Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
La Sareb, structure de défaisance créée en 2012 en Espagne pour nettoyer les actifs immobiliers du secteur bancaire, devrait laisser une belle ardoise à ses actionnaires. Selon le site espagnol Expansion, le plan d’affaires remis à jour de la «bad bank» montre que les actionnaires devraient perdre 73% de leur mise initiale lorsque la structure cessera ses activités, en 2027. La Sareb a pour actionnaires le Fonds public de restructuration du secteur bancaire (Frob), à 45%, et de nombreuses banques et compagnies d’assurances, hormis BBVA, à hauteur de 55%. Le secteur privé avait capitalisé la structure à hauteur de 4,8 milliards d’euros. La Sareb compte encore 37 milliards d’euros d’actifs à liquider, 27% de moins que lors de sa création.
Le calendrier du règlement deslitigesLibor et LIA se précise pour la Société Générale. A l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de la banque, son directeur général, Frédéric Oudéa, a dit s’attendre « désormais à un accord dans les prochains jours » avec les autorités compétentes. Le 4 mai, lors de la présentation de ses résultats du premier trimestre, le groupe évoquait encore un dénouement « dans les prochaines semaines ».
La banque britannique Barclays a exploré diverses options en réponse aux pressions de l’investisseur activiste Edward Bramson, qui souhaite qu’elle réduise la voilure de sa banque d’investissement, dont une fusion avec une rivale comme Standard , rapporte mercredi le Financial Times.
La Sareb, la structure de défaisance créée en 2012 en Espagne pour nettoyer les actifs immobiliers du secteur bancaire, devrait laisser une belle ardoise à ses actionnaires. Selon le site espagnol Expansion, le plan d’affaires remis à jour de la «bad bank» montre que les actionnaires devraient perdre 73% de leur mise initiale lorsque la structure cessera ses activités, en 2027. La Sareb a aujourd’hui pour actionnaires le Fonds public de restructuration du secteur bancaire (Frob), à 45%, et de nombreuses banques et compagnies d’assurance, hormis BBVA, à hauteur de 55%. Le secteur privé avait capitalisé la structure à hauteur de 4,8 milliards d’euros.
La cour administrative d’appel de Versailles reconnaît la déductibilité d’une charge de 2,3 milliards d’euros liée à la vente de la filiale grecque de la banque.
Plusieurs établissements pointent du doigt la hausse de leurs contributions au Fonds de résolution unique. Le coût d’IFRS 9 s’est ajouté à un corpus de règles déjà fourni.
Le groupe de Dubai rachète Denizbank pour 2,7 milliards d’euros, alors que les prêteurs locaux souffrent de la faiblesse de la livre turque et des tensions politiques.
Les banques américaines ont dégagé 56 milliards de dollars (47,5 milliards d’euros) de bénéfices au premier trimestre 2018, soit une hausse de 27,5% d’un an sur l’autre, grâce à la réforme fiscaleadoptée par le Congrès fin 2017, montrait hier un rapport de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC). Plus de 70% des banques aux Etats-Unis ont enregistré une progression de leurs résultats sur les trois premiers mois de l’année. Leurs revenus nets d’intérêt ont crû de 8,5%, à 131,3 milliards de dollars. Au quatrième trimestre 2017, leurs profits avaient chuté de 40,9%, en raison, principalement, d’une charge exceptionnelle liée à la réforme fiscale, qui a ramené le taux de l’impôt sur les sociétés aux Etats-Unis de 35% à 21%. L’effet bénéfique de cette réforme se poursuivra à long terme, souligne la FDIC. Son président, Martin Gruenberg, estime que ce rapport reflète d’autres tendances positives, comme l’augmentation des crédits et l’amélioration des marges nettes d’intérêt.
Les banques américainesont dégagé 56 milliards de dollars de bénéfices au premier trimestre, au total, soit une hausse de 27,5% par rapport à la même période de l’an dernier, grâce à la réforme fiscaleadoptée par le Congrès en décembre, a indiqué mardi un rapport de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC).
Crédit Agricole SA (CASA) l’a finalement emporté, dans la bataille qui opposait la banque française au fisc au sujet de la déductibilité d’une charge liée à la vente de sa filiale grecque Emporiki. Dans un communiqué publié ce mardi, CASA indique que la Cour administrative d’appel de Versailles a rendu sa décision dans ce dossier, décision «qui fait entièrement droit aux arguments présentés par le Crédit Agricole».
Emirates NBD a annoncé ce matin le rachat de la banque turque Denizbank à la russe Sberbank pour 14,6 milliards de livres turques (2,7 milliards d’euros), soit la plus importante acquisition de son histoire. La principale banque de Dubaï avait indiqué en janvier mener des négociations exclusives avec Sberbank en vue du rachat de ses parts dans la cinquième banque de Turquie. L’opération a pu aboutir malgré le climat de défiance entre la Turquie et les Emirats arabes unis depuis le soutien affiché par Ankara au Qatar, mis au ban par ses voisins du Golfe.
Scission des activités, allègement du «bail-in», recouvrement de créances plus difficile : l'accord de coalition est de mauvais augure pour le secteur.
En rachetant un portefeuille de crédits de Lloyds, la banque britannique semble couper court aux critiques de l’activiste Edward Bramson qui prône un recentrage drastique.
L’investisseur activiste Edward Bramson appelle Barclays à réduire le volume de ses activités de trading dans sa division de banque d’investissement (BFI), en proposant un plan radical pour baisser les coûts et améliorer la rentabilité, a dévoilé Reuters de sources proches du dossier. Le financier américain a acquis 5,2% des droits de vote de la banque britannique en mars, via son véhicule de retournement Sherborne Investors. Son arrivée a relancé les interrogationssur le périmètre de la banque britannique.
Plus de 4.000 commissaires aux comptes ont défilé dans les rues des principales villes françaises hier, dont plus de 1.200 à Paris, d’après la Compagnie nationale des commissaires aux comptes. Ils protestent contre le projet du gouvernement de relever les seuils d’audit obligatoire dans les entreprises.
Le collectif «Indépendance pour Arkéa» a réuni hier à Paris plusieurs milliers de personnes avant qu’une délégation soit reçue au ministère des Finances.
Arion Bank a annoncé ce matin son intention de s’introduire en Bourse ce semestre, sur les compartiments du Nasdaq en Islande et à Stockholm. L’établissement a été formé en 2009 à partir des actifs domestiques non-toxiques de la banque Kaupthing, nationalisée après la faillite des banques islandaises emportées par la crise de 2008. Arion n’a pas décidé la taille de son IPO mais a précisé qu’au moins 25% de son capital devrait être coté, avec une option de surallocation de la part de Kaupthing.
Forte progression Les émissions mondiales de dettes seniors financières (FIG), hors dettes subordonnées et obligations sécurisées (covered bonds), ont progressé de + 12 % en 2017, à 1.160 milliards d’euros, selon les statistiques de Dealogic (4.768 en nombre). Sur les subordonnées, le nombre progresse en 2017, avec 660 émissions (+ 9 %), pour un montant stable, à 254 milliards.