ, pas plus que la nature de ses prochaines fonctions. Après 25 années passées chez Credit Suisse, il avait rejoint en mai 2014 RBS, dont il a conduit les efforts de redressement au côté du directeur général du groupe, Ross McEwan, arrivé six mois plus tôt.
Jonathan Hill, l’ancien représentant du Royaume-Uni à la Commission européenne, va rejoindre UBS en tant que conseiller, a annoncé hier la banque suisse. Il avait démissionné après le vote en faveur du Brexit, en juin 2016. Il aidera UBS à «offrir des conseils plus riches sur le Brexit et l’environnement politique et économique au sens large» aux clients de sa banque d’investissement, précise un mémo interne. Jonathan Hill avait été recruté comme conseiller par le cabinet d’avocats Freshfields Bruckhaus Deringer en mars 2017. A l'époque, il indiquait qu’il «se refusera[it] à exercer toute activité de lobbying sur des aspects liés à son ancien portefeuille» pendant dix-huit mois. Cette autocensure tombe donc précocement. Le recrutement relance le débat sur la porosité entre le monde politique et la finance, à l’image du tollé suscité par l’ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso ou encore par l’ancien chancelier de l’Echiquier britannique George Osborne.
Jonathan Hill, l’ancien représentant du Royaume-Uni à la Commission européenne, va rejoindre la banque UBS en tant que conseiller, a annoncé ce matin la banque suisse. Le conservateur britannique était devenu commissaire en charge de la Stabilité financière et de l’Union des marchés de capitaux de 2014 et 2016. Il avait démissionné de ses responsabilités à Bruxelles après le vote des Britanniques en faveur du Brexit, en juin 2016. Désormais, Lord Hill aidera UBS à «offrir des conseils plus riches sur le Brexit et l’environnement politique et économique au sens large» aux clients de sa banque d’investissement, précise un memo interne. «Son expérience à la fois à Bruxelles et au Royaume-Uni montre qu’il est capable de parler avec les autorités des défis et des opportunités pour le business liés aux récents développements politiques et économiques en Europe», ajoute le groupe zurichois.
Crédit Agricole Consumer Finance, filiale de Crédit Agricole SA spécialisée dans le crédit à la consommation, et la banque espagnole Bankia ont annoncé lundi avoir signé un accord en vue de créer une société commune dans le crédit à la consommation en Espagne. Cet accord fait suite aux négociations amorcées le7 marsdernier. Il doit encore obtenir des autorisations réglementaires et l’accord des autorités de la concurrence. Crédit Agricole Consumer Finance sera l’actionnaire majoritaire de cette joint-venture, précise dans un communiqué Crédit Agricole Consumer Finance, qui entend ainsi accélérer son implantation en Espagne, quatrième marché de la zone euro pour le crédit à la consommation.
Le regain d’incertitudes politiques en Italie a provoqué lundi une nette correction du compartiment, dont l’exposition à la dette transalpine inquiète.
L’ACPR a prononcé des sanctions pour un montant particulièrement élevé en 2017. La Commission des sanctions de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution a rendu huit décisions l’an dernier, soit trois de moins qu’en 2016, mais celles-ci se sont soldées par une somme totale de 25,86 millions d’euros de sanctions pécuniaires, contre 6,47 millions en 2016 et 9,33 millions en 2015.
L’allégement de cette réglementation devrait entraîner un rebond des fusions-acquisitions dans le secteur, ainsi qu’une hausse des dividendes et des rachats d’actions.